Alex Sol

L’histoire : Léna Meyers est une sapiens (comprenez un être aux capacités physiques et psychiques hors normes) qui mène une vie monotone. Un événement va briser sa routine le jour où elle est appelée sur la scène du parjure (comprenez suicide) de sa meilleure amie, Reesha Machado, journaliste au média L’Insoumis et fille d’un des créateurs du Mirial (comprenez découverte révolutionnaire qui permet d’accéder à l’éternité). Certaine que Reesha n’avait aucune raison de s’ôter la vie, Léna va donc enquêter. Ce qu’elle va découvrir va tout remettre en question : de sa propre existence jusqu’aux fondements mêmes de Dioscuri (comprenez groupement d’individus évoluant dans une société de contrôle). Combien de piliers de sa vie devront-ils être bousculés avant que Léna n’obtienne des réponses ?



Impressions avant lecture : ce roman faisait partie de ma sélection dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus (PAI) 2022 dans la catégorie « Imaginaire ». J’avais en effet été séduite par une couverture minimaliste ayant l’avantage de faire retenir l’essentiel en évitant de trop s’attarder sur le superflu. De plus, les teintes sombres laissaient présager une atmosphère un tantinet « claustrophobique ». Le résumé donnait également pas mal d’informations et tant mieux d’ailleurs, car la résolution de l’énigme s’annonçait plutôt ardue ! Par ailleurs, à en juger par la question à plusieurs tiroirs (comprenez piliers de la vie de l’héroïne), l’intrigue promettait de tenir le lecteur en haleine assez longtemps.



Ressenti après lecture : Comme dans toute dystopie qui se respecte, ce livre réunit des valeurs sûres qui donnent un éclairage sur les dérèglements du monde. Cela afin d’éveiller les consciences sur le futur de l’humanité. Ici, on s’interroge sur les inégalités face aux avancées de la science, qui ne bénéficient qu’à ceux dont la providence aura le mieux garni le portefeuille ou à qui Mère Nature aura distribué les meilleurs gènes. On évoque aussi le sentiment d’infinitude et les angoisses qu’il suscite. Que faire de son éternité une fois assouvi ce fantasme immémorial ? Et quid de la persistance des éternels maux sociaux que sont la précarité, la pauvreté et la discrimination ?



Au final, malgré une promesse d’éternité, le lecteur ne trouvera pas le temps long, tant il est ballotté de découvertes en découvertes et de rebondissements en rebondissements. Petit bémol toutefois, ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans tous ces programmes secrets, ces luttes de pouvoirs aux enjeux cruciaux avec, pour couronner le tout, des espions sous couverture en missions spéciales aux noms pas du tout évidents à mémoriser. Il faut aussi un temps d’adaptation pour se familiariser au langage de ce récit, où est employée une sorte de novlangue chère à ce bon vieux George Orwell (à qui il est d’ailleurs rendu hommage...). De plus, tant de sujets passionnants sont abordés que ce fut parfois difficile de rester en empathie avec l’héroïne. En effet, par moments, je me suis sentie complètement perdue dans cet univers complexe où Léna tente d’étancher sa soif de vérité en raccrochant moult « wagons ». Malgré ce sentiment de largage total, qui reste somme toute très subjectif, Mirial n’en demeure pas moins un bon roman d’anticipation à l’atmosphère marquante.
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Livre reçu dans le cadre du "Prix des auteurs inconnus" dont j'ai l'honneur d'être membre du jury dans 2 catégories.

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Je découvre cette autrice et je suis loin de le regretter.

J'avoue ne plus lire beaucoup de SF (oups ! il faut dire dystopie maintenant !), c'était donc voyage vers mon adulescence.



Quelles sont les bases ?

- Un pays ou plutôt une ile (Dioscuri) qui est le dernier refuge de l'humanité.

- Un gouvernement autoritaire (Orprogrom)

- Une immortalité grâce au Mirial, généralisée mais sans régler les classes, il reste des pauvres, des SDF, des ghettos...

- le "parjure" est le nouveau nom pour parler du suicide

- Des sapiens aux sens surdéveloppés et aux capacités cognitives exceptionnelles

- L'héroïne principale : Léna (Sapiens de son état)



Oui, je vous entends déjà depuis mon clavier : "Contexte habituel", "Pas d'originalité", "Déjà lu", "Redite", "Encore un"....



Mais croyez-moi, ce contexte est juste la base d'un thriller SF, où les rebondissements se succèdent dans un rythme très soutenu.

L'écriture est fluide, les références sont multiples et bien sûr la lecture est prenante et haletante,



Sans les menaces de ma douce, j'aurais passé une nuit blanche pour aller à son terme.



Bref, j'ai accroché, adoré et ne saurais que vous conseiller de le lire !



