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Inspecteur Lynley tome 3 sur 21
EAN : 9782266142038
376 pages
Pocket (16/12/2003)
3.92/5   469 notes
Résumé :
Le collège de Bredgar représente le comble du chic et de la bonne éducation. Comment cet établissement pour élèves privilégiés est-il devenu un lieu de supplice pour le jeune Matthiew Whateley ?
Une plongée dans l'univers des public schools.
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Je découvre Elizabeth George et son duo d'enquêteurs par cette lecture. Barbara Havers et Thomas Lynley ne peuvent pas être plus opposés : tant au niveau du caractère que des origines sociales, et pourtant leur collaboration fonctionne très bien et ils sont tout simplement complémentaires.
Dans cet épisode, ils sont appelés à l'aide par un ancien camarade de Lynley à Eton : John Corntel, qui est maintenant professeur et chef d'une des maisons d'élèves dans une école privée, Bredgar Chambers. Un de ses élèves, Matthew Watheley 13 ans, a disparu. Il est retrouvé mort, torturé, quelques jours plus tard.
J'ai apprécié l'importance que l'auteure a donné aux différents personnages : dans la recherche de la vérité, les enquêteurs passent la vie des potentiels suspects au crible et nous livrent leurs petits secrets. le rythme est certes lent mais cette incursion dans la psychologie des protagonistes vaut le détour.
Une très bonne découverte et un Whodunnit très efficace !
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Cérémonies barbares d'Elizabeth George, présentation
Pats et Kev sont les parents de Matthew qui est en pension. Pats s'inquiète car elle n'a pas de nouvelles de son fils. Son mari tente de lui donner des conseils. Ils apprennent que leur fils a disparu de l'école pendant le week-end.

Linley est toujours malheureux depuis le départ d'Helen. Il reçoit quelques cartes postales, notamment De Grèce. Il se tue au travail pour essayer de penser.

Avis Cérémonies barbares d'Elizabeth George
Petit à petit, je me mets à jour, dans l'ordre des romans d'Elizabeth George et donc de la série Linley et Havers. C'est peut-être long mais j'essaie d'en lire un par mois. Cela me permet de connaître l'évolution des personnages.

Un homme, ancien condisciple de Linley, se rend à Scotland Yard, pour signaler la disparition d'un enfant. Cet homme, professeur dans une école privée et chef de maison, annonce qu'il n'a pas fait son travail en surveillant les élèves. Cette disparition dépend de la police locale. Mais elle deviendra l'affaire de Scotland Yard lorsque Deborah, la femme de Simon, va découvrir le cadavre d'un enfant près d'une église. Ce sera donc au tour de Linley et Havers d'enquêter.

Elizabeth George, tout en romançant, nous détaille les us et coutumes en place dans ces écoles privées britanniques. Rien ne doit filtrer, les élèves doivent suivre un code d'honneur et ne jamais dénoncer qui que ce soit. Même si ce sont des brimades, des bizutages, des fêtes ou encore là, des sévices sexuels. le prestige d'un rôle tenu est très important pour ces élèves de terminale qui deviennent préfet. Ils doivent montrer le bon exemple. Mais quand on est jeune, on veut faire la fête, sortir, rencontrer des filles pour les garçons et inversement. Toutefois, si la personne se fait prendre, cela peut aller jusqu'au renvoi pur et simple et adieu les études dans les plus grandes universités. Linley connait à fond ce code d'honneur mais comment fera-t-il pour faire parler ces élèves ? Par contre, Barbara, qui a toujours horreur de ces privilèges, pourra contrebalancer les hésitations de Linley. Ce dernier se retrouve dans la position de protéger un ancien condisciple et quelle décision devra-t-il prendre si cet homme est responsable de cette disparition et de ce meurtre ? Malgré les interrogatoires, tout le monde se ferme, mais les corps se trahissent plus ou moins et peuvent faire orienter l'enquête. Ils ont tous quelque chose à cacher, ils sont tous plus ou moins malheureux mais cela dépend de leur passé ou de ce qu'ils vivent. Des parents qui mettent une pression énorme sur leurs enfants, qui ne les aiment pas forcément, cela n'aide pas à construire.

Un directeur d'une école qui doit rendre des comptes à son conseil d'administration, qui doit redorer le blason d'une école dont le prestige n'est plus aussi grand et dont les bâtiments subissent le temps et ne sont jamais remis en état. Et surtout l'école ne doit pas être tenue pour responsable.

L'enquête est vraiment bien menée, comme toujours. Linley apprend également de ses précédentes erreurs. Trouver le coupable de la mort d'un enfant et surtout connaître les faits, le déroulement de ce meurtre, s'interroger également sur des phrases qui peuvent prendre toute leur importance. Il faut également essayer d'oublier l'horreur subie par cet enfant.

