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Critiques de Yûsuke Kishi (234)
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La leçon du mal

Effectivement très addictif, le début du roman est passé à toute vitesse: ce psychopathe allait vite se montrer au grand jour et j’ avais hâte de voir la ‘mutation’ de ce personnage… Puis j’ai enfilé la chasse à l’homme d’une traite (tout à fait attendu, pas de suspens) quand même avec les yeux mi clos devant le carnage annoncé et subit minute après minute. Je voulais savoir où tout ça allait finir. Je n’ai jamais quitté l’ambiance de ce livre, j’ai lu des heures. Happée. La lecture addictive m’a fait tout oublier, j’ai cru que j’étais en train d’aimer ce livre mais… finalement…j’avoue…au final…je crois que je suis déçue.



Petit débrief : Non je n’ai pas été gênée de ne mettre attachée à aucun élève, retenu aucun de leurs noms. Je ne sais même pas si j’ai lu un seul prénom et nom de famille entièrement tellement la quantité de personnages a eu un effet « masse » bien réussie selon moi. C’est un lycée, il y a foule, le psychopathe lui même ne distingue pas vraiment les uns des autres, un fait obstacle bim il tue. Il n’y a pas d’émotions, j’ai donc pas cherché à en trouver à travers ses yeux.

J’ai pas été non plus surprise de trouver des personnages plutôt stéréotypés, des genres de figurines finalement, des personnages qui sont sur le chemin de cet être maléfique, qui veut le pouvoir, manier son art de manipulateur, et qui passe toujours entre les mailles du filet. J’ai pas trouvé non plus de scènes dans la surenchère, j’ai trouvé les faits clefs de la manipulation dans son contexte gore et violent. Tout est à propos.





En fait, je crois que ce qui me fait nuancer beaucoup mon goût pour ce roman c’est que je suis bien rentrée dans la tête d’un psychopathe, roman étiqueté clairement comme tel, mais que ça ne m’a pas suffit. Je m’attendais à lire où tout bascule, quand l’être chavire, de quoi est faite cette personnalité (et pas que: le mal que fait cette personnalité). J’aurais voulu de la psychanalyse!



Et puis cette fin, cette fin qui m’a vraiment laissée bête! J’aime penser que les deux derniers chapitres sauvent la fin du scénario. Et m’en vais là vous mettre en voix off mes questions



Pour conclure, un roman très addictif mais qui relève plus d'une divertissante glaçante série Netflix.
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La leçon du mal

Seiji Hasumi est prof d'anglais dans le lycée de la ville de Machida au Japon. Ses élèves l'adorent et lui-même déploie toute son énergie pour régler les problèmes dans la classe de 1ère dont il est le professeur principal. C'est un excellent médiateur et il prend son rôle très à cœur n'hésitant pas à aider tel ou tel professeur et à dispenser ses conseils pour que la classe fonctionne au mieux. Ses collègues l'admirent, les femmes et les jeunes filles sont toutes amoureuses de lui, et son chef d'établissement ne tarie pas d'éloges à son égard. Il est toujours à l'écoute de ses élèves, n'hésite pas à passer du temps avec eux. Et il se bat contre le harcèlement qui sévit dans les classes.

Au fil des pages, le lecteur découvre que ce prof parfait et tellement charismatique est un manipulateur dépourvu depuis son enfance d'empathie pour les autres. Pervers, violent et calculateur, il est prêt à tout pour arriver à ses fins, tout contrôler en faisant accuser les autres et semer les problèmes dans le lycée. Il n'hésite pas pour prendre le pouvoir à éliminer ceux qui le gênent ou devinent ses intentions.

Certains professeurs de l'équipe commencent à douter de la véracité de son comportement et dans sa classe la jeune Reika très intuitive comprend très vite qu'il a une double face. Elle en parle à ses deux amis Keisuke et Yûicho...

Arriveront-ils à le démasquer à temps ?



Voilà un roman psychologique japonais noir, très noir que j'ai lu durant l'hiver et qu'il fallait bien que je me décide à vous présenter. Autant vous dire que je l'ai fini avec difficulté et des hauts le cœur, tant la fin est épouvantable pour ne pas dire cauchemardesque et que j'ai eu du mal à rédiger ma chronique ! Pourtant j'aime lire des thrillers...

Celui-ci nous parle d'un personnage vraiment machiavélique, d'une cruauté indescriptible, un enseignant d’anglais adoré par ses élèves qui au fil de l'histoire va se révéler n'être qu'un terrible psychopathe, manipulateur de surcroit et d'une détermination à tuer... sidérante.

C'est un roman haletant tant la situation une fois mise en place, s'accélère pour devenir à chaque page totalement inimaginable.

