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3,91

sur 3210 notes
Qui est capable en 500 pages de vous proposer une visite guidée de Florence, puis de Venise, pour finir à Istanbul, avec pour compagnons de voyage un spécialiste de la symbolique et une surdouée mystérieuse? Avec en prime une esquisse des idées fondatrices du transhumanisme? Dan Brown, bien sûr! le tout intégré dans une intrigue bien ficelée avec fulgurances et rebondissements, pour séduire et accrocher le lecteur.

Bilan :

On aime l'aspect pédagogique, la documentation sérieuse restituée de façon conviviale à la fois sur les trésors artistiques des villes évoquées, et l'utilisation de la Divine Comédie de Dante comme trame de l'énigme. Tout ça est très bien amené.

On aime moins, beaucoup moins, le style grandiloquant, les emphases au kilo, qui fleurent le scénario d'un film déjà prévu. Les intuitions du personnage principal, amnésique, et ses "bon sang, mais c'est bien sûr!" qui excluent totalement le lecteur d'une participation à la résolution de l'intrigue.

Comme pour Da Vinci code, ici encore, le succès que le battage médiatique ne manquera pas d'occasionner sera sans commune mesure avec la valeur littéraire du produit. Par contre sympa en tant que roman pour la plage,avec pour prétexte culturel l'initiation à la Divine Comédie, à travers l'écrit de Dante ou le tableau de Botticelli.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Et si c'était un vrai problème dont personne ne se soucie actuellement ?

J'ai été marqué par les motivations du « méchant » dans cette histoire, qui se considère comme le sauveur de l'humanité, un héros ! Son objectif consiste à répandre un virus afin d'annihiler une grande partie des êtres humains de la planète pour limiter la croissance démographique meurtrière qui nous emporte irrémédiablement vers notre fin.

La démonstration de Dan Brown sur les problèmes démographiques de notre planète fait froid dans le dos. Un peu comme Al Gore, à l'époque, avec sa démonstration implacable sur le réchauffement de la planète et ses conséquences.

Il a fallu plus de 6000 ans à l'homme pour atteindre une population d'un milliard d'habitants sur la planète. Depuis la démographie évolue de manière exponentielle, 2 milliards d'êtres humains en 1920 et déjà le double, à peine 50 ans plus tard. 4 milliards en 1970 et nous sommes sur le point d'atteindre les 8 milliards prochainement. Les ressources sur terre sont correctement adaptées pour 4 milliards de personnes maximum, oupss…

A l'évidence, à ce rythme, il ne faut pas être divin pour comprendre qu'à l'échelle de notre planète et non pas celle d'une durée de vie humaine, ca va mal finir et il ne faudra probablement pas plus d'une ou deux centaines d'années pour que tout le système implose et comme dirait Dan Brown: «Alors viendra le règne de la bête en nous... la lutte à mort pour nourrir notre progéniture »

J'ai personnellement beaucoup aimé ce livre, une intrigue pleine de rebondissements, une histoire qui file à cent à l'heure, on ne s'ennuie pas une seconde et j'ai passé un très bon moment à dévorer ce bouquin.

Je n'ai pas trouvé gênant les descriptions des bâtiments historiques de Florence et Venise, ça participe à nous immerger dans l'ambiance. L'idée était intéressante d'ajouter à cette aventure ce fil conducteur rattaché à la vie de Dante Alighieri et son ouvrage « La Divine Comédie ».

Buona lettura, ciao tutti e non dimenticare : Mangia la pasta che ti fa bene !
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Lire un Dan Brown, c'est comme regarder un James Bond ou un Mission Impossible, le beau mec en moins... mais l'érudition en plus !

Aucun doute, il ne s'agit pas de grande littérature, et les émissions littéraires s'en sont donné à coeur joie, à grand renfort d'informations sur les traducteurs confinés dans leur bunker ou de citations lyriques des pires lieux communs. Cela dit, si j'ai bien ri en écoutant le masque et la plume se moquer d'Inferno, j'ai aussi passé un bon moment lors de ma lecture.

