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Critiques de Ali Hazelwood (681)
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Check & Mate

C’est à l’âge de quatorze ans que Mallory Greenleaf, jeune prodige des échecs, s’est jurée de ne plus jamais y rejouer. Ce jeu ayant détruit sa famille, elle tente désormais de subvenir aux besoins de sa mère malade et de ses deux petites sœurs en travaillant en tant que mécanicienne dans le garage de son oncle. Lorsque sa meilleure amie lui demande de participer à un tournoi d’échecs pour une œuvre caritative, elle accepte à contrecœur… mais son talent ne passe pas inaperçu !



Après quelques polars bien sombres j’avais besoin de me changer les idées avec une lecture plus légère, sans prise de tête. Cette sympathique romance « young adult » d’Ali Hazelwood coche toutes les cases et ne manquera pas de séduire les fans d’Emma Green ou de Brittainy C Cherry. De plus, en tant que fan de la série Netflix « The Queen’s Gambit » et de l’excellente série manga « Hikaru no Go », je savais que cette petite incursion dans le monde des échecs ne manquerait pas de me séduire.



Le point fort de ce roman sont indéniablement les personnages, emmenés par cette surdouée des échecs prête à sacrifier son propre avenir pour assurer celui de sa famille. Mais j’ai également adoré les proches de Mallory, allant de sa meilleure amie Easton à ses deux sœurs, Darcy et Sabrina, sans oublier le grand maître Oz, que l’on met inévitablement plus de temps à apprécier mais qui finit également par dévoiler toute son humanité au fil des pages. Même le détestable Koch mérite une mention spéciale tellement il demeure insupportable tout au long du récit. Quand au ténébreux Nolan Sawyer, bad boy prodige des échecs et véritable star sur TikTok, il remplit son rôle à merveille et finit par séduire tout le monde au fil de la lecture.



L’histoire en elle-même demeure certes assez prévisible et manque probablement d’originalité, mais l’incursion dans le monde des échecs est assez sympathique, tout en demeurant accessible pour tout le monde. Ali Hazelwood s’inspire de faits réels, tels que le scandale récent opposant le quintuple champion du monde norvégien Magnus Carlsen à l’américain Hans Niemann, pour pimenter son récit et exploite également à merveille l’aspect misogyne de ce sport dominé par les hommes afin de teinter l’ensemble d’une bonne petite touche de féminisme.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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The love hypothesis

Coup de coeur...

J'ai tout aimé dans cette comédie romantique , et en premier lieu , le style plein d'humour et d'espiéglerie. Les répliques fusent et pétillent à chaque page, et j'ai souri à chaque fois.



C'est l'histoire d'un "faux couple". Banal , me direz-vous, dans la comédie romantique. Oui mais en plus du style , il y a le décor : l'université , ce qui est assez nouveau dans le monde de la chick-lit.



C'est l'histoire d'une jeune femme , doctorante (qui travaille dans la recherche sur le cancer du pancréas ), qui sortait avec un autre étudiant, Jimmy, jusqu'au jour où elle se rendit compte que ce Jimmy lui préférait sa meilleure amie , Anh, et que cette dernière avait un gros crush sur lui aussi, mais ne ferait rien, de peur de faire de la peine à Olive. Alors Olive décida d'agir. (de la plus stupide des façons !) ... Pour laisser la place à Anh qui est vraiment sa "meilleure BFF de toute sa vie ", elle s'inventa un petit-ami et embrassa le premier venu, le Pr Carlsen qui le lui rendit bien. Et comme ça arrangeait les deux, ils décidérent de faire comme si, ils étaient en couple. Comme cela Anh était libre de sortir avec Jimmy sans culpabilité et Adam Carlsen obtiendrait ses crédits. Mais c'est plus facile à faire croire qu'à vivre, une fausse relation. Ça implique aussi de passer du temps ensemble..

Et de fil en aiguille...





La qualité d'un bouquin tient au fait qu'un inconnu, un auteur, vous entraine à fond, dans son monde, et on peut dire que Love Hypothesis , en cela, est une vraie réussite.

A peine ai-je sourcillé lorsque un dialogue entre deux éminents professeurs (amis dans la vraie vie), est un peu trop "moderne" , un peu trop "Eh mec ! ".

C'est le seul moment où j'ai tiqué, parce que l'autrice m'a "empapaoutée" dans un tourbillon de répliques placées dans la bouche de son personnage féminin principal, qui est vraiment,vraiment, pleine d'esprit. Elle a beaucoup d'humour , elle est très gaie. Tout ce qui sort de sa bouche est cultissime !



J'ai adoré cette fille. Elle est attachante , mais plus que cela : elle est attendrissante.

Elle est jeune, très seule ( car non seulement, elle n'a plus de famille, mais elle n'est pas dans son pays , le Canada). Elle est un poil naïve concernant les garçons, ( mais en même temps, elle n'a fait que travailler...), Elle est fauchée (certes bénéficiaire d'une bourse, mais complétement fauchée !) . Et ça donne un joyeux décalage qu'elle assume totalement,( tout en n'étant pas profiteuse), avec son faux petit-ami, éminent chercheur.

Lui, c'est Darcy revisité. Sa réputation au sein de l'université n'est pas terrible : un génie mais froid , arrogant, blessant, impitoyable , bref un "connard" (dixit les étudiants entre eux )... Leurs deux caractères , leurs goûts, s'opposent et c'est ce qui provoque la dynamique en plus d'une complicité qui s'installe avec ce secret du faux-couple, une sorte d'intimité tranquille , d'habitude , puis d'amitié .... A un moment, le côté romantique laisse la place à une scéne sexuelle assez longue (et détaillée !), puis tout redevient comme avant au niveau du style. Assez surprenant, mais collant parfaitement au courant actuel appelé (pudiquement ) : " new romance"...



Les dialogues sont vraiment excellents et travaillés, ça donne du peps, de la nervosité, du rythme, de la malice...



Le décor a largement contribué à la réussite de cette comédie, un lieu que l'autrice connait parfaitement pour y avoir étudié ; elle y enseigne, aujourd'hui.

Entre la vie dans l'université (ses couloirs, ses labos, ses toilettes qui ne servent qu'à laver le matériel, les amphis, les expériences sur les souris et le vocabulaire scientifique ) et puis les lieux que j'appelerai "dérivés", que sont les cafés, les congrés et ses chambres d'hôtel, Ali Hazelwood reviste la comédie romantique et nous fait découvrir un milieu, celui des chercheurs-professeurs et des doctorants dans les meilleures facs américaines et j'ai apprécié la ballade. On y découvre un milieu assez masculin, un milieu de " vieil homme blanc sachant" qui abuse de son pouvoir. Un milieu où se faire une place quand on est une femme est difficile , où régne la compétition (les places sont chéres !), les remises en question quotidiennes. Et même si Ali Hazelwood propose une histoire légére, ça ne l'empêche pas d'aborder des sujets plus graves : elle parle de harcélement sexuel, droit de cuissage, humiliations intellectuelles , vol de résultats, consentement... En cela, c'est un roman très " dans l'air du temps".





Une comédie romantique originale, charmante, à la fois amusante, pétillante et gentiment épicée. A quand l'adaptation ?

Une auteure à suivre...

( je viens de voir que l'autrice en avait écrit 8 autres... )
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The love hypothesis

The Love Hypothesis



"Je sais pas c'est quoi la drogue que vous fumez, mais manifestement j'ai pas eu ma dose" Jonathan, Goodreads.



