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Critiques de Yûsuke Kishi (234)
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La leçon du mal

Alors non seulement, j'ai du abandonner ma lecture faute d'intérêt mais en plus je dois à nouveau écrire ma critique qui a subi un bug semble t il ^^



Ce livre est maudit je pense :)



Alors voilà, il s'agit d'un professeur principal adulé par tout le monde qui est en réalité un psychopathe effroyable.



Avant tout, j'ai eu beaucoup de difficultés à me familiariser avec les noms, il y a beaucoup de personnages et j'ai du user de techniques pour me rappeler qui est qui.



Le ton est lent, trop lent, ce que je cherche avant tout dans un thriller c'est l'intrigue, le frisson, ou au moins que ça bouge quoi :/



La j'abandonne à la 128ème page et il ne sait toujours rien passé qui donne un quelconque attrait à ce livre.



Je suis déçue de le laisser inachevé mais je n'en peux plus, je m'ennuie, je n'arrive plus à me concentrer sur ma lecture. Basta.



Je dis bravo à tous ceux qui sont arrivés au bout de leur lecture et qui ont su détecter une pépite quand je n'y vois qu'un petit pavé de plus de 600 pages.
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La leçon du mal

Attiré par un bandeau bardé d'avis prometteurs je me faisais un plaisir de me laisser emporter par ce "page turner".

Hélas ce "petit bijou de cruauté" m'est tombé des mains au bout de 135 pages, mon désir de prospecter cette "pépite littéraire" définitivement éteint par une scène de séduction de l'infirmière du lycée par un élève, scène que je qualifierai digne d'un SAS de bibliothèque rose (à rire ou à pleurer, c'est selon).

Bref l'intrigue et les personnages sont peu crédibles, le Japon comme la psychologie des protagonistes sont aux abonnés absents et, quitte à passer pour un méchant book-killer, cet opus est plutôt une leçon du mal écrit.
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La leçon du mal

Dans ce roman, Yûsuke Kishi nous transporte dans la tête d'un psychopathe froid et sans empathie, Seiji Hasumi. Pour lui, son travail dans un lycée est un terrain de jeu où il manipule et déplace les élèves et les enseignants selon ses propres intérêts. Bien que le récit soit à la 3ème personne, le lecteur est immergé dans les pensées du personnage principal, ce qui rend l'histoire plus dérangeante et oppressante.



Dans un premier temps, le récit est consacré à la présentation des personnages et de l'environnement scolaire, tout en distillant progressivement des indices sur la nature dérangée de Hasumi. La tension monte lorsque certains élèves et professeurs commencent à douter de sa vraie nature. Puis le récit devient plus intense et rythmé, révélant l'histoire de Hasumi en tant que tueur en série. Le final est d'une cruauté viscérale et effrayante, laissant le lecteur pris dans une lecture compulsive.



Il faut reconnaître l’extrême originalité de ce thriller que ce soit dans le choix du personnage principal un professeur psychopathe que dans le lieu de ce huit clos, un lycée japonais. La lente immersion dans cet esprit froid et calculateur est particulièrement réussi. Seul bémol, quelque longueurs, et un final qui s’étend trop à mon goût.

Un excellent roman avec une écriture dynamique, saisissante, d'une précision redoutable avec un rythme parfaitement maîtrisé. Je comprend parfaitement l'adaptation cinématographique de cette œuvre, que j'aimerais bien pouvoir regarder.

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La leçon du mal

Hasumi, prof d'anglais dans le lycée Shinkô Gakuin de Machida est unanimement apprécié. Indéniablement, la plupart des élèves du lycée l'adulent. Indubitablement, ses collègues envient son investissement et son charisme. Hasumi, est passé maitre en résolution de conflits..... et les conflits ce n'est pas ce qui manque dans cette institution.

Hasumi est fin, drôle, intuitif, supérieurement intelligent... mais peut-être un peu manipulateur ! Un petit groupe d'étudiants le perçoit. Ils s'interrogent sur cet enseignant hors normes et sur les incidents qui émaillent la vie de l'établissement. Tout s'accélère, les cadavres tombent comme à Gravelotte.

