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Critiques de Yûsuke Kishi (234)
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La Maison noire

L'histoire

Kyoto 1996, employé dans une compagnie d'assurances, Shinji Wakatsuki effectue son travail avec rigueur, traquant les fausses déclarations, fréquentes par appât du gain !

Sa vie personnelle est un peu chaotique, il dispose de peu de temps libre pour voir sa petite amie Megumi. En outre, perturbé par un événement lié à son enfance, une fois seul, il s'adonne aisément à la boisson...

Un jour, le jeune homme est appelé pour un constat dans la maison de la famille Komora. C'est le début d'une véritable descente aux enfers !



Mon avis

Un thriller psychologique japonais original, qui sort des sentiers battus.

J'ai eu un peu de mal au début avec les noms propres et les explications concernant le monde des assurances.

Dans la seconde partie, le suspense est au rendez-vous, le côté psychologique est spécialement développé, on ressent une tension évoluant crescendo, vers une fin en cliffhanger.

L'auteur nous entraîne dans la noirceur que peut revêtir l'âme humaine, nous montrant ce dont certains sont capables par cupidité...

C'est donc un avis en demi-teinte, je n'ai pas retrouvé le côté horrifique qui était annoncé, je m'attendais à tresaillir comme dans certains films japonais de la fin des années '90. Même si l'histoire est intéressante, j'ai trouvé le rythme très lent.

Mais avouons que planter le décor d'un thriller dans une société d'assurances, c'était une gageure !
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La leçon du mal

J'apprécie généralement beaucoup la littérature japonaise mais je n'ai pas du tout aimé ce roman que j'ai eu du mal à terminer. Les petites mesquineries, querelles et états d'âme des élèves lycée ainsi que des professeurs m'ont franchement ennuyée. J'ai eu l'impression de lire un mauvais roman pour ado mal dans sa peau. Par ailleurs, le personnage du professeur psychopathe est tellement outrancier que cela en devient ridicule
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La leçon du mal

Pour commencer un tout petit rien qui m’a perturbé : les noms des personnages que j’ai eu beaucoup de mal à reconnaître et à identifier au cours de ma lecture. Cela étant dit on se retrouve devant un être sans empathie et à qui tout réussi, bref une sorte de cliché du serial killer inarretable
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La leçon du mal

Je viens vous parler de littérature japonaise. Je n'ai pas l'habitude et cela a donc été un petit parcours du combattant pour m'approprier

Le nom des personnages. Je me suis emmêlé les pinceaux au départ. Puis, quand j'y suis parvenue, j'ai pu me plonger pleinement dans le récit.



Ce qui ressort le plus, c'est une impression d'un Patrick Bateman (du film American Psycho) Japonais. On sent le côté psychopathe de cet enseignant que tous adulent. Tous? Non trois élèves ont démasqué leur professeur... à leurs risques et périls.  Je ne vais pas trop en dévoiler pour ne pas divulgâcher.



Concernant l'écriture, quand on parvient à s'approprier les personnages cela va mieux. Un bémol pour moi. Je suis loin d'être une fan des pavés livresques. J'ai donc trouvé ici quelques longueurs qui ont un peu gâché ma lecture.  Parfois,  j'ai trouvé qu'il y avait trop de détails. Mais cela ne reste que mon point de vue. Certains apprécient que cela soit bien détailler pour bien visualiser.

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La Maison noire

Shinji Wakatsuki est un expert en assurances vie, chargé dans la gestion des dossiers, de détecter les fraudes.

Appelé au domicile d'un client, il y découvre l'enfant du foyer, pendu. Pour lui, aucun doute: au vu de la réaction du père du gamin, ce n'est pas un suicide. Mais la police ne semble pas du même avis, et dès lors, Shinji va s'impliquer à titre personnel...ce qui semble vite le lettre en danger.



Les descriptions du monde de l'assurance-vie, son fonctionnement et les arnaques sembleront peut-être un peu ardus, mais ayant côtoyé ce secteur, j'ai trouvé cette toile de fonds originale, et surtout, ce roman donne un aperçu passionnant de la société japonaise, ses mœurs et son rapport au travail.

