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3.7/5 (sur 377 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 08/12/1977
Biographie :

Thomas Schlesser est historien de l’art, enseignant et écrivain.

Il a soutenu en 2006 un doctorat en histoire et civilisations à l’École des hautes études en sciences sociales sur l’artiste réaliste Gustave Courbet. Sa thèse est publiée sous le titre "Réceptions de Courbet, fantasmes réalistes et paradoxes de la démocratie" (Les Presses du réel, 2007).

Ancien journaliste pour Beaux Arts Magazine, radio Nova et rue89, il s'intéresse plus particulièrement aux rapports entre art et politique. Il a signé de nombreux travaux sur les rapports entre les champs esthétique (arts visuels, littérature, cultures de masse…) et politique.

Auteur de plusieurs essais, il a été récompensé en novembre 2017 par le Prix Bernier, décerné par l'Académie des Beaux-Arts, pour son livre "L'Univers sans l'homme" (2016).

Il a travaillé à l'Institut national d'histoire de l'art comme chargé d’études et de recherche (2002-2006) puis comme pensionnaire (2010). Depuis 2014, Thomas Schlesser dirige la Fondation Hartung-Bergman à Antibes, où il "a pour mission d’assurer la conservation et la valorisation des milliers d’œuvres, des archives et du patrimoine architectural de la propriété d’Antibes, conçue par Hartung". Il est également, depuis 2014, professeur à l'École polytechnique.

En janvier 2024, Thomas Schlesser publie un ouvrage exceptionnel, "Les Yeux de Mona". Véritable initiation à l’art, ce récit de transmission donne des clés pour comprendre 52 œuvres, et plus encore. Grand roman d'initiation à l'art et à la vie, histoire d'une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, "Les Yeux de Mona" connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c'est un phénomène international. Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.

Thomas Schlesser est le petit-fils du chanteur, cabarettiste d'origine gitane André Schlesser (1914-1985), et le fils de l’écrivain Gilles Schlesser (1944).
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Cesse de demander pardon quand tu as l’impression que tes sentiments ne se conforment pas à ce qu’on attend de toi. Tu es libre de ressentir ce que tu veux. Et je vais te dire mieux : ton malaise devant l’atmosphère indécise et lugubre de Magritte, c’est la preuve que tu sais regarder cette peinture, que tu y trouves ce que l’artiste y a placé.
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 Si je deviens aveugle, le paradis des couleurs, j’espère qu’il sera dans ma tête.
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Savoir recevoir. Ce que dit cette fresque, c'est qu'il faut apprendre à recevoir, que la nature humaine, pour être capable de grandes et belles choses, doit être prête à accueillir : accueillir la bienveillance d'autrui, son désir de faire plaisir, accueillir ce qu'elle n'a pas encore et ce qu'elle n'est pas encore. Il sera toujours temps pour celui qui reçoit de rendre, mais pour rendre, c'est-à-dire donner à nouveau, il est indispensable d'avoir été capable de recevoir.
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Tu as tout compris: disparus, nos aînés ne nous demandent pas de nous conformer à ce qu'ils ont fait; ils nous disent juste d'être dignes de ce qu'ils furent.
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La fête a sa part de défaite, il faut donc s'en méfier, surtout lorsqu'elle s'automatise, devient une obligation sociale. La comédie, le jeu, les licences et le badinage ont - nous dit Watteau - un arrière-goût mélancolique, parce que le corps s'y épuise fatalement et que l'injonction d'être heureux est intenable. (p. 118)

11 - Antoine Watteau
En toute fête sourd une défaite
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Et puis soudain, à l'approche de chez elle, Mona cessa, rattrapée par le mensonge complice dont ils étaient convenus pour éviter les séances chez le pédopsychiatre. Elle ouvrit ses grands yeux bleus et tourna sa petite tête coquine en riant du mauvais tour qu' ils jouaient à ses parents.
- Dadé, qu'est-ce que je dis si papa et maman me demandent le nom du médecin que je suis allée voir ?
- Dis- leur qu'il s'appelle le Dr Botticelli.


( p.37)
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Michel-Ange
Délivre-toi de la matière

(...) Mais cette fois, Mona demeura muette.Pas envie.Pas la tête à cela.Quelque chose inhibait son enthousiasme habituel.Ce quelque chose c'était le souvenir de la question de Diego, le matin même. Elle réalisait que son camarade ne l'avait pas du tout posée par impertinence. Diego s'était interrogé de la manière la plus sincère qui soit:" Quand donc un individu s'arrête-t-il de jouer ?" À partir de quel seuil, à partir de quel âge ce goût pour les histoires que l'on s'invente et que l'on interprète avec une spontanéité insouciante cesse -t-il ?


( p.61)
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Ce qui reste d’une vie, ce sont des objets, des tas d’objets qui ont eux aussi leur vie propre. Ce sont des choses, des petites choses qui n’ont parfois même plus de nom tant elles sont usées, cassées, fragmentées. Mais, même dans un encrier de collégien ou dans un trèfle à quatre feuilles, tu peux rêver des univers entiers. 
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Elle put se faufiler dans le dos de cette Gare Saint-Lazare et plonger de l'autre côté du miroir. Là, elle vit une toile vieillie, marronnasse et une armature en bois. [...] C'était aussi cela le sens caché d'une peinture, c'était aussi cela qu'il fallait deviner derrière les images : il ne s'y nichait pas seulement des lectures complexes, des interprétations savantes, des décryptages audacieux et des hypothèses par centaines. Non, ce qui se dérobait et qu'il convenait de garder à l'esprit sous les couches de pigments, c'était la trivialité de ces canevas sans âme montés sur châssis, c'était la désarmante simplicité de ces objets sur lesquels se fixeraient peut-être d'immortels moments de l'humanité même. (p. 251)

26 - Claude Monet
Tout fuit, tout passe
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C’est d’ailleurs cela, l’apprentissage de l’enfance : la perte. À commencer par la perte de l’enfance elle-même. On apprend ce qu’elle était en la perdant, et on apprend qu’on perdra tout et tout le temps. On apprend que perdre est la condition indispensable de la sensation vitale, de l’intensité présente. On croit que grandir, c’est accumuler des gains : des gains d’expérience, de connaissance, des gains matériels. Mais c’est un leurre. Grandir, c’est perdre. Vivre sa vie, c’est accepter de la perdre. Vivre sa vie, c’est savoir lui dire au revoir à chaque seconde.
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