Najoua : Roman de société

Notre époque est centrée sur l’appât du gain ; l’argent n’ayant aucune odeur, il ne sert pas à grand-chose sinon à s’y vautrer encore plus, devenant une dépendance pour beaucoup. Les chiffres sont omniprésents tout au long d’une existence, nous sommes tous tributaires des chiffres, calculs, même le temps est compté ! Les canards pataugent dans les excréments et les banquiers s’ébaudissent de cette puanteur, oui, mais pour eux aussi la chasse aux angoisses a déjà débuté. Nul n’échappera au tollé planétaire et monétaire. Les chiffres risquent aussi de se révolter, et divisions, multiplications, fractions, additions et soustractions viendront au cours de ce siècle nous gouverner. Nous sommes hypnotisés par des gadgets et pris par une Toile-Internet !

La jeunesse doit recouvrir une vision émerveillée sur le monde, ainsi qu'une vision authentique sur la vie. Tous les jeunes de part le monde sont cette énergie vive à qui incombe la responsabilité de redonner sa place à la sensibilité humaine usurpée par le faux-semblant (...) la conscience fait le génome humain. Nous sommes tous des créateurs de récits et des héritiers d'histoires génétiques

Ô vieillesse sachez encore vous émerveiller.
Retrouver de l'enfance la spontanéité.
Et cette humanité dans sa chair tant meurtrie,
A soif de miséricorde et de paix de l'esprit.
Archange de la Justice et des milices célestes,
Que les ténèbres s'absolvent par la paix de ton geste.

Les oiseaux de mauvais augure poursuivent leurs désastreuses entreprises dissimulées. Et puis, il y a tous ces arrogants mais aussi ces autruches ; les têtes dans le sable, les postérieurs en l’air, à la connerie offerts. Tout le monde joue sur trois grandes cours de récréation : la cognition, le réflexe et l’émotion. À la fin des réjouissances, lorsque l’humain est épuisé, il récupère son cerveau haletant, chancelant, profané, découpé à l’image d’un flan.

Les bourreaux sur ordonnance et leurs gerbes d’invectives savent que les concepts et le conditionnement subliminal animent la planète où que nous soyons ! J’ai honte de subir cela, et comme des milliards de bernés utiles, j’applaudis béatement de végéter au creux d’une benne planétaire en pensant que c’est ainsi et pas autrement. Signe d’allégeance aux jeux et je. Toutes les apparences s’habillent de particularités, les mortels sont filés de la même étoffe que les rêves et les cauchemars avec ou sans mythes.