Livresquement votre

Avec « Jamais d’eux sans toi » Alex Sol signe un roman « coup de poing », puissant, dérangeant et émouvant et un thriller brillant riche de rebondissements en cascade : une énorme baffe tant sur le fond que sur la forme !

Afin de préserver tout le suspense du roman je ne donnerai que peu de détails de l’histoire : Karen vit avec sa fille Judith et ses animaux (des oies, un chat, un chien…rien n’est de l’ordre du détail !) dans une maison isolée près d’un bois, on sait peu de choses d’elle au début du récit si ce n’est qu’elle porte les stigmates et des cicatrices visibles d’un lourd et douloureux passé. Un soir sa plus proche voisine frappe à sa porte. Elle est en état de choc, totalement paniquée et lui demande de l’aide. Commence alors une nuit infernale pour Karen et les siens…

Le roman débute avec un parti pris littéraire peu habituel : le récit est à la deuxième personne du pluriel, un « vous » entêtant, qui crée une proximité immédiate avec le lecteur en l’impliquant directement… Ce parti pris peut être très surprenant, voire déroutant en début de lecture mais l’histoire est dès les premières pages tellement passionnante que l’on peut vite y adhérer parce que l’on comprend que ce n’est pas qu’un effet de style : l’autrice l’utilise à dessein pour impliquer plus fortement le lecteur qui se retrouve « dans la peau » de Karen, le personnage principal de ce roman, et ce faisant, elle ne s’assure pas simplement de l’assiduité de sa lecture, elle crée véritablement une intimité entre l’héroïne et le lecteur, voire même une « responsabilisation » du lecteur qui peut l’amener à se demander régulièrement au cours de l’histoire « et moi que ferais-je/ qu’aurais-je fait à sa place face à l’adversité et à l’horreur des situations ? ». Cet effet immersif fait mouche, on ne peut rester indifférent et l’autrice fait « passer les messages » concernant les sujets forts développés (que je ne mentionnerai pas pour laisser le lecteur les découvrir).

Comment ressortir indemne d’un tel récit ! D’autant plus que tout dans les détails de l’histoire et le style contribue à créer une atmosphère extrêmement oppressante, suffocante. Il vaut mieux être averti, certains passages sont très durs, mais la réalité décrite mérite tellement que l’on continue à tourner les pages et l’on est happé par le suspense et tellement porté par l’effroi en même temps que par le dégoût, la révolte et l’empathie pour Karen et les siens, que l’on veut irrésistiblement savoir quelle sera l’issue de toute cette horreur. Finalement on ne voit pas passer les plus de 300 pages de ce roman, elles défilent et on en ressort totalement sonnés. Je l’ai dit dès le début de mon propos, la claque est absolument énorme tant l’ascenseur émotionnel est violent et les émotions intenses !

Autre originalité du roman, l’histoire oscille entre présent et passé, de chapitre en chapitre, le présent se déroule avec son lot d’horreur et le passé explique progressivement le contexte du présent tout en distillant le suspense sur les 2 échelles de temps. De fait, on ne sait pas plus rapidement ce qu’il va se passer que ce qu’il s’est passé : double suspense, encore un effet brillant !

Ce roman est une véritable pépite. C’est un thriller psychologique de haut-vol dans lequel tout est parfaitement calibré pour que le lecteur soit en immersion totale et au-delà du très grand moment de lecture il y a la puissance des messages qui peuvent secouer les consciences : et « vous » en tant que victime ou témoin de telles situations que feriez-vous ?

Sincèrement, bravo Alex Sol !

Au vu de la quatrième de couverture, j’étais emballée à l’idée de découvrir le nouvel ouvrage de l’autrice.

Ensuite, dans les premières pages, je me suis un peu sentie mitigée. J’ai eu comme une impression de déjà vu. Mais que nenni, l’ami ! Tout de suite, avec une plume fluide et une façon bien à elle de décrire l’environnement, Alex Sol nous entraîne dans son univers. Dans un récit à première vue « déjà lu », nous avançons aux côtés des personnages avec entrain… Un mélange d’attente, d’anxiété et de malaise se créé au fil des pages. L’autrice prend soin (et son temps) pour mettre les pions de l’échiquier en place : alors qu’on pense ne suivre qu’un protagoniste, la toile se tisse et trois autres convives s’invitent. Les détails se profilent au long du récit.



En sachant cela, que dire de ces fameux personnages ? Ils sont complexes, intelligemment composés entre nonchalance et douleurs. Face à leurs doutes et incompréhensions, une situation à décortiquer s’ajoute au décor. On sent poindre les méandres d’un lourd passé, mais ce dernier nous est révélé par à coups. Chacun avec leur poids et leur vie, ils se retrouvent ici pour une réunion particulière.



