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Carine Chichereau (Traducteur)
EAN : 9782743661748
432 pages
Payot et Rivages (03/01/2024)
3.89/5   84 notes
Résumé :
Inspiré de l'histoire vraie de Hugh O'Flaherty, le prêtre irlandais rattaché au Vatican qui a défié les nazis et sauvé plus de 6000 juifs et soldats alliés de l'enfer de Rome en 1943, "Dans la maison de Mon Père" est un thriller littéraire de premier ordre. A la manière d'Hilary Mantel, Joseph O'Connor mêle histoire et fiction dans un véritable tour de force narratif, un récit haletant à l'intrigue parfaitement ficelée.
A travers le destin et les choix courag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Dix-neuf décembre 1943, Rome occupée par les Allemands. Une Daimler noire roule à toute allure. Une femme élégante fume au volant. Sur la banquette arrière, un homme blessée en uniforme nazi, un en fait un prisonnier britannique évadé. Ils viennent de récupérer un homme en noir pour foncer à l'hôpital. Un infirmier refuse d'écouter la femme. L'homme en noir s'approche de lui, ouvre impassible son manteau et relève son col de soutane. le prêtre demande à l'infirmier s'il y a un dentiste à l'hôpital «  parce que tu vas en avoir besoin quand je t'aurai fait rentrer les dents au fond du crâne. Espèce de brute ignorante, te comporter comme ça devant une femme. Tu iras te confesser dès demain, en attendant, tu vas lui présenter illico tes excuses. »

Aboulez le pop-corn ! après une entrée aussi fracassante qu'explosive du personnage principal, chuis en mode toute excitée comme au ciné !

Le prêtre Hugh O'Flaherty a réellement existé. Durant la Seconde guerre mondiale, il a été à la tête d'une filière d'évasion implantée au Vatican, État considéré comme neutre par Hitler, et donc zone de sécurité idéale pour y exfiltrer des Juifs romains, des prisonniers alliés évadés ou d'autres résistants, au moins 4000 personnages ainsi sauvés.

Joseph O'Connor l'explique très clairement à la fin du livre lorsqu'il cite ses sources, son roman n'a pas vocation à constituer une source historique de plus. Il revendique l'oeuvre de fiction inspirée certes de faits réels mais prenant des libertés avec le réel. Et il le fait magistralement tant son généreux récit rend hommage à tous ces résistants qui ont sauvé des vies au péril de la leur et célèbre l'amitié, le courage, le collectif loin de la résignation passive qui nous fait parfois accepter des situations inacceptables.

Le récit retrace les préparatifs d'une mission d'évasion puis son compte à rebours la nuit de Noël 1943. L'avancée narrative est impeccablement rythmée, enchaînant les scènes d'action marquantes sur fond d'une Rome envahie par les Nazis décrite de façon très immersive.

La lecture est d'autant plus jubilatoire que le duel entre les deux principaux personnages est mémorable : d'un côté le charismatique prêtre irlandais qui assume le péché d'obéissance au pape ( incroyable scène d'engueulade avec Pie XII, plus vraie que nature ), et de l'autre l'épouvantable chef de la Gestapo Paul Hauptmann qui se délecte à torturer au chalumeau.

Si le récit se cristallise autour de cet antagoniste masterclass, il fait la part belle à toute la cellule de résistance dirigée par le prêtre, le Choeur. Huit choristes au total organisant leurs missions sous couvert d'une répétition musicale au Vatican : un casting improbable comptant une comtesse, un marchand de journaux, un ambassadeur, une journaliste entre autres, originaires d'Italie, Pays-Bas, Irlande ou Royaume-Uni.

Superbe idée que d'avoir adapter la construction romanesque à cette structure chorale. Car le récit de la mission à la troisième personne, centré sur le prêtre, est entrecoupée d'entretiens ( fictifs ) datés de 1963 : chacune des choristes se raconte, chacun avec une voix singulière bien caractérisée. Il faut un peu de temps pour comprendre les interactions, mais une fois en place, cette polyphonie apporte énormément au récit car on sent vibrer les souvenirs des anciens choristes, leur humour, leur personnalité, leur ressenti affleurent et touchent, jusqu'à la magnifique Coda conclusive, à la fois poignante et surprenante.

Je me suis régalée !
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« Nombreux parmi les représentants de la Race Supérieure qui finissent à Rome sont des plus stupides, dépourvus d'intelligence, assemblage imbécile de conscrits nostalgiques de leur bière et de leurs shorts tyroliens. Certains, hélas, sont pires ». le pire, c'est Hauptmann, SS de la pire espèce, qui régit la ville éternelle à sa manière immonde : les tortures qui durent des heures, où on se débarrasse du cadavre…par l'évier.
Le ton est donné : à la fois caustique et réaliste, recelant des atrocités et des sentiments très purs.