Déjà parce que j'ai pu visiter 3 villes en une semaine : Florence, Venise et Istanbul, et que je n'ai qu'une hâte, y retourner pour voir de mes propres yeux les oeuvres d'art de la salle des Cinq Cent, la merveilleuse Sainte-Sophie ou les berges du Bosphore.

Ensuite parce que j'ai trouvé la problématique sous-jacente, celle de la surpopulation, tout à fait intéressante. J'avoue que je ne sais pas aujourd'hui si le transhumanisme est un courant scientifique réel ou inventé pour les besoins du livre, mais j'ai envie de me pencher un peu plus sur ces thèmes et sur mes vieux cours relatifs aux théories malthusiennes.

Enfin parce que c'est très prenant et plutôt agréable à lire. La psychologie des personnages et le style ont beau être infernaux, les ficelles bien grosses et pas en zébulon (ou quel que soit le nom de ce plastique qui s'autodétruit), et les clichés ridicules ultra-présents (mention spéciale à la surdouée qui souffre et au tueur à gage qui fait une allergie à sa fausse barbe), j'ai marché. Ou plutôt j'ai couru, j'ai volé, j'ai fait de la mobylette et du hors-bord avec Robert Langdon pour sauver le monde.

Challenge PAL, challenge Pavés 12/xx et challenge Multi-Défis 6/xx
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Le "Da Vinci Code" fut le seul et unique roman de Dan Brown que j'ai lu et c'était à l'époque de sa sortie en France, lorsque tout le monde en parlait. Depuis, j'étais un peu passé à autre chose, si ce n'est un très bref retour vers cet auteur au travers des deux films adaptés de ses romans.

La tentation de replonger dans l'univers de cet écrivain s'est faite sentir en voyant cet ouvrage en rayon et c'est sur un coup de tête doublé d'un intérêt pour Dante que je suis rentré chez moi avec un exemplaire.

Très vite, dès les premières pages, j'ai retrouvé les sensations de lecture du "Da Vinci Code", d'autant que l'on retrouve Robert Langdon, le désormais célèbre professeur de symbologie.
Pour être plus clair, l'écriture ne casse pas trois pattes à un canard, ce n'est pas de la grande littérature mais ça tout le monde le sait depuis longtemps en ce qui concerne Dan Brown. Pour autant, ça se laisse lire. Même si je n'irais pas jusqu'à dire que c'est agréable...
Le véritable talent de Dan Brown, c'est de produire de vrais page-turner. J'ai eu autant de mal à lâcher "Inferno" ce weekend qu'à lâcher le "Da Vinci Code" à l'époque. Un bon point donc !

On retrouve également la structure narrative du "Da Vinci Code" (et peut-être des autres romans de Dan Brown, je ne saurais le dire sans les avoir lu) c'est-à-dire un récit mélangeant les ingrédients d'un thriller des plus convenus à une flopée d'anecdotes historiques, de références artistiques (peintures, sculptures, ouvrages littéraires, etc...) et de visites guidées.

J'aurais tendance à dire que ce roman est très visuel dans le sens où l'on parcourt les rues de Florence, les musées, les lieux historiques aux côtés de Robert Langdon et Sienna Brooks et qu'assez vite on ressent une certaine frustration de ne pas voir de nos propres yeux ce que Dan Brown décrit dans son livre.
Cela est d'autant plus vrai lorsqu'il aborde des oeuvres d'arts telles que le tableau de Bouguereau "Dante et Virgile" (1850), la "Carte des Enfers" de Botticelli ou encore "La Porte du Paradis" de Ghiberti. L'histoire perds vite de son intérêt si l'on ne connait pas ces oeuvres ou si on ne les a jamais vu.
Certes, il évoque des oeuvres très connues, mais aussi d'autres qui le sont beaucoup moins (tout dépend aussi de la culture de chacun) que j'ai eu le plaisir de découvrir (grâce à Google essentiellement). Dès lors, j'aurai un reproche propre à ce genre de roman, c'est de ne proposer aucune annexe photographique pour justement présenter rapidement et facilement ces oeuvres. Car, Langdon est bien gentil de nous décrire tout cela, mais rien ne vaut un objet d'art vu par soi-même.

