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Le Boiteux de Varsovie tome 1 sur 15
EAN : 9782266114608
480 pages
Pocket (01/04/2001)
3.91/5   182 notes
Résumé :
Automne 1922... Quelques mois plus tôt, le prince Morosini - expert en joyaux anciens - a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le "Boiteux de Varsovie".
Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem... La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d'Israël de retrouver leur terre.
Après avoir découvert l"Étoile bleue", le prince embarq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 182 notes
Avec "L'étoile bleue", notre "Alexandre Dumas en jupons" a ouvert la voie à une saga qui semble sans fin puisque cette année encore, cette intarissable graphomane a publié le treizième volet des aventures du séduisant Aldo Morosini.

Qui est Aldo Morosini ?
Notre héros est un antiquaire fictif dont la réputation universelle s'est forgée sur la base de sa profonde connaissance des joailleries anciennes. Ce prince vénitien est en effet un spécialiste reconnu pour tout ce qui touche aux pierres précieuses. Entouré de sa bande d'acolytes aussi téméraires que dévoués, c'est un collectionneur patenté dont le but est, dans un premier temps, de mettre la main sur quatre joyaux manquants qui étaient fichés avec huit autres sur le pectoral du Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, comme l'attesterait la toile du Titien illustrant la "Présentation de Marie au Temple".

"L'étoile bleue" dont il est ici question est la première pierre manquante de ce puzzle, joyau auquel le prince Morosini est particulièrement attaché puisqu'il a appartenu à sa mère assassinée (sans doute pour le seul motif d'en avoir été la détentrice).

S'il avait collectionné les figurines de chat en porcelaine ou les échantillons de parfum, nul doute que la quête de notre héros vers de nouvelles acquisitions d'exception ne l'aurait pas ainsi mené sur les routes d'Europe mais le voici lancé dans un étonnant périple, prélude à d'autres aventures, chaque tome de la saga correspondant à la recherche d'une nouvelle pierre précieuse.

Un brin de suspense, beaucoup d'action, une dose de mystère et un soupçon d'amour et vous tenez là un cocktail romanesque et historique qui vous sortira de vos sentiers battus.
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Après la Première Guerre mondiale, le prince Aldo Morosini est de retour dans son palais de Venise. Ruiné, il décide de devenir antiquaire spécialisé dans les joyaux anciens.
Quelques temps après, ayant acquis un solide réputation, il est contacté par un homme mystérieux surnommé "le boiteux de Varsovie". Celui-ci le charge de retrouver quatre des douze pierres du pectoral du Grand Prêtre du Temple de Jérusalem. Ces joyaux maudits, un saphir, un diamant, une opale et un rubis n'ont semé que mort et malheur depuis qu'ils ont été volés.
La première pierre à retrouver est l'Etoile Bleue, qui appartenait à la mère d'Aldo, assassinée lors du vol.
Le prince antiquaire, qui souhaite se venger et découvrir l'assassin de sa mère, accepte la mission du boiteux. C'est alors qu'une aventure dangereuse et difficile va commencer...

Premier tome des aventures d'Aldo Morosini, l'Etoile Bleue est riche en rebondissements. Ce premier volet commence sur les chapeaux de roues, l'histoire se met en place avec cohérence et l'on fait la connaissance des futurs compères du prince antiquaire qui l'aideront dans ses prochaines aventures. Cette saga mêle avec brio amour, suspense, trahison et histoire. Je suis fan des aventures d'Aldo, je me passionne pour les récits ayant un rapport avec les joyaux dit "maudits".Grâce à la saga du boiteux j'ai appris une foule de détails sur les pierres et leur histoire.
C'est du Benzoni dans toute sa splendeur, c'est excellent et on en redemande. A lire!