Le roman prend le temps d'installer l'ambiance. Il utilise de nombreux personnages pour décrire l'atmosphère du lycée. Les profs, les élèves, les administratifs, les personnels de santé, le parents sont passés à la moulinette. Il en ressort une peinture de cette collectivité éducative qui peut crisper, inquiéter ou amuser. La tension monte régulièrement, les petits riens deviennent incidents, jusqu'à l'emballage final qui évoque au choix un film gore ou un opus de Tarentino.

La construction fonctionne parfaitement, elle permet d'élaborer une montée en tension régulière, tout en distillant des éléments de psychologie individuelle. L'utilisation de la voix intérieure des différents personnages opère parfaitement. Le délire du héros est particulièrement bien rendu. L'humour omniprésent permet une certaine mise à distance. Au delà de l'aspect divertissant, le roman permet divers niveaux de lecture (dérives sociétales, fabrication du mal, considérations éducatives et manipulations....).

Un livre que j'ai trouvé plaisant bien que parfois compliqué à lire car je me perdais dans la multitude des personnages.
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La leçon du mal

Alors comment dire, ce fut une lecture étrange. Il y a un côté très addictif qui vous pousse à aller jusqu'à la fin car vous voulez savoir. Mais j'ai été déçu finalement que la psychologie du personnage ne soit pas plus détaillée, j'aurais voulu en savoir plus. Il tue car il n'a aucune empathie, un peu facile... La lecture n'est pas toujours fluide et est assez lourde, j'ai du reprendre ma lecture de nombreuses fois. Il y a aussi beaucoup de personnages et on s'y perd un peu. Le dernier tiers du livre est vraiment bien car on se demande si quelqu'un va pouvoir en réchapper mais la toute fin ne m'a pas vraiment plu.
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La leçon du mal

Pas très loin d'être absolument nul. Le début est d'une lenteur exaspérante, le prof d'anglais nous fatigue avec ses méthodes visant à contrôler des élèves à la complexion faible. Envahit par des dialogues assez creux et manquant leurs cibles, personnages sans intérêt. Le récit manque cruellement de montée en puissance, l'intimité du tueur psychopathe n'est pas décortiquée, l'écriture est sans relief, bref un mauvais roman, je me suis laissé piégé par les critiques dithyrambiques des promoteurs du livre, extrêmement éloigné de la complexité noire de "Nécopolis"
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La leçon du mal

Le professeur Hasumi est dévoué à ses élèves nuit et jour. Populaire auprès des étudiantes, toujours très serviable, personne ne le soupçonnerait de quoique ce soit. Le lycée dans lequel il enseigne tien plus que tout à sa réputation et s'il y a un moyen d'étouffer les histoires gênantes c'est tant mieux. Le terrain de jeu parfait pour Hasumi.

J'en ressors un peu mitigée.

L'histoire est glaçante, terrifiante et malsaine. On en ressort le cœur au bord des lèvres.

La première partie prend son temps dans la mise en place des personnages, leur psychologie, leurs interactions et passé. L'ambiance malsaine est néanmoins présente dès le départ, on sent tout de suite que quelque chose cloche. Le lecteur sait que Hasumi est un psychopathe presque tout de suite, il y a donc pas d'effet de surprise quand le premier cadavre arrive puisqu'il finit par éliminer quasi chaque personne qu'il croise et qui ne lui convient pas. Ça monte lentement en puissance, les crimes s'accumulent au fil des pages. La violence augmente petit à petit. Difficile de dresser la liste des chefs d'accusation contre Hasumi : meurtre, pédophilie, détournement de mineur, voyeurisme, vol ect....

Lors de la deuxième partie tout s'accélère et on tombe dans l'horreur pure, le cauchemar de tout parent, élève et professeur.

Pourtant, j'ai pas eu l'effet d'horreur. On sait que Hasumi n'a aucune limite morale, on assiste a tellement de ses crimes avant que je n'ai pas eu l'effet de climax.

