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Critiques de Yûsuke Kishi (234)
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La leçon du mal

Les critiques et les avis dithyrambiques à propos de la Leçon du Mal, de Yûsuke Kishi, m'ont convaincue de le lire, me promettant une expérience grandiose de ce que la littérature japonaise a produit de meilleur en thriller psychologique. Sauf que pour moi, la sauce n'a pas vraiment pris.



Pourtant tous les éléments étaient réunis. Un professeur de lycée adulé par les élèves, par ses collègues, qui a du succès auprès des femmes, et qui se révèle au final être un psychopathe dénué de la moindre once d'empathie. Il berne son entourage et se joue des sentiments de tous.tes celles et ceux qui croisent son chemin. Et à gare aux personnes qui décèlent quelque chose qui cloche chez lui, il n'en fera qu'une bouchée.



Le roman est divisé en deux partie. Si la première partie se concentre sur le professeur, Hasumi, et révèle peu à peu son caractère de psychopathe, donnant un peu de consistance au récit mais sans jamais vraiment dénoncer quoi que ce soit (notamment les scènes de sexe voire de viol qui m'ont mise particulièrement mal à l'aise), la deuxième partie n'est qu'un enchaînement de violence pure et d'effusion de sang mortellement longue et ennuyeuse qui m'a fait plus d'une fois lever les yeux au ciel. Parce que si tout les événements qui se produisaient dans la première partie étaient déjà peu probables (le mec a tué et poussé au suicide je ne sais combien de personnes sans jamais être inquiété), la deuxième partie l'est encore moins. Il tue un à un la trentaine d'élèves qui sont dispersés dans le lycée, les coups de feu n'inquiètent pas le voisinage, on croirait parfois qu'il est omnipotent et qu'il peut repérer les élèves au travers les murs. Bref, trop peu crédible selon moi.



Malgré ces aspects négatifs, je ne peux pas cacher que ce roman est un véritable page turner et que j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. Cela peut sembler contradictoire, mais il a un côté très addictif avec des chapitres relativement courts. le style narratif est simple, même si parfois on s'y perd avec les noms des personnages si on n'a pas trop l'habitude des noms japonais. Les pages se tournent vite et les chapitres s'engloutissent à une rapidité effarante.



Je conclurai donc, en dépit de ma note et de mon avis, en disant que c'est un roman que je ne regrette pas d'avoir lu. Je compte d'ailleurs lire La Maison Noire, le premier roman publié par Yûsuke Kishi en 1997 (avant donc La leçon du mal) sorti en 2010) et qui semble plus correspondre à mes goûts. A voir !
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La Maison noire

● L'auteur, le livre (304 pages, 2024, 1997 en VO) :

Voilà bien longtemps que l'on n'était pas reparti au pays du soleil levant et c'est Yûsuke Kishi qui nous emmène visiter La maison noire.

Avant de prendre la plume, cet auteur japonais a travaillé longtemps pour une entreprise d'assurance et c'est le "décor" qu'il a choisi pour son intrigue.



● On n'aime pas trop :

❤️ On aime la description du quotidien de Wakatsuki : son emploi de bureau, ses collègues (ah, la place des femmes dans l'entreprise !), sa petite amie, son logement, ... un véritable documentaire sur la vie des japonais d'aujourd'hui (le bouquin a été écrit dans les années 90).

❤️ On apprécie l'originalité de l'intrigue : Wakatsuki soupçonne une fraude à l'assurance vie (et même un meurtre assez odieux) et va mener sa propre enquête puisque la police traîne un peu les pieds et qu'il est harcelé par le bénéficiaire qui voudrait bien toucher le pactole.

😕 Mais le grincheux s'est vite lassé de certaines longueurs : les tergiversations un peu naïves de Wakatsuki ressemblent bientôt à un véritable Code des assurances et si c'est instructif, c'est aussi un peu fastidieux.

😕 Et puis la dernière partie du bouquin, digne d'une horreur à la Stephen King (la Maison noire mérite bien son nom), n'est vraiment pas notre tasse de thé.



● L'intrigue :

Dans une entreprise d'assurances de Kyoto, Wakatsuki est chargé de contrôler les avis de décès pour détecter d'éventuelles fraudes à l'assurance vie.