Je me pose la même question, Jonathan. Pour ceux qui n'aiment pas les longs commentaires, vous pouvez vous arrêter là, on résumera pas mieux. Pour les autres :



Allez ! Encore un best-seller qui s'avère être une de mes pires lectures de l'année. J'ai le cerveau monté à l'envers ou bien ? On nous bassine avec la suspension de crédibilité mais je n'ai encore jamais lu un roman où cette suspension était autant nécessaire, de la 1ère ligne à la dernière.



The Love Hypothesis se présente comme une romance, dans le milieu scientifico-universitaire, entre un prof et une élève. Je pensais que ce serait cette situation - généralement glauque dans la vraie vie - qui me poserait problème à la lecture, mais pas du tout. C'est sans doute même ce qu'il y avait de moins gênant, l'élève et le prof ne bossant pas dans le même domaine et n'ayant pas de relation professionnelle. Ce qui m'a posé problème c'est : tout le reste.



Rien, absolument rien ne (me ?) va. Que ce soit au niveau des personnages, du scénario, de "l'humour", de l'écriture... de la scène de "sexe" (j'ai pas pu aller jusqu'au bout). Je croule tellement sous l'avalanche de trucs à dire que je m'étouffe avec et lutte pour trouver par où commencer. Tout m'a paru complètement incohérent (et vous connaissez mon souci avec les trucs illogiques) donc forcément...



>>Pour la version "courte" sans spoilers :



-On a une héroïne "adulte" donnée pour "super intelligente et intéressante", qui est complètement conne du début à la fin, qui a la maturité d'une ado pré-pubère, est extrêmement pénible, et a une absence de personnalité assez fascinante.

C'est un peu comme si elle avait enfilé un costume appelé "The Standard Millenial Girl", mais en version cheap d'Halloween.



-On a une "meilleure amie" qui partage avec l'héroïne une relation en réalité plate et superficielle, et est quasi toxique pour les besoins du scénario.



-On a un "héros" fou amoureux du costume d'Halloween avec lequel il n'a cependant quasi rien à voir, et qui fantasme surtout sur le corps de l'héroïne, mais qui ne lui a jamais parlé à part 2 minutes 30 y a trois ans.



-On a un scénario qui existe et se déroule exclusivement grâce à : une absence de communication + des films gratuits que se fait l'héroïne dans sa tête + ses réactions / décisions illogiques + des éléments extérieurs random forçant l'avancée de l'histoire. Déjà, un seul de ces trucs ça aurait été de trop, mais alors là... on dirait un manuel illustrant comment ne pas construire une intrigue.



- On a un humour basé sur l'exagération. À priori, c'est un effet stylistique valide. Sauf qu'ici, comme ça sort de nulle part, ce n'est plus de l'humour décalé, c'est un saut spatio-temporel et du coup bah... c'est pas drôle. C'est couplé bien sûr à la propension de l'héroïne à se faire des films (une façon de remplir des pages pour pas cher). Pour vous donner un exemple (fictif mais équivalent à ce qu'on trouve dans le livre), ça donne des choses du genre :

"Olive avait besoin d'un stylo et sa seule solution était de demander à Adam de lui en prêter un. Adam qui devait certainement la haïr !" (=film gratuit, elle a aucune raison de penser ça) "Si elle tente de lui demander un stylo, c'est sûr, il va la kidnapper pour la mettre dans le coffre de son van avant de la découper pour la rôtir et l'envoyer nourrir des aliens dans l'espace !" (énorme exagération pour faire de l'humour, mais... c'est pas drôle, en fait ?)



- Et d'une manière générale, on a un style donc basé sur cet "humour" avec des pages et des pages de vide car on a droit aux inventions gratuites que se fait Olive dans sa tête, soit avant qu'un vrai truc ne se passe, soit pour justifier que rien ne se passe.



Évidemment, quand un des personnages s'apprête à dire un truc important qui pourrait régler les quiproquos, il est interrompu artificiellement et ça en reste là (alors que dans la vraie vie, on harcèle la personne jusqu'à avoir l'info). Ainsi, les quiproquos durent et durent et durent jusqu'à ce qu'enfin l'histoire s'arrête.



>>Pour la version longue avec spoilers :



On commence avec l'héroïne, super génie de la science mais hélas pauvre - qui vous répétera 400 fois qu'elle est pauvre en tant qu'étudiante en sciences ET qui le paraphrasera aussi 400 fois de manière "humoristique".

Elle porte donc des lentilles de contact périmées faut de pouvoir s'en payer des neuves. Lentilles qui lui brouillent la vue. Ok, mais euh... et avoir simplement une paire de lunettes, c'était pas possible ? Ce serait pas carrément moins cher et plus sage, pour une meuf qui doit tout le temps regarder au microscope, observer des tas de machins, noter des trucs... ? Je... je ne sais pas écoutez, je suis pas un génie en sciences moi, mais euh... bon.



A cause de sa vue brouillée, quand Olive croise "LE mec" (elle l'appelle comme ça), elle ne peut pas bien voir son visage. Et ce type va changer sa vie après avoir eu un bref échange fait de banalités, où elle-même dit vraiment des trucs insipides qui font que le héros tombe fou amoureux d'elle. (Non mais pour de vrai, hein, l'échange c'est genre "Qu'est-ce que vous faites là ?" "C'est pas les toilettes des filles ?" "Non" "Ah je croyais que c'était les toilettes des filles." "Bah non." "Ah." et ensuite quelques rapides répliques banales sur pourquoi elle a choisi de bosser en stem).



Des années plus tard, Olive est embêtée car sa meilleure amie - qu'elle adore - n'ose pas sortir avec l'ex d'Olive de peur de lui faire du mal. Alors même que Olive n'en a jamais rien eu à battre de son ex, et ne voulait MÊME PAS sortir avec, bordel ! Mais bon, la logique, hein...



Donc pour l'aider à ne pas culpabiliser... Olive lui ment en disant qu'elle sort avec un mec, un soir où en fait elle bosse au labo. Encore une fois, la logique ?



Souci : la meilleure amie aperçoit Olive au labo (et non avec son rencard) et donc Olive se jette sur un type au pif pour l'embrasser, type qu'elle ne reconnaît qu'après car sur le moment elle ne l'a... pas vu ? Euh ? Bon.



Je sais pas ce qui est le plus incohérent : se jeter sur un type pour l'embrasser au pif, ou le fait qu'elle se soit jetée sur lui sans pour autant le voir.

Mais bref. Elle l'observe ensuite, donc, et reconnaît Adam, un prof hyper important. En toute logique, après un tel acte et alors qu'il cherche à discuter, Olive... s'excuse ? S'explique ? Non. Elle ne veut RIEN lui expliquer et tente de... s'enfuir. HEIN ?? Vous êtes adulte, madame, vous êtes sûre ?

Elle s'explique finalement rapidement - uniquement parce qu'Adam la menace - avant de... s'enfuir quand même (je...) en le laissant en plan alors qu'il l'appelle et qu'ils pourraient avoir un échange utile et constructif. Ce que toute personne intelligente et mature ferait.



À aucun moment elle ne se dit qu'elle devrait mettre au point leur mensonge. Non, elle a décidé que ce type serait son rencard fictif, mais sans chercher à rendre ça crédible. Apparemment, elle a une meilleure amie qui ne va lui poser AUCUNE question sur comment elle s'est retrouvée à avoir un rencard avec le prof-important. Pas tant qu'Olive n'en a pas d'abord parlé avec Adam. Pratique. Le tout alors que plus tard, cette même amie harcèlera Olive de messages type ado excitée au collège parce qu'elle a trop un scoop : leur pote Machin "sort avec un prof mignon qui est son crush !! Hiiiiiiiiiiiii!! Tu te rends COMPTE?!" Mais pour Olive, sa meilleure amie, là, sur le coup, non, rien. Je, pfff, aucune logique.



