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Citations de S. A. Cosby (198)


Il aurait voulu l’embrasser et lui dire qu’il l’aimait autant que Darren et Javon. Il aurait voulu lui dire tout cela, mais il n’en fit rien. Parce qu’une explication, c’est surtout une excuse déguisée. Et qu’Ariel méritait mieux qu’une justification merdique.
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PUREE !.. ÇA ENVOIE.

" Dome était à cinq secondes de cracher la purée dans la bouche de la brune qui squattait au club depuis le samedi précédent quand un terrible fracas retentit à l’extérieur. D’instinct, il attrapa le Magnum sur la table de chevet au moment où il déchargeait. De sa main libre, il repoussa la tête de la fille et remonta son pantalon. La brune, surprise, glissa du lit pour atterrir sur son imposant fessier.
« Qu’est-ce qui te prend ? glapit-elle.
– Ta gueule », rétorqua Dome.
Il bondit hors de la chambre et descendit les marches quatre à quatre pour découvrir que Gremlin était déjà derrière la porte d’entrée, un fusil à pompe à canon scié à la main. L’Arrosoir tira le rideau de la fenêtre et jeta un œil à l’extérieur – on le surnommait l’Arrosoir parce que toutes les filles trouvaient qu’il était beaucoup trop bien membré pour un type qui dépassait à peine le mètre soixante.
« C’est la bagnole d’Andy », indiqua l’Arrosoir en écartant du canon de son 9 millimètres la longue mèche de cheveux noirs qui lui tombait sur le visage.
Dome ouvrit la porte et s’avança sur la terrasse couverte. La Ford LTD vert clair d’Andy avait écrabouillé la bécane de Keeper, lequel était dans le garage, penché sur le dos de Cheddar avec sa machine à tatouer entre les doigts – soit il n’avait rien entendu, soit il était trop concentré sur son œuvre. Si les veilleuses étaient encore allumées sur la Ford, les phares étaient deux trous noirs qui faisaient penser aux orbites d’un crâne. Quant à l’imposant V8 caché sous le capot, il émettait un bruit de bétonnière en fin de vie. Son revolver toujours à la main, Dome descendit la première marche de la terrasse.
Dès qu’il vit la portière du conducteur s’ouvrir timidement, il visa le pare-brise, avant de se raviser. C’était ridicule : si quelqu’un avait prévu de les mitrailler, non seulement il ne se serait pas arrêté à cet endroit, mais surtout il se serait bien gardé de faire une entrée aussi fracassante. Le plus probable, c’était qu’Andy et Oscar s’étaient pris une cuite au lieu d’aller fouiller la maison du journaliste. Grayson allait l’avoir mauvaise.
C’est alors qu’Oscar sortit du véhicule.
« Oh putain », murmura Dome"