C'est bien construit ( et documenté, l'auteur a travaillé dans le milieu), Shinji est un personnage cohérent et humain, j'ai adoré ses comparaisons d'entomologiste amateur. Le côté macabre est bien là, on a presque un aspect cinématographique pour certaines scènes, et l'auteur est vanté comme un maître de l'horreur...mais je n'ai pas frémi et ai même assez vite eu mon idée sur le coupable. Cela reste un thriller plaisant, et original.


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La leçon du mal

Je vous le disais il y a quelque temps, je reprends mes lectures littérature d’Asie cette année. J’ai commencé avec la découverte d’un auteur : Yusuke Kishi. Peu de ses romans ont été traduits en français mais les éditions Belfond ont l’air d’avoir pris l’affaire en main ! J’ai donc pu découvrir La Leçon du mal.



Pour faire court et ne pas vous en dire trop : Hasumi est un jeune prof d’anglais charismatique apprécié de tous dans le lycée où il travaille. Il règle les conflits avec les élèves et les enseignants, c’est une perle rare. Néanmoins, 3 élèves ne sont pas dupes et soupçonnent Hasumi de cacher sa vraie nature…



C’est une lecture que je ne conseillerai pas à tout le monde, la violence y est décrite sous toute ses formes tout le long de notre lecture. Cependant, le travail de l’auteur est incroyable, il a réussi à me faire douter du roman que j’avais entre les mains. Après avoir lu le résumé, on s’attend immédiatement à entrer dans un monde de terreur et sanglant. Et c’est justement là la force de l’auteur, on se laisse bercer voire endormir très facilement au début du roman et j’ai dû relire le résumé plusieurs fois pour me rassurer au sujet du livre que j’avais choisi. A l’instar de son personnage principal, Hasumi, l’auteur nous embobine et on se retrouve à lire les lignes d’un manipulateur.



Ce triangle auteur-lecteur-Hasumi est très prenant et on finit par se laisser mener dès la fin du premier chapitre. J’ai compris trop tard la duperie et la chute fût d’autant plus brutale dans la seconde partie du roman. C’est dans cette partie que l’auteur réveille son lecteur et lui fait comprendre qu’il a fini par accepter l’inacceptable et qu’il est temps de montrer ce que cela signifie. Le mal est insidieux est bien encré dans chaque page du roman, à tel point que l’on finit par trouver cela normal (enfin presque).



J’ai vraiment apprécié le style de Yusuke Kishi, ce fût vraiment une très bonne découverte et je compte lire son second roman La Maison noire qui a été publié aux éditions Belfond cette année !



Bonne lecture à tous,
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La leçon du mal

Roman étonnant.. Un peu de mal à rentrer dans ce livre au début. Décontenancée par le nombre de personnages, difficiles à se remémorer avec leurs noms japonais... Mais au bout de cinquante pages, on est pris par l intrigue et on ne lâche plus.. Portrait angoissant d un psychopathe. On espère juste que ce type de personnage n existe pas dans la vraie vie.
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La leçon du mal

À la croisée d'un Battle Royale et d'Hannibal Lecter, ce véritable page turner se lit d'une traite. Courte période de mise en place, montée progressive dans l'horreur, alternance présent-passé... Tout est fait pour scotcher le lecteur et cela fonctionne très bien. Une occasion à saisir, comme le narrateur ne manque jamais de le faire.
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La leçon du mal

Un roman palpitant pour bien commencer l’année !



Au sein d’un huis-clos intimiste, au plus profond des pensées des personnages, on découvre celles de Seiji Hasumi, un professeur de lycée. Ambitieux, manipulateur et psychopathe, il est prêt à tout pour assouvir ses désirs d’ascension sociale, profitant de son charisme et de sa minutie pour parvenir à ses fins. Il semblerait néanmoins que certains élèves ne soient pas dupes. En essayant de découvrir qui se cache derrière ce professeur, ils n’auraient jamais imaginé de conséquences si horrifiantes…



D’une écriture acérée comme un couteau, cinglante et franche, on est happés par cette histoire très dérangeante mais en même temps passionnante ! On est enfermés dans les pensées du personnage, tant et si bien qu’on en est souvent écœurés. Tout ce qu’il pense semble tellement décalé et malsain que cela paraît irréel. Mais une fois plongés dans cette ambiance si particulière, on n’arrive plus à en sortir. Yûsuke Kishi réussit dès lors parfaitement bien à nous immerger dans son histoire, à nous impliquer dedans. On est tellement horrifiés par les actes et pensées de Seiji Hasumi qu’on s’attache très vite aux trois élèves qui découvrent peu à peu la vérité, priant presque pour qu’ils parviennent au plus vite à leur but.



