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EAN : 9782812124594
118 pages
Edilivre-Aparis (14/01/2010)
4/5   1 notes
Résumé :
C'est un voyage vers le rêve éveillé, un envol des mots, une sublimation des pensées. Entre Orient et Occident se mêle harmonieusement la lumière des cieux. Lire, découvrir, toucher du bout de l'âme les messages tels des caresses pour les yeux. Les maux deviennent grâce, le plaisir d'écrire une flamme.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Et Demain... Mourir.

Cela pourrait presque devenir un événement banal, connaître le moment de son départ, l’instant fatidique de sa Mort.
Ma profession de foi serait alors celle d’être peintre, peindre attentivement les visages et les physionomies, que sur mes pas je découvre.
Pouvoir éprouver une jouissance réelle, à tenir au bout de mon regard le visage de mes proches, de mes chers, de ma chair.
Je suis un homme malade, triste, mais heureux à la fois de ce sort, je sais même quel sera l’aboutissement, puisque le spectre sera le plus fort.
Maintenant je sais, je porte une couronne d’épines sur la tête, les clous de la passion sont des substances qui luttent, contre une chienne de douleur, qui me mord cruellement sans effort.
Je ne suis plus qu’un être sensible et vulnérable, tout ce que je désire, c’est une libération intérieure.
Ma profession de foi sera alors d’être sculpteur, sculpter attentivement les caresses tendres comme pour pérenniser un amour absolu... Ressentir une indicible joie, un contentement, celui d’avoir vécu, celui d’avoir aimé.
Les contours de l’âme seront alors aux teintes du marbre.
La flamme doucement s’étiole, mon corps devient moins souple, ma démarche s’alourdit, je deviens presque une statue.
Je suis un homme condamné, d’une maladie que l’on dénomme «Vie».
Dans un beau jardin, les rayons d’un hiver sans fin, semblent s’attarder de plaisir sur mon passage.
Les nuages sont d’argent, l’astre est d’or, et le vent souffle l’espoir encore.
Maintenant je sais, je porte un suaire, mes membres s’affaiblissent, je dois encore aller vers l’essentiel... Maintenant je suis vieux, je me souviens d’avoir été jeune, impétueux et fort... Désormais je suis sage, je discerne le passage... Un aller sans détour, un voyage sans retour.
Je ne suis qu’un être misérable et modeste, tout ce que je désire, c’est de bien commencer ma mort.
Cette fois-ci, ma profession de foi sera d’être écrivain, écrire lentement, patiemment, tous les mots dits, tous mes non-dits, comme pour absoudre toutes mes passions et mes erreurs.
Puis, m’allonger enfin, avec auprès de moi mes joies, mes regrets et sourires à l’admirable bouffon que je fus, au fabuleux décorum d’une vie révolue.
Je suis un homme mort, je meurs d’avoir trop vécu, le soleil darde ses rayons de gloire, l’éclat de l’eau reflète et s’unit aux émotions, aux joyeuses larmes.
Dans ce bel endroit où je vais, j’emporte avec moi tous mes secrets, je prends le Thyrse, emblème ou sacerdoce, qui tel un lien spirituel, devient mon guide et me soutient.
À travers les brumes, par-delà la rivière, le piano du musicien que je deviens chante une gloire, une sagesse, gamme de cœur et d’éternel.
Je m’endors paisiblement, je me souviens à cet instant, combien ma vie était précieuse et belle.
Je renaîtrai pour des demains, pour d’autres vies qui font grandir...
Pour un repos que je respire, entrevoir une dernière saison, qui, elle aussi...
expire...
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Regarde le Silence.

Une forme de magie imprègne le silence, l’absence du bruit et des sons.
Le silence est vivant et actif.
Le silence nous transcende.
Notre regard touche le silence, au détour de chaque émotion.
Le silence est un espace qui laisse apparaître ce qui est possible au fond de nous, ce qui ne peut se manifester dans la cacophonie de chaque jour.
Notre cœur et notre âme cherchent le silence, pour pouvoir se manifester, déguster ou bien plus encore se délecter de ce qui est beau, de ce qui est laid.
Nos sens cherchent le silence pour pouvoir communier, trouver enfin l’art et la manière de se sublimer.
Dans ces moments de tranquillité et de silence, lorsque calme et courage s’unissent, nous allons pouvoir nous dilater comme le font les étoiles dans un univers, nous prendrons alors toute notre dimension spirituelle, notre expansion.
Que de délicieuses secondes s’écouleront, de tendres images vous embelliront. Vivre avec douceur et sentiment, en un siècle troublé de tourments, accepter de dormir avec assurance.
Au déclin de chaque an, chaque pétale de souvenir parfume notre devenir.
Le silence est surprenant, il est le seul qui nous comprenne.
Le silence est enivrant, il est le seul qui nous apprenne.
La profondeur de ces pensées viendra sans doute vous éclairer, vous interroger ou vous confirmer.
Le silence est un présent, gage de vie précieuse, d’heures sages et de discernement.
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La nuit est tombée, j’ai voulu la cueillir, elle m’a ri au nez. Le soleil s’est allongé près de moi, il a déposé une immense intimité.

