Les cerfs-volants de Kaboul

Vu les critiques, je m'attendais à découvrir un beau livre et c'est le moins qu'on puisse dire. Je me joins à tous ces lecteurs qui l'ont adoré.

Un roman passionnant et si bien écrit que je regrettais que mes trajets quotidiens au travail ne durent pas plus longtemps, je me réjouissais presque à l'annonce d'un petit arrêt pour régulation du trafic ou d'un malaise voyageur qui me permettait de prolonger la lecture, tant pis pour le retard.

Un roman bouleversant par l'histoire qu'il raconte et les faits qu'il relate: cruauté des talibans que je méprise profondément, la condition de la femme, l'enfance brisée dans un pays en guerre. Un roman émouvant car, chose plutôt rare, plus d'une fois j'avais la larme à l'oeil.

Un roman enrichissant par tout ce que j'ai pu apprendre sur l'Afghanistan, son histoire, ses coutumes, Kaboul d'antan, les Hazaras, les Pachtounes, les chiites, les sunnites... Enrichissant car source de plusieurs réflexions qui sont passées par ma tête pendant et après sa lecture.

Un très grand coup de coeur.
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Amir vit avec une culpabilité rentrée depuis ce jour glacial de l'hiver 75 où âgé du 12 ans ,il participait avec sont ami Hassan au fameux tournoi de Cerfs-volants de Kaboul.
Il va tout nous raconter de cette enfance afghane, car il va peut être avoir l'occasion de se racheter.

Pierre précieuses à l'état brut ce roman d'une rare beauté tragique m'a bouleversé et chaque qualificatif que j'essaye d'employer pour le décrire me paraît bien fade. Alors......

Je vous présente un roman dont j'avais entendu parler depuis très longtemps. Une amie me l'a prêté car elle désire me faire partager son enthousiasme pour ce livre. Pari tenu, j'ai adoré. Ce livre vaut vraiment le détour.

Il nous fait découvrir l'Afganistan d'avant l'invasion russe, à l'époque où c'était à peine si on savait situer ce pays sur une carte. En ce temps-là, Kaboul était une ville exotique et pas le champ de ruines dont nous entendons parler chaque jour à la télévision.

Amir et Hassan sont deux amis, nés au début des années 1960. Ils sont voisins et inséparables, ils sont d'ailleurs frères de lait. Ils grandissent ensemble, mais malgré leurs jeux tout les sépare: Amir est le fils d'un riche commerçant de Kaboul, un enfant privilégié qui va à l'école tandis qu'Hassan est le fils de leur serviteur Ali, un homme bon. Les deux enfants ont perdu leur mère. Amir vit avec son père, Baba dans une somptueuse maison. Leur relation est très difficile, Amir se sent coupable de la mort de sa mère, décédée d'une hémorragie en lui donnant naissance. de plus il aime lire et écrire et n'a aucun intérêt pour les passions viriles de Baba comme la chasse ou le football. Rahim khan, un ami de Baba lui apporte affection et soutien.

Hassan a une vie simple. Il a hérité de la bonté de son père Ali et tous deux vivent dans un cabanon au fond du jardin de la grande maison. Ils appartiennent à la minorité hazara, fortement discriminée par les Pachtouns majoritaires et détenteurs du pouvoir. Hassan est destiné à devenir cuisinier comme son père et dès son plus jeune âge, il est au service de son ami Amir qu'il traite avec respect et dévotion, ce qui est loin d'être réciproque. Les enfants jouent ensemble, mais seulement lorsqu'Amir n'a pas d'amis de sa condition sociale avec qui jouer.

L'hiver marque la saison des vacances scolaires en Afganistan et celle des tournois de cerfs-volants, un évènement incontournable à Kaboul. L'hiver 1975 sera le dernier hiver heureux d'Amir et d'Hassan. Il se terminera par la trahison d'Amir et marquera le début de 25 ans de remords et de souffrance, jusqu'à ce jour de 2001, où Amir exilé aux USA recevra un appel téléphonique lui proposant de se racheter.

Nous suivons Amir et Baba dans leur parcours du Kaboul d'avant-guerre à l' exil américain. Nous découvrons le Kaboul des années 1960 m et 70, encore marqué par la mentalité féodale.