Olive et Adam décident de faire semblant de sortir ensemble pendant un mois. Pour la "meilleure" amie. Pour faire croire ça à tout le monde, ils vont... se retrouver 10 min une fois par semaine à la cafétéria ! Voilà. Idée de génie, vraiment. Ils ont prévu de se voir 4 fois en tout. De passer en tout 40 minutes ensemble. Étalées sur un mois. Afin de passer pour un couple crédible. C'est leur plan. Voilà. Je... non, rien.



Et jamais, durant ces 10 min à la cafète qui "prouvent à tous qu'ils sortent ensemble" (car oui, ça marche comme ça les relations de couple), ils n'échangent d'infos que deux personnes qui sortent ensemble devraient savoir l'une sur l'autre, ou n'échafaudent de plan pour rendre leur relation crédible ! Alors que tout le monde supposent qu'ils vont souvent l'un chez l'autre (même si c'est jamais le cas).

Mais non, ils parlent à la cafétéria... de rien. De tout et de rien. Souvent de rien. Ils ont des échanges plats et insipides où on pourrait les remplacer l'un l'autre par n'importe quel autre personnage... Et Adam qui est "amoureux" ne s'intéresse pas spécialement à Olive de toute façon, ni ne cherche à la voir plus souvent... Ça n'a juste aucun putain de sens !



Je n'ai même plus envie de résumer et détailler le contenu, tant toute l'histoire est comme ça... Rien n'a de sens : les perso font des choix cons qui n'ont pas de conséquence parce que ça arrange le scénario, puis d'autres choix qui soudain ont des conséquences parce que ça arrange le scénario.



La "meilleure" amie qui n'a l'air, elle aussi, de n'avoir rien en commun avec Olive (à part les goûts standards de sa génération), force Olive à avoir des contacts affectueux avec Adam genre "va lui faire un bisou" "va t'asseoir sur ses genoux" (mais tu es qui ? Son tyran personnel ? Tu peux pas respecter ses envies, ses choix ? Tu peux pas la laisser vivre sa putain de vie comme ELLE en a envie ??) ce qui crée les rares scènes de vague affection entre eux deux.



Évidemment, les deux héros "s'aiment", mais s'imaginent gratuitement l'inverse, et l'exagèrent à fond dans leur tête pour ensuite être malheureux en créant des quiproquos et des problèmes qu'ils n'ont pas... et Olive n'arrête pas de mentir dans des situations où la vérité serait plus simple et plus logique.



Il est évident que le héros c'est "LE mec", mais Olive ne le voit pas tant que ça n'arrange pas l'histoire... mais qui du coup est vide et faite d'une tension artificielle. La scène de sexe était tellement gênante que j'ai pas réussi à la lire, mais les scènes érotiques c'est rare que ça me plaise donc c'est peut-être juste moi.



Bon. Comme dit au départ, Olive va bien insister sur combien les étudiants (et profs) dans la recherche scientifique sont pauvres, mais sans jamais s'attaquer au pourquoi du problème, c'est à dire l'injustice du système, et sans jamais avoir l'air de comprendre en fait l'économie dans laquelle elle vit, et sans la remettre donc en question. C'est genre "ah bah c'est comme ça, on est pauvre, c'est bête." T'étais pas un génie toi, normalement ?



Ah et j'avais oublié donc qu'elle subit un gros moment de harcèlement sexuel / moral avec le meilleur ami d'Adam, qu'elle enregistre sur son téléphone car juste avant elle avait une conférence qu'elle a enregistrée sur son téléphone et elle n'a pas coupé le microphone... Donc : elle a direct la preuve que le meilleur ami est un connard. Mais, pour une raison inexplicable, elle a oublié qu'elle n'avait pas arrêté l'enregistreur, donc elle fait des choix débiles et se morfond et ment à Adam (car c'est sûr, jamais il ne la croira blablabla = film gratuit de plus) au lieu de se dire "Ouf, heureusement j'ai enregistré ce qui s'est passé j'ai une preuve !"



Quand il t'arrive ce genre de situation (expérience personnelle vécue), le 1er truc que tu aimerais c'est avoir une preuve concrète du genre ça a été filmé / enregistré ! C'est que ton tel ou autre chose ait capté ça. Ça n'a donc aucun sens qu'elle oublie magiquement qu'elle en a une, alors que 3 secondes avant elle sait que son enregistreur tourne encore ! Je sais pas comment la recherche va avancer avec un cerveau pareil...



Le truc positif pourrait être qu'Olive parle un peu de la misogynie dans le milieu scientifique, sauf qu'elle le fait avec tellement d'exagération, raccourcis et gros sabots, que ça finit plus par être un élément de décor qu'un sujet réellement abordé.



Je m'arrête là. Dès que j'ouvre le livre, je vois mes notes énervées en marge et je me dis qu'il faudrait que je m'étale ici autant qu'il contient de pages, mais vous ne méritez pas ça. Personne ne mérite ça.



PS : je vais encore me faire basher mais rappelez-vous que vous n'êtes pas vos goûts, vous n'êtes pas vos lectures. Quand je "critique" c'est intrinsèquement lié aussi aux conditions dans lesquelles j'ai lu, à mes attentes, à mes goûts, à mes habitudes... ça ne veut pas dire que parce que vous aimez vous avez tort, ou que je vous trouve ceci ou cela, non. J'ai conscience que c'est une histoire de contexte, et mon ressenti reste éminemment subjectif.
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Check & Mate

Après deux comédies romantiques dans le milieu scientifique de Ali Hazelwood, me voilà à lire un roman YA qui se passe dans le milieu des compétitions d'échecs. Alors autant le dire tout de suite, je n'y connais que quick ! l le peu que je connais , c'est grace à la série, puis au roman dont elle est tirée : le Jeu de la dame. Aussi, si je vous dis que certaines scénes m'ont parues irréalistes, vous comprendrez que la ficelle est un peu grosse...



Mallory est une ex-enfant prodige des Echecs, son père était GM (comprenez grand maitre), mais lorsqu'on fait sa connaissance à dix-huit ans, elle a arrêté les compétitions et même le simple plaisir de jouer, depuis quelques années. Cependant, elle va reprendre, poussée par sa meilleure amie, laquelle a organisé un tournoi carritatif. Là, elle sera opposée à un jeune homme charmant, qui n'est autre que le champion du monde et elle gagne ! Bon, c'est là que le bât a blessé pour moi, je veux bien croire qu'elle soit surdouée (etc, tout ce qu'on veut), mais face à un champion, si tu ne t'entraines pas, tu survis pas trois secondes (de mon point de vue, mais comme je le disais plus haut , je n'y connais rien ...).

Là , ce sera très dur pour elle, malgré toute l'aversion que lui inspire ce jeu via son papounet, de résister à l'appel du Fou, du Roi ou de la Dame et elle va se remettre à jouer, car les Echecs , ça rapporte. Et depuis le "départ" du père, Mallory doit payer les factures , faire vivre ses soeurs grâce à son boulot de mécanicienne, car sa mère est très malade... ( Deuxième cartouche pour moi, le côté Cendrillon qui a abandonné les études pour subvenir aux besoin de sa famille, je laisse ça à d'autres autrices ! Pas à Ali Hazelwood, qui nous avait régalées par sa fraicheur sur la scéne littéraire, ses réparties à l'humour ravageur. C'est tellement facile pour que la lectrice aime d'emblée son héroine, la plaigne, la trouve formidable..).