C'était juste trop de tout. Trop de violence, trop de cynisme, trop de meurtres. Personne n'a de morale. Même le proviseur ferme volontiers les yeux pour sauver sa réputation. Ce lycée où je ne sais combien de professeurs ont des relations intimes avec leurs élèves est complètement improbable...du moins je l'espère.

Bref, dommage je m'attendais à un truc explosif et ça ne l'a pas fait pour moi.

Cela reste néanmoins un roman hors du commun et très bien écrit.
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La leçon du mal

Un Psychodrame fascinant;

Le professeur Seiji Hasumi est très populaire dans son école. Lui-même voit l'école comme une sorte d'expérience ou de jeu d'échecs sur lequel il peut manipuler à volonté toutes les personnes (élèves, enseignants, personnel administratif) et réaliser des expériences sociales. Le livre commence par son point de vue sur sa vie et au début on le trouve très sympathique, c'est un excellent pédagogue. Avec les perspectives supplémentaires des autres et ses manipulations, l'image passe au négatif. Le livre est habilement écrit et dépeint les gens et leur comportement avec des détails psychologiques et de manière très crédible. L'histoire fascinante de la vie d'un psychopathe impitoyable est décrite avec des flashbacks sur des étapes antérieures de sa vie. Bien que le livre soit très long et qu'il ne se passe pas grand-chose au début, il m'a tout de suite saisi et j'ai voulu lire la suite rapidement. La tension est très élevée et à la fin il y a une grande épreuve de force. Une lecture bien faite qui m'a tellement plu que j'ai tout de suite commandé le film sorti il y a quelques années.
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La Maison noire

Shinji Wakatsuki travaille dans un cabinet d’assurance à Kyoto. Excellent élément, il gère les dossiers d’assurance-vie dans lesquels il traque les incohérences afin d’éliminer les possibles arnaques. Un jour, un certain Komoda l’appelle pour venir chez lui. Sur place, Shinji découvre le corps d’un enfant de 12 ans, pendu. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide. Mais l’instinct de Shinji lui souffle que quelque chose se cache derrière cette mort. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’il vient d’ouvrir les portes de l’enfer.



Âmes sensibles s’abstenir. Car il n’y a pas que la maison qui soit noire dans ce récit terrifiant. Yûsuke Kishi plonge son lecteur au cœur du plus noir de l’âme humaine avec en toile de fond les arnaques à l’assurance, pour lesquelles certaines personnes sont capables d’aller très loin, et la mort du frère de Shinji, décédé à l’âge de 11 ans et pour laquelle le jeune homme se sent coupable.



En exprimant ses doutes sur les conditions de la mort du jeune garçon, Shinji Wakatsuki libère des forces qui le dépassent. Harcèlement, menaces, disparitions, toute la panoplie des intimidations y passent dans un récit de plus en plus sombre et angoissant qui terrifie le lecteur tout en le fascinant et en l’empêchant de refermer le livre, ce que pourtant il serait tentant de faire tant certaines descriptions sont à la limite du supportables.



L’ensemble est très cinématographique, avec des scènes très visuelles et des personnages qu’on imagine très facilement. C’est un roman épouvantablement captivant, à ne pas lire avant de s’endormir !

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La leçon du mal

Attention mesdames et messieurs dans un instant, le bain de sang va commencer.

Rarement la montée en pression dans un roman aura été aussi marquante pour moi. On oscille joyeusement entre horreurs psychologiques et physiques, accompagnés dans notre lecture par un personnage aussi bien détestable qu'attachant( dans une moindre mesure). Un homme capable des pires sévices et cruel à souhait mais qui laisse transparaître certaines failles que peux de gens sont capables d'exploiter.