Jusqu'au jour où il est appelé au domicile d'un assuré, la fameuse Maison noire du titre, chez qui il va découvrir le cadavre d'un jeune adolescent pendu au plafond ...

S'agit-il réellement d'un suicide ou doit-on soupçonner un crime odieux de la part du beau-père ?

Wakatsuki va mener son enquête (celle de la police n'avance guère) et va découvrir le monde des sociopathes et des escrocs à l'assurance ...

Pour celles et ceux qui aiment les assurances.

Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions Belfond.
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La Maison noire

Je remercie Déborah pour m'avoir sélectionnée ainsi que les Editions Belfond qui m'ont envoyé ce page-turner glaçant .

Wakatsuki travaille dans un cabinet d’assurances. Il est méticuleux et rigoureux. Sa mission est de traquer sans relâche les incohérences dans les avis de décès ainsi que toutes les fraudes aux assurances. Son expérience fait qu’il sait que leurs assurés sont prêts à tout pour toucher les primes, même au meurtre. Mais quand un jour un assuré, Shigenori Komoda demande à ce que lui, Wakatsuki et lui seul se rende à son domicile pour un problème de contrat, il se retrouve dans une maison noire, délabrée et empuantie par une odeur de mort ,et, par un morbide « hasard »…découvre le fils de la famille pendu dans sa chambre. Devant le peu de réaction de Komoda le père et le montant de la prime d’assurance vie du fils décédé, il décide de mener sa propre enquête car il ne croit en aucun cas à un suicide. Son enquête va véritablement le mener aux confins de la noirceur humaine. Au fil de son enquête des évènements macabres et inquiétants destinés à l’intimider lui prouvent qu’il est allé trop loin et se rapproche de la vérité, mais également qu’il est dans le viseur de l’assassin. Malheureusement il ne réalise pas suffisamment tôt à quel psychopathe il a affaire…

Après « La leçon du mal » Yûsuke Kishi nous plonge ici dans la psyché humaine avec en arrière-plan une vision acide de la société japonaise, qui, prenant le chemin des Etats-Unis, vit une crise effrayante de moralité. C’est en faisant de son personnage un responsable des versements de primes d’assurances vie que l’auteur illustre cette crise de moralité. Il devient de plus en plus courant pour les bénéficiaires d’assurances vie d’assassiner les souscripteurs afin d’empocher les primes . Dans ce thriller cela devient un sport extrêmement inquiétant.

Dans ce roman plus que noir où l’hémoglobine coule à flot, Yûsuke Kishi nous décrit une société japonaise en pleine évolution où l’empathie disparait pour ne privilégier que l’appât du gain. Une vision d’horreur qui rime avec une déshumanisation de la société .

Frissons assurés pour ce nouveau roman glaçant de Yûsuke Kishi.







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La Maison noire

Première fois que je lis un roman de Yûsuke Kishi et je pense que ce ne sera pas le dernier !

J'ai été agréablement surprise par ce roman alors même que j'ai mis un moment à rentrer dans l'intrigue. Je pense a posteriori que c'est tout l'art de cet auteur qui pose dans un premier temps les jalons de son intrigue dans un environnement on ne peut plus banal- ici chez des employés d'une compagnie d'assurances vie au Japon - et qui subrepticement fait monter la pression. Et une chose est certaine, une fois que celle-ci commence à monter ça va crescendo quitte à rendre l'atmosphère oppressante. On partage en effet complètement les angoisses du personnage et même si on découvre assez facilement l'identité du coupable on meurt d'envie de savoir comment le personnage principal se libérera des œillères qui altèrent son jugement.

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La Maison noire

J’ai découvert Yûsuke Kishi cet automne avec La leçon du mal, un thriller aussi dérangeant d’addictif. Cet auteur très célèbre au Japon est à l’origine de nombreux scénarios d'épouvante que ce soit dans l'animation, au cinéma ou dans la bande dessinée. C’est donc avec plaisir que je me suis jetée sur La maison noire.



La maison noire est une plongée horrifique dans les méandres de la psyché humaine et s’avère étonnement addictif alors que l’intrigue de départ ne semblait pas des plus passionnantes. En effet, l’histoire commence sur la vie terne de Wakatsuki, un agent zélé d’une compagnie d’assurance. Mais, alors qu’il enchaîne les dossiers sans intérêt, il est sollicité par un certain Komoda pour un constat dans sa maison. Sur place, notre héros découvre l’inconcevable : le corps d’un enfant se balance au bout d’une corde. Sa vie bascule alors et commence une longue descente aux enfers.