En effet, si la 1ère partie met du temps à mettre en place tous les personnages, les enjeux et les décors de l’histoire, elle se révèle nécessaire pour planer l’attente et laisser au livre la possibilité d’exploiter tout son potentiel lors de la 2nde partie. Tout s’enchaîne alors très vite, si bien qu’on ne voit plus rien venir ; l’horreur devient innommable ; on alterne entre l’angoisse et l’espoir de voir le professeur échouer jusqu’à arriver à l’apothéose, à cette fin absolument magistrale ! On la pressent mais on ne veut pas y croire et pourtant, les pages défilent et l’horreur décrit s’accentue de plus en plus. J’en tremblais presque et en avais le souffle coupé. Je ne pouvais me détacher de ce qui était raconté. Le retournement de situation dans les dernières pages est également complètement inattendu et finit par nous achever dans notre surprise.



De plus, à travers le regard de Seiji Hasumi, on découvre une société très renfermée sur elle-même, avec ses codes propres. Il est dit dans la 4ème de couverture que c’est cette société qui a rendu le professeur aussi violent et dérangeant. Pour ma part, je considère plutôt que le personnage se sert des attentes de la société et de ses coutumes comme appuis pour exécuter ses plans,

Il n’en reste pas moins que cela reste très intéressant à découvrir et à déchiffrer, laissant sous-entendre l’existence d’un problème bien plus profond et complexe dans la société japonaise.



En bref, un roman très marquant et malgré un début qui m’a laissé dubitative, la fin en vaut largement le détour et me marquera pendant un certain temps, comme lorsque l’on se réveille d’un cauchemar, ce que ce roman est peut-être bien…

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La leçon du mal

Retour en littérature japonaise après une longue absence. Cette fois-ci avec ce thriller qui ravira tous les fans du genre : on peut dire que l'auteur Yûsuke Kishi n'a pas lésiné sur les moyens à sa disposition pour fournir frissons, angoisses et palpitations à son lecteur-rice. Je n'ai pas compté le nombre de morts disséminés dans son roman, mais pour un pays vieillissant, j'imagine qu'il a mis un bon coup de poignard à la courbe démographique japonaise, d'autant que dans l'ensemble, les victimes sont jeunes. Le récit sort pour la première fois sous forme de roman en France, il a auparavant connu une première publication, mais sous forme de manga chez Kana et a été adapté à l'écran. Je ne suis certes pas une lectrice de mangas, mais j'avoue ma curiosité à le découvrir sous cette forme. Yûsuke Kishi a reçu à deux reprises le Prix de l'Association d'horreur du Japon, et après la lecture de La leçon du mal, ça n'étonnera personne. 



Tout prend forme dans un lycée public japonais, et on s’apercevra au fur et à mesure avec étonnement des différences entre le pays nippon et la France. Seiji Hasumi occupe la place de professeur d'anglais, l'un des préférés des élèves, et de professeur principal de la classe de 1ère 4. Très proches des élèves, soucieux de leur sort à chacun, le professeur est également membre du comité de surveillance. Rien ne lui échappe, ni les problèmes de harcèlements, ni les accointances ou inimitiés entre élèves, encore moins leurs points forts et faibles, leur caractère. Et pour cause, Hasumi est un maniaque, un obsédé du contrôle, un manipulateur, en bref, le psychopathe dans toute sa splendeur, ou plutôt dans toute sa laideur. Le professeur parfait le jour cache en réalité ses côtés sombres sous la couche en acier trempé de son armure qu'il s'est confectionné au fur et à mesure des années. La plupart des lycéens et de ses collègues s'y laissent prendre, à ce charme vénéneux de cet homme qui parvient à apprivoiser femmes et hommes, filles et garçons. Tous s'y laissent prendre, ou presque, dont le couple de corbeaux, avec cette scène assez terrifiante, qui ouvre le roman et qui annonce la couleur du récit.