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C'est le premier tome du Boîteux de Varsovie qui en comporte quatre, et aussi le premier d'une très longue série avec Aldo Morosini qui mène le bal ! La lecture est facile, fluide, le lecteur est très vite entraîné dans l'histoire. C'est bien écrit, bien construit, plein de péripéties à la limite du rocambolesque, avec, sinon du suspense, de petites surprises. le roman commence par un prologue qui nous présente Aldo Morosini, prince désargenté, qui revient de la première guerre mondiale et qui se transforme en antiquaire. Très vite il se spécialise dans les bijoux et pierres précieuses, à la recherche de l'étoile bleue, saphir qui a été volé à sa mère après l'avoir assassinée. L'histoire proprement dite commence quatre ans plus tard, quand il trouve une piste. C'est donc une sorte de roman policier historique qui se déroule dans les milieux aisés de toute l'Europe de l'entre-deux-guerres, du moins pour ce tome, entre l'Italie, la Pologne et la France. C'est romanesque à souhait, mais agréable à lire. Une lecture plaisante, sans prétention, une lecture de voyage ou de plage. Ce n'est pas le genre de livre que j'affectionne, mais je dois dire que dans ce genre il est particulièrement réussi, que tout est très bien dosé, très bien équilibré.
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Hiver 1918-1919. La première guerre mondiale vient de se terminer. le prince vénitien Aldo Morosini peut enfin rentrer chez lui. Un retour qui n'a rien de triomphal : la guerre l'a ruiné et il découvre que sa mère, décédée durant son absence, a été empoisonnée. le mobile du meurtre ? le vol. Un saphir appelé « L'étoile bleue » qui se transmettait de génération en génération dans la famille a disparu.
Déterminé à découvrir le meurtrier et venger sa mère, étant en outre dans l'obligation de gagner sa vie avec, qui sait ? la possibilité de restaurer sa fortune disparue, Aldo se fait antiquaire, spécialisé dans les joyaux anciens (il espère ainsi retrouver la trace du saphir volé).
Trois ans plus tard, si ses finances sont redevenues florissantes et que ses qualités d'expert sont reconnues, il en est par contre toujours au point mort concernant la disparition de sa mère et le vol de la pierre disparue. C'est alors que sa route croise celle d'un personnage énigmatique et charismatique à la fois, Simon Aronov, surnommé « le boiteux de Varsovie ».
Aronov demande à Morosini de retrouver pour lui quatre pierres précieuses arrachées jadis à une relique. L'une de ces pierres n'étant d'ailleurs autre que le saphir volé à Venise. Toujours désireux de retrouver l'assassin, Aldo accepte.
C'est le début d'une aventure à la fois romanesque et dangereuse au cours de laquelle alterneront les bonnes et les mauvaises rencontres. Car des hommes de l'ombre sans scrupule convoitent également les joyaux ainsi que la relique, et ils sont prêts à tout pour les avoir. S'ils n'hésitent ni à tuer ni même à torturer, ils peuvent aussi se montrer plus machiavéliques et exploiter le point faible du prince Morosini : son attrait pour les belles femmes et son coeur d'artichaut, si prompt à s'enflammer. Ne dit-on pas que l'amour est aveugle ? Ebloui par un beau sourire, Aldo ne voit pas ce qui devrait lui crever les yeux.
Heureusement pour lui, il aura aussi des alliés, parfois inattendus, pour l'aider dans sa quête.
J'avais lu les quatre tomes du « boiteux de Varsovie » il y a déjà des années et j'avais adoré, malgré une fin très noire et des longueurs dans les amours compliquées du personnage principal. J'ai eu envie de les relire et c'est avec plaisir que j'ai renoué avec cette aventure dont j'avais oublié pas mal de péripéties et personnages, même si je me souvenais de quelques rebondissements et notamment de la rencontre (historique !) d'Adal et Aldo, destinés à devenir des frères de coeur. le texte est entraînant et les pages défilent toutes seules.