Ça, c'est ce que je n'ai pas aimé, maintenant passons aux choses positives

J'ai retrouvé un peu de la série le Jeu de la dame, que j'avais adoré.

Le milieu des Echecs étant hyper machiste, cela colle pile-poil, à tout ce qui fait une des composantes de la plume Hazelwood qui dénonce sans relache, la façon dont sont traitées les filles, les femmes, dans les milieux scientifiques, . ( L'autrice ayant un doctorat de neurosciences, elle enseigne aujourd'hui en université).

J'ai retrouvé un peu de son humour et la romance entre le champion du monde et Mallory est toute mignone.

J'ai évidemment préféré Love hypothesis, mais c'est normal, l'héroine et les problématiques étaient plus matures ...

Si vous lisez ce roman , poursuivez avec le Jeu de la dame, le roman est excellent et très facile d'accés...
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The love hypothesis

C’est pas mal du tout, mais j’ai quand même du mal à comprendre l’engouement qu’a pu susciter cette romance. En effet, il n'y a pas de grosses surprises dans l'intrigue et les deux personnages principaux restent proches des poncifs du genre : Olive est jeune et peu sûre d'elle, enthousiaste malgré ses doutes, toute dévouée à ses amis (ce qui la mettra dans cette situation impossible de devoir faire semblant d'avoir un petit ami) ; Adam est grand, fort, taciturne, ténébreux et... bref parfait.



J'ai trouvé intéressant que l'intrigue se déroule dans le milieu de la recherche universitaire, avec des personnages parmi les doctorants aussi bien que parmi les enseignants ce qui nous permet de découvrir les différents aspects de cet univers impitoyable, en particulier lorsqu'on est une jeune femme qui doit se faire une place dans un monde très masculin.



L’histoire du faux couple m’a paru un peu bancale : un rendez-vous de 10 minutes par semaine au café du coin pour faire croire à tout le monde que c’est une histoire sérieuse, c'est quand même un peu léger. Et puis on retrouve les incontournables : les amis qui les poussent à se rapprocher dans des scènes plus ou moins embarrassantes (baiser, crème solaire à étaler, etc), la chambre d'hôtel qu'il faut partager, etc.

J'ai davantage apprécié le récit une fois que la relation entre Olive et Adam devient plus réelle et qu'il ne s'agit plus seulement de jouer la comédie du couple amoureux.



Le style d'Ali Azelwood est agréable, plein d'humour, mais il y a des longueurs, notamment une scène de sexe qui couvre deux chapitres et où on ne nous épargne pas grand-chose alors qu'Olive et Adam avaient à peine osé s'embrasser jusque là.



Au final, j'ai passé un bon moment avec cette comédie romantique, malgré une pointe de déception parce que je n'ai pas été aussi enthousiasmée que je ne l'espérais après des nombreux avis enthousiastes que j'ai vu passer.
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Love on the Brain

J'avais adoré Love hypothesis et j'espérais retrouver avec Love on the brain, le même ton irrésistiblement drôle, l'univers scientifique. Ça l'a fait au début. Vraiment, c'était formidablement bien parti . Et puis, ça a fait un peu PSchhhhitt...



Une scientifique va déménager à Houston, avec son assistante, afin de collaborer avec la NASA . Quand je dis "collaborer", cela veut dire qu'elle travaillera avec un ancien étudiant de la fac, qui était environ quatre classes plus haut qu'elle et qui la détestait copieusement. Mais Bee veut ce poste, et tant pis pour les mauvaises vibrations qui viendront avec.

On devine que ces deux-là vont se rapprocher , on devine comment cela va finir, mais ce qui compte c'est comment l'autrice va faire en sorte que...

Donc de ce côté _là, il n'y a pas de suspens, ça arrive assez vite.

Trop vite. Et après, tout est gaché parce qu'on a droit à des scénes assez "hot," qui ne cadrent pas avec le ton de l'autrice, qui est pleins d'humour et de malice.

Ça ne cadre pas non plus avec ce que l'on sait des deux héros, qui ne sont pas très portés sur la chose, puisqu'ils ont été abstinents , une bonne partie de leur vie, ou très peu en couple. Et là , ils se tranforment en bêtes de sexe, c'est étonnant !

A la fin, l'autrice nous réserve une grosse surprise, un rebondissement qui sort du chapeau, pas crédible lui aussi, et qui vient se superposer aux deux autres styles littéraires évoqués plus haut. ( Presque du policier, mais pas du tout bien exploité ).



J'ai aimé ce début d'histoire d'amour, mais pas la fin. J'ai aimé le ton, et l'immersion dans le domaine scientifique que connait bien l'autrice puisque , munie d'un doctorat (dans je ne sais plus quelle spécialité : neurosciences ?), elle enseigne en université.

Je l'ai sentie moins à l'aise dans le monde de l'entreprise, et du coup, cela rejaillit sur la lectrice : je n'ai pas compris les différents sigles, ni en quoi consistait exactement le travail de Levi et Bee, mais il faut dire qu'on ne les voit pas beaucoup bosser, plutôt intéragir avec divers collégues...



Ce que j'ai préféré c'est le compte Twitter de Bee qui ,sous le pseudo " @QueFeraitMarie " ( comprenez Marie Curie, son idole ! ) , anime un compte qui parle de discrimination de genre dans le monde scientifique, dénonce des procédés d'admission en fac qui favorisent les enfants issus de classes sociales supérieures, parle de féminisme. Cet aspect du roman n'est pas assez exploité. Enfin, il l'est au début mais se perd en route pour finir en apothéose au niveau coincidence ...

C'est dommage que ces choses-là s'effacent petit à petit pour laisser la place (trop de place) à l'histoire d'amour " consommée".



Donc un avis un peu mitigé sur ce roman : du bon et du moins bon...

Il parait qu'elle aurait commis d'autres romans, espérons que les éditions d'Hauteville les traduissent fissa fissa !



Et sinon, Love on the brain, c'est le titre d'une chanson de Rihanna... Je l'ai appris en cherchant la traduction , ça veut dire "Un amour cérébral."..
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The love hypothesis

J'ai adoré cette romance qui se déroule dans le milieu universitaire scientifique. Olive qui embrasse un type au hasard pour que sa meilleure amie comprenne qu'elle est passée à autre chose et puisse sortir avec son ex sans culpabiliser. Un peu tordu ! Mais ainsi elle rencontre le méchant Adam, qui descend les projets d'étude de ses élèves. Mais à part ça, je le trouve plutôt cool ce Adam car il va jouer le jeu du faux couple, tout en étant plutôt bonne pâte. Il devient même le mec parfait (trop parfait peut-être ?) . Mais du coup cette petite romance slow burn fonctionne très bien même si c'est à coup de clichés et que ça repose principalement sur des malentendus et un manque de confiance en soi. Mais peu importe, j'étais vraiment dans ma lecture ! Je lirai avec plaisir les autres romans de l'auteure.

Challenge cœur d'artichaud 2023
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Love on the Brain

C'était teeeellement bien! Une lecture que j'ai lue d'une traite. Que j'ai eue du mal à lâcher. Qui m'a tenue éveillée. Qui m'intriguait tellement que j'allais lire volontairement des passages futurs pour avoir IMMEDIATEMENT la réponse à mes questions et attentes et tant pis pour les spoils. De toute manière, ce sont des passages que je relis quand c'est comme ça.