Ce roman se décompose en deux parties. La première qui montre un Hasumi évoluant dans son environnement, le lycée et son domicile, une première partie en lenteur qui montre la façon dont le professeur d'anglais résout ses problèmes, et la façon dont il fiche les élèves. Une partie composée de flash-backs dans le passé de Hasumi, celle qui nous permet de cerner la psychose de l'homme, sa profondeur, son immuabilité. Et ce n'est pas la méthode douce qu'il emploie, le dialogue, la conciliation, un arbitrage dans les règles et apaisé. La justice chez lui est toujours biaisée, il est juge et bourreau, il est conseil de discipline à lui seul. Il est tout-puissant : il punit par le chantage, il tient les gens à la gorge et il aime ça. Mais chez ce genre de personnage, le chantage, c'est la méthode douce. En ce qui concerne la méthode forte, les châtiments sont irréversibles ou presque, je vous laisse le plaisir de la découverte. Cette première partie révèle et expose la violence, psychologique et physique, de Hasumi, une violence ancienne, qu'il porte en lui depuis toujours, qui ne demande qu'à exploser. L'homme est d'une inventivité féroce quand il s'agit de torturer son prochain, l'air de rien, et de chapitre en chapitre, cela devient aussi fascinant, hypnotisant, pour le lecteur, d'observer l'endroit et l'envers du masque du parfait professeur qu'il s'est forgé au fil du temps. D'observer la célérité d'esprit qui est la sienne, sa perversion, pour trouver la moindre faille de son interlocuteur, et d'en tirer profit au maximum. Fascinant mais terrifiant.



La seconde partie occupe peut-être le dernier tiers du récit. Comme un chant du cygne de Hasumi. Tueur par opportunisme, par facilité, et par plaisir, il devient tueur de masse. Car l'auteur s'est permis une faille, trois lycéens qui doutaient de la sincérité de l'homme, et dérangés par cette façade si superficielle. Deux adolescents et une ado qui se sont mis en tête de le démasquer, un trentenaire avec dix longueurs d'avance et dénué du moindre sentiment quel qu'il soit, prêt à tout pour défendre son masque sociable, cela donne un massacre en règle. La menace de voir se fissurer cette façade d'homme charmant, social et honnête provoque un ultime soubresaut d'autodéfense : et quand on sait que l'homme n'abrite qu'une coquille vide, on peut s'imaginer l'ampleur du désastre. Prédateur parmi d'autres prédateurs, les flash-back détaillant son curriculum vitae bien garni d'expert-tueur et de manipulateur donnent froid dans le dos, spécialement les fois où la vérité menaçait de faire jour. 



Aucune longueur inutile pour ce roman qui en contient pourtant presque six cents, chaque page a son importance, elle entretient la tension qui devient de plus en plus palpable à mesure que les adolescents s'approchent du véritable Hasumi. Elles contribuent également à fabriquer un monstre hypertrophié qui ne parvient plus à se contenter du cadre des apparences sociables que le professeur d'anglais veut bien donner à voir. C'est un thriller à part, ou les policiers ne sont que de rares apparitions, laissant place à une observation sociale de cette toile d'araignée qu'a minutieusement filé Hasumi dans le lycée qui est devenu son terrain de jeu et de crime. J'attends avec impatience la sortie éventuelle d'un autre roman de Yûsuke Kishi, qui est parvenu à me couper le souffle le temps de quelques heures.
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La leçon du mal

Seiji Hasumi, professeur dans un lycée au Japon, est un homme très charismatique, séduisant et extrêmement intelligent. Il est admiré de tous, élèves et collègues. Il est dévoué, toujours prêt à rendre service et se porte volontaire chaque fois que l'on a besoin d'aide. Mais ce jeune homme bien sous tous rapport cache sa vraie personnalité et pour cause, c'est un psychopathe. Il ne ressent aucune émotion, aucune empathie, il est pervers, manipulateur et est prêt à éliminer quiconque se met en travers de son chemin.



"Le lycée Shinkô Machida représentait pour Hasumi un vaste plateau de jeu d'échecs où chaque prof, chaque élève s'apparentait à une pièce. Il fallait sans arrêt manœuvrer pour que tout ce petit monde se déplace dans la direction souhaitée."