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Quand on était noir au pays de la liberté, la moindre interaction avec un représentant des forces de l'ordre avait quelque chose de terrifiant. On avait l'impression de marcher en permanence le long d'un dangereux précipice. Et si en plus on avait le malheur d'avoir un casier judiciaire, c'était comme si ce précipice était bordé de peaux de banane.
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Quand on vit à deux cents à l’heure, comme lui, la fin est souvent brutale. Mais je peux te garantir que si ça s’est terminé en fusillade, il est pas parti tout seul. Tu lui ressembles tellement – physiquement, t’es son portrait craché. Mais t’es différent. Ton père, il voulait pas se poser, ce qui rendait pas les choses faciles pour ta mère. D’ailleurs, comment va Ella ?
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Je ne suis pas un exemple à suivre, JAVON. J’ai commis beaucoup d’erreurs, tu sais. De grosses erreurs. D’ailleurs, les seules choses bien que j’aie faites dans ma vie, c’est épouser ta maman et vous avoir, toi, Darren et ta sœur. À côté, j’ai fait des trucs qui ont causé beaucoup plus de mal que de bien, tout ça parce que j’essayais d’être quelqu’un que je n’étais pas prêt à être.
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Je ne sais pas, révérend. Ce que je sais, en revanche, c'est que la violence engendre la violence, et que la violence est une preuve de souffrance. Ceux qui souffrent ont tendance à faire souffrir les autres.
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Tu parles, on est tous les deux des petits vieux et on est aussi crevés l'un que l'autre. (P.207)
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Titus ouvrit les yeux avec dans la bouche le goût de ses mauvaises décisions de la veille.
p.337
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Les yeux de Roger lançaient des éclairs.
C’est maintenant, songea Titus. Soit il me traite d’enfoiré, soit il me balance une insulte raciste.
Dans les deux cas, Titus n’aurait malheureusement d’autre choix que de renvoyer son adjoint. Un bon chef ne peut tolérer le manque de respect. Comme tout le monde, il avait lu L’Art de la guerre quand il était étudiant mais, contrairement à ses camarades de promotion qui n’y cherchaient que des citations pour se faire mousser lors de futures réunions d’entreprise, lui avait vu dans l’illustre traité de stratégie militaire de Sun Tzu un manuel à potasser en vue des batailles qu’il aurait à livrer au FBI. Que ce soit sur le terrain ou dans les bureaux. Une phrase surtout l’avait marqué :
« Plongée dans l’eau de mer, même la meilleure épée finit par rouiller. »
Le manque de respect était un cancer qui, non traité, risquait de se propager à tout le département. En tant que personne de couleur, Titus y était deux fois plus vulnérable. Il n’avait pas besoin que Sun Tzu lui rappelle le poids considérable des idées préconçues.
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D’après Preston, le système capitaliste était formidable pour les gens qui avaient la même couleur de peau que la majorité des députés qui siégeaient au Congrès. Pour les autres, cela s’apparentait parfois à essayer de grimper à un poteau enduit de graisse avec une paire de moufles.
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Dans l’ancienne capitale de la confédération, le bastion de l’égalité était la table d’autopsie
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[...] – Vous avez l’air d’en connaître un rayon sur ces cinglés, fit remarquer Davy, et Titus haussa les épaules.
– Quand je bossais au FBI, c’était mon boulot de les attraper.
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[...] Paul Garnett avait un secret. Il aimait grommeler et se plaindre lorsqu’il devait sortir le husky que sa femme avait ramené à la maison un an plus tôt sans lui demander son avis. Ses enfants adoraient le chien, sa femme nourrissait le chien mieux qu’elle ne le nourrissait lui, et tous ses voisins estimaient que le chien était plus sympathique que lui. Ils avaient raison. Mais ce secret qu’il gardait si jalousement, ce mensonge qu’il entretenait, c’était qu’il avait beau prétendre le contraire, il s’était attaché à cette fichue boule de poils.
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Combien d’opportunités a-t-on de prendre la bonne décision avant que le destin juge qu’ils vous a donné assez de secondes chance comme ça ?
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– On sait jamais que ce sera la dernière fois. Un jour, il est trop tard. Et à ce moment-là, on a juste envie de crever… 
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– Est-ce que je récupère ton pick-up ? Parce que dans ce cas-là, avec plaisir ! s’exclama Buddy Lee avec un petit ricanement.

– Oui, oui, tu récupères le pick-up. Par contre, tu te fais aussi contrôler quatre ou cinq fois par mois, parce qu’il y a pas moyen qu’un négro comme toi puisse se payer une bagnole pareille, pas vrai ? Tu récupères le pick-up mais, dès que tu fous les pieds dans une bijouterie, y a le vigile qui te lâche pas d’une semelle parce qu’il pense que t’es juste là pour préparer un casse. Tu récupères le pick-up, mais toutes les petites vieilles que tu croises s’agrippent à leur sac à main parce qu’elles ont vu sur Fox News que ton seul objectif dans la vie était de les détrousser, voire de les violer. Tu récupères le pick-up, mais tu dois expliquer au cow-boy qui t’arrête que non, non, monsieur l’inspecteur, je vous jure que je ne refuse pas de coopérer. Tu récupères le pick-up mais tu te prends deux balles dans le dos parce que t’as fait la connerie de vouloir sortir ton portable de ta poche. »

Ike jeta un coup d’œil à Buddy Lee et ajouta :

« Alors, tu veux toujours qu’on échange nos places ? »
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C'était le problème avec la violence : quand on la cherchait, on la trouvait, mais elle vous prenait aussi souvent au dépourvu. Elle n'attendait pas que vous soyez prêt pour vous sauter à la gueule et saloper vos jolies godasses neuves. Et, à force de la provoquer, on finissait par se rendre compte qu'on ne serait jamais prêt. Il y avait toujours des imprévus - soit on arrivait à s'en accommoder, soit non. Au bout d'un moment, on s'habituait. Quand il était plus jeune, il aimait à penser que c'était comme ça qu'on s'endurcissait ; après quelques années à l'ombre, il avait compris qu'il s'était raconté des histoires : les êtres humains étaient capables de s'habituer à peu près à tout. Ça ne faisait pas d'eux des durs. Seulement des gens au cerveau malléable.
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Le seul chemin qui s'ouvrait à eux était sombre comme la mort et pavé de mauvaises intentions.
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C’était un garçon intelligent et talentueux, mais d’une manière différente. Beauregard se rappela que lorsqu’il était petit, son père lui répétait souvent qu’on ne pouvait pas dire d’un poisson qu’il était stupide sous prétexte qu’il n’arrivait pas à grimper à un arbre.
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Ainsi parle le Seigneur : Défendez le droit et la justice, libérez le spolié du pouvoir de l'exploiteur. ( page 141)
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