L’intrigue quant à elle est bien sympa. Comme je le disais, un peu « déjà vu », mais un peu seulement. Pour tout le reste… il y a Mastercard ! 🙂

La plume n’y est clairement pas pour rien. C’est-à-dire que la partie du récit que je pensais somme toute banale est amenée de façon originale et intrigante. De fait, on veut quand même connaître la suite, et vite. Ce n’est qu’après cette partie que mes neurones se sont mis en branle pour être happés par l’ambiance. Ici, vous n’aurez pas de sang ou de scènes trop violentes. En revanche, il y a un véritable climat qui se met en place, l’ambiance y devient lourde et glauque.

Du coup, le plus original à mon goût reste la chute. Pour ma part, je ne m’y attendais pas. Alex Sol fait partie de ces auteurs qui épargnent plus facilement l’intelligence et la crédibilité de leurs intrigues que leurs personnages (et leurs lecteurs !) 😉



Venons-en donc à l’essentiel, la plume ! Découverte via le roman Jamais d’eux sans toi, que j’ai trouvé beau, touchant, déconcertant et… Bref, je m’égare. Je continue donc ma découverte de l’autrice via Vous êtes cordialement invités et, ô mon Dieu, je ne suis pas déçue.

Attention en revanche, les deux ouvrages n’ont clairement rien à voir. Tant par les thèmes abordés que par leur construction ou encore leur intrigue, ne vous méprenez pas. Cependant, on retrouve cette plume que j’ai tant appréciée : les mots sont pesés et l’intention d’une tension crescendo se fait sentir en amont. On sent que tout est calculé. Des descriptions aux personnages, aux interactions, tout est passé au crible.



Si l’intrigue est bien ficelée, le texte maillé, la plume est incisive et aiguisée. Si je ne connais pas les écrits d’Alex Sol en science fiction, j’avoue avoir découvert une pépite concernant le thriller (horrifique ou non).



Du coup, Alex Sol, c’est qui ?

Une autrice autiste de SFF et thrillers qui annonce que « dans une autre vie ou dans un univers parallèle, elle aurait été ingénieur, pour pouvoir créer et concevoir les objets du futur ».

Heureusement pour nous, « elle a fait un BAC L et des études de graphisme. Aujourd’hui, c’est à travers ses histoires qu’elle imagine le futur. Ses personnages se trouvent souvent sur le spectre de l’autisme ».

Source : https://www.alexsol.fr/



En bref, encore une pépite de l’auto-édition ! Si vous souhaitez la découvrir… Bonne lecture ! 😉
Lien : https://jetdemot.wordpress.c..

Nous sommes ici dans un roman où nous allons faire la connaissance de quatre survivants d'un terrible incendie qui a ravagé une partie du manoir de Beaumon qui hébergé une colonie de vacances. Les animateurs et les adolescents sont sortis inconscient et recouvert de sang. Après une enquête, l'affaire est classée sans suite et le centre de vacances est définitivement fermé. Douze ans plus tard, mes quatre adolescents survivants vont recevoir d'étranges courriers les invitant a ce fameux manoir pour une soirée d'inauguration. Ils ont chacun avancé dans leur vie, sans jamais avoir repris contact.

Lorsque les quatre amis sont enfin réunis, des choses bizarre vont commencer, leurs plats préférés ont été servis à table mais il n'y a personne pour les accueillir.

Dans quel piégé sont ils tombé ?





On se trouve ici dans un huis clos et j'adore ça ! Nous sommes en compagnie de Hisman, plombier à son compte, Alex, restaurateur, Claire, éditrice et Soph qui profite de la vie. On apprend à bien les connaitre et chaque personnage a son petit secret bien gardé. Chacun a un souvenir de cette fameuse nuit, mais ils ont préféré l'enfouir et passer à autre chose.



Une intrigue très bien ficelée car au début je ne m'attendais pas à cette révélation. Comment les signes ont réunis ces anciens amis au même endroits, car au début du roman on se rend compte que certains ne comptaient pas venir et ils sont pourtant arrivés à destination ! A qui ont ils affaire ?





C'est le premier roman d'Alex que je lis, et c'est une jolie découverte, une écriture fluide avec des chapitres courts qui rythme bien l'histoire. Certains chapitres sont dédiés à un personnage en particulier et je trouve ça très intéressant.



Qui est cet esprit, qui a autant de puissance ? Et si il fallait remonter plusieurs années en arrière pour résoudre ce mystère ? Nous sommes donc en compagnie de fantôme et il est donc plus judicieux de lire ce roman avec la lumière allumée !





« Cher ...

Vous êtes cordialement invité à l’inauguration de la réouverture du manoir de Beaunom :

Samedi 24 août à 20 h.