La mise en place du décor et des personnages m'a paru interminable. Une première partie où il ne se passe pour ainsi dire rien. Le rythme très lent et la multitude de personnages aux noms tous ressemblants ont bien failli avoir raison de mon enthousiasme. Mais en même temps, l'auteur, tout en douceur, ferre le lecteur avec son personnage, Hasumi, et il est désormais trop tard pour reposer le bouquin. On sent bien que le gars n'est pas tout net mais on est bien loin d'imaginer à quel point. Nous sommes dans la tête de cet être machiavélique et prenons part à toutes ses actions. J'avoue que pour moi qui suis une véritable éponge émotionnelle, j'ai beaucoup de mal à me mettre dans a peau d'une personne qui n'éprouve quasiment rien. C'est totalement abstrait et quelque part fascinant. Pas que j'admire ces êtres abjects, loin de là, mais je reconnais qu'ils m'intriguent.



Dans ce lycée, les enseignants sont tous ignobles et les élèves pas beaucoup mieux. Tout ce petit monde est fort peu sympathique et un peu trop caricatural. La personnalité de Hasumi se démarque d'autant plus. Au fil des pages, des flashbacks nous en apprennent plus sur son passé et nous prenons peu à peu conscience du monstre qui se cache derrière.



Dans la seconde partie tout s'accélère est le lecteur mis sous tension assiste impuissant à une escalade de la violence. Les meurtres se succèdent à un rythme effréné et ça vire au cauchemar dans un huis-clos infernal.

Même si le dénouement est prévisible, j'étais au bord de l'apoplexie.



Malgré la lenteur du début et peut-être un manque de crédibilité, ce fut une excellente lecture que je recommande aux amateurs de sensations fortes. Un livre parfait pour cette journée d'Halloween.

Bons frissons !
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La leçon du mal

Une première partie vraiment rythmée, dans les méandres psychologiques d'un serial killer en puissance, professeur d'anglais bienveillant en apparence…

Mais ça c'est pour mieux amadouer ses élèves et les personnes qui l'entourent…

D'ailleurs, beaucoup ne résistent pas, allant jusqu'à lui confier des secrets, qu'ils auraient mieux fait de garder pour eux !

L'histoire commence avec deux corbeaux qui ne cessent de l'observer, évidemment notre charmant professeur va trouver un bon moyen d'éliminer les volatiles de son environnement… D'ailleurs ce ne seront pas les premiers.



Notre cher professeur a dressé une cartographie très détaillée des personnes qui l'entourent (il tient une fiche sur chacun, glanant des infos de-ci de-là) et va pouvoir commencer à jouer "sérieusement".



Si Seiji Hasumi est un grand malade, les autres personnages du livre ne sont pas en reste, chacun affrontant ses démons et ses secrets inavouables comme il le peut…



Les professeurs et l'équipe pédagogique sont particulièrement gratinés dans cet établissement… Une chose est sûre : vous n'y laisseriez certainement pas vos propres enfants y étudier !



Une fois qu'on a infusé dans la première partie, histoire de bien poser les personnages, Yûsuke Kishi nous donne les clés de compréhension du professeur Seiji Hasumi en revenant sur ce qui l'a poussé à passer à l'acte, avant un final au summum de l'art dans un déchaînement psychopathologique ébouriffant !



Voilà donc pour cette lecture d'automne un peu glauque, un peu épicée, un peu drôle aussi (on a le droit de rire du mal ? Certaines situations sont à "mourir" de rire…) : parfait pour entamer un cycle de lectures effrayantes !



J'ai un peu retrouvé l'ambiance de la série sud-coréenne Squid game (pour ceux qui ont regardé la série sur Netflix…).



Un "American Psycho japonais" qui joue avec les codes de la société japonaise pour mieux s'en affranchir et les critiquer.

Ne me reste plus qu'à découvrir l'adaptation du cinéaste japonais Takashi Miike.



Cruel, drôle et très intelligent.

Une traduction efficace et ciselée de Diane Durocher.

Yûsuke Kishi est membre de l’association Mystery Writers Japan.
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Lesson of the evil, tome 1

J'ai entendu énormément de bien de ce manga, j'étais curieuse de le découvrir et de me faire mon propre avis même si de prime abord, ce n'était pas mon genre de prédilection.