Cet homme est un monstre dont le lecteur découvre peu à peu le passé et du coup s'attend au pire, à juste titre. Ce passé est raconté avec beaucoup de détachement et parfois une pointe d'humour par Hasumi, ce qui crée un malaise évident chez le lecteur qui trouve les événements encore plus perturbants et glaçants.

Personnellement, j'ai trouvé à un moment donné que trop c'était trop. Une fois découvert, j'ai compris très vite que rien ne pourrait l'arrêter et donc je m'attendais à la terrible fin cauchemardesque.

Je pense que je n'ai pas été assez fascinée par le personnage pour trouver le thriller addictif et j'ai fait de nombreuses coupes dans ma lecture devant tant de violence, de viol, d'humiliations... tant c'est un roman noir et violent.

Je n'ai par contre pas été étonnée d'apprendre en rédigeant ma chronique, que ce thriller était devenu un véritable phénomène au Japon, car l'auteur nous fait pénétrer dans la vie quotidienne d'un lycée. Nous ressentons la pression exercée sur les élèves et sur les enseignants, découvrons les codes de bonne conduite, la direction qui ne veut pas faire de vagues pour toutes les affaires parce qu'elle a peur des parents. Cette ambiance particulièrement oppressante, ne peut que perturber l'éducation des enfants, victimes de harcèlements et de violences.

De ce thriller paru en 2010 au Japon a été tiré un manga devenu culte, paru en France en 2015 aux éditions Kana, "Lesson of the Evil" (9 tomes) que vous connaissez peut-être. Le roman a été également adapté au cinéma par le réalisateur Takashi Miike. Le film est encore inédit en France, franchement même si ce n'était pas le cas, je n'irai pas le voir !

Mais si vous êtes adeptes de vrais thrillers et de littérature japonaise, je pense qu'il vous faut tenter sa lecture afin de vous faire votre propre idée sur la question.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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La leçon du mal

Yûsuke Kishi ne recule devant rien dans la deuxième moitié de La leçon du mal. Et à mesure que l'horreur grandit, l'humour noir gagne en intensité, une façon assez habile de rendre supportable ce qui devient un théâtre de grand-guignol et un jeu de massacre sans limite. Évidemment, l'auteur a depuis longtemps cessé de nous rendre crédibles les péripéties de son roman mais sans pour autant abandonner un réalisme saisissant et ricanant à la fois. La facilité aurait été de raconter les actes et les pensées de ce professeur d'anglais psychopathe à la première personne. En ne le faisant pas, Kishi nous plonge pourtant à l'intérieur de ce cerveau dérangé avec une sorte de jubilation et de cynisme qui réussit parfaitement à nous mettre mal à l'aise, tout en suscitant une forme de fascination pour les lecteurs pervers que nous sommes. La question est de savoir jusqu'où le romancier ira trop loin et, sur aspect-là, il assume parfaitement son côté jusqu’au-boutiste. Mais avant l'immersion en apnée dans un musée de l'horreur, Yûsuke Kishi montre dans le premier tiers du livre toute sa maîtrise dans la création d'une atmosphère inquiétante, distillant avec parcimonie les informations sur ce professeur tellement populaire auprès de ses élèves. Au passage, le système scolaire japonais en prend pour son grade, au même titre que la police et les autres institutions du pays, jusqu'à fustiger la libéralisation des ventes d'armes, avec l'exemple américain, ironie puissante si l'on pense à la boucherie qui va avoir lieu par la suite. Il est surprenant qu'un roman aussi brillant par son machiavélisme ait mis 12 ans avant d'être traduit en français. Ce qui le serait encore davantage c'est que les éditions Belfond ne nous offrent pas prochainement des "nouveautés" anciennes d'un auteur spécialisé dans l'horreur, le policier et même la science-fiction.
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La Maison noire

Wakatsuki est un employé modèle dans un cabinet d'assurance. Un jour, Komoda, un client lui demande de venir faire un constat dans sa maison. Sur place, Wakatsuki découvre le corps d'un enfant de douze ans pendu. Komoda dit qu'il s'agit d'un suicide et réclame l'argent. Mais Wakatsuki soupçonne un meurtre et décide d'enquêter.

C'est un thriller qui fait froid dans le dos.

La plume de l'auteur est très particulière et on y retrouve le même genre d'ambiance que dans La leçon du mal. L'ambiance y est lourde, froide, pesante et parfois glauque.

Les scènes sont décrites avec des détails crus, il fait parfois avoir le cœur bien accroché.

Les personnages sont bien travaillés et ont tous un caractère reconnaissable.

Je me suis attachée à Wakatsuki, j'ai aimé la part sombre et torturée en lui.

On pourrait croire que le thème des assurances vies n'est pas un bon sujet de thriller car ennuyeux mais bien au contraire. On sait bien qu'un des deux plus gros mobiles de meurtre est l'argent. Ici l'auteur nous fait plonger dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine.