C'est un très beau livre plein de surprises et de rebondissements. J'ai aussi beaucoup aimé la fin: il ne se termine pas par un happy end à l'américaine, trop facile après tant de souffrances endurées par les protagonistes du livre, mais juste par une porte entr'ouverte sur un petit espoir, une lueur qui brille dans la nuit.


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La culpabilité n'est pas toujours stérile.
Quand Amir, exilé aux Etats-Unis depuis 20 ans a l'occasion de revenir en Afghanistan, il saisit ce retour aux sources comme la possibilité d'une expiation.
Enfant il avait provoqué le renvoi de son compagnon de jeu, qui n'était autre que le fils d'un domestique.
Devenu adulte, il comprend à quel point le silence cautionne l'injustice sociale.
J'ai adoré ce récit poignant qui évoque la famille, les liens fraternels, le poids du passé, de l'exil, de l'héritage ou des traditions. C'est aussi le portrait d'un pays magnifique, mais ravagé par les guerres, instable, un pays inégalitaire qui profite aux criminels et où la place des femmes est sans cesse réduite.
Je connaissais Khaled Hosseini pour avoir lu « Mille soleils splendides » et « Ainsi résonne l'écho infini des montagnes », je suis une fois de plus totalement conquise par sa plume délicate et percutante qui ébranle les préjugés.

Un roman très émouvant, cela faisait un moment que je n'avais pas été aussi captivée.

Une belle écriture où l'on ressent les sentiments de chacun, la dureté de la vie, le chaos d'un pays plongé dans l'extrémisme malgré lui, l'exil nécessaire pour les familles qui le peuvent et la résignation des autres.
La description de Kaboul donne l'impression d'être aux côtés d'Amir et Hassan dans leurs aventures.

Un touchant hommage au drame que l'Afghanistan vit, un mélange entre L Histoire avec un grand "H" et l'histoire d'amitié entre ces 2 enfants.

Bien construit ce roman se lit vite.

Je recommande vivement cette lecture et je vais essayer de lire d'autres oeuvres de Khaled Hosseini.

"Le poids de la culpabilité ou comment rétablir son honneur" tel est le dilemme de ce roman.

Amir et Hassan ont été nourris par la même nourrice. le premier est le fils d'un riche commerçant, le second le fils de leur serviteur. Au delà de leurs différences sociales et ethniques, ces deux enfants vont développer une amitié très forte, quasi fraternelle. Mais, un drame va briser cette relation. Amir, totalement impuissant, ne saura pas s'interposer et laver l'affront subi par son camarade.

Sa culpabilité, sa lâcheté lié à son jeune âge, vont lui gangrénées l'esprit et le coeur tout au long de sa vie. Pourquoi n'est-il pas aussi fort, intègre et courageux que son père ? Ce père idéalisé est-il en réalité si merveilleux ?

Exilé à San Francisco, Amir va pouvoir exorciser les démons de son enfance et tenter de se racheter. Il faut expier les fautes du passé. Mais l'adulte qu'il est devenu en est-il capable ?

La vie nous donne parfois l'occasion de réparer les erreurs du passé et de faire la paix avec les fantômes de son enfance.

Roman d'une très grande sensibilité et à l'écriture très fluide.

Véritable coup de coeur pour ce très bon roman qui ne laissera aucun lecteur insensible !

Quelle belle fresque !

Amir grandit à Kaboul dans les années 70, avec son père. Sa mère est morte en le mettant au monde. Il partage un lien très fort avec Hassan, le fils Hazara du valet de son père. Ensemble, ils participent aux compétitions de cerf-volant qui embrasent de mille couleurs le ciel d'hiver afghan. Cet événement se transforme en énième occasion pour Amir de rendre fier Baba, son père.

Cette enfance sereine va bientôt être perturbée à la fois par une histoire individuelle, avec un petit h et par L Histoire, celle avec le grand H, de l'Afghanistan.

J'ai été complètement embarquée par ce roman, par les personnages torturés par leurs actes. le début du roman est très dépaysant car il nous téléporte dans l'ambiance des rues du Kaboul des années 70, cette compétition de cerfs-volant colorés est très imagée, très poétique.