Bien que La maison noire soit un roman très différent de La leçon du Mal, on retrouve les mêmes procédés narratifs : un rythme rapide, des personnages affreux et des chapitres courts qui s’enchaînent tout seuls une fois que l’histoire est lancée. Le personnage principal est bien construit autour d’une intrigue très sombre. L’histoire est racontée de son point de vue, rendant sa descente aux enfers encore plus immersive alors qu’il tente désespérément de se sortir de l’horreur. La violence et l’ambiance angoissante monte crescendo jusqu’à un plot twist final bien flippant.



J’ai apprécié la critique acide de la société japonaise et de sa noirceur sous sa bienséance et ses règles rigides.



Pour conclure, bien que j’ai préféré La leçon du Mal, La maison noire est un excellent thriller qui va te faire passer quelques nuits blanches.



Je remercie chaleureusement Babelio pour cet envoi.

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La leçon du mal

Ce livre m'a quelque peu déroutée. Le premier tiers j'ai trouvé l'installation très laborieuse. Beaucoup de scènes pour rien, du mal à bien caracteriser tous les personnages....Et puis j'ai été happée. Je parles de scènes car je l'ai trouvé très graphique, j'avais l'impression de regarder un film ( pas été étonnée d'apprendre qu'il a été adapté plusieurs fois).

Moi qui adore le cinéma asiatique violent décomplexé j'ai été servie ! Je ne peux pas en dire plus pour ne pas gâcher l'effet de surprise, mais c'était jouissif, une montée en puissance sur le dernier tiers, un huis-clos très bien écrit. Bref, je le conseille, mais avec beaucoup de recul quand même.
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La leçon du mal

Un livre avec un personnage incarnant le mal, un véritable serial killer qui n’hésite pas à tuer comme d’autres mentiraient, sans vergogne.



J’ai plutôt passé un bon moment mais j’avoue qu’une chose m’a gêné, c’est la profusion de personnages… évidemment parmi les protagonistes récurrents, on trouve toute la classe et plus, les élèves de Hasumi, le personnage principal (et serial killer donc).



A part ça c’est sympa, et ça se lit facilement, un vrai suspense sur les 100 dernières pages…



Le livre est-il pour autant à l’image de la société japonaise ? On a des adultes qui flirtent et ont des relations avec ces ados… c’était assez étrange !



J’imagine totalement une adaptation en mini-série sur Netflix par exemple…
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La leçon du mal

Pfff, quel cauchemar ! Le personnage principal est un vrai psychopathe. C'est d'ailleurs annoncé dès la 4e de couverture. L'action est en grande partie vue par le prisme du tueur, c'est lui qui raconte son histoire, ses souvenirs, ses réflexions, l'élaboration de ses plans d'action. L'horreur va crescendo et je ne m'attendais pas à ce que ça aille si loin.

La société décrite est quand même hyper malsaine, c'est catastrophique. Tout le monde est corrompu, les profs sont nuls, absolument pas investis ou alors séduisent leurs élèves, les manipulent ou les harcèlent sexuellement. Et pas seulement Hasumi ! Quant aux élèves, à part une minorité, ils sont superficiels, individualistes et sans scrupules.

C'est donc un roman noir de chez noir, dérangeant, excessif, mais bien mené, plutôt bien rythmé et très passionnant, difficile de le lâcher sur toute la 2e partie !

Par contre, je n'ai pas compris la signification des 2 derniers chapitres...
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La leçon du mal

Nous plongeons au cœur de la vie au lycée de Machida au Japon. Hasumi, professeur d'anglais et membre de la sécurité au sein de l'établissement scolaire, la trentaine, affole les filles de son club de lecture qui s'érigent en Garde Rapprochée, lui permettant d'être au courant de tout ce qui se passe auprès de ses élèves en 1ère4.



Hasumi a tout pour lui, l'éloquence, l'envie d'aider ses jeunes, de résoudre leurs problèmes et de mettre un frein aux divers harcèlements. Il ne se fait pas que des amis parmi ses condisciples, mais les jeunes aiment se tourner vers lui car il est ouvert et ne discrimine personne.