En fin de compte, même si Dan Brown n'est pas pourvu d'une plume exceptionnel, il n'en reste pas moins un bon illusionniste. Et là encore, on en revient au caractère visuel de son roman. Il parvient une fois de plus à réunir des lieux mythiques, très connus de tout ceux qui voyagent, des oeuvres incontournables (à commencer par la "Divine Comédie" de Dante), et à s'en réapproprier les mystères, les questionnements, les zones d'ombres pour créer l'illusion que tout est relié et ainsi faire avancer Langdon pas à pas, au fur et à mesure qu'il déchiffre les énigmes et tout cela dans le but de servir son intrigue. Et ça marche plutôt bien, d'autant que si l'on retire tout ça, l'intrigue devient plutôt banale et sans saveur.

On trouvera certainement beaucoup à lui reprocher, des inexactitudes, de la désinformation, des contre-vérités, etc...comme à l'époque du "Da Vinci Code", à n'en pas douter, des auteurs surferont sur le roman pour publier leur "ouvrage de décryptage"...
En ce qui me concerne, c'est un livre sans prise de tête, qui m'a fait passer un bon weekend de lecture, au calme, qui a enrichi quelque peu ma culture artistique et qui m'a plutôt bien diverti : j'en demandais pas plus en l'achetant !
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C'est certain ! Dan Brown sait écrire des romans. Non pas que nous soyons dans le domaine de la grande littérature, ni peut-être même dans les chef-d'oeuvre reconnus du genre « polar ». En revanche quant il s'agit de tenir le lecteur en haleine dès la première page et de ne plus le lâcher au cours des six cent pages qui suivent, il faut bien lui reconnaître une certaine compétence.
En ce qui concerne le titre, « Inferno » représente la première partie de la « Divine Comédie » de Dante Alighieri, qui en comporte trois :
- Inferno
- Purgatorio
- Paradisio
Le ton est donné.
Dans ce poème mystique, Dante raconte son voyage en enfer, réussissant ensuite à s'échapper pour continuer vers le purgatoire et enfin arriver au paradis…

La plupart d'entre-nous a retenu l'enfer à l'atmosphère très marquante. Dan Brown va s'appuyer sur ce texte et sur les capacités de son symbiologiste – Robert Langdon – pour exposer comme dans la plupart de ses romans trois éléments de construction du suspens et de l'intérêt du lecteur :
- Des lieux
- Une énigme
- Une théorie (dont bien sûr on peut débattre)
Dan Brown n'apporte pas de solution, mais pose des questions. Bien sur, pour la véracité de l'a solution, il lui faudra bien prendre des options, mais l'ensemble reste très ouvert.

Je ne chercherai pas, dans ce commentaire à raconter l'histoire ou l'énigme. Ceci a déjà été fait et c'est également très compliqué.
En revanche, il me semble intéressant de bien identifier, au centre du livre, le ou les sujets de fond : Une théorie sur la surpopulation due à l'allongement de la durée de vie, les soins améliorés en fin de vie, l'expansion exponentielle des populations si aucun incident n'intervient et donc aux idées Malthusianistes et transhumanistes !

Ces idées sont posées là et ne prendront que peu de lignes par rapport au traitement de l'énigme et surtout par rapport à l'importance donnée aux lieux et à leur histoire :
Florence, Venise et enfin Istanbul sont explorées à travers leurs monuments et leur histoire.
Si on lit toutes les lignes, on fait vraiment du tourisme avec des descriptions, des références historiques ou artistiques nécessaires. Cela peut un peu éloigner de l'énigme mais reste très documenté et intéressant.

Quant au style, il est parfaitement maîtrisé pour satisfaire un lectorat ciblé et déjà bien identifié.
C'est clair et très lisible. La même scène est répétée, décrite plusieurs fois au fil du texte (Ex : la diffusion de la vidéo de Bertrand Zobrist) et chaque fois, l'auteur ajoute un détail qui nous était encore inconnu.
Le nombre de coups de théâtre est impressionnant et s'accélère bien sûr vers la fin de l'ouvrage. Tous les héros deviennent ou sont présentés à un moment ou à un autre comme traîtres ayant bien caché leur jeu.