Nous suivons une classe de lycéens en Première avec pas mal de cas sociaux, tous plus différents les uns des autres (garçon violent, fille rebelle, gars surdoué...) et leurs professeurs qui sont aussi des cas. Tous sortent vraiment de l'ordinaire et se démarquent. Je peux le dire, ce lycée et ceux qui y sont sont bizarres. Cette classe a un professeur principal d'anglais _ Mr Hasumi _, un jeune homme d'une vingtaine d'année, mystérieux qui semble gentil et attentionné au premier abord, et il doit gérer bien des soucis au sein de l'école, par rapport aux parents d'élèves, aux élèves et aux professeurs. C'est vers lui qu'on se tourne généralement pour régler les litiges ou autre (d'ailleurs dans ce tome 1, on a le droit à du harcèlement sexuel prof/lycéenne, à un prof qui a frappé un élève, un élève persécuté par d'autres, tentative de viol, relation prof/mineure...). Il est tellement à l'écoute que la majorité des élèves arrivent à se confier à lui et il s'est même créer une milice de jeunes filles qui lui rapportent ce qui ne va pas. Tout ça pour dire que c'est le professeur qu'on rêve tous d'avoir (très méticuleux, très perspicace, analyse tout, sympa). Mais voilà, ce professeur cache bien des choses, n'est clairement pas un saint alors que veut-il réellement?



J'ai éprouvé du début à la fin un certain malaise. J'avais cette impression de m’immiscer dans la vie, dans l'intimité des gens, de pénétrer au plus profond du lycée. L'univers glauque et sombre fait qu'on étouffe et on est toujours dans l'attente de quelque chose, il y a donc un suspense de fou et on ne cesse d'essayer de cerner mieux le personnage d'Hasumi car il y a vraiment quelque chose qui cloche chez lui même si je n'arrive pas encore à mettre le doigt sur ce que c'est. En tout cas, il semble avoir des plans pour le lycée et ses occupants, à savoir avoir un lycée idéal, être celui qui mène la danse. Il se créé des alliés, se les appropriant et faisant la liste de ses ennemis.



L'univers est très sombre, un peu violent et particulier, c'est un thriller qui, je me demande, va tendre vers du fantastique ou si ça va virer au survival game. Parce que j'ai cette impression que le lycée va être un terrain de jeu, qu'il va y avoir des proies et des prédateurs, des bons et des mauvais, des actions et des révélations terribles.



Le graphisme n'est pas ce que je préfère mais le style est parfait pour ce genre d'histoire. Le trait de crayon est vraiment très noir et accentue la noirceur qui se dégage du manga. Le design des personnages est très spécial mais je dois dire que les expressions du visage sont superbes et mises en avant.



Ce premier tome est très introductif, très intriguant (le personnage d'Hasumi est le vrai plus du manga), très malsain du début à la fin. Ce tome me laisse dans le flou le plus total, je ne vois pas du tout où va aller le mangaka et du coup, je suis très curieuse de découvrir la suite.
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Lesson of the evil, tome 1

Un excellent premier tome qui nous donne l'impression du calme avant la tempête. On ressent le mal chez ce profsseur mais l'auteur nous mène en bateau. Il semble placer ses pions comme il le souhaite pour passer à l'action. j'espère que l'auteur va continuer à faire monter la tension car pour l'instant, c'est réussi.
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Lesson of the evil, tome 3

Ce tome 3, bien que, donnant moins dans l’intensité, n’en demeure pas moins complexe tant sur la psychologie des acteurs que sur l’enchainement de l’intrigue.



Cet allègement n’étant dû, à mon sens, qu’à l’habitude de voir évoluer le professeur Hasumi, et surtout à une action se situant dans des lieux plus ouverts, amoindrissant l’effet « huis clos ».



L’atmosphère change légèrement de direction, prenant un virage un peu plus malsain laissant à penser que les personnages ne peuvent que s’enliser davantage dans une toile tisser pour et contre eux.
Lien : http://www.bookkyuden.com/pa..
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Lesson of the evil, tome 1

Le scénario est vraiment prenant, avec un héros qui garde beaucoup de secrets, mais qui reste réellement très charismatique !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La leçon du mal

Ce roman fait très adolescent, une simple histoire d'un professeur, manipuleur et tueur en série, mais que c'est agréable à lire !