Mais cet homme a une face cachée, noire, délétère, perverse. Oh, quasiment rien n'est perçu au lycée, sauf pour 3 jeunes, qui inconsciemment ou non, se doute du grain de sable que Hasumi représente.



J'ai adoré cette immersion dans le lycée. L'auteur parle sans fioriture de ce qui traversent nos jeunes aujourd'hui avec les réseaux sociaux, l'envie de faire du mal à l'autre, de cacher sa petitesse par des actes de violence, sa misère personnelle par des coups flamboyants. Le harcèlement y tient une part non négligeable, de même que la recherche genrée qui interroge certains d'entre eux.



Mais ce professeur est un homme très troublé, on lui donnerait raison pour tout, mais ses actes en coulisses sont glauques, perturbant, gênant et aberrant. On veut comprendre son but, on hésite, on se trompe. Il est machiavélique!



Construction addictive de la part de Yûsuke Kishi, les jeunes pourront-ils le confondre? Face à son fan club, le combat sera rude, car nul n'est plus difficile à convaincre.



C'est un roman puissant, qui a eu un retentissement énorme au Japon à sa sortie. Un regard clair et objectif sur nos jeunes et leur vie au lycée mâtiné d'un professeur psychopathe très intéressant. Une très belle découverte.



Enjoy!
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La Maison noire

La maison noire est un roman qui m'a terrifiée au point que j'ai eu le ventre noué à sa lecture et l’envie de me retourner toutes les cinq minutes pour vérifier si personne n'était derrière moi. Je ne regarde plus la couverture du même œil et j'ai même du mal à la regarder sans me sentir mal à l'aise.



Shinji Wakatsuki travaille dans un cabinet d'assurances, son quotidien consiste à étudier des piles de dossiers de demandes de dédommagements, il est à l'affût de la moindre arnaque. Mais voilà qu'un jour, un client, un certain Komoda le réclame car il est insatisfait de la venue d'un de ses collègues et veut aborder certains points de son contrat avec lui. Wakatsuki trouve cela étrange car il est rarement sollicité par des clients et ne comprend pas comment cet homme a eu vent de son existence. Il se rend donc à l'adresse de ce monsieur. Il arrive devant une maison glauque, austère, qui dégage une odeur nauséabonde. Il est accueilli par Komoda affiche un air aussi sinistre que sa maison. Une fois entré, Komoda appelle son fils pour que ce dernier vienne se présenter mais son appel reste sans réponse. Il demande alors à Wakatsuki d'ouvrir la porte de la chambre de son fils. Macabre découverte : le corps du fils pend au bout d'une corde. Wakatsuki est traumatisé de cette scène mais il l’est encore plus en voyant la réaction du père : aucune émotion et ce dernier le scrute pour voir sa réaction. Il rentre chez lui et tente d'oublier cette histoire mais voilà que Komoda commence à le harceler pour savoir quand sa femme et lui toucheront l'assurance vie de leur fils, il appelle jour après jour, se déplace à l'agence et insiste lourdement, laissant derrière lui une ambiance oppressante, une équipe choquée, et quasiment certaine que ce suicide cache autre chose.



A partir de ce moment, la tension ne fait que monter dans le récit. Cette histoire confronte Wakatsuki à certains événements traumatisants de son enfance. Il fait face au mal à l'état pur, celui de l'âme humaine. L'auteur parvient avec brio à nous projeter dans la psyché humaine, et offre des réflexions très intéressantes et inquiétantes sur l'évolution de nos sociétés. Il a travaillé de nombreuses années dans une compagnie d'assurances et expose donc avec beaucoup de précision ô combien le système des assurances gangrène la société japonaise.



Si vous aimez les romans de Maxime Chattam, je pense que ce livre pourrait vous plaire.

Un livre qui fait réfléchir et frémir.

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La leçon du mal

Hasumi est le prof idéal. Il s’inquiète sincèrement pour ses élèves, essayent de régler les problèmes, se montrent à l’écoute et en plus est très bon pédagogue. Mais petit à petit, le masque se fissure, et Hasumi se fiche des élèves comme des profs, tout ce qui l’intéresse c’est lui-même et ce que ses actes pourront lui rapporter. Hasumi n’a aucune empathie. Une de ses élèves se méfie de lui, Reika. Avec ses deux amis elle va sans le désirer, découvrir qui est vraiment leur prof d’anglais, sans être sûre de ce qui l’attend derrière le masque de Hasumi.