Ça m'a fait froid dans le dos. Je mets un petit bémol pour certains passages que j'ai trouvé trop longs.

Bref, je suis conquise par cet auteur.
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La Maison noire

On choisit généralement un roman pour son auteur, rarement pour son éditeur. La maison d’édition Belfond a la particularité de proposer des romans audacieux qui jusqu’à présent me parlent. Je me suis donc tournée vers La maison noire de Yüseke Kishi sans appréhension et même, avec beaucoup d’enthousiasme. A savoir, ce roman a été publié en 1997 au Japon où il a reçu le prix « Nihon horror shōsetsu ».



Wakatsuki travaille dans un cabinet d’assurances. Il est charger d’analyser les dossiers d’indemnisation et de traquer les fraudeurs.



J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Le premier chapitre est lourd des démarches et dossiers administratifs traités par Wakatsuki. C’est ennuyeux dans la vraie vie et il en est de même en lecture. J’ai presque hésité à poser le roman car le chapitre était vraiment long (Tous d’ailleurs).

Mais finalement j’ai bien fait d’être tenace car une fois le contexte posé, l’histoire s’installe et la tension s’intensifie. Il y a une vraie montée en puissance et un rythme puissant qui dénote avec l’amorce poussive. Une plume et un style littéraire très efficace.

Le côté horreur est tout à fait supportable. Les scènes macabres sont gores mais l’accent est davantage porté sur l’âme humaine et ses travers. D’ailleurs, certains passages philosophiques éclairent sur la psychologie et sociologie locale.



Une immersion dans la société nippone sans concession, plutôt pessimiste, noire. On est loin de l’image lisse japonaise !
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La Maison noire

La maison noire n'est pas le dernier livre de Yusuke, c'est son dernier ouvrage publié en France, puisqu'il a été écrit en 1997, alors que La leçon du mal, paru chez nous en 2021, est postérieur, datant de 2010.



Comme ce dernier livre, dont l'action se situait dans un lycée, il nous permet d'explorer un milieu qui nous est étranger le monde des assurances, et plus particulièrement de l' assurance -vie,au Japon. Il s'agit finalement, au moins pour nous, d'une vérité véritable petite monographie sociologique sur un pan de société exotique dans un pays qui le reste tout autant. Sur ce point, je ferai d'ailleurs un reproche plutôt au traducteur qu'à l'auteur; beaucoup de termes techniques de assurance-vie restent hermétiques, et des notes explicatives à destination du lecteur français auraient été bienvenues.

Sur ce milieu professionnel, nous apprenons beaucoup de choses dont certaines sans doute guère éloignées de ce qui se passe chez nous, l'assurance -vie étant après tout une institution que le Japon a emprunté à l'Occident.

Quant au Japon lui-même, il nous reste si proche et tellement étranger, avec ses entreprises, entités hybrides se rapprochant de la famille ou de l'état, où le salarié est employé à vie et bénéficie d'un traitement étrangement bienveillant, dont la contre-partie est un dévouement sans faille et une discipline de fer, avec parfois des sanctions. aussi cruelles qu'humilante, telles que le traitement réservé aux cadres ayant obtenu des résultats insuffisants dans l'entreprise où travaille le héros, le tout produisant chez l'employé une aliénation inconcevable pour nous. On est de même surpris par l'étrange relation vécue par le même personnage avec son amie, qu'on ne peut qualifier de compagne puisque, bien que tous deux proches de la trentaine, vivant dans la même ville, et étant "ensemble" depuis des années, ils ne vivent précisément pas ensemble et ne se voient que deux fois par mois tellement ils sont impliqués dans leurs milieux professionnels respectifs. Et l'on pourrait encore citer beaucoup d'autres choses.

Quant à l'intrigue, elle n'est pas sans intérêt quoique moins originale qu'il n'y paraît. Nous avons certes un enquêteur atypique, puisqu'il n'appartient pas aux forces de police mais travaille pour une compagnie d'assurances au sein de laquelle il participe au règlement des sinistres de la branche assurance -vie (*). Il est donc amener à enquêter sur les accidents ou décès paraissant présenter des anomalies. Et dans le cas particulièrement étrange objet du livre, il s'impliquera bien au-delà de ses obligations professionnelles.

Mais malheureusement nous tombons dans ce qui se révèle être une histoire de tueur en série de plus, mettant une fois de plus en scène un serial killer bénéficiant de pouvoirs quasi-surtanurels, thème qui m'agace profondément comme je l'ai dit à plusieurs reprises dans le cadre de mes critiques, mais que j'ai supporté ici en raison des autres qualités et originalités de l'ouvrage.

Et il faut reconnaître la présence d'une intrigue bien menée et d'un suspense efficace.