Aucun code vestimentaire n’est requis.

Bien à vous. »



Et vous, que feriez vous si vous receviez ce genre d'invitation ?

Ce roman est SENSATIONNEL !

Et je pèse mes mots… merci infiniment à l'auteure pour cette découverte ; ce moment d'émotion intense que j'ai vécu à travers cet opus.



J'ai beaucoup aimé le style d'écrire et la plume de l'auteure. Aucune répétition, une diversité de vocabulaire riche et intense.

On se sent directement Karen quand on prends la place du "vous" que j'ai pu découvrir pour la première fois grâce à ce roman.



Karen, la douce Karen, cette femme protectrice. Cette mère sincère dévoué et qui souhaite le bonheur de ses deux petites. Maggie et Judith deux jeunes enfants attachantes.

Dès les premières pages ont sent une ambiance sombre, pesante, comme un huis-clos et un nuage de noirceur sur le toit de cette maison.

Ce que j'ai beaucoup aimé avec l'intrigue c'est qu'elle commence directement et de façon très rapide au fil des pages. L'auteure ne se perd pas dans des descriptions inutiles.

Là où j'ai complétement accroché et de manière spontané c'est quand Alex Sol passe du passé au présent et qu'elle relate les faits et la jeunesse de notre belle Karen.



Quand le passé semble revenir au galop et frappé à la porte c'est une montée d'adrénaline qui s'est emparé de moi. La peur, la pression, l'angoisse et l'impression d'étouffer au sein de cet habitacle sinistre.



C'est profondément noir et pourtant si subtil. Ce n'était ni grossier ni pour faire dans la démonstration. C'était très bien dosé. Avec ces propos on ressent très bien l'horreur qu'à pu vivre et subir ce trio au fil des chapitres. L'atrocité augmenté crescendo et j'ai adoré comprendre la psychologie et la vie de cette amazone. Cette vie que de nombreuses femmes vivent au quotidien. Je trouve que c'est important de pouvoir montrer une aussi grande réalité dans un thriller.



J'ai profondément été sensibilisé par ses propos. Parfois j'étais en colère contre Karen contre son silence et sa façon de faire. Mais comment réagirais-je à sa place ?

Ce roman il laisse des traces et des séquelles dans la tête et dans le coeur !



Quand on commence à comprendre quel est ce passé qui refait surface c'est un coup de massue et tout se dégringole. C'est une claque qui nous fouette le visage. C'est époustouflant et bluffant.

L'auteure n'a pas utilisé de facilité scénaristique pour nous surprendre à la fin. Je me suis dit en toute sincérité "Mais non, mais pourquoi c'est pas possible, jolie coeur non.. pitié…"

J'ai du implorer je ne sais combien de fois la vie de pouvoir être différente pour cette famille.



J'ai navigué sur une mer d'émotion déchainé. C'est un roman que je relirai encore et encore. Il prendra une très belle place dans ma bibliothèque. Je n'oublierai jamais Judith et encore moins Maggie, petit bébé dinosaure..

Vous voilà un des rares, pour ne pas dire la seul, livres à m'avoir tellement retournée que j'ai pris le temps pour vous faire un retour. (non non, pas 12/24h... je l'ai fini semaine dernière). Mon souci, c'est que j'ai beau attendre, y revenir, voir si je pouvais l'analyser autrement... Mon avis ne bouge pas d'un iota, et ce livre, on doit le dire, est aussi beau qu'il est moche. Attention, je m'explique !



Déjà le style. "Vous êtes Karen" entame à la perfection le lancement du livre, car, tout du long, l'auteur nous plonge dans l'univers de son personnage avec un recul qui fait froid dans le dos. Karen sera donc assez peu nommée mais au centre de tout. On ne dira pas "elle" ni "Karen" mais bel et bien "vous" pour parler d'elle. Donc, croyez-moi, la plume vous vouvoie et vous êtes définitivement Karen et l'auteure vous parle, dans les bons mais aussi dans les mauvais moments. Et des mauvais, il y en a !

En aval de ce style original qui vous fait entrer directement et froidement dans l'intrigue, vous avez aussi le récit au présent, juste pour être sûr ;)

Je vous laisse deviner qu'on n'y échappe pas !



La narration quant à elle se fait sur deux cycles : il y a plus de dix ans, quand Karen était plus jeune, plus heureuse, mariée et mère (plus ou moins épanouie) de deux enfants jusqu'au jour où un drame des plus terribles vient s'abattre sur le quatuor en 2009 pour ne laisser, en 2019 que la Karen d'aujourd'hui, avec sa fille Judith.