Je me suis immédiatement attachée à Hasumi, il est intelligent, méticuleux, sûr de lui aussi (peut-être un peu trop). Il est comme une grosse araignée qui tisse sa toile autour de l’école. Mais malgré lui, ben je l’ai bien aimé. L’histoire est écrite à la troisième personne mais est souvent du point de vue de Hasumi lui-même et il a un humour noir qui m’a fait sourire plus d’une fois. A-t-on envie qu’il s’en sorte ou pas ? Le choix était difficile. Puisqu’il est dangereux et monstrueux, bien sûr qu’on veut le voir tomber, et en même temps, il est troublant et intelligent, on a presque envie qu’il réussisse ses petites et grosses magouilles.



J’ai beaucoup aimé Reika aussi, cette jeune fille qui doute, qui a peur, mais qui ne sait pas quoi faire à part soutenir ses meilleurs amis. Celui qui est persuadé que Hasumi est dangereux comme celui qui se met des œillères.



L’histoire était bien menée. C’est petit à petit l’escalade dans la violence, dans ce que Hasumi est capable de faire, de combien il est facile pour lui de se débarrasser de ce qui le gêne, même s’il s’agit d’êtres humains. J’ai peut-être trouvé que vers la fin le rythme pourtant haletant était peut-être un peu trop long, mais en vrai j’étais bien accrochée à mon livre pour savoir ce qui allait se passer et connaître le dénouement.



Que faire face à un monstre ? Un monstre éloquent, tellement irrésistible et malin ? J’ai bien aimé cette lecture, qui malgré les côtés glauques et gores a réussi à me faire rire d’une certaine façon. Il n’y a que la toute fin qui m’a laissé dubitative et que je n’ai pas trop compris, mais j’ai décidé de l’occulter et de me satisfaire de la fin qui vient juste avant.



En bref, une bonne lecture pleine d’humour noir, qui nous dépeint la vie d’un homme qui cache un monstre en lui, un monstre très intelligent.
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La leçon du mal

J’ai longtemps hésité à lire ce roman assez controversé. On aime ou on déteste et à force de le voir dans ma bibliothèque, j’ai fini par céder à la tentation.

Et bien, je suis contente de cette découverte. Je me suis laissée happée par l’histoire, la psychologie de ce professeur est de plus en plus précise.

C’est un roman très prenant.

Je n’ai pas mis plus de 4 étoiles car la fin est, a mon goût, un peu longue.

Mais je pense que je lirai le deuxième opus de cet auteur.

À découvrir pour ceux qui ont les nerfs bien accrochés !
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La leçon du mal

Je confesse honnêtement rédiger cette critique alors que je ne suis qu’aux 2/3 de ce « thriller haletant » et pas certaine d’arriver à le finir.

Style « mode d’emploi », développement besogneux, suspense très vite éventé, personnages, soit à peine esquissés, soit pesamment décrits, récit laborieux.

Bref, on s’ennuie.

Le « héros », tueur en série psychopathe, dénué de toute empathie (vis à vis des humains et des bêtes) est caricatural. Reste, pour les lecteurs qui aiment le trash, quelques mises à mort originales…

Et une remarque impertinente : ce roman impose l’idée que les services policiers japonais sont nuls.
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La leçon du mal

Waow, quelle claque, quelle histoire, quel roman. J’ai tout simplement dévoré ce livre qui m’a passionné.



Thriller japonais, ce livre à la fois dérangeant et addictif vous emmène dans un lycée japonais où vous vous méfierez autant des professeurs que des élèves.



Nous suivons le professeur d’anglais, Hasumi, adoré de tous car il paraît gentil et proche de ses élèves, au service de chacun. Il trouve toujours les bons mots pour parler à ses pairs. Mais ce Hasumi n’est pas l’ange qui parait. Dès le début, nous comprenons qu’il cache certaines pulsions, désirs violents et secrets.



Entre manipulations, meurtres et histoires d’adolescents, vous risquez de ne pas lâcher ce livre jusqu’à la fin. Les personnages sont bien décrits sans l’être trop, et la fin se raconte minute par minute afin de faire monter la pression jusqu’au final époustouflant.