Il y a peut-être un peu trop de descriptions sanguinolentes de " blood 'n guts", qui traduisent peut-être la violence de la société japonaise, cachée sous une surface lisse et débordant parfois en d'enchaînements de cruauté, tels que ceux auxquels a pu se livrer l'armée imperiale pendant la guerre, et qui se manifeste de nos jours dans des crimes extrêmes, tels certains cas de cannibalisme.

Un ouvrage donc possédant des qualités indéniables mais pour lequel je ne partage pas l'enthousiasme débordant des critiques de presse (la saisie semi-automatique de mon téléphone m'avait fait écrire dans un premier temps " crimes de presse" ce qui n'était peut-être pas si mal vu pour certaines d'entre elles....)



(*) A ce titre, on peut le rapprocher du Darwin Minor mis en scène par Dan Simmons dans L'épée de Darwin "

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La leçon du mal

J'ai décidément beaucoup de mal avec la littérature japonaise orienté roman noir ou roman sociétale je ne saurais comment le décrire.



Je me souviens d'ailleurs d'avoir abandonné Out de Natsuo Kirino à l'époque de ma lecture et du coup j'ai trouvé pas mal de points similaires dans la lecture de La Leçon du mal, la première chose étant la lenteur du récit et pourtant je suis une adapte du genre psychologique et je pensais me régaler avec cette lecture. J'ai ressenti beaucoup d'ennui durant ma lecture me forçant à avancer dans celle-ci avec l'espoir qu'à un moment le récit avance.



Ce qui fut le cas dans la dernière partie du récit mais cela aurait gagné à être plus homogène car même sur la dernière partie du récit cela part un peu dans tous les sens à mes yeux.



Je comprend pourtant l'attention de l'auteur et le choix des sujets abordés sont très intéressants l'homosexualité, les relations étudiants/professeurs, la psychologie des professeurs.



Je vois pourtant passé de nombreux avis élogieux sur ce récit mais je passe complétement à côté et je dois avouer que je lis bien mieux dans le même genre mais côté américain ou européen, peux-être es-ce également une question d'habitude de lecture de mon côté.



Heureusement que ce livre était en emprunt car j'aurai été vraiment déçu si j'avais payé celui-ci.
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La leçon du mal

Personnage charismatique ou psychopathe ?

Le doute est rapidement levé quant aux intentions du professeur Hasumi qui manipule élèves et enseignants dans ce lycée médiocre où le harcèlement est courant, aussi bien entre élèves qu'entre enseignants et leur hiérarchie.

Sous le masque du professeur dévoué et bienveillant se cache un manipulateur redoutable.



" Le lycée Shinkô Machida représentait pour Hasumi un vaste plateau de jeu d'échecs où chaque prof, chaque élève s'apparentait à une pièce. Il fallait sans arrêt manœuvrer pour que tout ce petit monde se déplace dans la direction souhaitée."

Une fois cette révélation établie, il ne reste qu'à découvrir jusqu'où son cynisme le mènera.

Tout le talent de Yusuke Kishi se déploie dans cette programmation du carnage. Quelques indices psychologiques sont habilement distillés dans les flashbacks sur le passé du professeur, mais l'essentiel se joue dans des dialogues rythmés et des actes de plus en plus  inquiétants. L'absence totale d'empathie de Hasumi donne lieu à des moments d'humour noir assez savoureux. D'autant plus que la plume de l'auteur reste également à distance, sans jamais exprimer la moindre compassion pour les victimes.

Cette froideur de l'auteur et de son personnage, subtil mélange de Ionesco et de Brett Easton Ellis, débouche sur

une critique du système éducatif japonais.



Les professeurs ne sont pas épargnés : harcèlement sexuel envers leurs élèves, cruauté, manque de motivation et de qualités pédagogiques et une hiérarchie plus soucieuse de la réputation de l'établissement que du bien-être des élèves.

Seuls les lycéens sortent du lot avec plus ou moins de panache selon leurs personnalités mais c'est sans doute parce que le roman leur est destiné à sa sortie au Japon.

Et ils finissent par n'être que des victimes malgré leurs efforts.

"On donnait L’Opéra de quat’sous, de Kurt Weill. Le bandonéon soufflait les premières notes de “La Complainte de Mackie”. Il regarda de plus près. Les élèves, tels des pantins, étaient affublés de fils. Manipulés contre leur gré, ils s’activaient aux quatre coins de la scène avec une maladresse confondante. "
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La Maison noire

Après le terrifiant La leçon du mal, j’avais hâte de découvrir le nouveau roman de l’auteur japonais. Et je n’ai pas été déçue.



Le récit se déroule à Kyoto dans le milieu des assureurs, et plus particulièrement les assurances-vie.



J’ai aimé Wakatsuki le jeune employé modèle qui, sur une intuition, décide de fouiller plus avant les causes du suicide d’un jeune garçon. Il faut dire que le père l’avait convoqué pour constater le décès par pendaison dans sa vieille maison noire.