Commençons par les tous petits bémols mais qui restent inexistants tout de même. Déjà l'autrice semble apprécier que ses protagonistes masculins soient un peu stéréotypés : très bien dimensionné, voire surdimensionné, carrure impeccable, etc. J'avoue que je préférerais peut-être quelque chose de plus variable.

Deuxième point sa prose est un peu familière. Comme on est à l'intérieur des pensées du personnage, on finit par s'y habituer. En revanche, il y a un terme qui vraiment ne passe pas. Qui casse le moment. B****r. Alors oui, je suis peut-être d'une trop grande mièvrerie mais on doit admettre que c'est un terme qui n'a rien d'affectueux ni même de sexy en français. Vulgaire en revanche, ... Certes, peut-être que ça vient de la traduction, que ce terme là n'est pas si vulgaire en américain mais qu'on n'a rien d'approchant. Sauf que voilà, ça casse mes moments... et ça m'agace parce que sans ça, ils seraient parfaits ces moments!



Si vous avez aimé The Love Hypothesis, je pense que vous aimerez Love on the Brain. Pourquoi ? Parce qu'on est exactement dans le même schéma de pensée. Une romance à la ennemies-to-lovers, un monde scientifique et universitaire et des causes à défendre. Ali Hazelwood est une autrice engagée. En premier lieu vis-à-vis du traitement des femmes dans le secteur de la recherche scientifique. On a donc ici un protagoniste masculin ouvertement féministe et ça fait du bien parce que c'est naturel, ça coule de source, c'est évident pour lui. Elle aborde également beaucoup la question des représentations : véganisme, santé mentale, LGBTQIA + pour n'en citer que quelques unes. Ali Hazelwood est une autrice de son temps.



C'est aussi une prodigieuse écrivaine de romance. C'est simple, pour commencer Levi devient forcément le fantasme de tous. Outre son physique, il est juste parfait en terme d'opinions, de choix de vie et d'actes. Forcément on fond. .

Le tandem qu'il forme avec Bee est excellent. Elle est brillante. Elle est drôle. Elle est pétillante. Chacun a ses failles, se construisent malgré elles ou avec elles, en développant une relation saine. On s'attendrit sur leurs difficultés respectives, et encore plus lorsqu'on constate le soutien qu'ils s'apportent l'un et l'autre avec naturel.

Ali Hazelwood a décidé d'en faire de réelles âmes soeurs, ce qui fait palpiter mon coeur encore et encore. C'est simple, leurs points communs s'allongent au fur et à mesure du roman.

Comme dans The Love Hypothesis, on est conscient que quelque chose d'autre les relie ( je n'ai pas l'impression que ce soit une réelle surprise) et on jubile de voir cela, tout en ayant hâte de découvrir leur réaction quand ils l'apprendront.

Pour finir, les scènes sexuelles sont très bien menées. On n'est pas dans de l'excessif. On sent la tension mais aussi l'affection, la confiance, ... On n'est pas dans des scènes de sexe pour remplir des pages et mettre un peu en émoi. Elles sont réfléchies et bien menées. Même si effectivement, elles mettent aussi en émoi!

Quant au "drame du 3e acte" qui généralement est très artificiel, un peu trop mélodramatique, ici il est naturel, rend l'histoire authentique tout en ajoutant ce petit " c'est la catastrophe !".



En parallèle de cette romance qui a mis des paillettes dans mes yeux, j'ai trouvé le cadre intéressant. On quitte l'université pour une collaboration entre la NASA et les neurosciences. Un monde d'hommes. Avec une héroïne fan de Marie Curie ( dont on apprend beaucoup de choses).



Pour l'instant, les deux romans d'Ali Hazelwood parus en français m'ont séduite. Je vais foncer les yeux fermés pour sa prochaine romance adulte, voire même envisage très sérieusement celle qui vient de sortir et qui est young adult.
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The love hypothesis

Olive Smith, étudiante en doctorat, veut convaincre sa meilleure amie qu'elle fréquente quelqu'un. Dans un moment de panique, elle embrasse alors le premier venu. Contre toute attente, Adam Carlsen, éminent professeur de Stanford à la réputation de connard, accepte de jouer le jeu de la fausse romance.

L'intrigue de ce roman ne sort pas trop des sentiers battus du genre. Je me suis pourtant laissée prendre par la narration et ai eu du mal à le lâcher. L'héroïne est attachante, un peu naïve que j'ai apprécié de suivre. J'ai également vraiment apprécié le personnage d'Adam, bien plus complexe qu'au premier abord. Et les personnages secondaires sont vraiment bien croqués, apportant de l'épaisseur à l'intrigue.

Si le roman n'est pas forcément très original dans son déroulement, j'ai trouvé l'écriture de l'autrice prenante, voire addictive.

Côté narration, Florine Orphelin donne de la voix pour faire vivre ces personnages avec beaucoup de talent, modulant son timbre en fonction des situations et de qui parlent.

Je suis ravie d'avoir découvert cette romance et d'avoir eu l'occasion de l'écouter. Je vais probablement me pencher sur les autres romans d'Ali Hazelwood.
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The love hypothesis

Véritable phénomène littéraire, « The Love Hypothesis » réunit les ingrédients parfaits pour en faire une délicieuse comédie romantique : le thème du « faux-couple » qui me séduit toujours, mettant en scène un couple principal attachant, ainsi qu’une ambiance agréable -ici, le milieu universitaire scientifique où des étudiants en burn-out côtoient des doctorants et professeurs renommés.



Olive est une étudiante en biologie en instance de thèse. D’une nature solitaire, réservée et en déficit de confiance, la jeune femme n’a qu’une idée en tête : effectuer des recherches de dépistage précoce du cancer du pancréas, tout en « survivant » à ses études, aux côtés de ses amis Anh et Malcolm. Seulement, Olive ne se doute pas que sa vie va prendre une tournure inattendue lorsque, pour rendre service à Anh, notre héroïne embrasse le premier homme venu, qui n’est autre que le Dr. Adam Carlsten, professeur renommé… et détesté par ses étudiants !



Chroniquer ce roman ne sera pas chose aisée : si ma lecture s’est avérée addictive, je lui trouve également des défauts qui n’en font pas un « coup de cœur » ! En effet, The Love Hypothesis m’a embarquée dans son univers, dévoilant de façon subtile l’évolution d’une fausse relation, marquée par des scènes d’un indubitable romantisme, tout en dépeignant les coulisses de l’impitoyable monde universitaire dans lequel la compétition fait rage, les nuits sans sommeil sont nombreuses, les thèses abandonnées se multiplient et le salaire y est misérable, tout en réservant une étrange satisfaction à ses membres, des plus humbles aux plus distingués. De plus, si Olive ne restera sans doute pas dans ma mémoire, le personnage d’Adam Carlsten, en revanche, ne peut laisser indifférent, par sa personnalité imprévisible, sa galanterie, ainsi que les sentiments profonds et sincères qu’il ressent pour Olive. L’histoire d’amour m’a ainsi subjuguée…jusqu’à la dernière partie qui m’a semblé moins étoffée (en prenant une direction à laquelle je n’ai pas adhérée), malgré une jolie conclusion. De même, les autres personnages sont effacés, sans grand intérêt dans l’intrigue, hormis sans doute le personnage de Tom qui, malheureusement, joue un rôle majeur dans l’histoire. Enfin, les dialogues et le texte, s’ils ne sont pas dénués d’humour, manquent toutefois de « piquant » et ne resteront pas gravés dans ma mémoire. Malgré tout, The Love Hypothesis n’en demeure pas moins une œuvre plaisante que je me réjouissais de lire et que je confesse avoir dévorée sans peine !