Comparé plusieurs fois à Américan Psycho, je comprend tout à fait cette comparaison, et je pense que vous la ferez aussi. Néanmoins, le fait que l’histoire se déroule dans un lycée est un énorme plus pour moi.
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La Maison noire

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. L'occasion de découvrir le deuxième ouvrage traduit de Yusuke Kishi après le très convaincant "La leçon du mal". (deuxième par ordre chronologique). 



on fait la connaissance de Wakatsuki, jeune employé modèle d'une compagnie d'assurance. Il est chargé d'enquêter sur les demandes de versements d'assurance, pour éviter les fraudes. Un jour, lors d'une visite de routine il va être confronté à une vision d'horreur, le corps d'une enfant pendu...L'attitude étrange des parents, va le mener à se poser des questions sur la cause du décès, et cela va lui faire prendre un virage très dangereux. 



Le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman s'avère très clivant. Tout d'abord pour la thématique abordée liée à l'enfance, qui ne laisse pas indifférent. Puis va suivre le ton donné au récit: l'auteur n'hésite pas à faire basculer ses personnages dans l'horreur la plus totale, nous livrant des scènes dignes des plus grands films d'horreur, avec un regard détaché placé uniquement dans le descriptif qui peut surprendre. 



Mais malgré cela on est happé par cet univers très typé, reconnaissable désormais, qui nous plonge nous lecteurs dans les pires horreurs que l'homme est capable d'accomplir, que ce soit par profit, ou par vengeance.



Une réussite donc dans l'ensemble mais à réserver à un public averti. 
Lien : https://livresforfun.overblo..
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La Maison noire

- OPPRESSANT -



J'ai lu ce livre quasiment d'une traite tant il me tardait de revenir à ma lecture, addictive.

Pourtant, force est de reconnaître que l'ambiance de ce récit est absolument terrifiante, étouffante!

Telle la soie tissée par une araignée, l'histoire se déroule fil après fil, autour du lecteur piégé, qui subit, paralysé, les affres d'un couple aussi secret qu'énigmatique.

L'ambiance "asiatique" ajoute encore au parfum de mystère et à l'aura des êtres que rencontrera le protagoniste tout au long de sa laborieuse enquête.

Efficace, tout en tension lente, du vrai bon polar japonais!

Seul bémol: les noms des personnages qui ne sont pas évidents à s'approprier pour nous, pauvres occidentaux!

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La Maison noire

Le début de cette lecture ne partait pas pour me plaire.

En effet l'histoire a mis un certain temps à démarrer. Une bonne partie du début du roman était assez lent, principalement pour mettre en place l'univers des cabinets d'assurance, domaine qui ne m'attire pas particulièrement...



Mais c'est là que l'on décèle toute l'ingéniosité et l'intelligence des Japonais, aussi bien en littérature qu'au cinéma.

Cette apparente lenteur n'est en fait que la mise en place d'un scénario qui monte en pression, qui créé le malaise, qui installe une ambiance pesante, pour finir en apogée de la noirceur de l'âme humaine. L'horreur augmente en intensité, la froideur et l'absence d'émotions du tueur sont simplement glaçantes.



Shinji Wakatsuki, employé d'assurance, se voit confier un dossier où il est question du suicide d'un jeune garçon de 12 ans. Cependant plusieurs éléments perturbent Wakatsuki qui doute de la véracité du suicide. Il va alors mener son enquête et par la même nous emmener avec lui dans les tréfonds de la psychologie humaine.



Thriller noir, critique de la société japonaise et réflexion sur son devenir (il faut rappeler que ce texte date de la fin des années 90), mais aussi questionnement sur l’origine du mal (inné, acquis, psychopathie...), j'ai été conquise par la dernière partie du roman.

La toile tissée méticuleusement par l'auteur m'a finalement accrochée pour ne plus me lâcher jusqu'au dénouement.



Il ne me reste plus qu'à découvrir "La leçon du mal" que j'avais déjà dans ma bibliothèque !
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La Maison noire

Les polars japonais et moi c’est du « je t’aime moi non plus »🤪. Je suis toujours curieuse de découvrir de nouveaux auteurs dans cette littérature, mais force est de constater qu’assez régulièrement l’aspect sociétal prédomine sur l’intrigue policière. Et c’est malheureusement ce que j’ai ressenti durant la première moitié de La maison noire. Ça ne décollait pas assez à mon goût. Mais heureusement un évènement va tout faire basculer ! C’est donc avec beaucoup plus d’entrain que j’ai continué ma lecture, échafaudant des théories qui se sont finalement révélées exactes 🕵.