Ce roman est une radiographie de la société japonaise telle qu'elle est: hyper-hiérarchisée, autoritaire, oscillant entre progressisme et respect des traditions ancestrales. Une société dans laquelle le bien être commun passe avant le bien être individuel. Tout est question de perception, de paraître. Chaque action est décortiquée et peut avoir des conséquences sur la vie de ceux que nous entourent. Il faut rester dans les clous. Et c'est de ces écarts de conduite, de ces faiblesses dont se nourrit Hasumi pour répondre à ses pulsions.

Le livre est écrit sur un rythme fou et ne laisse pas de place à l'ennui. Certaines scènes sont assez dures à lire car elles nous placent comme témoins privilégiés d'une jeunesse qui appelle à l'aide.

Bizarrement( et ça peut paraître effrayant), je me retrouve un peu dans le personnage de Hasumi. Ce détachement face à la douleur et la souffrance des autres me parle. Il est aujourd'hui très compliqué de faire preuve d'empathie et de ressentir les peines des autres sans risquer soi-même de tomber dans une sorte de dépression, de fatigue morale qui pourrait s'avérée néfaste. Hasumi est un monstre, mais c'est le nôtre.

Bonne lecture.
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La Maison noire

Deuxième roman que je lis de Yûsuke Kishi et comme pour "La leçon du mal", j'ai été captivée en quelques phrases.



L'intrigue monte crescendo et est très addictive.

On est prit dans ce récit sordide, une arnaque à l'assurance-vie qui va mettre le personnage principal dans une situation délicate et très très dangereuse.



L'auteur sait comment intégrer à son histoire des parties psychologique et philosophique intéressantes. Il décrit les scènes d'horreur juste comme il faut sans s'acharner.



Un roman qui montre de nouveau la noirceur de l'âme humaine à l'extrême opposée avec la culture de la société japonaise dans ce roman.
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La Maison noire

Dans son roman "La maison noire", Yûsuke Kishi n'hésite pas à nous entortiller dans ses mots comme une araignée enroule sa proie enfin piégée dans sa toile. J'ai eu l'impression d'avancer à pas de loup sur un fil qui tanguait de plus en plus au fur et à mesure de ma lecture, alors que j'étais déroutée dans mes hypothèses par des rebondissements qui venaient les anéantir.

Je n'aurais jamais pensé que les assurances-vies dont les japonais dont très friands puissent faire l'objet d'un thriller aussi troublant et suffocant. L'auteur nous propose ici un thriller basé sur les méandres de la psyché humaine, dans tout ce qu'elle a de plus violent. Il tisse une trame au millimètre près, chaque mot est pesé, on suit le personnage principal Wakatsuki, assureur calme et professionnel, dans une enquête qui ne le/nous laisse pas indemne, avec des images sanglantes dont on se passerait bien (mais que la sociopathe que je suis a adoré). Certains passages obscurs et d'étranges coïncidences peu crédibles s'éclaircissent finalement dans les dernières pages, ce qui contribue à faire de ce roman un excellent thriller, que j'ai  trouvé cependant peu moins perturbant que "La leçon du mal", qui fut ma lecture coup de cœur de l'an dernier.
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La Maison noire

J'ai découvert La maison noire grâce à une opération Masse Critique, et je remercie chaleureusement les éditions Belfond et Babelio pour cette opportunité. Moi qui ne suis pas une habituée du polar proprement parlant, j'aurais pu passer à côté de cet auteur et cela aurait été fort dommage pour moi. Car ici il ne s'agit pas d'un simple polar, mais d'un thriller psychologique et aussi dans un second plan d'un portrait de la société japonaise des années 90. Il se trouve que j'ai passé ma vingtaine dans l'Extrême Orient, qui me fascine toujours autant avec ses multiples faces, et j'adore replonger dedans par la lecture, même quand c'est pour explorer ses abîmes les plus profonds, parceque ils font partie intégrante des peuples et civilisations.