On se dit, dans cet événement de 2019 que Karen, elle est résiliente, et que tout peut lui passer au dessus de la tête. Que c'est une personne belle, qu'elle est forte, qu'elle est intelligente... Bien évidemment tout ça est vrai, mais Karen, elle se prend aussi de plein fouet tous les souvenirs, toutes les vieilles chimères et tout l'univers qu'elle essaie de combattre depuis des années. Ses vieux démons reviennent la hanter et son calvaire repart pour un tour, noyées par les non-dits.



Alors voilà, pourquoi il est moche ? Parce que, on s'en doute assez vite donc je ne vous spoile pas trop pour l'instant... Il y a ce couple, cette manipulation, cette violence peu mais bien cachée, qui s’immiscent dans l'histoire. Peu à peu, de façon discrète mais qui explose d'un coup, vous pète littéralement à la gueule. D'un coup, vous êtes submergé... J'ai passé dès lors les trois quart du récit avec la boule au ventre et les larmes aux yeux. Un traumatisme en entraînant un autre, on voit, on sent Karen s'enfoncer à coup d'abnégations dans le syndrome de Stockholm, tomber toujours plus bas en refoulant tout, en s'engouffrant dans la misère, voire la mort... Une coquille vide qui s'efforce à ne pas tomber pour sauver ce qu'elle estime pouvoir l'être, ses filles. Le vice s'installe petit à petit, et on tombe avec elle dans les tréfonds de ce que ce monde a de plus vil. La destruction physique et psychologique d'un être.



Et du coup, me direz-vous, où est la beauté ? Dans l'écriture, m'sieurs dames. Dans le style, dans la narration, dans la volonté de lever le voile sur ce qui pourrait d'abord ressembler à un fait divers. Parce que oui, ça existe, hein ? Alors l'auteure nous envoie à travers une plume fluide et des mots simples dans tous les sens. Ne ménageant pas notre psychologique, elle nous fait passer par tous nos états, de la tristesse, à la haine, en faisant escale par la colère. Une colère profonde, sourde, qui nous bat dans les tempes. Dans ce huis-clos étouffant, on n'en peut plus de voir cette souffrance étalée, mais on ne peut pas lâcher le livre, alors on souffre avec Karen, on est bouleversé et on avance coûte que coûte à ses cotés avec un semblant d'espoir qui se glisse parfois entre les lignes et nous laisse penser qu'on va s'en sortir.



Pour résumé un peu tout ça, j'ai trouvé ce livre d'une beauté rare, d'une violence inouïe, d'une chute glaçante et d'une réalité oppressante... Alex Sol, votre livre est d'une cruauté sans nom, dans tous les sens du terme.

Pourquoi le mettre dans les coups de cœur alors que je ne saurais dire si j'ai aimé ou détesté ? Parce que je sais qu'il va rester gravé, que la marque qu'il laisse au fer rouge est puissante et que la réflexion derrière est grande. D'une, parce que l'intrigue est bien ficelée, mais aussi parce que c'est proche, très proche, peut-être même malheureusement trop !

Un huis clos qui coupe le souffle, la violence conjugale à des proportions telles que l'impact est imminent et touche famille ET entourage plus ou moins proche.



Bref, si vous voulez un livre réaliste, qui vous touche, vous bouleverse, ne vous laisse pas indifférent qui que vous soyez... Allez le lire, c'est une bombe. Une de celle qui vous explose dans le cœur et dont le trou reste béant quelques jours après.



Un grand merci (ou pas ;) ) à Alex Sol de m'avoir fait découvrir son univers fragile et excessivement sombre. Un petit livre pour un immense moment de lecture.

Un dimanche gris et venteux ? Je vous conseille vivement de vous y atteler ;)
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Chargée en émotions, cette intrigue est entrainante et suscite la curiosité. On suit différents parcours qui, finalement, se rejoignent au couvent des Pascalines. Rythmé, le récit alterne plusieurs époques (1872, 1963, 2019) qui permettent de comprendre les faits présents progressivement. J’ai beaucoup apprécié la construction du récit car elle fait la lumière sur des événements tragiques mais cela met aussi en perspective les rôles de chacun : il est alors difficile de catégoriser les personnes dans le « bien » ou le « mal » parfois. Les évènements qui se produisent – dramatiques ou non – sont une conséquence d’un long jeu de domino dont l’origine est floue. J’ai retrouvé avec grand plaisir l’atmosphère frissonnante d’Alex Sol. Elle m’a complètement plongée dans le décor avec les descriptions soignées. J’ai beaucoup aimé !

