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Simone Biberfeld (Traducteur)
EAN : 9782729110000
120 pages
Editions de La Différence (01/03/1994)
4/5   3 notes
Résumé :
Mateus Silva ne s’est jamais habitué à son nom, ni à son emploi – pris “temporairement” quinze ans plus tôt –, ni à la mort de son père à Johannesburg, ni à celle de sa mère – “du coeur, c’était son point faible”. Mateus Silva, qui attend la mort de sa compagne Alberta, n’a plus qu’un désir : retrouver sa tranquillité, ses habitudes, vivre bien – c’est-à-dire tout seul... Mais lorsqu’il revient, vingt-cinq ans après, dans la maison de son enfance pour la vendre, et ... >Voir plus
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'était une beauté, cette Mercês. Grande, le teint clair, avec de grands yeux à demi clos. Elle n'était pas maigre et agitée comme sa mère, ni intérieurement sereine et protectrice comme Alberta. Quand elle était là, quand on la voyait passer, il émanait d'elle, il s'en apercevait maintenant, rétrospectivement, sans en être tout à fait certain, une force vitale qui attirait le regard de tous les hommes. Comme un bel aimant attire la limaille de fer. Les conversations perdaient toute cohérence parce qu'ils étaient tous soudain à la fois nerveux et en transe. Les gens se jetaient des regards furtifs. Par la suite, c'est-à-dire toute sa vie, les femmes qu'il avait rencontrées lui étaient apparues comme de pâles imitations, du plaqué or, des pierres sans valeur, au mieux des perles de culture. Mateus revit ses yeux sans pareil, son petit nez droit aux ailes presque transparentes, toujours frémissantes, ses cheveux noirs souples et épais, qu'elle nouait sur la nuque. On la regardait, on parlait d'elle, mais elle n'avait pas l'air de s'en apercevoir, comme si elle évoluait dans son atmosphère personnelle, à l'abri d'une cloche invisible. Mateus se souvenait bien de ce vague sourire qui ne la quittait jamais et voulait peut-être simplement dire qu'elle était heureuse de vivre et d'être si belle.
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Maria-Judite de Carvalho : tous ces gens, Mariana
A Porto, au bord du fleuve Douro, Olivier BARROT présente le livre de Maria JUDITE de CARVALHO "Tous ces gens, Mariana..." A propos duquel il conclut "la solitude n'est pas un acquis, elle est innée"!
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