Quelle verve a Joseph O'Connor pour imaginer, d'après des documents réels, la vie et les actions hors du commun de ce prêtre irlandais attaché au Vatican, Hugh O'Flaherty !
Il fait intervenir comme narrateurs les amis de ce prêtre, ses associés dans la folle entreprise d'évasion des prisonniers alliés et des Juifs en dehors de Rome où se concentrent à ce moment les forces du Mal. Ceux-ci forment une bande de 8, très différents les uns les autres dans leur comportement, caractère et manière de parler, et ô combien attachants.

1943, ce n'est pas encore la libération… Mais les missions se succèdent : cacher ces pauvres gens, récolter de l'argent en vue de leur évasion, les maintenir en vie, tout simplement.
Nous assistons en direct à la mise en place d'une d'entre elles, très dangereuse, et par moments à l'entretien des membres de la bande 20 ans après.

C'est haletant, vivant, rapide, et en même temps plein de réflexions au détour des pages, qui donnent à penser, qui invitent à s'arrêter un peu sur sa propre vie.
Je termine par une de ces réflexions, très judicieuse : « Nous ne devrions jamais être surpris que l'assassin porte un masque. Pourtant, c'est le cas. Nous portons tous des masques, évidemment. Peut-être est-ce la définition même de l'être humain, un mammifère capable de changer de visage ».

Un tout grand merci à LoupVDH pour m'avoir fait découvrir ce roman magistral.
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Un de mes coups de coeur de cette année ! Tiré de faits réels, « Dans la maison de mon père » de Joseph O'Connor nous fait découvrir un personnage marquant de la seconde guerre mondiale, le prêtre irlandais Hugh O'Flaherty. A Rome, et plus précisément au Vatican, aidé par un groupe d'hommes et de femmes, il a risqué sa vie pour sauver entre 4 000 et 6 000 juifs, italiens, soldats alliés.

Dans la postface, Joseph O'Connor tient à préciser que ce récit est romancé, inspiré de faits réels. Il a été adapté de l'histoire de ce prêtre incroyable qui avec ses amis (de tous horizons) ont combattu le nazisme et sa tuerie de masse. Les dialogues entre les protagonistes et la chronologie sont donc fictifs. Cependant, l'auteur s'est bien servi de certains faits, d'informations qu'il a recueillies, de diverses entrevues pour écrire un roman sur le courage de Monseigneur O'Flaherty.

Pour préparer les évasions et les planques, O'Flaherty a créé un groupe de choriste dont les rendez-vous pour les répétitions ne sont que le prétexte pour échanger les informations sur la préparation. La filière est traquée par les nazis avec le chef de la gestapo Paul Hauptmann à leur trousse.

Dans ce roman sur un pan de l'histoire, O'Connor utilise les ressorts de l'intrigue policière (pour ne pas dire ‘'thriller'' tant les émotions sont fortes) et happe ainsi le lecteur. Dès les premières pages, le lecteur est pris dans l'action et la tension. L'auteur alterne ensuite les types de récit, entre la description de la vie quotidienne et des évènements, le roman choral par le biais d'entretiens des différents protagonistes une vingtaine d'années après (à l'exception d'Hugh O'Flaherty) ainsi que le testament écrit par le religieux avant la nuit du rendimento, l'importante évasion de la nuit de Noël de 1943.
En ajoutant un compte à rebours avant l'opération, l'auteur joue avec le rythme comme avec des partitions de musique, et comme avec nos nerfs... d'une mesure lente à d'autres plus cadencées… et au fil des chapitres, les évènements s'enchainent tels des montagnes russes, en crescendo au fur et à mesure que les jours passent et que l'étau se resserre…
En utilisant une narration, plus ou moins rythmée selon les épisodes et les récits, le suspens, le ‘'jeu de cache-cache'' avec les membres de la gestapo, avec Hauptmann en tête, doberman qui n'est pas prêt à lâcher sa proie, la nuit, les couvre-feux, l'auteur crée émotions et effroi.
Tout au long du roman, le lecteur est brinquebalé, assailli par diverses émotions intenses… L'auteur excelle en effet à nous immerger dans le Rome de la seconde guerre mondiale. Des images d'horreur, de terreur, de famine, le marché noir, les lieux sombres, et l'une des scènes poignantes où le prêtre visite des soldats alliés dans un camp de prisonniers, affamés, et subissant les mauvais traitements des Allemands ou encore celle effarante avec Pie XII.
Les caractères des choristes sont bien marqués, travaillés, et, particulièrement celui de l'irlandais O'Flaherty (taiseux, parfois dur, souvent humble, amateur de golf et pratiquant la boxe). L'auteur en insérant également de l'humour pour certains des protagonistes (et le caractère assez truculent de certains) rend d'autant plus glaçant le personnage nazi Hauptmann.
O'Flaherty et ses amis, ceux qui agissent pour sauver les autres, au péril de leur vie, sont la lumière de ce livre. Ils sont tellement lumineux qu'ils sont notre souffle, notre battement de coeur, notre espoir aussi (pour aujourd'hui et demain).