Malheureusement, le père ne lâche pas l’affaire et commence à harceler Wakatsuki.



C’est dans cette ambiance stressante que se font les révélations sur les membres de cette famille particulière.



J’ai découvert le scientifique Jean-Henri Fabre qui a écrit Souvenirs entomologiques que Wakatsuki cite souvent. Fabre y décrit les comportements des insectes comme des comportements humains.



J’ai découvert le modèle évolutif r/K expliquant comment l’évolution de la stratégie de reproduction des espèces est liée aux fluctuations de l’environnement.



J’ai aimé ce leitmotiv des insectes, et surtout celui de l’araignée que Wakatsuki voit en rêve.



J’ai souri lorsque le couteau à murène était brandi : il doit vraiment être impressionnant.



J’ai aimé le final en apothéose, comme dans le précédent roman : l’auteur exprime tout son talent dans ce genre de scènes.



J’ai aimé que le coupable ne soit pas celui que l’on pense.



J’ai aimé que ce roman parle du suicide au pays du soleil levant, le frère de Wakatsuki s’étant suicidé, pense-t-il.



J’ai aimé découvrir un peu plus la société japonaise par le biais de ce roman noir.



L’image que je retiendrai :



Celle de l’araignée dont rêve sans cesse Wakatsuki et qui peut être à la fois un symbole positif ou négatif.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-m..
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La leçon du mal

Après avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, à cause du décalage culturel sans doute, je me suis fait littéralement happer par cette histoire hors du commun, celle d’un professeur d’anglais exemplaire et apprécié de tous. Au fil des pages, le doute s’installe : que cache cet homme ? Pour très vite laisser place à une certitude : nous sommes sur un psychopathe de première catégorie, une sorte de Dexter japonais, pervers et manipulateur, dénué de toute moralité, mais doté d’un humour très second degré qui m’a séduite, je l’avoue.

Ce bouquin, prêté par mon collègue d’anglais, m’a fascinée. Le rythme effréné, la psychologie des personnages finement dessinée, les personnages attachants, tous ces éléments ont contribué à ce que je peine à en sortir le nez. Chapeau bas à la traductrice qui a fait un travail absolument remarquable !

Une sacrée histoire pleine de rebondissements que je recommande chaudement aux amateurs du genre !

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La leçon du mal

Le billet de Chantal

Le Japon est un pays assez fascinant, pour moi, de par sa culture si différente de la nôtre, de par son cinéma, de par ses paysages urbains, sans parler de sa langue, impénétrable à quiconque ne s’y est pas attelé. Aussi, quand un auteur japonais apparaît dans le monde du polar, mon œil s’allume ! Et j’avoue ne pas avoir été déçue par le roman de Yûsuke Kishi , même si je mettrai quelque bémol.…

Déjà, le titre, La leçon du mal, retient notre attention. Est-ce parce que j’ai été enseignante que le mot « leçon » sonne bien à mon oreille ? Je suis d’autant plus curieuse que le héros du récit, Seiji Hasumi, est professeur d’anglais dans un lycée peut-être pas très prestigieux, mais très honorable, où les élèves sont suivis, écoutés, aidés autant que faire se peut par l’équipe éducative. Et particulièrement par ce prof d’anglais, ô combien apprécié par tous, élèves , professeurs ou personnel administratif. Enfin, par tous, non. Certains élèves ont comme une réticence vis à vis de lui, malgré son charisme et sa façon d’enseigner, très dynamique. Ces élèves décèlent comme une menace dans la personnalité d’Hasumi.

L’auteur nous fait suivre tantôt Hasumi, tantôt des élèves ou d’autres professeurs. Nous voyons le petit monde du lycée et ses classes par les yeux d’Hasumi le plus souvent, et l’on comprend vite qu’il n’est pas le bon prof’ pour lequel il se fait passer. Il a un don d’orateur certain et manipule facilement non seulement l’esprit de ses jeunes élèves mais aussi ses collègues, dont Hasumi a su trouver les failles, voire les noirceurs. Chaque faiblesse découverte chez l’un ou l’autre va lui servir de tremplin pour abaisser, humilier, mener par le bout du nez tel ou tel. Hasumi se voit tel un démiurge, ayant pouvoir de vie et de mort , écartant les obstacles d’une pichenette. Esprit retors s’il en est, menteur, hypocrite, absolument insensible … Voilà un personnage digne de se retrouver au dernier cercle des Enfers de Dante !

Les élèves sont montrés tels que des adolescents, partagés entre admiration totale et rejet, peur et courage , capables de lutter contre ce Mal sournois qui pourrit lentement mais sûrement leur lycée, mais aussi hésitants sur la conduite à tenir Ces personnages d’adolescents sont plutôt bien décrits par l’auteur. De même, ce dernier montre bien les rapports très codifiés entre les gens, qui freinent la spontanéité et l’épanouissement. Seul l’alcool peut faire sauter les barrières, mais à quel prix parfois !

