Inferno

Dan Brown continue d'utiliser les recettes qui font son succès. Des intrigues, des complots, du suspense, des énigmes à résoudre, des personnages plus intelligents que la moyenne... Bref, si ce n'est pas de la grande littérature, c'est efficace et on se laisse embarquer entre Florence et Istanbul avec Robert Langdon et la mystérieuse Sienna Brooks. Dans celui ci, il est question du problème de la surpopulation mondiale et c'est Dante et sa Divine comédie qui nous servent de guide.

Un nouveau Dan Brown, attendu, annoncé comme un événement majeur et comme le sujet est tentant et généralement bien traité…
Et donc... sentiment global, bien mais peut mieux faire.

Bien parce que plein de références culturelles intéressantes, de magnifiques endroits visités (parfois un peu limite guide de tourisme quand même). On y apprend toujours quelque chose, et quand un roman donne envie d'en savoir plus, d'ouvrir un livre d'art ou de se plonger dans un classique, c'est toujours bien.

Bien parce qu'évidemment, il y a du rythme, de l'action, du suspense, des retournements de situation, enfin toutes les clés bien maniées du genre.

Bien parce que le thème central abordé pose de bonnes questions, qu'il est en ligne avec des préoccupations contemporaines bien réelles et assez inquiétantes.

Mais peut mieux faire parce que les personnages manquent terriblement de relief, ne sont pas assez attachants. Même Robert Langdon fait pâle figure par rapport au même personnage dans le Da Vinci Code. Je n'ai éprouvé que très peu de plaisir à vivre ces quelques heures à leur côté.

Peut mieux faire parce que même si le thème est intéressant, son traitement est un peu bâclé et le dénouement trop simpliste. On n'y croit finalement que très peu, et tout se termine comme dans les contes pour enfants. Cela manque cruellement d'éléments tragiques pour être crédible.

Une lecture agréable, efficace mais qui déçoit donc un peu par rapport aux promesses. Mais peut-être en attendions-nous un peu trop?

Autant j ai adoré Da Vinci Code, j ai dévoré en peu de temps, autant celui, je n ai vraiment pas accroché. Je l ai lu parce que je pensais qu il valait le premier. J ai trouvé certains passages beaucoup trop long, que se soit dans le descriptif de certaines scènes ou les dialogues

Inferno/Dan Brown
Dans ce nouveau roman de Dan Brown, on retrouve Robert Langdon, ce brillant et célèbre professeur de symbologie à l'université de Harvard.
Mais dès le départ, problème : Langdon se réveille un beau matin à Florence dans un hôpital alors qu'il était encore en Amérique la veille. Blessé à la tête, il cherche à comprendre ce qui a bien pu lui arriver.
Après bien des péripéties, Langdon comprend qu'il a été manipulé et que le monde est menacé par une pandémie orchestrée par un généticien fou dans le but de réduire la population mondiale pour améliorer la qualité de vie.
le thème de la surpopulation annoncée constitue le prétexte de ce polar mode Dan Brown. Il est évident que les besoins en eau potable pour une population croissante, risque de se heurter à une pénurie à brève échéance. Sans parler du réchauffement climatique, du trou dans la couche d'ozone, de l'épuisement des ressources marines, de l'extinction de nombreuses espèces, de la concentration en CO2, la déforestation et la montée du niveau des océans. L'apocalypse n'est pas loin car la situation s'emballe peu à peu avec une croissance exponentielle de la population mondiale.
Sur le fond, en bref, l'idée que la surpopulation nous guette avec à terme l'extinction de l'humanité comme l'a prévu Malthus, est plausible en raison de l'insuffisance à venir des ressources.
J'étais tout heureux de retrouver Robert Langdon dans de nouvelles aventures.
Ce roman de Dan Brown, sans atteindre les sommets de « Anges et Démons » ou bien encore du « Da Vinci Code », est intéressant. Assurément, il existe peut-être pour certains lecteurs des longueurs relatives aux descriptions architecturales et picturales. Très bien documenté, il se traine sans doute un peu en longueur et si les riches descriptions des magnifiques monuments et lieux touristiques de Florence et Venise puis Istanbul sont parfaites, elles n'apportent pas toujours ce dont a besoin un roman qui se veut d'action. Les références picturales sont nombreuses également allant de Botticelli avec La Carte de l'Enfer, à Bruegel l'Ancien qui apportent leur lot de mystère à la trame dramatique.
de même avoir usé de la célébrissime « Divine Comédie » de Dante comme fil conducteur pour développer l'intrigue est une bonne idée en soi. Mais trop c'est trop, et on finit par se demander où l'on va avec tous ces signes, ces codes et ces secrètes écritures. Autre reproche : le manque de charisme des personnages dont, à part Langdon, on ne perçoit pas facilement ce qu'ils ressentent vraiment.
Dan Brown fait du Dan Brown, mais un peu moins bien que d'habitude.
Quoiqu'il en soit, je retiendrai que ce roman m'a donné envie d'aller visiter Florence et Venise. Istanbul je connais déjà. Avec le livre de Dan Brown à la main, un guide touristique remarquablement documenté.

Nous avions suivi les aventures du professeur Langdon au travers d'énigmes liées à de Vinci. Nous voici maintenant sur les traces de Dante. Énigmes et rebondissements sont au rendez vous. L'écriture est sans surprise, c'est du Dans Brown.
J'ai aimé visiter à travers ce roman Florence, Venise et Istanbul. On a vraiment l'impression d'y être !
La trame de fond du "méchant" donne à réfléchir sur ces motivations et notre monde. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.