Même si j'ai trouvé un petit défaut à ce roman (avec le fait qu'on ne connaisse pas de manière plus détaillée comment se passent les évasions), j'ai été tout à la fois impressionnée et émue par ce récit, et surtout par O'Flaherty et son groupe. Dans ce roman, l'auteur Joseph O'Connor fait un travail de mémoire, si vital, et rend un vibrant hommage au prêtre Hugh O'Flaherty.

Bien évidemment, après cette lecture, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller rechercher des informations sur O'Flaherty, retrouvant alors certaines anecdotes et faits lus dans le roman. Et voir que ce merveilleux homme a réellement existé, voir ce qu'il a accompli, toutes les personnes qu'il a sauvées, m'a ramené une boule dans la gorge, pensant à l'humanité de cet homme, à son courage et à celui de ses amis, des hommes parfois de l'ombre qui ont oeuvré pour en sauver d'autres, qui se sont battus pour la liberté et contre la haine, la dictature et l'obscurantisme.


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Romanesque et plein de coeur, ce livre rend hommage à un prêtre irlandais méconnu qui oeuvra contre les nazis en 1943, à Rome. L'auteur signe un roman choral où chaque voix se distingue par une couleur et une chaleur spécifiques, toutes se mêlant avec harmonie, de même que fusionnent ici fiction et réalité historique. La présence de ce choeur métaphorique et littéral permet au rythme de gagner en intensité et confère une rare profondeur de champ à Dans la maison de mon père (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/01/10/dans-la-maison-de-mon-pere-joseph-oconnor/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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S'inspirant de la vie du prêtre irlandais Hugh O'Flaherty, ce roman de Joseph O'Connor réussit le parfait alliage entre récit historique, suspense et qualité littéraire.

Noël 1943, le Choeur, un groupe de résistants dans la Rome occupée, s'apprête à mener une opération capitale pour sauver des prisonniers évadés. le chef de Choeur se nomme Hugh O'Flaherty, prêtre détaché auprès du Vatican alors zone libre. "Monsignore" sait que les heures qui viennent seront extrêmement risquées, il est dans le collimateur de la Gestapo et en particulier de son chef à Rome, Paul Hauptmann.

« Ivre de thé, il rince sa tasse, regarde par la fenêtre aux volets cassés la lumière douloureuse de l'hiver. Au loin, les étendues grises des jardins du Vatican, pelouse bleu argent, allées de gravier. Onze prisonniers évadés se cachent dans ces jardins, dans des remises, des ateliers de potiers, dans la serre, la glacière vide. Il se demande combien de temps cela peut durer. »

Le récit démarre 119 heures et 11 minutes avant le début de la mission. le compte à rebours est lancé.

Dès le début, Joseph O'Connor arrive à capter l'attention du lecteur. le premier chapitre d'abord, qui nous propulse à vive allure dans les rues de Rome à bord d'une Daimler noire. Une course effrénée et presque désespérée pour secourir un blessé grave.
Et puis ensuite, ce décompte quasi inexorable des heures / minutes restantes en chaque début de chapitre qui maintient une tension durant tout le récit. Les membres du Choeur vont-ils pouvoir mener leur mission à bien ? Vont-ils réussir à passer entre les mailles de la Gestapo ? le rythme est parfaitement maitrisé avec cette impression que le temps s'accélère au fur et à mesure de l'avancée du récit rendant le suspense toujours plus prenant et haletant.