Le récit va crescendo, d’un début qui m’a paru presque un peu long avant d’entrer dans l’action véritablement, jusqu’à un final qu’on peut qualifier d’explosif, au sens propre et au sens figuré ! On jurerait un Tarantino aux manettes ! C’est là que je placerai mon bémol : l’auteur nous plonge dans une fête scolaire qui tourne au cauchemar un peu trop « gore »à mon goût. On se demande jusqu’où le récit va aller, et peut-être n’en demande-t-on pas tant, sous peine de ne plus trop souscrire au final. Mais après tout, se dit-on, des événements de ce genre n’ont-ils pas eu lieu, dans des établissements scolaires américains, (dus plutôt cependant à des élèves ou adolescents)… ?

Bref. C’est un récit qu’on ne lâche pas, même si on sent vite que ça ne sera vraiment pas un long fleuve tranquille dans le monde impitoyable du professeur Hasumi ! Pas de « feel good » polar ici !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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La Maison noire

J’ai certainement un penchant pour la littérature japonaise. Toutefois, je ne me rappelle pas avoir déjà lu de polar japonais.



Ainsi, découvrir ce genre particulier en commençant par Yûsuke Kishi me semblait une très bonne idée.



En réalité il ne s’agit pas d’un polar mais d’un roman noir, comme la Maison du même nom.



De prime abord, je me suis réjoui de retrouver ce qui me conquiert dans la littérature japonaise : une certaine forme de sobriété, voire de simplicité apparente.



Par ailleurs, l’insignifiance apparente de Wakatsuki, dont une des activités principales consiste à mettre des coups de tampon et signer des dossiers et un contrepied génial quand on considère l’aventure dans laquelle il se retrouve embarqué.



Yûsuke Kishi joue avec nos nerfs qu’il lui plait de nous mettre à fleur de peau.



La Maison noire n’est pas un page turner, c’est bien pire que ça. C’est le genre de livre que je dois lire en cachant le texte d’une main, le dévoilant au fur et à mesure de ma lecture afin de ne pas aller directement en bas de page voir ce qui s’y trouve.



Il y a certes certaines scènes horrifiques mais dont l’horreur est celle, malheureusement déjà banale, des simples faits divers. L’horreur de cette société où l’amour de l’argent a remplacé l’amour du prochain et l’amour des siens. Une société où du fait de cet amour en perdition l’illégalité se multiplie. Une horreur sur laquelle il est donc impossible, impensable et inutile de fermer les yeux.



Par le biais de certains personnages, l’auteur nous renseigne et nous fait réfléchir sur les sources de la sociopathie, sur les dérives monstrueuses de la psyché humaine alimentée par ce que le modernisme possède de plus dangereux : un quotidien qu’on ne pense plus à remettre en question : pollutions, violences, avidité, et d’innombrables autres maux dont il parait illusoire de vouloir s’alléger.



La Maison noire est un livre aussi glaçant que l’illustration de couverture permet de le supposer, et Yûsuke Kishi indéniablement un maître du roman noir.
Lien : https://cequejendis.fr/2024/..
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La leçon du mal

Un loupé pour moi qui m’attendais à un vrai thriller machiavélique en lisant le quatrième mais c’est une histoire pour jeune très jeune adulte qui se la joue cours des grands…. !

Très déçue sure qu’il fera sans doute fuir des lecteurs qui ont voulus commencer la littérature asiatique par cet ouvrage qui n’est absolument pas représentatif du style !

Lourd, confus et puéril, aucun tact à la 160 ième page j’abandonne sans regret mis à part celui de l’avoir payé ce prix exorbitant…

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La leçon du mal

Il n'est pas surprenant de découvrir que ce livre a été un best-seller au Japon au point d'en inspirer un film et un manga, intitulés « Lesson of the Evil ».



C'est un pur exercice de style : une histoire très référencée, dans laquelle l'auteur emploie le cynisme et l'ultra-violence pour dénoncer les travers de la société dans laquelle il a grandi. Il est principalement question ici de pouvoir obtenu par la soumission et de masque social.



Ce dernier s'attaque de façon trash à un des piliers de la société - l'éducation - pour le remettre en question. Les parents, les méthodes d'éducation, les enseignants et les institutions éducatives en prennent tous pour leur grade.



C'est une lecture à entreprendre sous le signe du second degré, pour découvrir jusqu'où l'écrivain est capable d'aller en vue de distordre les principes d'empathie, d'obéissance et de coopération qui sont au coeur de l'éducation japonaise.



Mon ressenti reste le même que pour « American psycho » ou la série « Squid game » : les dénonciations carthartiques qui misent sur l'outrance « façon Grand-Guignol » peinent décidément toujours autant à me convaincre.