(avis complet sur le blog)
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📜🅼🅾🅽 🆁🅴🆂🆂🅴🅽🆃🅸📜



👻Tout d'abord je vous conseille de lire le Tome 1 et Le couvent des Pascalines. Mais avec toutes les descriptions et les explications des protagonistes dans ce tome, vous ne serez pas perdus si tel n'est pas le cas.👻



📝Alex Sol nous entraine dans cet ancien couvent totalement rénové par Nina qui veut y organiser des réceptions. Tout ne va pas se passer comme elle le voudrait et les esprits s'invitent à l'inauguration. Et là les drames s'enchainent, les fantômes jouent avec nos nerfs et ceux des invités. 📝



✝📿J'ai été happée par cette histoire, j'ai eu des frissons (ouep je suis sensible moi aussi) j'ai senti des odeurs bizarres, j'avais l'impression qu'on me surveillait. Une lecture intense qui introduit peut-être une suite.✝📿



⏩Cette lecture m'a malmenée, parfois je ne savais plus qui était qui, qui possédait qui. Il ne faut pas perdre le fil. L'autrice aime nous jouer des mauvais tours. ⏪

C’était mon premier d’Alex Sol et j’ai adoré. Ce livre est un page turner avec une ambiance angoissante, malsaine et malaisante mais qui vous happe. L’action défile a une vitesse folle, on veut ABSOLUMENT connaître la suite des événements même si c’est glauque.



Alex nous fournit la recette parfaite du film d’épouvante. Mettez moi un manoir hanté, un huis clos, des histoires de fantômes, de possession et d’exorcisme. Touillez le tout. Faites-en un film et vous m’voyez flipper ma race, me faire littéralement dessus et appeler ma mère en me cachant derrière un coussin. C’était creepy as fuck et on se demande, tout le long du roman, ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. On est mené en bateau par une plume fluide et addictive.

Je suis passé par toutes les émotions possibles en lisant ce livre, j’ai eu peur, j’ai été triste, j’ai rigolé aussi.

Honnêtement, je l’ai dévoré en un week-end tellement je n’avais pas envie de le lâcher et de connaître la fin.

Les personnages sont attachants et l’écriture de l’auteure est tellement addictive.

Une colonie de vacance frappée par un incendie terrible, une invitation énigmatique et une soirée qui tourne au cauchemar, vraiment une super lecture.

J'étais ravie de lire "Vous êtes cordialement invités" d'Alex Sol, un livre qui me faisait tant envie depuis longtemps !



🎃 La couverture, la typographie, le résumé prometteur. Tout de ce livre me faisait envie, particulièrement pour cette période d'halloween.



🎃 Malheureusement, grosse déception pour moi. Malgré des premières pages intéressantes, je me suis vite rendue compte que plusieurs petites choses me contrariaient.



🎃 Un certain manque de crédibilité : si le manoir est effrayant, il suffirait de partir. Mais non. Les personnages préfèrent rester pour attendre une explication qui n'a pas l'air d'arriver. En attendant, ils préfèrent ressasser une énième fois le passer. Il y a tellement d'exemples à donner de choses qui m'ont gonflé.



🎃 Le tout manque cruellement de réalisme. Et même si c'est de l'horrifique, j'ai trouvé le tout exécuté de façon enfantine, maladroite, du fantastique un peu trop fantastique pour le coup, tiré par les cheveux. Depuis quand peut-on blesser des fantômes et se taper une discussion avec ?



🎃 Et puis, je n'ai pas toujours tout suivi, peut-être par manque de descriptions, ce n'était pas assez clair, ma lecture était brouillon, certaines scènes répétitives, les réactions des personnages pas logiques.....



🎃 C'est dommage parce que, comme pour beaucoup, le concept de base m'intéressait vraiment, de quoi bien flipper, bien frissonner. Mais pleins de détails ont fait que je n'ai pas aimé ma lecture, ce n'était pas agréable.



Connaissez-vous Alex Sol ?

Quelle lecture de l'autrice me conseillez-vous ?

Je vous souhaite une douce soirée 🧡🍁

Je viens de terminer "Les Accoucheuses - Le couvent des Pascalines". La première chose à souligner, c'est qu'il se lit très rapidement. Cela ne tient pas seulement à son format court, mais surtout à son récit captivant qui nous emporte, nous laissant impatients de découvrir comment tout se termine.



J'ai eu du mal à classer ce livre. Faut-il le catégoriser comme horreur, suspense, ou thriller ? N'étant pas une adepte de ce genre littéraire, j'avoue avoir été déroutée par cette histoire. Même si j'étais complètement absorbée par ma lecture, je me demandais à chaque page si j'appréciais réellement l'histoire.



En fin de compte, je ressors de cette lecture avec des sentiments mitigés. Le côté "horreur" ne m'a pas vraiment transportée. J'ai apprécié le fait que l'intrigue se déroule sur une période de seulement 24 heures (et quelles 24 heures effroyables), mais cela n'a pas suffi à me faire aimer ce genre littéraire. Cependant, pour les amateurs du genre, il s'agit certainement d'un excellent roman !