J'ai lu un certain nombre d'ouvrages de Juliette Benzoni, lectures généralement agréables sur le moment mais pas forcément mémorables, sauf celui-là. Je parle bien des quatre premiers tomes, pas des innombrables « suites » qui n'en sont pas et qui m'ont très vite rebutée : s'il s'agit toujours du prince Morosini, et sans vouloir spoiler la fin de la quadrilogie d'origine, les aventures qui se sont rajoutées par la suite ne peuvent en aucun cas s'appeler encore : « Le boiteux de Varsovie ». Ceux qui l'ont lu savent à quoi je fais référence.
Ceci étant dit et le cas du saphir étant réglé, en route pour l'Angleterre et le second tome.
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L'Étoile bleue est le premier volume de la série intitulée le Boiteux de Varsovie, retraçant l'histoire de quatre pierres précieuses d'exception, jadis volées dans le Grand Temple de Jérusalem et dont le parcours à travers les siècles s'est révélé pour le moins... sanglant.
Dans ce volume, on fait la rencontre d'Aldo Morosini, prince vénitien qui, au lendemain de la Première Guerre Mondiale a dû se reconvertir dans le commerce des pierres précieuses pour assurer son train de vie. Il mène une existence relativement paisible, jusqu'au jour où le mystérieux Simon Aronov le contacte pour retrouver un superbe et très ancien saphir, ayant jadis appartenu à la famille Morosini et volé à la suite de la mort douteuse de la princesse Morosini d'alors. Une quête qui se révèle jalonnée de dangers...
Ce roman, c'est le premier d'une série qui fut l'une de mes premières histoires d'amour littéraire. L'histoire de ces pierres précieuses, les multiples rebondissements de l'intrigue, le charme des personnages, Morosini en premier lieu, avaient fait chavirer mon coeur d'adolescente.
Une dizaine d'années plus tard, dans un accès de nostalgie, je rouvre ce livre dont j'ai gardé un si merveilleux souvenir. Évidemment, les choses sont un peu différentes à présent. J'ai grandi, j'ai fait d'autres expériences littéraires et je vois maintenant les grosses ficelles de l'intrigue, les facilités d'écriture, les personnages assez superficiels au fond, bref : les gros défauts.
En même temps, et paradoxalement, le charme fonctionne encore. Je ne saurais pas l'expliquer, mais il se dégage de cette petite bande de personnages une sorte d'enthousiasme attendrissant, de romanesque échevelé qui frise le l'invraisemblable.
Une lecture sans prétention, distrayante, pour laquelle je garde une grande tendresse, mais qui manque par trop de profondeur pour réussir à m'emporter comme autrefois...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'aurore était longue à venir. Elle l'est toujours en décembre mais la nuit semblait prendre un malin plaisir à s'attarder, comme si elle ne pouvait se résigner à quitter la scène...
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Morosini prit entre ses doigts le lourd bracelet moghol où, enchâssée dans de l'or ciselé, une profusion d'émeraudes et de perles enveloppait d'une folle végétation un bouquet de saphirs, d'émeraudes et de diamants. Il le caressa un moment puis, le posant devant lu, il attira d'une main une forte lampe placée sur un coin de son bureau et l'alluma pendant que, de l'autre, il encastrait dans son orbite une loupe de joaillier.
Violemment éclairé, le bracelet se mit à étinceler de feux qui allumèrent des éclats bleus et verts aux quatre coins de la pièce. On aurait dit qu'un volcan miniature venait de s'ouvrir au coeur d'une toute petite prairie.
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Simon Aronov était devant lui, et le personnage était capable de retenir l’attention la plus flottante.
Sans trop savoir pourquoi, et tandis qu’il suivait Elie Amschel dans les entrailles du ghetto, l’imagination de Morosini, toujours prête à courir la poste, s’était composée une image pittoresque de celui qui l’attendait au bout de son voyage : une sorte de Shylock en lévite et haut bonnet de feutre noir, un Juif dans la plus pure tradition des récits moyenâgeux, habitant logique d’un souterrain ténébreux. Au lieu de cala, il rencontrait l’un de ses pareils, un gentilhomme moderne qui n’eût déparé aucun salon aristocratique.