Il ne faut pas oublier la douleur des parents qui perdent un enfant, qui n'ont pas su l'écouter, qui ont observé un changement chez lui mais qui ne sont pas allés au fond des choses.

Le duo fonctionne toujours à merveille. Il y a énormément de respect l'un envers l'autre, une amitié qui ne demande qu'à éclore, mais la différence de milieu fait son travail, surtout pour Barbara, pourtant très à l'aise avec Simon et Deborah et éventuellement avec Lady Helen. Linley est toujours aussi malheureux depuis le départ d'Helen. Il souhaite la reconquérir. Barbara cache toujours ses difficultés familiales, la déchéance de ses parents, du lieu où elle vit. Tout comme Linley, elle fuit ses problèmes dans le travail. Mais elle devra affronter un drame également. Simon et Deborah tentent d'avoir un enfant, mais les essais ne sont pas concluants et ils s'éloignent l'un de l'autre car Deborah ne veut pas avouer la vérité à Simon. Un triangle qui était amoureux. Est-ce que l'amour sera le plus fort ?
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Une nouvelle enquête de Linley et Havers, ici dans un pensionnat privé. Un jeune garçon est découvert mort en dehors de l'école. Qui peut être son meurtrier?

Plusieurs pistes sont explorées, toutes assez sordides.
Mais si l'assassin a été deviné assez tôt, j'ai trouvé très intéressante le déroulement de l'enquête.

Envie de continuer avec ce duo, moins piquant ici que dans le premier que j'avais lu, mais attachant.
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Un jeune garçon de 13 ans, scolarisé dans une école privée, a disparu, la dernière fois qu'il a été vu, c'est le vendredi après-midi, mais son chef de maison ne s'en est aperçu que le dimanche. le corps de Matthew est vite retrouvé, et celui-ci en plus d'être nu et couvert de cicatrices, prouvant que Matthew est mort sous d'atroces souffrances.
L'enquête commence alors pour Linley et Barbara, duo de choc des romans d'Elizabeth George, ils vont mener cette enquête avec entêtement, être mener vers différentes pistes (crime sexuelle ? bizutage qui a mal tourné ? fugue qui a mal tournée ?...). le rythme est assez mou comme je le constate pour la deuxième fois en ouvrant un roman d'Elizabeth George, mais l'auteure sait mettre suffisamment de suspense pour nous donner envie de tourner les pages, l'histoire personnelle des personnages est intéressante mais sans être trop lourde comme dans d'autres romans de ce style, l'auteure ne nous délivre que quelques pans de leurs vies intimes. le suspense est bien conservé, car on ne connaît le coupable qu'à la fin. J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre, même si je l'ai trouvé un peu longuet par moment.
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Cérémonies Barbares, Well-Schooled in Murder dans la version originale parue en 1990, a été publié par les Presses de la Cité en 1993, puis en version poche par les éditions Pocket en 1994. le style de l'auteur est recherché, parfois un peu précieux: vocabulaire choisi, phrases bien tournées en constituent l'armature: "Le découragement qui perçait dans la remarque amena Saint-James à se poser des questions sur la présence de la jeune fille dans cette maison. L'endroit était confortable et pourvu des accessoires que l'on s'attendait à trouver dans un foyer vivant et chaleureux à défaut d'être à la dernière mode. La pièce était pleine de meubles de bonne qualité; un tapis de laine épaisse recouvrait le sol; des aquarelles ornaient les murs; l'âtre de pierre abritait un panier de fleurs artificielles en soie disposées avec enthousiasme sinon avec goût." (Page 60).

Le collège de Bredgar, établissement huppé situé à une heure de Londres, représente le comble du chic et de la bonne éducation. Matthew Whateley, 13 ans, fils d'un sculpteur de pierre tombale, a intégré cet établissement grâce au soutien d'un membre du conseil d'administration. Chaque dimanche, sa mère attend avec impatience ses appels téléphoniques. Or, ce dimanche, il n'appelle pas à l'heure prévue.
Le responsable du dortoir de Matthew contacte un de ses anciens camarades de faculté, l'inspecteur Thomas Lynley, toujours malheureux depuis le départ d'Helen, afin qu'il enquête officieusement sur la disparition du garçon. Celui-ci refuse d'intervenir car en tant qu'inspecteur de Scotland Yard il ne peut agir qu'à la demande de la police locale. Mais quelques heures plus tard le corps sans vie du jeune garçon est retrouvé par la femme d'un de ses amis.
Lynley se retrouve donc entraîné dans l'enquête que la police locale s'empresse de lui déléguer. Avec Barbara Havers, il essaie de comprendre ce crime si loin de l'image sécurisante d'un établissement privé haut de gamme. Ils découvrent que Matthew avait produit un certificat de l'infirmerie pour ne pas aller en sport le vendredi et que depuis personne ne l'a revu.
L'enquête révèle que les élèves du collège sont bizutés par ceux de terminale. Matthew avait demandé à une de ses amies du matériel audio pour enregistrer les brimades dont était victime un de ses camarades de classe. Il avait ensuite remis au responsable des élèves une copie de l'enregistrement en lui demandant de faire cesser ces pratiques. A priori, le tortionnaire de son ami serait le suspect idéal. Néanmoins, la police suspecte aussi le responsable des élèves qui certains soirs avait quitté le collège.