Ainsi, malgré des faiblesses et une dernière partie moins « pittoresque », The Love Hypothesis a tout de même réussi le pari de me fasciner, principalement grâce à son histoire d’amour qui a fait chavirer mon cœur !

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Check & Mate

Une jolie romance fell-good le tout dans un univers d'échecs que j'apprécie tout particulièrement.



Que peut-on dire, ce livre qui fait tout ce qu'on lui demande. On apprécie la lecture, on ne se prend pas la tête.

Les personnages sont attachants, bien écrits et dynamiques. Un cœur sur les jeunes sœurs de Mallory.

On comprend que la vie de Mallory est loin d'être joyeuse, pourtant elle fait tout pour que sa famille s'en sorte, que ses sœurs n'aient pas à souffrir. Et on souhaite vraiment la voir réussir dans ses projets.



On est sur un ennemi to lover même si techniquement Nolan et Mallory ne sont pas vraiment ennemis. Tout du moins si on considère que l'ennemi c'est les échecs, dans ce cas pourquoi pas.



Je connais vaguement le monde des échecs et je n'ai rien noté de particulièrement incohérent. Il ne faut pas s'attendre à ce que tout face sens mais on n'est pas vraiment là pour ça.



L'écriture est fluide et agréable. On se laisse porter par l'autrice tout du long. Une romance toute mignonne qui vaut le détour.
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The love hypothesis

Bonjour, ami-lecteur, moi c’est Altervorace. Si j’ai un deuxième prénom ? Pigeonne peut-être. Pourquoi je dis ça ? Parce que je ne vois pas comment appeler autrement une lectrice si obsessionnelle qu’elle commande, le jour de leurs sorties, pas un, mais deux bouquins hors de prix, dans des éditions collector. Sans être sûre qu’elle aimerait lesdits bouquins. Ouais, Altervorace Pigeonne en cheffe. Dès que j’ai reçu mon colis, je me suis précipitée avant de piailler de joie face à la beauté des romans. Ensuite, je les ai soigneusement rangés. Bref, il était temps que je vérifie si The Love Hypothesis valait un tel investissement – si je n’aime pas, au pire, lui et son petit camarades rendent particulièrement bien dans ma bibliothèque -.



Tu n’aimes pas les romances, ami-lecteur ? Les scènes plus mignonnes que crédibles t’insupportent ? Pire, tu détestes les tropes1 ? Passe ton chemin, car The Love Hypothesis est tout cela. Là, tu vas peut-être présupposer que ma critique va être constituée de violence, de rage et de viscères. Sauf que nan, j’ai adoré. Ouais, carrément.



Comment je peux faire la promotion d’un bouquin avec de telles caractéristiques ? Point d’inquiétude, je vais tenter d’expliquer ça…



The Love Hypothesis est donc une pure romance. Bon, la couverture rose et bleue qui brille ne tente pas tellement de faire croire autre chose. L’histoire d’amour entre Olive et Adam reste donc le centre du récit. Pourtant, madame Hazelwood offre à celle-ci une toile de fond intéressante et nuancée : le milieu universitaire. Olive, notre héroïne, est une scientifique en troisième année de thèse. Et si le roman se déroule aux USA, il semblerait bien que les mondes universitaires américain et français se ressemblent : compétitifs, hallucinants et avec des luttes de pouvoir qui pourraient faire rougir des courtisans sous Louis XIV. Le fait qu’Olive se spécialise en biologie, un domaine dominé par les hommes, n’est pas anodin et l’autrice ne tente pas de nier la brutalité de cet univers. Rien que pour ça, à mon avis, The Love Hypothesis sort du lot.



Comme je l’ai dit plus haut, l’histoire d’amour, quant à elle, se révèle plus mignonne que crédible. Franchement l’histoire d’Olive et Adam n’a rien de vraisemblable. D’un autre côté, ami-lecteur, je ne vois pas pourquoi on jugerait un récit sur le fait qu’il soit, ou non, plausible. Sinon on ne lirait pas souvent de la fantasy, ou même Fifi Brindacier – elle est quand même capable de porter son cheval, la gamine !-. Bref, rentrer dans un roman c’est signer un accord tacite avec son auteur, comme quoi on va adhérer, par principe, à l’univers qu’il va nous offrir. Et je ne vois pas le problème avec ça.



Il reste le coup des tropes. Là, on ne peut pas passer à côté, parce que le truc de la fausse relation, c’est tellement utilisé que je ne vois pas comment on pourrait ignorer ce schéma narratif dans les comédies romantiques ou les romances. Comment l’autrice pourrait-elle parvenir à ne pas lasser son lectorat ? Et bien, en ayant conscience des clichés et en faisant des clins d’œil à ses lecteurs tout au long du récit. Plusieurs fois, Olive va évoquer ces derniers et c’est fait avec tellement de franchise que je me suis surpris à sourire pendant ma lecture.



Avec tout ce que je viens d’expliquer, The Love Hypothesis avait tout pour être une jolie romance sympathique, néanmoins vite oubliable. Deux aspects dans le roman m’ont permis de passer de « oh, c’est sympa » à « oh, j’adore, excellent ! ». D’abord le côté engagé du récit, il aborde non seulement les problèmes des violences sexistes et sexuelles, mais aussi la question des minorités, à travers le personnage de Anh, véritable militante. Ensuite, j’ai grandement apprécié la manière dont la sexualité est abordée. Dont le consentement... Ce dernier est au centre de plusieurs scènes et quand on sait qu’un nombre important des lecteurs de The Love Hypothesis doit être assez jeune, c’est vraiment important. Soit, tout n’est pas parfait – par exemple, la question du préservatif, bien trop vite oublié -, toutefois, pour avoir lu bien trop de romances qui mettent en scène des rapports problématiques, j’ai trouvé que madame Hazelwood s’en sortait avec les honneurs. En effet, elle parvient à montrer à quel point l'attention à un consentement éclairé et formulé, peut rajouter à l’érotisme d’une scène – à mon avis -.



Si l’histoire d’Olive et Adam ne révolutionne pas le genre de la romance, les personnages si attachants et le milieu universitaire la rendent particulièrement chouette. The Love Hypothesis m’a embarquée et c’est avec regret que j’ai refermé le bouquin. Que demander de plus ?




Lien : http://altervorace.canalblog..
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The love hypothesis

Je dois bien avouer que j'ai été très agréablement surprise !

J'y suis allée un peu avec les pieds de plomb sur cette lecture : "phénomène TikTok", histoire à l'eau de rose, jeunes adultes dont les considérations me sont un peu éloignées... Oui, mais pas que.

Alors oui, c'est une jeune doctorante qui, comme de par hasard, tombe amoureuse du prof beau gosse mais terrifiant . Oui, cela se passe dans un milieu universitaire, mais ils n'ont pas non plus 20 ans.

Au delà de l'histoire d'amour à l'eau de rose, et des clichés qui bien sûr sont présents, il y a quand même d'autres questions qui sont abordées comme la place des femmes dans les milieux scientifiques, le harcèlement dans le monde universitaire, l'exploitation des doctorants, la notion de consentement (mais pas de manière trop lourdingue j'ai trouvé).

Alors, il reste encore bien trop de clichés sur les personnages (le beau brun ténébreux, le copain homosexuel volage en première ligne), sur les relations amoureuses, et oui, c'est à l'eau de rose. Mais c'est une petite lecture plaisir qui dépasse un peu parfois ces clichés, qui détend, qui permet de se mettre un peu sur pause. Et ça, c'est déjà pas mal.
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Check & Mate

Ce roman était mon premier de l’autrice. J’étais très impatiente de découvrir cette plume que tout le monde adore, je comprends maintenant pourquoi.