L'histoire elle même est plutôt classique et même relativement prévisible: meurtres, harcèlement, arnaque aux assurances... Mais c'est le style de l'auteur en apparence très simple et rythmé, sa façon de ficeller son storyboard avec une séquence cinématographique, sa capacité de tenir le lecteur en apnée qui rendent le roman addictif et que j'ai fortement appréciés. Ça demarre assez banalement, ça monte crescendo, pour arriver à son apogée dans les derniers chapitres, j'avoue que j'ai fermé à double tour chez moi hier soir!

À découvrir absolument pour tout fan de polar, thriller, horreur et culture japonaise!
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La leçon du mal

Depuis sa sortie poche (eh oui, fan des éditions 1018), je lorgne sur ce roman. Mon mari me l'a gentiment acheté un jour de grande anxiété toute fin décembre. Et je l'ai savouré depuis en version audio sur le trajet du travail.



On l'a qualifié d'ovni, de thriller glaçant faisant le portrait d'un monstre, de page-turner, de pépite...



Et je n'ai pas été déçue. J'y ai trouvé ce que je cherchais. Cette lecture m'a fortement rappelé "Battle Royale", un de mes livres favoris, dévoré quand j'étais à peine majeure. Je ne sais pas si c'est dans le style, dans le rythme, ou alors seulement dans le côté gore et sanglant en milieu scolaire, mais en tout cas je pense qu'on peut conseiller l'un quand la personne a aimé l'autre.



J'ai trouvé le début lent au premier abord mais au fur et à mesure de ma lecture j'ai vu que cette lenteur nous aidait à mieux comprendre la situation du point de vue des élèves de l'histoire. Parce que, au vu du résumé, nous savons à quoi nous attendre, mais les élèves non.



Contrairement à certains lecteurs (légitimes également), je me suis attachée aux personnages. Du moins aux élèves que l'on suit le plus. J'ai trouvé que, si certains étaient un peu clichés, cela ne desservait pas le roman dans le sens où on nous présentait les réactions de tout un panel d'adolescents, il fallait forcément des profils.



J'ai adoré la deuxième partie du roman, vraiment je vivais le truc avec les élèves, à tel point que je me suis trouvé mal à l'aise hier soir, seule dans le noir dans ma jolie école maternelle en train d'écouter l'avant dernière heure du livre.



Pour la fin, plus ça avançait plus je me demandais quelle serait l'issue. J'avais peur d'être déçue. Et je l'ai trouvée vraiment bien. Pas trop Bisounours, pas trop infernale, ni trop facile. Jusqu'au dernier moment j'ai eu peur.



Si vous aimez les huis clos stressants et sanglants, lisez ce livre !
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La leçon du mal

Cet énième roman noir mettant en scène un tueur en série est un (très long) tissu de banalités, de clichés qu'on peut trouver dans les mauvais romans noirs. Le style (ou la traduction?) est d'une pauvreté absolue. On peut y lire (à plusieurs reprises) des phrases aussi stupides que "la température baissa de plusieurs degrés dans la pièce". Je l'ai pourtant lu jusqu'au bout comme on boit le calice jusqu'à la lie. Les adolescents (public visiblement visé par ce genre de livre) méritent mieux que cette triste pitance.
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La leçon du mal

Seiji Hasumi est un prof charmant, attentionné et adulé par ses élèves, mais ce n'est qu'une façade car il est un monstre manipulateur et assassin.



Ce roman se découpe en 2 parties. Dans la première partie, l'auteur met en place le contexte et les différents personnages. J'ai beaucoup aimé ces 300 premières pages, où Hasumi règle ses problèmes avec brio en utilisant manipulation et crimes.



Puis la seconde partie du roman est plus sombre, moins crédible et extrêmement redondante. J'avais envie de sauter des pages pour arriver au dénouement final. J'ai trouvé le stratagème mis en place par Hasumi stupide, et le personnage devient complètement irrationnel. J'avoue ne pas avoir compris les deux derniers chapitres, j'ai dû rater quelques informations..



Lecture en demi-teinte, après une première partie excellente toute retombe comme un soufflé et la fin est extrêmement décevante. Dommage, ce roman semblait prometeur..
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La leçon du mal

"Le leçon du mal" de Yûsuke Kishi



Ce roman japonais est une immersion dans l'esprit torturé d'un vrai psychopathe.