On va suivre ce fameux professeur, Seiji Hasumi. C'est quelqu'un de très séduisant et un parfait professeur d'anglais. Tout le monde l'aime et en est même amoureux. Totalement fou depuis petit, on va avoir droit à quelques passages de son enfance, ce qui rappelle beaucoup Johan Liebert dans Monster. Mais 3 de ses élèves vont sentir qu'il y a quelque chose de bizarre, vont mener l'enquête, et vont enfin découvrir ce qui se cache réellement derrière le masque.



Ce qui va déclencher une suite d'événements tous plus gores que les précédents. Petit teaser : bloqués dans l'école la nuit.



J'ai adoré ma lecture du début à la fin. Certaines scènes sont limites (pédophilie), mais j'aimais tellement l'ambiance que je n'y prêtais pas réellement attention. (Attention, ceci n'est pas prôné dans le livre, c'est évidemment vu comme quelque chose de mal).
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Du Nouveau monde, tome 1

Vous reprendrez bien un peu de science-fiction japonaise ? Cela tombe bien, la collection Ailleurs et Demain propose enfin Du nouveau monde, une traduction du roman de Yûsuke Kishi paru en 2008 au Japon. Avant toute chose, et comme l’indique clairement la couverture, ce tome n’est que le premier d’une série. Ne vous étonnez pas si les 312 pages pas du récit de Yûsuke Kishi se terminent de façon abrupte. Il faudra attendre le deuxième tome et les suivants pour savoir ce que Saki et ses amis deviennent. Ou si vous êtes réellement impatients de regarder la série d’animation From the New World – Shinsekai Yori.

Quel est donc ce nouveau monde dont parle l’auteur ? D’un futur possible, à plus de 1000 ans de distance. La psychokinésie y a quitté la sphère de l’imaginaire et des phénomènes paranormaux pour être un des éléments du quotidien. Les manipulations génétiques, l’intelligence artificielle et l’holographie ont également fait des progrès spectaculaires. Mais… une nouvelle guerre a éclaté et des siècles sombres ont amené à l’effondrement de la civilisation précédente (la nôtre), à une réduction radicale de la population et à un repli de chaque pays sur ses propres frontières. Le Japon de la narratrice, Saki, est désormais un monde féodal dominé par les moines (bouddhistes, plus que shintoïstes) et les Anciens détenteurs du savoir où elle grandit dans une communauté agricole. À l’âge de 12 ans, elle entre enfin en possession de son jyuryoku, son don de psychokinésie. Elle va donc découvrir une nouvelle école pour apprendre à le maîtriser avec ses camarades. Et surtout s’apercevoir que la société agraire paisible où elle vit cache un passé et des réalités bien plus sombres, avec des guerres meurtrières dans les collines à quelques kilomètres derrière ses frontières.

Du nouveau monde n’est qu’un préambule, mais l’auteur nous donne déjà énormément d’informations dans ce livre, en choisissant de faire d’une Saki adulte la narratrice de son histoire à destination des générations suivantes. Ce qui lui permet de faire des apartés pour expliquer certains éléments de son univers qu’une petite fille ou une jeune adolescente ne pourrait connaître. Et ce qui donne envie d’en savoir plus, notamment sur la façon dont les rats-monstres ont été créés… Et c’est d’autant plus frustrant que l’on devine vite à quelques petits détails près – comme des enfants qui ne rejoignent jamais la « grande » école ou des comportements trop « humains » chez les animaux – que l’horreur n’est jamais tapie très loin des personnages. À découvrir dans le prochain volume, bientôt j’espère ?




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La leçon du mal

J’ai trouvé l’écriture assez plate, ça manque de relief, de figure de style. Peut-être est-ce dû à la traduction française qui a estompé davantage de style de l’original japonais. J’ai trouvé la scène de fin assez peu crédible, l’auteur s’est arrangé de certaines situations selon moi. Bref, on a envie de savoir comment se termine l’intrigue imaginée par l’auteur, donc on va jusqu’au bout quand même.
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La leçon du mal

Ce livre est d’une puissance rare qui vous embarque dans un récit prenant et cauchemardesque. Les trois parties de l’histoire vont crescendo vers l’horreur pour finir dans une longue et incroyable dernière partie que j’ai lu en retenant mon souffle. L’écriture est précise et parfaitement adaptée au récit.



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