#LaLeçondumal #NetGalleyFrance #Belfond
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La leçon du mal

Cette plongée dans l'esprit d'un psychopathe en apparence tout à fait charmant s'est révélée être une expérience aussi déconcertante que fascinante! Malgré quelques lenteurs dans le récit, et des difficultés par moment à situer l'intrigue et les différents protagonistes, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui a su me maintenir en haleine jusqu'aux dernières lignes!
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La leçon du mal

👨‍🏫 Un récit glaçant qui nous fait entrer dans la tête d'un machiavélique professeur au-delà de tout soupçons.. en apparence seulement. Comment un homme si à l'écoute de ses élèves, délicieux de prime abord peut cacher une face aussi sombre? Quels secrets se cache derrière ce besoin vital de manipuler, briser des vies.. ? Avec ce roman vous découvrez le vrai visage du mal.



J'ai été très vite happée par cette sorte de huis-clos à l'efficacité folle. On découvre, au fil de l'intrigue, une histoire à la fois si réaliste que ça en fait dresser les poils. Hasumi à l'art et la manière de flatter, tromper son monde et nous entraîne dans une spirale infernale où la souffrance règne en maître. Un peu plus de 600 pages (pour l'édition poche) que j'ai dévoré tant l'envie de comprendre et de voir quel sort l'auteur réserve à ses personnages a été intense. Étudiants, professeurs... tous ont un rôle à jouer dans le scénario pervers bien rôdé de Mr Hasumi.



Je tiens en revanche à mettre en garde les lecteurs les plus sensibles: Yûsuke Kishi ne prend pas de gants quand il s'agit de mettre en scène la cruauté. De quoi peupler des nuits de cauchemars.



Ce page- turner a connu un succès tel qu'une adaptation manga et film ont été faite sous le titre: Lesson of the Evil.



Alors...ça vous dit une petite leçon d'anglais ?
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La Maison noire

C'est mon premier livre de cet auteur et j'ai adoré avoir peur. Plus qu'un simple roman policier c'est un roman d'épouvante qui se déroule sous nos yeux ahuris. Shinji Wakatsuki travaille pour une grosse compagnie d'assurances. Il doit se rendre chez un client qui a expressément demandé à le rencontrer. En arrivant, il découvre le lieu sombre et malodorant où vit son client Monsieur Komoda. En entrant dans la maison noire, il sera le premier à découvrir « accidentellement » le corps pendu du fils de la maison. Bientôt la famille Komoda vient réclamer la prime de décès pour ce « suicide ». Wakatsuki est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre pour toucher l'argent de l'assurance, mais comment le prouver ? Son enquête commence le menant tout droit en enfer. Le début est une lente combustion, mais peu à peu la tension s'installe et le cauchemar commence. Personne ne peut imaginer ce qui va advenir de Wakatsuki , un suspense affolant s'exerce sur vous, vous clouant au fauteuil.J'ai apprécié d'en apprendre plus sur l'enfance du personnage de Wakatsuki avec son propre rapport au suicide, son mal-être, sa culpabilité qui l'empêche d'être heureux avec sa petite amie. L'atmosphère glauque et éprouvante est bien rendue, l'inquiétude s'empare du lecteur pour ne plus jamais le lâcher. L'auteur possède un style direct et acéré pour développer les aspects psychologiques des différents personnages. En tant que française j'étais aussi intriguée par le rapport au travail s’exerçant dans cette compagnie d'assurances et j'aurai voulu lire le fameux livre regroupant toutes les arnaques à l'assurance, il y en a des corsées. Vous l'aurez compris j'ai passé un excellent moment de lecture même si je me suis sentie malmenée par un scénario incroyablement choquant et horrifique. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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La Maison noire

Quel plaisir de retrouver la littérature japonaise… Un pur enchantement… En revanche, c’est la toute première fois que je lis un ouvrage qui me plonge dans l’univers macabre, feutré et pragmatique des assurances !



Après quelques pages seulement, la première question qui m’est venue à l’esprit a été : peut-on véritablement être heureux de se lever chaque matin et d’avoir pour tâche initiale de consulter le nombre de morts du jour ?



Ce qui pourrait étonner plus d’un lecteur occidental et que j’ai plaisir à retrouver tant cela m’apparaît comique, c’est la manière dont les employés japonais accueillent et traitent leurs clients. Cette politesse poussée à l’extrême, donnant l’impression que ces salariés sont prêts à littéralement s’écraser pour satisfaire leur clientèle me choque toujours un peu.



À la Shôwa Seimei, les conseillers voient défiler toutes sortes d’individus et certains rendez-vous se révèlent parfois bien pénibles et savent laisser une trace dans la mémoire des guichetiers.