Bonjour,

Voici mon ressenti sur le dernier thriller d’ Alex Sol , 𝑨̀ 𝒍𝒂 𝒗𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔, que j’ai eu le privilège de lire en SP. Merci à l’autrice pour sa confiance.

Les retrouvailles de Marie Elhorga, enseignante, enceinte de 8 mois, et de sa sœur Laura Bretinnier, arrivant tout droit du Canada, ne vont pas se passer comme elles auraient pu l’espérer.

Marie disparaît subitement dans le métro et Laura est impuissante à la retrouver.

Le commissaire Boisselot va confier l’enquête à Elise Duromain. L’ancien commandant, Lucas Lievens, va lui aussi mener des investigations parallèle.

Que vont-ils découvrir ? Quels secrets vont-ils lever ? Jusqu’où ira Laura pour retrouver sa sœur ?

Même si le début semble long, c’est pour mieux nous captiver et nous retourner le cerveau. L’autrice est très forte à ce petit jeu. Elle nous embarque dans une enquête difficile, tortueuse qui nous tient jusqu’au bout.

Les personnages, comme Laura, Lucas et le commissaire Boisselot qui sont blessés par la vie, et même torturés par les drames vécus, tout comme on découvre celui de Marie qui semblait pourtant si heureuse. Leur psychologie, leurs sentiments, leurs actes passés, se dévoilent au fil des pages, ils sont bien travaillés, on les aime, on les déteste, on n’est jamais sûr de les connaître finalement.

J’ai été très emballée par cette intrigue rondement menée et tout à fait réaliste. Du suspense, des rebondissements, et surtout une fin surprenante, touchante et qui donne un peu d’espoir (vous comprendrez en le lisant).

Une nouvelle fois, Alex Sol a su me séduire. J’adore sa plume, c’est fluide, naturel, tout s’enchaîne facilement, c’est un véritable page turner. Elle nous fait littéralement entrer dans son histoire.

J’ai ressenti tellement d’émotion dans cette lecture, l’angoisse, la peur pour les protagonistes, mais aussi la colère, la tristesse, et une sorte de bonheur qui fait que le cœur devient gros dans la poitrine, ça, c’est à la fin.

Les sujets qu’elle traite sont encore des sujets forts, violence conjugale, familiale, maltraitance, le deuil. Elle montre les difficultés qu’il y a dans la prise en compte des signalements des personnes disparues à la police. Et aussi, comme le titre l’indique « à la vue de tous » elle constate comme nous tous, que dans notre société, les gens voient, savent, mais ne bougent pas, ne disent rien.

Que j’ai aimé lire ce thriller palpitant où l’on ne devine rien. Je vous le conseille à 100 %.
Lien : https://www.facebook.com/pho..

Nous suivons les aventures de trois personnages. Tous ont reçu une mystérieuse lettre les invitant dans le manoir où ils venaient en colonie de vacances. Mais à cause d’un terrible incendie, ils n’y avaient jamais remis les pieds et ne s’étaient plus jamais parlé. Alors les voilà, 12 ans plus tard, rassemblés au même endroit, mais il n’y a personne pour les accueillir.



Ce que j’ai adoré dans ce roman, c’est l’ambiance. Il y a une vraie atmosphère angoissante, pesante et mystérieuse. Ils arrivent, ils ignorent pourquoi ils sont là, qui les a invités et finalement, ils sont contents de se retrouver après toutes ces années. L’intrigue est bien ficellée, surprenante et on prend du plaisir à découvrir ces personnages, comment ils en sont arrivés à venir, qu’est-ce qu’ils sont devenus, etc.



J’avoue que j’ai eu un peu plus de mal avec la seconde moitié du roman, non pas parce que c’était mal écrit, c’est juste que tout ce qui est paranormal n’est pas trop ma tasse de thé. Mais je suis certaine que si vous aimez les thrillers, les romans horrifiques, etc. vous allez adorer ! Parce que même si je ne suis pas une grande adepte du genre, j’ai trouvé que ce roman sortait du lot parce qu’il a une vraie histoire de fond. On ne nous brandit pas des événements étranges juste pour faire peur, non il y a une véritable construction.



Et puis, j’ai aimé apprendre à connaître ce petit groupe. J’ai été touchée, émue, j’ai eu peur et j’ai versé une larme avec eux. Ce roman vous embarque dans une montagne russe émotionnelle et la fin est incroyable. Elle est intense. Bouleversante. Et il reste toujours une part de mystère.