Cela devient une des clés de lecture.
Bref, c'est un ouvrage agréable (sauf si l'on a décidé que l'on était allergique à Dan Brown)
Je maintiens mon avis. Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est de la bien belle ouvrage…
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Dan Brown tente de réitérer son Da Vinci Code et nous propose une nouvelle chasse au trésor sous le couvert d'énigmes nébuleuses.
Après Léonard de Vinci, c'est l'oeuvre et la vie de Dante Alighieri qui sert de prisme et de fil conducteur à l'intrigue. On apprend beaucoup de choses sur "La Divine Comédie" et son auteur et se cultiver est toujours intéressant et opportun. On se demandera quel est la part de l'historien et quel est la part du romancier ?
Mais qu'en est-il de l'intrigue ?
Las, la linéarité l'emporte. Aucun souffle ne nous transportera ici.
Vous qui entrez, laissez toute espérance !
Oscillant entre long descriptifs des quartiers et monuments italiens traversés et cours de littérature historique, le roman peine à séduire et n'est pas le page turner annoncé tant il étire artificiellement le nombre de pages de descriptions bavardes. En revanche, il donne plus envie de visiter l'Italie que le Guide du Routard.

Cependant, le bouquin n'est fondamentalement pas mauvais, il est juste en deçà de ce à quoi on pourrait s'attendre. Les thèses Malthusiennes décrites sont aussi passionnantes qu'effrayantes et en même temps crédibles (bouh ça fait peur). On regardera le monde différemment ensuite. Point majeur de ce bouquin. Et on se dira que finalement fumer, boire et conduire vite étaient de bons remèdes préventifs à la surpopulation :p

Avec un twist au 3/4 du bouquin qui change la perspective et fait reconsidérer les événements du bouquin, l'auteur nous emberlificote un peu avec ses outils d'écrivains ce qui est plaisant. du coup, on fait demi-tour et on se surprend à relire certaines parties pour chercher les traces de la maligne et délicieuse manipulation.

A ce moment précis, Dan Brown réussit à faire repartir l'intrigue.
Pour peu de temps car au final, on apprendra que les méchants ne sont pas si méchants (sic) et que le châtiment qu'ils réservaient au monde est aussi inoffensif qu'un pet de lapin (non pas de vache, leurs pets sont vraiment dangereux pour l'écosystème).
Beaucoup de bruit pour rien dirait un certain mister S.

2.5/5
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Excellent ! Très prenant du début à la fin. On a du mal de lacher se livre avant de savoir la fin de l'histoire. de plus, ce livre nous fait découvrir, ou re-découvrir comme c'est mon cas, les villes de Florence, Venise et Istambul, avec une grande part d'histoire du même coup. le suspence est toujours incroyablement présent et des idées toujours aussi surprenantes viennent agrémentés ce superbe thriller. A lire sans prise de tête. Magnifique roman de Dan Brown !
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Avec « Inferno », Dan Brown nous livre une nouvelle aventure de son héros favori, le Professeur Langdon. On est certes très loin de ses principaux best sellers « Da Vinci Code » et « Anges et démons », Dan Brown délaissant pour une fois dans son intrigue la religion au profit de Dante, le célèbre auteur de la Divine Comédie et de son Enfer.

Quand bien même on a coutume de dire que l'on reconnaît un grand auteur dans sa constance dans ses oeuvres, il faut bien reconnaître qu'après deux oeuvres magistrales (Da Vinci code et Anges et démons) les déceptions se succèdent avec Deception point (qui porte assez bien son nom malheureusement) et Forteresse digitale. Sans égaler ces derniers, cette nouvelle aventure remonte un peu le niveau après un Symbole perdu particulièrement médiocre. Néanmoins, le succès en librairie de cet auteur semble dorénavant jouer à fond sur le côté marketing …

Mais revenons à « Inferno » ! Action, énigmes, courses poursuites à un rythme haletant sont les ingrédients de la recette magique propre à l'auteur. En effet, du moment que l'histoire mette en scène Robert Langdon, on a l'impression de toujours lire le même roman : même type d'intrigue, mêmes styles de poursuites. Les seuls changements auxquels on se trouve confronté sont du côté des protagonistes avec l'héroïne et les symboles. Au final, on en vient à se lasser en raison du manque d'innovation et d'effet surprise, l'auteur ayant une grande incapacité (ne serait-ce pas plutôt une réelle volonté de sa part ?) à se renouveler. Malgré tout, « Inferno » est un bon livre bien efficace pour les amateurs du genre.