Wakatsuki est heureusement suffisamment expérimenté pour gérer les situations les plus difficiles, voire les plus embarrassantes. L’exemple en est, ce coup de téléphone passé par une vieille dame, d’une simplicité bouleversante. Dès ce minuscule passage, j’ai senti toute la singularité du talent de Yûsuke Kishi. L’art de sublimer l’ordinaire pour en extraire l’extraordinaire. Quelques mots et tout fait sens, tout prend vie et le réel s’évanouit.



Wakatsuki a de prime abord une existence équilibrée. Il a un bon poste à la Shôwa Seimei, il est en couple avec la charmante Megumi, n’a pas de dettes ou de casier judiciaire dissimulé. Cependant, certains souvenirs ne cessent de le hanter et prennent forme dans des cauchemars morbido-arachnéens.



Lorsque l’on grandit, on comprend vite que les monstres ne vivent que dans les livres pour enfants.

Jusqu’au jour où vous en rencontrez un…



Wakatsuki va se retrouver enseveli, envahi, engoncé dans une relation toxique, néfaste, dangereuse, comme sortie de nulle part, brisant par-là son quotidien monotone mais tellement rassurant.



Comment peut-on se retrouver d’un seul coup dans une machination perverse et gratuite ? Wakatsuki est-il devenu paranoïaque ? Se fait-il des idées de quelques détails étranges ?



Ce qui est certain, c’est que certaines rencontres vont le bouleverser et le changer à tout jamais…



Le niveau d’angoisse et de pure peur est phénoménal ! Une merveille d’écriture, de suspense, un crescendo irrésistible qui nous mène vers les flammes de l’Enfer !

Mêler autant d’élégance à de l’horreur est un véritable don ! Ce livre fait peur, je vous le dis ! Tout est amené avec une finesse qui m’a ravie de bout en bout.



Si comme moi, vous êtes amateurs de films d’horreur et de littérature japonaise, vous allez jubiler… Pour tous les autres, vous allez également vous régaler ! Ce livre est empli de talent, d’intelligence, de psychologie ; mêlant une critique de la société japonaise, les clichés sur les tueurs en série, le monde cruel du travail au Japon, les dérives et la corruption au sein du monde fermé des assurances… La richesse de ces pages semble sans fin.



Je n’ai qu’une envie, me jeter sur La leçon du mal, que je n’ai pas encore dévoré !



La maison noire est un livre émouvant, beau, effrayant, ultra réaliste, qui empêchera certains de tomber dans les bras de Morphée…
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La leçon du mal





Seiji Hasumiest LE prof d’anglais idéal : impliqué auprès des élèves, sachant les motiver, proche de la direction sans en faire trop, utilisant des méthodes pédagogiques innovantes. Il anime également un atelier de conversation anglaise.



Dès les premières pages, on se prend d’affection pour ce prof adoré de ses élèves.



De tous, sauf d’un petit groupe qui émet des doutes sur sa personne.



Et petit à petit, au fil des pages, on découvre un homme au passé sombre qui cache une personnalité loin d’être lisse.



J’ai aimé découvrir jusqu’où pouvait aller Seiji Hasumi. Et il va loin, très loin.



J’ai aimé la seconde partie en huis-clos dans le lycée, un soir de préparation de fête.



J’ai aimé suivre les différentes réactions des lycéens face au drame.



J’ai aimé que le prof utilise des expressions anglaises dans certaines situations, citations qui sont traduites.



C’est le premier roman de cet auteur japonais ayant reçu de nombreux prix au Japon traduit en français. Et j’espère bien que ses romans précédents et suivants le seront bientôt.



L’image que je retiendrai :



Celle de La complainte de Mackie que chante Seiji Hasumi régulièrement.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-l..
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La Maison noire

Dans sont deuxième roman l'auteur nous emmène dans le monde des assurance japonaise avec les tentative d'arnaque des clients mais dans une ambiance de l'horrible et de la psychologie de l'humain. Dans ses 300 pages vous serez ballotter entre un employer d'assurance qui cherche à découvrir la vérité de ses clients. Et des clients qui monte des stratégies horribles. Les crimes sont bien détaillé l'ambiance sombre y est décrite avec un tel réalisme. A lire aussi son premier roman converti en manga et en film. Le titre LA Leçon du mal.
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Neveu d'un homme illustre qui a écrasé la France et l'Europe de son génie, je n'ai guère de mal à me faire élire, au suffrage universel (masculin) président de la République, en balayant le général Cavaignac, qui avait réprimé dans le sang l'émeute populaire après la chute de la monarchie, et le malheureux Lamartine. Je soigne ma popularité pendant mon mandat, que la constitution veut unique. On dit que mes dettes, et la perspective de retrouver mes créanciers au sortir de l'Elysée, m'ont convaincu de faire le coup d'Etat qui me maintint au pouvoir. Grâce à moi, Victor Hugo a eu le loisir d'écrire de bien beaux romans et poèmes.

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