Cette romance était d’une douceur infinie. La relation de Mallory et Nolan tellement sincère et pure que je me suis tout de suite laissé séduire.



J’ai beaucoup apprécié être immergé dans le monde des échecs que je connais si peu. C’était très instructif en plus d’être dépaysant.



Une excellente lecture qui me donne maintenant envie de découvrir très vite tous les autres livres de l’autrice.
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The love hypothesis

Lu en moins de 24h, on peut dire que j'ai plus qu'adoré cette rom-com!



On retrouve un trope de départ qui me plaît beaucoup : une jeune doctorante se retrouve à embrasser un inconnu pour prouver à sa meilleure amie qu'elle peut sortir avec son ex. Pour que cela perdure, le mensonge doit aussi perdurer dans le temps. Ca tombe bien, l'homme en question est un professeur qui, pour débloquer des fonds, doit prouver à l'administration qu'il ne souhaite pas quitter l'université... Quoi de mieux que l'amour pour l'enraciner? On a donc un fake dating très plaisant en milieu universitaire.



Autre trope tout aussi sympathique : le grumpy et la fille enjouée. La personnalité des deux protagonistes principaux est exquise. N'étant pas une fan de Reylo ( dont apparemment s'est tirée), je n'ai pas les références mais n'en est nul besoin. Olive est une jeune fille solaire, bien qu'ayant des angoisses, du stress et une certaine tendance à se dévaloriser. Ce qui n'est pas une aide lorsqu'on évalue dans le cercle universitaire, masculin en général et très compétitif. En face, on a Adam. Il est le professeur "hostile et inaccessible" qui fait pleurer ses étudiants avec ses exigences. Il est maussade, grincheux, se perd dans le travail. Mais il est aussi loyal, passionné et désespérément amoureux d'Olive... On passe sur sa carrure "parfaite" qui pour moi vaut pour un bémol. Il est grand, athlétique, etc. Je ne pense pas que ce point là était nécessaire mais passons. Leur romance a fait palpiter mon coeur, du début à la fin, que ce soit par leur première rencontre, par leur complicité naissante, par leurs échanges souvent drôles, par les quelques scènes spicy et par la conclusion.



L'intrigue de cette romance est assez vite ficelée. On a une fausse relation. Une complicité qui va naître. Des mensonges qui vont former un peu le "sel" du récit.

On a surtout une romance très actuelle. Le consentement est bien retranscrit et ce du début à la fin. Il n'est pas anecdotique et ne se borne surtout pas qu'au sexe. Concernant les scènes sexuelles, il y en a peu mais c'est assez pour moi. Peut-être là encore un bémol sur un terme, un peu trop vulgaire selon moi, qui m'a un peu gâché les moments spicy. Mais ça vient peut-être de la traduction.



En parlant de la traduction, petite parenthèse au passage. L'ebook contient beaucoup d'erreurs : des mots en trop, des mots en moins, des coquilles. Pour une romance reconnue comme celle-ci, j'avoue que ça m'a un peu fait tiquer. Une meilleure correction à la relecture est nécessaire, surtout au vue des ventes... Peut-être est-ce moins visible dans la version papier.



Enfin, on sent que l'autrice maîtrise l'univers universitaire et que ça lui tient à coeur de s'engager vis-à-vis de cet univers composé beaucoup d'hommes. Certaines "pommes pourries" engendrent sexisme et harcèlement sexuel. J'avoue être tombée de haut par ma naïveté. Je ne pensais pas qu'au XXIe s on pouvait encore avoir ce genre d'abus de manière si ... flagrante! Mais si l'on en croit l'autrice, c'est encore un milieu à améliorer et heureusement les lois comme les individus en prennent conscience...



J'achève cette lecture avec un goût de "reviens-y". Je pense me mettre l'autre titre d'Eli Hazelwood traduit en français dans ma wishlist, assez curieuse de voir si c'est juste cette rom-com ou l'autrice en général qui m'a séduite.
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The love hypothesis

Ça y est, j'ai lu le livre dont tout le monde parle depuis plusieurs mois ! Merci d'ailleurs à @hautevillefr de nous avoir traduit ce roman. Ça fait plaisir d'avoir aussi en français des livres qui font trembler la communauté de lectrices de romance 🤭, pour à notre tour nous faire un avis. Et je peux vous dire que j'ai passé un très bon moment en compagnie d'Olive et Adam ! Même si je n'ai pas ressenti le coup de cœur escompté, il n'empêche que j'ai beaucoup aimé ma lecture.⠀



On est ici dans un point de vue à la troisième personne. Olive ne croit pas aux relations durables ; Anh, sa meilleure amie si, raison pour laquelle Olive se trouve dans le pétrin. Afin de convaincre Anh qu’elle est heureuse en amour, Olive panique et embrasse le premier homme qu’elle croise. Or cet homme n’est autre qu’Adam Carlsen, jeune professeur sexy et tyrannique à Stanford. Et contre toute attente, Adam accepte de prétendre être son petit ami...⠀



La force du roman se tient dans ses personnages, et spécialement celui d'Adam. Bookboyfriend plutôt bougon, au contact d'Olive, il va pourtant doucement s'ouvrir et montrer un côté plus doux et adorable. J'adore ces personnages qui se révèlent et qui en peu de mots peuvent se montrer juste et sans masque. Il m'a touché par ce côté-là ! Et puis, j'ai beaucoup aimé que l'histoire s'installe dans le milieu scientifique, plutôt rare pour le coup!⠀



J'avoue, je regrette cette fin complètement abrupte, je voulais plus de Olive/Adam 🥹 ! A peine j'ai eu fermé le bouquin qu'ils me manquaient déjà. Et puis j'avoue, le côté intime m'a paru complètement hors sujet vu le ton du bouquin. Même si c'était soooo 🥵🤯, c'était un petit peu bizarre dans ce contexte. Mais disons que c'est un détail ! 🤭⠀



Il n'empêche que je vous le recommande chaudement ! 🥰⠀
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Check & Mate

Comme beaucoup d’entre nous, oui les passionnés de lecture sont sans doute une espèce particulière, j’ai quelques auteurs dont je surveille les sorties. Certains, depuis des années, d’autres plus récents. Ali Hazelwood reste ma découverte coup de cœur de 2023 pour ses romances addictives et teintées de féminisme. Check and mate est son troisième roman sorti en France, cette fois au rayon jeunesse, young adult même. Mais qu’en est-il au terme de cette lecture ? Mon amour pour l’autrice sera-t-il confirmé ou rejoindra-t-il la flopée d’auteurs que je ne suis que de loin ?

Oui, l’histoire de Mal et de Nolan est parfaite pour la jeunesse, ce qui n’est pas le cas des autres romans d’elle que j’ai lu, toutefois j’ai retrouvé ici tout ce qui m’a séduit dans sa plume… Une romance addictive et mignonne au possible, une héroïne forte, mais imparfaite, un héros masculin décent et, surtout, surtout, surtout, un récit qui nous parle de l’importance de lutter contre le sexisme et toutes les formes de discriminations. Alors que choisir une romance pour la jeunesse est souvent un parcours du combattant, où il faut éviter sexisme, hétérocentrisme et parfois même absence de consentement, Check and mate parvient à mettre des paillettes roses dans les yeux sans pour autant nous les fermer. Bonne pioche !
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The love hypothesis

Gros gros gros coup de cœur pour moi avec ce roman! Je comprends la critique qui encense ce livre et les avis élogieux !