Les personnages sont très travaillés, on comprend bien les doutes d'Amir, sa culpabilité, ses fuites, ses troubles. Ce garçon qui cherche inlassablement la fierté de son père va bientôt comprendre que nous avons tous des secrets inavoués, des regrets, des doutes, des faiblesses. Et qu'il doit se pardonner.

Vraiment, voilà un très beau roman, une histoire très riche et très bien écrite.

Mon Dieu, Allah, Mahommet, Yahvé, Boudha, Shiva ou qui que ce soit d’autre… ou tout simplement le destin !

Nous sommes à nous plaindre quotidiennement de nos petits maux, nous nous cherchons querelles à tout bout de champ pour clopinettes. Nous ne connaissons pas la faim, la peur de la répression, la torture, le viol de nos enfants, la mort de nos proches, les obus, les mines qui tuent à tout bout de champ. Nous avons la chance de voir nos enfants grandir en paix.

Nous avons la chance de vivre en France, dans un pays libre, dans une démocratie. Mais attention, si nous n’y prenons pas garde, nous deviendrons comme ces pays qui s’entredéchirent pour permettre à quelques-uns d’avoir le plaisir d’exercer un pouvoir malsain, répressif, agressif, violent, complétement fou, où la religion n’est qu’un prétexte.

Quand on voit les gens fuir leur pays en guerre pour espérer avoir une vie « normale », et la façon dont, nous pays européens, les accueillons, il y a de quoi HURLER devant cette infamie. Sous prétexte que ces gens « viennent prendre le pain des français », nous les rejetons au lieu de les accueillir et de les intégrer tout en leur permettant de garder leur culture. Nous pensons ainsi nous préserver, alors que c’est tout le contraire qui se passe. Insidieusement, petit à petit, nous sommes grignotés par nos actes, mais nous nous cachons la face.

Les guerres d’autrefois, à d’autres époques, ne servent pas de leçon aux misérables humains que nous sommes ! Quand cela cessera-t-il ? Quand ???!!!

Voilà, ça c’est dit. Mais revenons-en à nos pénates. Kahled Hosseini met ici en scène un enfant désorienté, qui n’est pas tout-à-fait heureux. Cela s’explique par la mort de sa mère à sa naissance et au manque d’amour de son père pour lui. Amir pense avoir trahi son meilleur ami, Hassan, qui lui sert également de « majordome » et d’avoir commis un acte lâche en ne lui venant pas au secours lorsque celui-ci sera agressé par trois gamins de leur âge.

Il en portera la croix jusqu’à un certain appel du Pakistan. Est-ce la fin des remords, de la culpabilité, le début de la rédemption ? Et pourquoi a-t-il été appelé au Pakistan ? Va-t-il s’en sortir, accepter le deal qui lui est proposé ? Que va-t-il y trouver ? Qui en sortira indemne ? Et tout ça sur fond d’extrémisme, de sauvagerie de la part des talibans, de destruction des cultures et des villes, d’anéantissement des peuples pour mieux les asservir.

Heureusement qu’il y a les cerfs-volants.

Si vous voulez en savoir plus, alors jetez-vous sur ce livre.

Époustouflant et inoubliable ! Cette lecture contenait tous les ingrédients nécessaires aux expériences littéraires particulières. Des personnages attachants dont on partage l'intimité dans un environnement chaotique, et la découverte d'une société tellement différente. Bouleversant.

Khaled Hosseini , né en Afghanistan , nous conte une fiction ayant pour cadre son pays de naissance et se déroulant des années 60 à jusqu'après " l'attentat " contre les Twin towers . Il nous parle donc de l'invasion soviétique , de l'arrivée des talibans , des drames humains qui ont secoué son pays de naissance .

L'histoire est prenante et laisse toujours intacte l'envie d'aller jusqu'au bout de la lecture . DE nombreux autres lecteurs se sont donné la peine de faire un résumé plutôt sensible de ce roman qui parle de trahison , du rachat de ses fautes , d'esprit de fraternité .

A travers cette lecture nous découvrons ce que peut être le quotidien d'un pays en guerre , avec toutes les horreurs que cela entraine , l'absurdité induite par la manipulation des esprits du à une religion et toute la difficulté de s'extraire ensuite de ce qu'elle a semé dans la tète des gens .

Une lecture que je recommande fortement .