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Critique de gerardmuller


Inferno/Dan Brown
Dans ce nouveau roman de Dan Brown, on retrouve Robert Langdon, ce brillant et célèbre professeur de symbologie à l'université de Harvard.
Mais dès le départ, problème : Langdon se réveille un beau matin à Florence dans un hôpital alors qu'il était encore en Amérique la veille. Blessé à la tête, il cherche à comprendre ce qui a bien pu lui arriver.
Après bien des péripéties, Langdon comprend qu'il a été manipulé et que le monde est menacé par une pandémie orchestrée par un généticien fou dans le but de réduire la population mondiale pour améliorer la qualité de vie.
le thème de la surpopulation annoncée constitue le prétexte de ce polar mode Dan Brown. Il est évident que les besoins en eau potable pour une population croissante, risque de se heurter à une pénurie à brève échéance. Sans parler du réchauffement climatique, du trou dans la couche d'ozone, de l'épuisement des ressources marines, de l'extinction de nombreuses espèces, de la concentration en CO2, la déforestation et la montée du niveau des océans. L'apocalypse n'est pas loin car la situation s'emballe peu à peu avec une croissance exponentielle de la population mondiale.
Sur le fond, en bref, l'idée que la surpopulation nous guette avec à terme l'extinction de l'humanité comme l'a prévu Malthus, est plausible en raison de l'insuffisance à venir des ressources.
J'étais tout heureux de retrouver Robert Langdon dans de nouvelles aventures.
Ce roman de Dan Brown, sans atteindre les sommets de « Anges et Démons » ou bien encore du « Da Vinci Code », est intéressant. Assurément, il existe peut-être pour certains lecteurs des longueurs relatives aux descriptions architecturales et picturales. Très bien documenté, il se traine sans doute un peu en longueur et si les riches descriptions des magnifiques monuments et lieux touristiques de Florence et Venise puis Istanbul sont parfaites, elles n'apportent pas toujours ce dont a besoin un roman qui se veut d'action. Les références picturales sont nombreuses également allant de Botticelli avec La Carte de l'Enfer, à Bruegel l'Ancien qui apportent leur lot de mystère à la trame dramatique.
de même avoir usé de la célébrissime « Divine Comédie » de Dante comme fil conducteur pour développer l'intrigue est une bonne idée en soi. Mais trop c'est trop, et on finit par se demander où l'on va avec tous ces signes, ces codes et ces secrètes écritures. Autre reproche : le manque de charisme des personnages dont, à part Langdon, on ne perçoit pas facilement ce qu'ils ressentent vraiment.
Dan Brown fait du Dan Brown, mais un peu moins bien que d'habitude.
Quoiqu'il en soit, je retiendrai que ce roman m'a donné envie d'aller visiter Florence et Venise. Istanbul je connais déjà. Avec le livre de Dan Brown à la main, un guide touristique remarquablement documenté.
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