Sur l’herbe fraîche je goûte enfin à ce délicieux moment satin, où seule la rosée tendrement parfumée viendra effleurer mon doux rêve éveillé.

Dans les cœurs les plus tourmentés, les plus blessés, désabusés, se trouve encore un espace de paix, inaltérable et si discret.

Rien ne peut effacer vos solitudes, vos cris muets.

Vous êtes un homme ou bien une femme, chaque seconde la vie vous gagne.

Mes yeux sont tournés vers l’immensité, bel univers fait de mystères, où chaque étoile courtisera mes émotions et mes émois.

Le cœur qui bat en ma poitrine cherche le repos, la guérison... Aucune angoisse, aucune souffrance n’entamera sa perfection.

Je pénètre dans un espace calme et découvre le sens de la vie, je me promène sur Orion, et glisse mon âme auprès de Cassiopée.

Je découvre un Grand sentiment d’appartenance à l’Univers, une libération de mon amour que je constelle en Voie lactée.

Mon Dieu, quel bonheur ! À faire frémir tout un cortège de fleurs, belles en couleurs! Mon esprit devient Stradivarius, il vibre en douceur, en harmonie, sous l’archet invisible d’Un musicien Divin.

Tout ce que j’ai aimé est rassemblé ici, toutes les joies, tous les bienfaits, rien n’est perdu, tout est permis.

La tête me tourne... Je suis si proche des étoiles... Aucun mal ne peut subsister dans cette éblouissante lumière, halos et voiles sont mes secrets, c’est un vertige beau et muet.

La nuit velours m’enveloppe soudain, tout ce qu’elle touche devient dessein, elle pleure cette fois sur mon destin et m’offre son cœur de miel parfum.

Douces étoiles scintillent en moi, larmes d’espoir sur vague demain.

Mon esprit s’est égaré, coupé du monde, j’ai enfin trouvé la félicité.

La douceur des pétales est mon jardin secret, un somptueux univers me fait revivre, il domine le temps, inspire, expire mes mots, tendrement.

Moments de grâce partagés, le corps et l’âme sont en résonance... Des ondes délicates de beauté m’enveloppent d’un amour Infini.
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Écrire, déposer des senteurs, se croire grand, ne point être à la hauteur.

Sourire, estimer ses erreurs, être un tout-petit, avec des lettres de cœur.

Puis dire :

« Mais où sont les nobles cœurs, l’honnêteté, le désir de bonheur ? »

Être humain, surprendre la lâcheté, détester cruautés, méchancetés.

Puis penser... d’une plume effleurer l’émotion pure, une beauté à révéler.

Redécouvrir des images, renouvelées par l’esprit qui rêve sur le papier.

Être aimée, être comme dessinée, dans une âme aux contours de douceur.

Avoir connu tendresse et profondeur, pour compatir aux médiocres saveurs.

Être riche de véritables valeurs, enfin s’épanouir sur horizon de splendeurs.

Poétiser les belles mines artistiques, grimer, édifier une toile magnifique.

Une joie saine, qui s’exprime sans fin, elle s’éloigne auprès de l’écliptique.

Être aveuglée d’émotions sibyllines, puis tout oublier dans Une prière Mystique.
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Crépuscule Lumineux.

De feu et de flammes l’étendue de l’âme,
Un regard lumineux sur cette lune diaphane.
Que les tourments se noient dans l’eau de ses yeux ! Une promesse et un choix dont je fais le vœu.
Éclat et quiétude de l’astre du jour,
Sommeil et repos des rayons et atours. Romantisme délicat du verbe magnifié, Sentiments et joie des mots recherchés.
De feu et de flammes l’étendue des charmes,
Un regard ténébreux sur cette lune de drame.
Que l’inspiration divine se fonde en sourire !
Un serment et une voix dont je fais un désir.
Beauté et vérité de l’astre de nuit,
Éveil et noblesse du halo de vie,
Douceur silencieuse du reflet fabuleux.
De feu et de flammes la splendeur des cieux,
Une pensée profonde teintée de chaleur.
Que l’amour donné soit d’une belle couleur !
Une alliance est née dont je fais la promesse.
Intense secret d’une vive jeunesse.
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