Les poèmes qui composent cette anthologie bilingue ne sont sans doute pas les meilleurs de leurs auteurs. Mais, simples dans leur forme, ils ont beaucoup de charme. Et la traduction, sans manière, est fidèle à l'original. J'ai pu alors suivre, un peu, les poèmes dans leur langue originale. Et c'est déjà beaucoup.
Dans ce recueil, des poètes présents, le plus connu est
Fernando Pessoa et le plus ancien,
Luís de Camões (XVIe siècle). J'ai découvert les trois autres :
Cesário Verde,
Mário de Sá-Carneiro et
Florbela Espanca. Pour tenter de saisir la saudade, ce spleen proprement portugais, il y a le fado qui fait pleurer et la poésie… On voit peu la ville blanche. Mais les voyageurs immobiles apprécieront. Ils l'apercevront entre les lignes, majestueuse et modeste.
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