Aussi grand que lui mais peut-être un peu plus massif, Simon Aronov dressait une tête ronde, presque chauve à l’exception d’une demi-couronne de cheveux gris, sur une silhouette à l’élégance sévère, habillée très certainement par un tailleur anglais. Le visage, à la peau de blond tannée comme il arrive à ceux qui vivent beaucoup au-dehors, était marqué de rides profondes mais l’éclat de l’œil unique -l’autre se cachait sous une œillère de cuir noir- d’un bleu intense devrait se révéler insoutenable à la longue.
Ce fut seulement lorsqu’Aronov vint vers lui en appuyant sur une lourde canne une boiterie prononcée que Morosini remarqua la chaussure orthopédique où s’emprisonnait le pied gauche, mais la main qui se tendait était belle tandis que la voix de velours sombre reprenait :
- Je vous sais un gré infini d’avoir bien voulu venir jusqu’ici, prince Morosini.
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Au moment de franchir la porte de l’hôtel de Sommières, Vidal-Pellicorne tendit une dernière fois la main à son nouvel allié :
- Encore un mot ! Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, j’ai un nom épuisant à prononcer. Aussi mes amis m’appellent Adal.
- Les miens m’appellent Aldo. C’est plutôt drôle, non ?
L’archéologue se mit à rire tout en rejetant d’une main agacée l’innocente boucle blonde qui s’obstinait à lui tomber sur l’œil.
- Une affiche parfaite pour un duo d’acrobates ! On était fait pour se rencontrer !
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Il devait être armé et Aldo jugera qu’il était temps de le rassurer :
- Je suis le voisin d’à côté.
- Quelle blague ! Le voisin d’à côté ou plutôt la voisine, c’est la vieille marquise de Sommières. Vous êtes un peu jeune pour être son marquis. D’autant qu’elle est veuve depuis belle lurette.
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Videos de Juliette Benzoni (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juliette Benzoni
Avec sa centaine de perles et ses 674 diamants d'une pureté exceptionnelle, taillés en brillants ou en poires, et sertis sur une monture dite « en esclavage », ce chef d'oeuvre de 2842 carats est un bijou unique dans l'histoire de la joaillerie. Suivons les traces de ce collier et de la mystérieuse affaire qui l'entoure, et découvrons comment théâtre, littérature et bande dessinée vont s'emparer d'un fait historique pour construire un véritable mythe littéraire. N'hésitant pas à s'éloigner de l'affaire originelle, ces récits se sont construits autour d'un objet bien réel, qui tient encore le premier rôle aujourd'hui dans de nombreuses adaptations télévisuelles et cinématographiques.
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Charline Coupeau, docteur en histoire de l'art et chercheuse à l'École des Arts Joailliers
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Amopix
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Blake & Mortimer, Tome 10, L'Affaire du collier, Version journal de Tintin, 1967 Couverture, p.22, p.26, p.28, p.32, p.33 de la bande dessinée © Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs (Dargaud-Lombard s.a.), 2024
Mickey et le collier de la reine, 1971 Couverture de la bande dessinée © Hachette, 2024
Le collier de la reine de Frances Mossiker, 1963 Couverture du livre © Julliard
Un collier pour le diable (Le Gerfaut des brumes, Tome 2), de Juliette Benzoni, 2003 Couverture du livre © Pocket
Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur de Takashi Morita, 2022 Couverture du livre © Kurokawa
Extraits de films et séries :
Arsène Lupin Film de Jean-Paul Salomé, 2004 Extrait de la bande annonce
Artwork : Elisa Seitzinger © M6 Vidéo
Arsène Lupin Série TV de George Kay, 2021 Extrait de la bande annonce © Netflix
L'affaire du collier Film de Charles Shyer, 2023 Extrait de la bande annonce © Canal VOD
Artwork : Elisa Seitzinger
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