Bref, j’ai beaucoup aimé l’ambiance, les personnages, l’intrigue et la manière dont tout est amené. Notamment au niveau de l’enchaînement des chapitres qui est parfait. Il y a vraiment tout pour vous plaire si vous aimez frissonner : du suspense, des mystères, des personnages attachants, des émotions et des retournements de situation. Bref, je vous invite cordialement à découvrir cette pépite !




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Quand je lis un livre, je pense souvent a ce qu'il pourrait être en adaptation cinématographique. Pour certains c'est un flop total et pour d'autres, j'adorerais les voir ! Et c'est le cas pour "vous êtes cordialement invités"...

Je l'ai commencé un soir, sans savoir dans quoi je me plongeais. Une demie heure après je le fermais... C'était trop angoissant pour moi. Je n'avais jamais lu un livre d'horreur sur les esprits, les exorcismes etc et c'est une superbe réussite, une belle découverte.

J'ai adoré ce quatuor d'amis qui tentent , avec tout leur courage d'affronter le passé... (Un peu trop de courage a mon gout d'ailleurs...un truc ainsi, je peux changer de pantalon toutes les heures ...!) . Cela dit les détails sont bien placés, bien explicites et on se croirait a côté des protagonistes. Il y a de l'action et des rebondissements et beaucoup de questionnements qui trouvent réponses plus tard.

La fin.. que dire de la fin ... Au top, ça change et on adore le changement.

Bref je ne peux que recommander ce roman d'Alex Sol.

Wouah, ce bouquin est juste génial, mais attention, âme sensible s'abstenir.

Je viens d'achever la lecture de cet excellent thriller teinté de gore et pour ne rien vous cacher c'est du Tobe HOOPER littéraire.

Alex Sol - Autrice, vous m'avez conquis avec ce roman et merci Isabelle Georget Épouse Godbillot et Francis Godbillot pour nous avoir offert cette pépite.

L'ambiance est sombre, que dis-je sombre, elle est d'une noirceur indéfinissable, pesante et glauque à souhait.

La période post conflit Franco-Prussien de 1870 et la défaite se prête bien à ce genre d'ouvrage, l'imaginaire du lecteur faisant le reste.

Ce livre est tellement addictif, que je l'ai terminé en moins de 24 heures.

Alors, allez-vous oser franchir le Rubicon de votre conscience.

Disponible sur Amazon.fr

2 e thriller de l'autrice que je découvre. Jamais deux sang toi avait été un énorme coup de coeur

Celui ci l'autrice nous ballade, nous tiens en haleine , du début à la fin. Aucun temps mort, plus de 600 pages englouti en quelques jours.

J'ai imaginé 1000 scénarios possibles

Qui ? Pourquoi ? Comment ?

Une autrice auto édité de talent. Elle multiple les thèmes fantasy SF thriller

@alex.sol.autrice ne t'arrête jamais d'écrire. Tu as de l'or dans les mains

Hâte de découvrir tes autres polar thriller, je me suis régalée. Et cette fin ..... Beaucoup beaucoup aimé

Merci me l'avoir fait découvrir en vip

A la recherche de frissons, d'une ambiance glauque et de scènes morbides ?!

Je vous invite à pousser les portes du couvent des Pascalines.

Vous y ferez la connaissance de femmes, souvent jeunes et innocentes, mais aussi des Accoucheuses.



Ces nones ont prêté serment à Dieu ou au Diable et ont fait vœux de silence à la nuit tombée.

Ainsi, dans cette atmosphère étouffante et en huis clos dans les couloirs de ce couvent, vous ne pourrez entendre que des cris et des pleurs.

Logique, me direz-vous, lorsqu'il s'agit d'un endroit où les femmes accouchent et mettent au monde leurs bébés...



Je n'en dirais pas plus afin de laisser pleinement opérer la magie de ce récit haletant et surprenant.

Et quel dénouement ! Je m'en suis délectée !

J'ai été totalement emportée au couvent des Pascalines aux côtés de Louise. J'ai pu vivre avec elle de vives émotions et imaginer ce qu'elle a pu endurer durant les quelques jours où je l'ai suivie. J'ai ressenti l'effroi, la peur, la colère et le désespoir. L'atmosphère est pesante tout au long du récit qui devient de plus en plus sombre au fil des pages. Haletante, l'intrigue fait monter le suspense et l'horreur arrive progressivement. Dynamique, le récit comporte des rebondissements qui attisent l'intérêt. Riches, les descriptions me donnaient la sensation de tout voir. Avec effroi, ma curiosité m'a poussée à engloutir les chapitres pour connaitre le final. Tragique, l'histoire est tout à fait plausible, ce qui fait encore plus frissonner. Encore une fois, j'ai été entrainée par la plume d'Alex Sol, son univers est passionnant.

(Avis complet sur le blog)
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