L'histoire se déroule dans un lycée privé au Japon, un professeur d'anglais, attentionné et charismatique apprécié de tous, est le premier à vouloir régler les conflits et mettre de l'ordre pour l'harmonie de la vie lycéenne. Mais derrière cet homme plus que parfait, plusieurs personnes commencent à se méfier et veulent mettre à jour son vrai visage. Celui d'un véritable psychopathe près à tout pour faire régner ses directives jusqu'au meurtre.



L'auteur nous plonge dans un thriller psychologique où la violence monte crescendo pour finir à un point de non retour lors d'une soirée de l'horreur...
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La leçon du mal

A l'origine d'un manga devenu culte, « La leçon du mal » également porté à l'écran, peut être considéré comme l'« American psycho » japonais. C'est pour dire !

Yûsuke Kishi, d'une narration addictive, avec des personnages déroutants et extrêmement bien construits nous plonge, à un rythme effréné, dans ce chef d'oeuvre de cruauté qui oscille entre hyper violence et noirceur absolue.

L'auteur met en scène un sérial killer sous les traits de Seiji Hasumi, séduisant professeur d'anglais du lycée de la ville de Machida qui sait profiter de son charme pour endormir ses collègues et parvenir à ses fins. Collègues qui le respectent et l'admirent, direction qui l'apprécie et se repose sur lui. C'est le prof le plus sympa, le plus cool, le plus charismatique, adulé de ses élèves , bienveillant, toujours à l'écoute et aux petits soins pour eux. Il est toujours prêt à combattre l'injustice et le harcèlement, à voler au secours des uns et à aider les autres.

Ce prof, figure centrale du livre est en réalité un monstre manipulateur dépourvu de sentiment et d'empathie, pervers, violent, calculateur, prêt à tout pour prendre le contrôle et assoir son pouvoir, un être implacable qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de son chemin. Dans sa classe tout le monde est sous le charme et se laisse berner sauf Reika, élève très intuitive qui alerte ses deux amis Keisuke et Yûicho. Sauront-ils le démasquer avant qu'il ne soit trop tard ? Seront-ils de taille à se mesurer à lui ?

Au fil des pages nous découvrons la noirceur de l'âme de ce monstre grâce à des flash-back sur son histoire personnelle qui renforcent notre curiosité, si ce n'est notre fascination pour le personnage. Le rythme très calme au départ s'accélère au fil des chapitres avant une dernière partie véritablement cauchemardesque qui réjouira les puristes de ce genre de thriller hors de contrôle.

L'auteur fait ici une critique féroce de cette société japonaise, enfermée dans ses codes, sa hiérarchie sociale et ses traditions passéistes qui n'empêchent aucunement de créer des monstres, comme les quelques grandes affaires criminelles et de cannibalisme qui nous sont parvenues du Japon peuvent en témoigner. Les monstres se cachent sous des sourires affables et des attitudes respectueuses afin d'endormir « l'ennemi » et de frapper plus fort.

Voici un roman qui, une fois refermé, nous fait encore frissonner bien longtemps.

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La leçon du mal

Hasumi est un prof d’anglais génial dans un lycée japonais. Mais le roman nous fera découvrir petit à petit que c’est aussi un dangereux psychopathe ! C’est un peu l’équivalent japonais d’ « American Psycho ».



« Qu'était-ce, après tout, que le destin ? On rencontrait quelqu'un, on faisait un bout de chemin ensemble, et on le jetait dans un baril de flammes pour mettre un terme à son existence. N'était-ce pas là le plus enrichissant des échanges ?"
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La leçon du mal

On plonge dans la noirceur de l'âme humaine, avec un héros complètement débridé, sans aucune retenue, ni empathie. Il suit sa propre morale, ses propres règles.

On est à la limite du roman d'horreur, avec parfois des incohérences inhérentes à ce genre. Un bon shoot d'adrénaline en tout cas.
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