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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai tellement aimé tous les livres d'Agatha Christie que j'ai pensé être une adepte des romans policiers dits anglais. Après plusieurs lectures d'autres auteurs, je crois pouvoir dire que c'est Agatha que j'apprécie et sa manière subtile de nous en dire sans trop en dire, de nous faire percevoir tous les clichés de cette société british sans elle-même tomber dans le lieu commun, la redondance... C'est ce qui a manqué lors de cette lecture. Je me suis heurtée à des invraisemblances qui ont gâché ma lecture, à des énormités à peine croyables (ex. l'eurasien que personne, sauf un vieux colonel ayant vécu à Hong-Kong, n'a perçu en tant que tel! - la petite fille de 13 ans capable d'installer matériel d'enregistrement, etc...), à des évidences (les deux policiers commentant des photos, l'entrée de l'hôte...), à de la psychologie à "bon marché" (l'inspecteur comprend de qui il s'agit, lorsque le directeur de l'école caresse une fleur...!!!). Et le comble de l'ennui pour moi, ces descriptions trop précises soumises à des comparaisons qu'on n'accepterait plus dans une copie d'élève de terminale. Quelques moments pendant l'enquête ont relancé mon intérêt puis patatras, à nouveau, la surdose qui me donne l'impression d'être dans un vieux mélo. Vieux mélo qui continue lors des descriptions des policiers et de leurs amis : on a droit à tout, l'amour non payé de retour, la belle culpabilisée, la différence de classe poussée à l'extrême, la femme sergent entourée d'une mère perdant la tête, d'un père sous oxygène et en chaise roulante, la fin de l'enquête, son retour à la maison, le père retrouvé mort (je l'avais deviné!)... Cosette faisait pleurer mais quand j'avais sept ans... En conclusion, non, je ne peux plus "entrer" dans un univers aussi fabriqué...
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Nouvelle plongée dans une enquête menée de main de fer par Thomas Lynley et Barbara Havers , ce couple de policiers déparaillés auquel je me suis attachée au fil de mes lectures.

« Cérémonies barbares « ne brille pas spécialement par son originalité dans le sens large du terme, car c'est dans un shéma très classique du genre policier qu'Elizabeth George nous plonge avec ce titre.

Un cadavre : celui de Matthiew Whateley, un jeune étudiant qui a intégré l'illustre Collège de Bredgar.
Un lieu : le collège de Bredgar, qui derrière sa réputation cache de mystérieuses zones d'ombres.
Des indices qu'aucun lien ne semble relier.
Des personnages inquiétants qui peuvent tous sembler suspects .

Thomas Lynley et Barbara Havers nous entraînent dans cette enquête tout en nous dévoilant leur intimité. Harvers qui tente du mieux qu'elle peut de s'occuper de ses parents âgés, qui ont perdu leur autonomie. Lynley et St James qui traversent chacun de leur côté des crises conjugales .

Au-delà de l'intrigue policière parfaitement maîtrisée, l'auteur explore le thème du « bizutage » dans les écoles, une plaie honteuse qui même si elle a différents niveaux n'en demeure pas moins un passage difficile vécu par bon nombre d'étudiants.

Le style d'Elizabeth George est toujours aussi net, délectable car tellement précis et appuyé par sa façon de « raconter » l'histoire.

En résumé un excellent moment de lecture dans cette atmosphère si particulière que sait créer l'auteur pour nous embarquer dans l'enquête où tout nous est dévoilé sans jamais en faire de trop.
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