Bien que l'on ne s'ennuie pas un instant, et même si les monuments sont souvent dépeints par des lieux communs, Dan Brown nous plonge rapidement au coeur des villes de Venise, Florence ou encore Istanbul, avec un descriptif très (trop ?) détaillé et parfois interminable. Il propose ainsi à travers ce roman : de la culture, du voyage, le thème de la surpopulation mondiale et les pistes radicales pour la contrer. Comme attendu, l'auteur s'est fortement documenté sur ces thématiques et on ne peut que saluer son travail exigeant de recherche pour rendre plausible son intrigue, même si parfois cette omniscience nous perd …

Au final, malgré plusieurs avis et critiques négatives de ce livre, j'ai cependant pris le parti de le lire après un « Symbole perdu » particulièrement déroutant. J'ai ainsi pu me faire une opinion. Dés les premières pages, le suspens s'installe et la course-poursuite / enquête ou compte à rebours démarre sur les chapeaux de roue. Il y a incontestablement beaucoup de descriptions de la ville de Florence ; malgré tout, cela reste une invitation au voyage. C'est donc un avis mitigé que je rends.
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Depuis "anges et démons" je n'avais pas relu cet auteur....

"Inferno" avec pour trame les textes de Dante, ne pouvait que s'imposer à moi. C'est donc avec une certaine joie que j'ai retrouvé Robert L.

Comme toujours, il y a les bons et les méchants, et une menace pour l'humanité.

Ce qui captive dans ce genre de roman c'est le cheminement culturel qui permet de mener l'enquête. Et oui, j'ai adoré voyager dans Florence, dans Venise . Visiter ces musées et noter les références à "la Divine comédie".

Pour ce qui est de l'aspect thriller, rien de plus qu'un autre roman , mais tout de même agréable à lire.

En conclusion, cet "Inferno" ne fût pas l'enfer à lire et m'a fait voyager.
Et avec l'aide de ce site, j'ai pu visualiser les oeuvres citées :

http://www.inferno-guide.net/
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Auteur controversé, Dan Brown nous replonge dans une nouvelle aventure rocambolesque du célèbre professeur d'Harvard à la montre Mickey : Robert Langdon. Bien qu'agréable, l'ensemble est bien meilleur que le Symbole perdu mais demeure quelque peu décevant.
Comme dans les trois livres déjà parus mettant en scène le protagoniste il s'agit d'une course poursuite parsemée d'énigmes plus au moins tarabiscotées. Comme par le passé, celles-ci font intervenir les symboles ésotériques, l'art, l'histoire et la littérature. le scénario est résolument tourné vers l'action : du début à la fin nous sommes plongés dans un thriller dynamique. Il reste quelques phases culturelles qui donnent une furieuse envie de voyager et découvrir Florence, Venise et Istanbul mais elles sont devenues accessoires. Les rebondissements sont habilement construits même si le plus important laisse un goût amer. L'auteur se moquerait-il ? Les relations entre les personnages, l'aspect manipulatoire du texte laissent la place au doute. le dénouement du scénario vient pardonner pas mal de choses. A condition cependant d'accepter les répétitions beaucoup trop nombreuses.
Sans surprise, l'écrivain nous réserve certains passages difficiles à digérer (dont la trame du livre : l'homme, persuadé de vouloir faire le bien, est en fait un sinistre méchant qui veut faire du mal à la terre entière mais laisse quand même un jeu de piste pour que les gentils puissent l'arrêter). Mais là aussi, Brown parvient à se faire pardonner : ainsi la conception philosophique de Zobrist, la figure contrasté du Président, l'utilisation de la Divine Comédie de Dante, un intérêt nouveau pour la médecine, la biologie, la science…
En somme, ce livre est un bon divertissement qui sera tout aussi vite lu qu'oublié. Les adeptes de Ludlum et de Clancy (imaginez un mélange entre la Mémoire dans la peau et Rainbow Six) se sentiront peut-être un peu frustrés, mais ils passeront toutefois un agréable moment.
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