Encore une fois, avec Cérémonies Barbares, Elizabeth George déploie toutes les facettes de son immense talent pour recréer des ambiances particulières ( ici une école privée anglaise très sélect), pour notre plus grand bonheur. Tous les protagonistes, des élèves les plus humbles aux membres de l'administration en passant par les professeurs, ont quelque chose à cacher. Les élèves sont tous plus ou moins malheureux et subissent les pressions de leurs parents qui misent énormément sur leurs fils. Sans parler du directeur qui doit rendre des comptes à son conseil d'administration, qui doit redorer le blason d'une école dont le prestige n'est plus aussi grand et dont les bâtiments subissent les assauts du temps et ne sont jamais remis en état. Et surtout, surtout, l'établissement ne doit pas être en aucune manière tenu pour responsable de quoi que ce soit.
Malgré la lenteur du récit, l'auteur sait mettre suffisamment de tension dramatique et de suspense pour tenir les lecteurs en haleine jusqu'à la dernière page, notamment en distillant ici et là des éléments de l'histoire personnelle des personnages intéressante sans être trop pesante. Un très agréable moment de lecture.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Elle examina la photo du garçonnet tandis que Lynley vidait le cendrier que Corntel et elle avaient réussi à remplir pendant l’entretien. Il l’essuya soigneusement à l’aide d’un mouchoir en papier.
— Seigneur, vous êtes de plus en plus intolérant par rapport au tabac, inspecteur, ronchonna Barbara. Vous voulez peut-être que je me fasse tatouer un F comme fumeur sur la poitrine ?
— Nullement. Mais de deux choses l’une : ou je nettoie le cendrier ou je me mets à le lécher sauvagement, de frustration. Le vider me semble encore la solution la plus acceptable.
Relevant la tête, il sourit. Bien qu’exaspérée, elle éclata de rire.
— Pourquoi avoir arrêté de fumer ? Pourquoi ne pas choisir de mourir prématurément comme nous autres, grands fumeurs ? Plus on est de fous, plus on rit. Vous connaissez le dicton.
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Au début, ça n’avait pas été exactement le cas. La peur l’avait fait se taire. Car il n’avait pas fallu longtemps pour que le bruit se répande chez les petits quatrièmes : Matthew Whateley avait été torturé avant de mourir. Harry n’était pas particulièrement courageux, la peur de connaître le même sort que son ami avait suffi à lui faire tenir sa langue. Mais la peur avait bientôt cédé le pas au chagrin. Chagrin né du fait que Harry savait avoir joué un rôle décisif dans le malheur qui avait frappé son copain.
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Ce fut ses chaussures qu'il vit en premier... C'étaient d'extravagants petits bouts de cuire n'offrant absolument aucune protection contre la pluie, dont le style outrancier ne pouvait convenir qu'à une masochiste confirmée.
- Comment diable peux-tu porter des trucs pareils, Helen ? Tu ne dois pas être très à ton aise.
- Je souffre le martyre, renchérit lady Helen Clyde. Mes pieds sont tellement douloureux que j'en ai mal aux globes oculaires. J'ai l'impression d'avoir servi de cobaye à un pédicure sadique. Si on était en guerre, j'aurais depuis longtemps dit à l'ennemi tout ce que je sais.
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Lynley et Havers s’arrêtèrent près de la Bentley, Havers pour allumer une cigarette et Lynley pour lui adresser un furieux froncement de sourcils. Levant les yeux, elle surprit sa mimique et lui agita sous le nez une main aux doigts boudinés.
— Surtout pas un mot, fit-elle en guise d’avertissement. Vous mourez d’envie de m’arracher cette clope de la bouche et de la fumer jusqu’au trognon. Au moins, moi, je suis franche : mes vices, je les assume.
— Vous ne les assumez pas : vous en faites étalage. Vous les proclamez à la face du monde. Le mot vertu a-t-il jamais eu un sens pour vous, sergent ?
— Je l’ai rayé de mon vocabulaire, inspecteur, ainsi que self-control.
— J’aurais dû m’en douter.
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En fin de compte, c’est tout ce qu’il aura appris à Bredgar Chambers. À cacher la vérité par loyauté pour ses copains. Lamentable. Ces écoles chics forment décidément des individus bien malheureux.
Lynley fut frappé par les paroles de son sergent. Il ne répondit pas. Il s’en sentait incapable. Il y avait trop de vrai dans ce qu’elle venait de dire.
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