Depuis le succès démentiel de son Da Vinci Code, je m'attelle à lire les romans de Dan Brown, espérant chaque fois retrouver l'émoi du jeune lecteur que j'étais alors. D'ordinaire, je prends du plaisir, beaucoup, parce qu'on retrouve cette enquête haletante, teintée d'ésotérisme, de sécularisme, rempli de traîtres et de retournements de situation en veux-tu en voilà.

Seulement là, dans Inferno, je me suis ennuyé. Pour résumer rapidement l'intrigue, Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, amnésique, pourchassé par des tueurs. A ses côtés pour l'aider, une jeune médecin qui lui a sauvé la vie en l'aidant à fuir ses assaillants. Face à eux, le mystère d'une arme folle mise au point par un scientifique déterminé à régler le problème de la surpopulation, qui s'est suicidé quelques jours plus tôt, laissant un temps réduit à Langdon ainsi qu'à d'autres organisations telles que l'OMS pour enrayer son plan machiavélique : rendre réel l'Enfer, le célèbre poème de Dante.

Dans l'idée c'est plutôt pas mal. On se retrouve une fois de plus en Italie, parce qu'il n'y a que l'Italie qui réussisse à mêler L Histoire, les secrets, les vieux bâtiments, les passages secrets, les religions. On se voit mal suivre Langdon à la recherche d'un secret historique dans les salles de gym de Los Angeles. L'histoire est un peu capillotractée, cette histoire de Dante un peu pesante, mais après tout : pourquoi pas.

Non, le véritable fardeau de ce roman, c'est que Dan Brown s'est évertué à transformer un roman en un vulgaire guide touristique. D'accord, on voit qu'il a bossé, qu'il s'est rendu du place, a visité les moindres recoins des lieux figurant dans son roman, on comprend qu'il veut rendre hommage aux différents guides et spécialistes qu'il remercie dés le début de son livre, mais vraiment, c'est trop. Parce que dés qu'il rentre dans une chapelle, on se tape trois pages sur le pourquoi le dessin il est comme ça, et l'histoire du premier tailleur de pierre, et l'anecdote sur le mec qui a demandé le bâtiment. A la fin, on a l'impression qu'on est entrain de visiter l'Italie, et on oublie l'histoire, qui elle se déroule en filigrane.

Un roman très lourd à lire, avec au final peu d'action, une enquête improbable et un final qui m'a plus déçu que le reste encore. A la rigueur, l'utilité ultime de cette histoire, c'est d'être acheté en audiobook : c'est idéal si vous comptez visiter Florence et Venise !

Sauvé « in extremis » du rebus à la boîte à livres, condamné sans appel par mon homme qui s'est endormi dessus à plusieurs reprises, me voilà décidée à sauver ce roman de son cruel destin ! Je m'y suis attelée avec enthousiasme et énergie - ayant comme des milliers de lecteurs avant moi – adoré le Da Vinci Code. Ce qui est sûr, c'est que l'on n'est pas dépaysé : on retrouve le sympathique et très érudit Robert Langdon aux prises avec une enquête-course poursuite nécessitant tout son savoir et sa culture artistique. Comme d'habitude, on rebondit de hauts lieux culturels en basiliques et salles de musée pour démêler les vers mystérieux laissés par un éminent généticien passionné par la Divine Comédie de Dante et qui s'est récemment suicidé. Sur plus du trois quarts du livre, l'enquête n'est pas palpitante et je comprends le manque d'enthousiasme de mon homme. le récit est plus dynamique sur la fin et interroge le lecteur sur les raisons qui motivent le généticien dans ses actes : la surpopulation mondiale et ses conséquences. La pandémie liée à un nouveau virus - de la pure fiction en 2013 - nous apparaît aujourd'hui tristement familière et colore sans nul doute autrement cet opus, d'une façon qui n'avait peut-être pas été envisagée par Dan Brown au départ ! D'autant que l'histoire se passe à Florence et dans les rues de Venise tellement impactées par l'épidémie du Covid. Bref, pour les amateurs de Dan Brown, le roman fonctionne plutôt bien d'autant lorsque l'on est fan de décryptage d'oeuvres d'art. Pour ma part, j'irai en catimini remettre le roman sur la pile en partance pour la boîte à livres, il fera certainement un heureux !

Lecture captivante. La description des lieux m'a donné envie de visiter Florence et Istanbul et aussi de revoir Venise! On voyage avec les symboles comme toujours avec cet auteur. L'histoire est bien ficelé et nous donne à réfléchir sur l'avenir de l'humanité ....
Un très bon livre.

J'ai adoré ce roman de Dan Brown. J'ai trouvé l'histoire plutôt original et tous se déroule de manière très cohérente. Un livre passionnant !

Dan Brown dans son oeuvre Inferno plonge le lecteur dans des péripéties haletante ! Mais ce livre a un pouvoir envoutant, il nous fait douter de tout, des gentils, des méchants : l'auteur nous fait culpabiliser de l'oeuvre de Zobrist mais paradoxalement on soutient l'oeuvre de Zobrist; en vu des preuves irréfutables qu'apporte ce dernier en tant que protagoniste du livre. La densité de population humaine sur la Terre est un sujet d'actualité qui fait peur. Dan Brown l'a compris et a su dans son livre: non seulement nous faire comprendre l'ampleur de la situation, mais en plus il nous pousse à y réfléchir. Et la manière dont il s'y prend n'est pas anodine, il va réveiller l'âme la plus noire qui sommeille en nous. Brown nous manipule mais ses écrits nous font réfléchir... C'est une oeuvre magistrale et poignante ! Mais c'est à manier avec beaucoup de prudence... Car il est facile d'oublier que c'est de la science-fiction...
Bonne lecture !!