Dans « le bal des ombres », j'avais été particulièrement marquée par la capacité de Joseph O'Connor à nous immerger totalement dans le Londres du XIXe. Les descriptions des lieux, des personnages, les atmosphères gothiques du théâtre du Lyceum, tout cela m'avait séduite et fascinée.
Je retrouve ici cette attention à faire entrer complètement le lecteur dans le roman et dans cette atmosphère si particulière de la Rome occupée. L'écriture de Joseph O'Connor est toujours aussi élégante et sait s'adapter au rythme du récit en devenant plus convulsive dans les moments de tension extrême.

Et puis Joseph O'Connor est décidément un très bon portraitiste. Son Hugh O'Flaherty, un homme qui force l'admiration autour de lui, est déterminé, imposant, très charismatique. C'est dans ses pas et ses pensées que le lecteur passera la majeure partie du récit. Pour autant les autres membres du Choeur ne sont pas oubliés et prennent même une place importante dans le roman. Leurs témoignages dans les années 60 sur les faits de 1943 viennent ponctuer régulièrement l'histoire et éclairent d'un jour nouveau les évènements. Certains d'entre eux apportent aussi un peu de légèreté et d'humour au récit par leurs réparties et leur caractère bien trempé.

« May possède la qualité la plus agréable chez un valet, en ce sens qu'il fait toujours mieux que ce qu'on attend de lui. Perdu dans la jungle amazonienne après un accident d'avion, si vous lui demandiez d'aller vous chercher un guide, il reviendrait avec Rita Hayworth. »

Après « le bal des ombres », je suis de nouveau totalement séduite par ce roman de Joseph O'Connor. Sa bibliographie comporte à ce jour une vingtaine de romans traduits en français dans lesquels je ne vais pas tarder à aller piocher de nouveau.

Un grand merci à Marie-Laure (Kirzy) pour cette belle découverte !
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critiques presse (3)
LeMonde
24 avril 2024
Dans la Ville sainte, en 1943-1944, tout oppose le prêtre Hugh O’Flaherty et le SS Herbert Kappler. Un roman aux accents bibliques.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
12 février 2024
Avec "Dans la maison de mon père", Joseph O'Connor signe un roman choral maîtrisé, qui tient à la fois du thriller et de la fresque historique.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
11 janvier 2024
Ce thriller raconte l’histoire d’un prêtre irlandais qui sauva des milliers de vies durant l’occupation de Rome par les nazis.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il y a des braves gens dans toutes les religions, et puis il y a des salopards vingt-quatre carats, si vous voulez mon avis. La vie vous en apprend plus que n’importe quel catéchisme.
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J'ai parfois lu que le mouvement national-socialiste était une fraternité. En réalité, c'était une meute haineuse menée par des psychopathes et autres mauvaises gens, montrant autant de loyauté que ces grenouilles venimeuses qui se nourrissent de leurs propres fratries après avoir dévoré tout le reste. Le plus glaçant, c'est le nombre de personnes qui se sont laissé entraîner dans cette voie de leur plein grès. « Se sont laissé entraîner », en réalité, n'est pas une expression suffisamment active. Ont accepté avec un certain enthousiasme de suivre cette voie.
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Si je survivais à la guerre, ai-je résolu, j’emprunterais de nouvelles voies. Je retournerais à l’université achever les études que j’avais abandonnées vers vingt ans. Je me mettrais fin à ce que j’appelais ma dépendance aux barbituriques. J’écrirais autrement. Je serais moi-même.
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Quant à moi, à l'époque, je considérais que tous les systèmes politiques étaient à peu près équivalents, différentes formes de folie, du babillage de singe destiné à maintenir les primates moins évolués au rang inférieur qui était le leur. Honteuse stupidité de ma part. J'en suis venu à considérer que la neutralité est le pire des extrémismes; sans elle, nulle tyrannie ne peut s'épanouir.
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Je ne l'avais jamais entendu crier [Le pape Pie XII]. J'étais sous le choc. Il ne s'était pas contenté d'élever la voix, il avait rugi, presque un hurlement, et tous les objets en verre ont vibré. Le recteur a baissé la tête, le jeune sœur était terrifiée. Le Saint-Père s'est essuyé la bouche avec un mouchoir.
« Avez-vous l'intention de tout gâcher ? Répondez quand nous nous adressons à vous.
- Très Saint-Père...
- Souhaitez-vous que notre Vatican, où reposent les ossements de notre plus grand pontife, un saint qui connu Jésus en personne un homme qui assista à la Transfiguration, soit dévasté par le feu et les gaz empoisonnés ? Que les bottes des soldats piétinent les tombeaux des martyrs ? Que deux mille ans de règne du Christ soient détruits en une seule nuit dans des tempêtes de flammes ?
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Joseph O'Connor commente son roman, "Muse".
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