Honnêtement, j'ai tout adoré : le style d'écriture, les petits traits d'humour, les personnages d'Olive et d'Adam tellement différents mais tellement complémentaires en même temps!

La lecture devient vite addictive, on a du mal à laisser le livre de côté et on a envie d'enchaîner cette histoire. Je l'ai dévoré pour ma part!

J'ai un petit pincement au cœur de devoir laisser les personnages!
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Love on the Brain

Après Olive, place à Bee, l’autrice aime les héroïnes aux prénoms originaux et surtout les romances dans un cadre universitaire et/ou scientifique avec critique de ce monde qu’elle connaît si bien à la clé. Est-ce que ça fonctionne sur moi ? Toujours très partiellement malheureusement même si je trouve ce volet un poil plus réussi que le précédent, mais les mêmes défauts sont encore là…



Comme pour son roman précédent, l’éditeur cette année a surfé sur la vague des belles éditions à jaspage, et du succès de l’autrice sur la toile (enfin TikTok !) pour le proposer son nouveau roman dès sa première sortie aussi bien en édition standard qu’en édition reliée. J’ai toujours la même critique pour ceux qui n’ont pas lu celle que j’ai écrite sur Love Hypothesis concernant le choix des couleurs : l’un en dominance bleu et reflet rose, et l’autre avec les mêmes couleurs en miroir. Si je regrette ce choix et leur côté bleu / rose layette, je reconnais que cela a son petit effet. En revanche, la qualité de l’objet, elle, n’est pas au rendez-vous et est assez cheap, que ce soit la reliure ou le papier qui ne sont pas vraiment de qualité…



Concernant l’histoire maintenant, je n’ai pas l’impression que l’autrice se renouvelle beaucoup d’une production à l’autre. Après avoir suivi une étudiante en doctorat et un professeur reconnu de son université, cette fois c’est au tour d’une chercheuse en neuro-science et son chef de recherche, un ancien camarade de la fac d’une promo bien au-dessus d’elle. On tourne et retourne autour des mêmes sujets… Mais soit. L’autrice a bossé dans le milieu et sait de quoi elle parle. Elle a des choses à y questionner et se sert de ses romances pour le faire, pourquoi pas.



Pas de trope du faux couple en plus cette fois, mais plutôt un ennemi to lovers en mode slow burn où le héros, Levi est amoureux depuis bien bien longtemps de sa partenaire de labo : Bee, qui ne s’est rendue compte de rien et a cru au contraire qu’il la détestait et la snobait, un malentendu qui sera long à être éclairci. Ajoutez à cela une héroïne très présente sur les réseaux sociaux grâce à un compte où elle détourne le personnage de Mary Curie pour parler avec un humour grinçant de la science et aider ses collègues femmes dans les déboires qu’elles y vivent, et où elle chatte avec un certain Junk qui nous rappelle quelqu’un, et vous aurez saisi la dynamique.



J’ai à nouveau eu le même souci avec une plume assez maladroite, qui manque encore de maturité, et donne ainsi l’impression de personnage en décalage dans leurs discours et actions par rapport à leurs descriptions, mais j’ai trouvé l’histoire bien plus amusante à suivre car l’humour me parlait plus et était mieux mis en scène. La dynamique du ennemis to lovers fonctionne super bien pour cela, idem avec le quiproquo/malentendu et en plus quand on y ajoute du sabotage contre Bee dans le labo où elle bosse, cela éclaire sur les nombreuses bourdes et incompréhensions entre les deux qui vont nous amuser. Entre mails non reçus, chat fantôme, souvenirs de moments gênants et j’en passe, ça amuse le lecteur et se lit tout seul.



Le problème, c’est qu’on n’a que le point de vue de Bee, et au vue de la dynamique de l’histoire, du rôle des échanges entre Bee/Marie Curie et Junk, il aurait été souhaitable d’avoir aussi celui de Levi, ça a manqué. De plus, et c’est personnel, j’ai du mal avec les slow burn aussi slow qui ensuite vont un peu trop vite par manque de pages… Du coup, j’ai eu le sentiment de perdre un peu l’image que je m’étais faite des personnages en cours de route et j’ai moyennement aimé. J’ai vite trouvé Bee insupportable dans les derniers chapitres avec des explications psychologiques en carton pâte, vues et revues qui m’ont fait lever les yeux au ciel. Et Levi avec son changement à 180° ne m’a pas convaincu non plus. L’autrice a vraiment du mal à nuancer ses propos, les sentiments de ses personnages ou encore ses choix et cela s’en ressent dans pas mal de scènes à l’écriture maladroite comme encore une fois (!) les scènes de sexe, même si c’est moindre que dans son premier roman, et dans le drama final qui est cliché à mort !



Encore une fois, ce n’est donc pas la romance qui m’a le plus plu dans ce titre et je le regrette vu son intention première quand même. Non, ce que j’ai préféré, c’est le cadre de cette recherche avec la NASA et le discours sur les problèmes que les femmes rencontrent lorsqu’elles font de la recherche entre harcèlement sexuel silencieux, mise au placard au profit d’hommes, sous-estimation de leurs capacités, etc. J’ai aussi apprécié cette remise en question d’un certain système d’acceptation à l’université basé sur un concours externe hyper orienté qui profite comme par hasard à une certaine classe sociale souvent blanche en prime… Et enfin, il y a aussi eu le volet sur les réseaux sociaux et ex-twitter, les communautés, la désinformation, etc, qui était intéressant. Bref, c’est tout le côté sociétal qui m’a plu et non la romance que j’ai trouvé encore un fois un peu trop « jeune » dans son écriture.



Seconde rencontre avec Ali Hazelwood et s’il y a du mieux, je continue à trouver son écriture trop « jeune » et manquant d’expérience pour moi. Il y a toujours de belles intentions avec un décor riche et pertinent, toujours une certaine addiction à suivre la destinée de ses héros geeks souvent inadaptés en société et un humour mieux dosé cette fois. Mais j’ai lu tellement de plumes plus abouties en romance contemporaine que je reste sur ma faim, voire que je suis frustrée que ce soit elle qui bénéficie de jolies éditions reliées et pas les autrices confirmées de ma bibliothèque T.T
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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The love hypothesis

J'avais envie d'une lecture légère et facile et The love hypothesis, comédie romantique, a parfaitement répondu mes attentes.

Olive est doctorante en sciences mais fait face à un problème beaucoup plus urgent que ses recherches : elle doit faire croire à sa meilleure amie Anh qu'elle est en couple afin que celle-ci ne sabote pas sa relation avec Jeremy, une ancienne fréquentation d'Olive. Alors qu'elle aperçoit Anh dans un des couloirs du labo, elle se jette au cou du premier venu. Il s'agit du Docteur Carlsen, pas vraiment apprécié, voire détesté par la majorité des élèves pour ses avis tranchés et pas toujours délicats sur leurs travaux.

Un roman frais et bourré d'humour, le tout sur fond de recherches et d'expériences scientifiques. J'ai pris plaisir à lire les aventures d'Olive aux côtés d'Adam, de découvrir sa personnalité, forte et fragile à la fois. Certes, le roman repose sur les clichés des comédies romantiques, mais il s'en joue aussi ouvertement, ce qui le rend pétillant et drôle.

Une lecture sans surprise mais originale par rapport au milieu dans lequel se déroule l'intrigue, sans prise de tête et idéale pour cette période estivale, qui m'a fait passer un excellent moment.
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