Le Silence, la fleur fragile de la Pensée de Dieu.
La perle rare, le symbole divin de l'incréé.
N'être qu'un coquillage où l'on peut avoir le privilège 'd'écouter' les mouvements de l'inspire et de l'expire de l'Inexprimé. Le simple qui traverse mon corps périssable, sans artifice, il est ce qui est et ce qui ne se marchande pas. Je n'ai plus rien à prouver, par l'Amour pur je suis aimée, je n'attends rien ; l'écriture inspirée n'est qu'une brise, une parcelle d'éternité, c'est ce qui fait une ouverture sans égale de l'état d'esprit des petits enfants. Se souvenir de Jésus de Nazareth qui invite à l'esprit d'enfance.
Le silence intérieur, comme une plume qui s'en va virevolter en l'infini et nous fait entrevoir la clef de la Vie - ce que la vie a de patient, d'ouvert et d'important. Musique du silence, sans aucune note ni aucun rythme, arpège contemplatif qui octroie aux mots toute leur densité, des étincelles vibratoires. Etincelle du vrai.
Grâce" à l'innocence céleste "donnée" par l'Esprit, le Souffle, les adultes, d'ordinaires si empesés, immergés dans leurs prétentions et projets, hypnotisés par des contingences ou leur profession, s'arrêtent enfin, et par un regard, ils sont rendus aux premiers bégaiements de la Source.
Ce qui est vrai ressuscite la paix, par temps clair, l’œil vidé de tout jugement, peut saisir le silence originel.
Ce qui vient charmer le regard nous parle encore de l'intériorité habitée par la grande force de la vie qui, sous la caresse du soleil, éclot.