Nous sommes dans les années 90 à Kyôto. Shinji Wakatsuki travaille à la Shôa Seimei, une agence spécialisée dans les assurances-vie. Tous les jours, il parcourt les dossiers reçus à la recherche de fraudes éventuelles. Ce type d’assurance semble être un vaste sujet au Japon. À l’époque du roman, les fraudes se sont multipliées dans les dernières années, certains allant même jusqu’à se mutiler intentionnellement pour toucher des primes! Mais les usagers ne sont pas les seuls à profiter du système, les établissements de santé également…



À la Shoâ Seimei, les agents sont amenés à se déplacer au domicile des souscripteurs s’ils en font la demande. Wakatsuki se déplace donc chez les Komoda et fait une macabre découverte: le jeune fils de douze ans s’est pendu dans sa chambre. Mais Wakatsuki doute, et le comportement des parents les jours suivants ne font que conforter ses soupçons…



Un polar qui prend son temps puis qui monte crescendo tant dans la tension que la violence. Ça en devient même très hémoglobinique, et c’est assez surprenant et contrastant avec les débuts. Mais plus loins qu’un roman policier, l’auteur dénonce un sytème et une société en radiographiant les japonais de son époque.



Même si je suis partagée sur ce titre, je suis curieuse de découvrir son précédent, La leçon du mal ( écrit en réalité après La maison noire), qui a eu de nombreux retours positifs. Vous connaissez ?
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La leçon du mal

LA LEÇON DU MAL, Yûsuke Kishi

Vous voulez passer un petit moment dans la tête d’un vrai psychopathe ? Je trouve que ce qui caractérise cette pathologie est extrêmement bien présentée dans ce récit au travers du professeur Hasumi. On ne va certainement pas romantiser le personnage, la construction du personnage était parfaite et j’ai trouvé cela glaçant. C’est le genre de livre qu’on a du mal a reposer tant on veut savoir jusqu’où ce professeur va aller et jusqu’où son obsession du contrôle va le diriger dans ses actions…et bien sur toutes les conséquences qui vont s’en suivre.



L’auteur se joue de nous, on s’attache, on espère et on est bien puni pour cela, une belle leçon (du mal) dure a digérer.



J’ai bien apprécié le fait de parfois changer de point de vu grâce à pas mal de personnages différents.

J’ai trouvé cela très curieux (re)découvrir le contexte scolaire japonais de l’intérieur, avec il faut se le dire, pas mal de vices.



Petit bémol pour le tout dernier quart du livre que j’ai trouvé très aseptiser répétitif, mais j’ai l’impression que l’on rentrait dans une phase du livre ou il n’y avait pas vraiment le choix. En tout cas j’avais vraiment l’impression de me retrouver (dans cette partie du livre) dans une lecture similaire à Utoya de Laurent Obertone. J’avais hâte que cette partie s’achève et c’était assez dur psychologiquement au bout d’un moment.
Lien : https://www.instagram.com/kh..
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La Maison noire

Quand Wakatsuki, agent d'assurance, se rend chez son client, il ne s'attend pas à être témoin d'une mort frappante. Fort de son expérience en matière de fraude, il soupçonne la famille d'un infanticide monstrueux et intéressé. De l'intuition à la confrontation, se dessine alors un processus putride et obsédant...



L'auteur secoue les certitudes avec ce roman aussi inquiétant que dérangeant. On vit avec notre héros un cauchemar éveillé, porté par une tension croissante et insoutenable.



Le harcèlement insidieux dont Wakatsuki est victime se décrit en parallèle de l'enquête, qu'il s'applique à mener. L'écriture, habile et documentée, dénonce des malaises reflétant les fragilités et les travers de la société japonaise.



On est emporté, habité par l'angoisse qui se matérialise sous nos yeux, glissant vers quelque chose d'outrancier, torve et dangereux. La psyché humaine est décortiquée, on se rapproche du mal et de la folie. Le rythme s'accélère, les crimes se succèdent, tandis que les obsessions et le sentiment de culpabilité créent des ondes concentriques.



Après "La leçon du mal", l'auteur confirme ici son talent et son penchant pour l'horreur et le réalisme, guidant ainsi notre déclinable fascination.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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