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Conte des temps modernes, sinistre fable, une dystopie joyeuse et sombre à la fois : bienvenue au royaume du roi Joyeux, un tyran qui se réserve le droit de rire aux éclats et qui l'interdit à ses sujets, les tristement nommés " sinistres".

Dans ce royaume, le rire est interdit au peuple, les gens d'en bas. Quiconque brave cette loi est puni par la police du sourire. Ici bas, il est courant de mourir de rire. Hubert 31-36 porte sur son visage les stigmates de son enfance. Car il avait osé rire, il est l'homme sans sourire.
En haut , au contraire, tout le monde est hilare. Le roi et sa cour s'en donnent à cœur joie. Mais le roi cache un secret...

Mon avis

Une histoire à la Tim Burton, sombre, et pourtant joyeuse. Un royaume coupé en deux, où certains rient quand d'autres pleurent, où les émotions sont refoulées. Et l'homme sans sourire sera bien malgré lui le héros de cette histoire. Une histoire qui n'a ni queue ni tête au départ et un univers presque cauchemardesque ne vont pas de pair avec une lecture plaisante. Et pourtant, les auteurs arrivent à nous embarquer dans ce monde loufoque. Une BD bien curieuse qui révélera tous ses mystères à la fin de l'histoire et dont vous ne ressortirez pas indemne.

L'autrice a le don d'aborder des thématiques toujours très ancrées dans la société. J'avais déjà lu A fleur de peau et Pardonne-lui que j'avais beaucoup apprecié.
Encore une fois, elle aborde la thématique de la haine raciale. Récit bouleversant et poignant où les émotions sont très présentes.

Ca fait plaisir de retrouver la patte particulière de Franck Thilliez sur ce nouvel ouvrage.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, mais pour des considérations très personnelles, les premières pages présentant une scène qui m'a particulièrement choquée en tant que femme et que j'ai eu du mal à dépasser. Mais une fois ce petit blocage levé, je suis tombée dedans à pieds joints.
L'intrigue est vraiment bien ficelée et on ressent le froid mordant de ce climat hostile jusque dans notre salon, et même sous notre plaid, tant il est bien décrit et présenté. Les personnages sont attachants, avec leur lancinante douleur et les blessures du passé dont ils ne parviennent pas à se défaire.
Je pose juste un bémol sur la fin qui m'a un peu déçue... car assez prévisible sur certains points, j'ai trouvé ça dommage. Mais ça reste néanmoins un très bon Thilliez.

La version audio est géniale. Lila Tamazit manie avec beaucoup de virtuosité les timbres de voix des différents personnages et leur imprime la couleur si particulière qui rend chacun d'entre eux unique. Une très bonne adaptation audio.

Dans ce très joli roman, l'autrice Camile de Peretti imagine la vie de celle qui aurait été la muse de Gustave Klimt pour son tableau "Portrait d'une dame".
L'histoire passe des années 1900 jusqu'en 2019, en suivant des personnages qui se révèlent être proches de cette fameuse "Inconnue du portrait".
Un roman fascinant dans le domaine de l'art, construit comme une jolie saga familiale.

Encore un livre avec une histoire qui nous transporte. Des personnages touchants à qui on peut facilement s'identifier. Et par dessus tout, l'espoir.

"Tout au long de notre existence, nous rencontrons des milliers de personnes. Ce sont d'invisibles liens qui se créent entre elles et nous, et qui construisent l'être que l'on est. Certains liens sont éphémères, d'autres sont durables, tous exercent une influence sur notre existence. De la personne avec laquelle on échange quelques mots dans une file d'attente à celle avec qui on choisit de partager un bout de chemin. Il y a les visages que l'on croise et ceux qui restent. Il y a les visages que l'on choisit et ceux qui s'imposent. Il y a les visages que l'on oublie et ceux qui nous manquent. Il y a les visages que l'on croise plusieurs fois."

Si l'idée de donner vie à Kitty pour parler d'Anne Franck me plaisait bien, je dois dire que je suis passée à côté de cette histoire..
Le parallèle avec notre société actuelle, où le message à tirer du journal de la jeune fille est finalement oublié, est intéressant. Mais je n'ai pas vraiment compris l'intérêt du 'vol' du journal et le passage visible/invisible de Kitty. Cela m'a un peu perdue.
Je dois néanmoins saluer le travail de l'illustratrice car les dessins sont vraiment remarquables.

Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : madame Winchester aurait tenté de noyer sa fille il y a quelques années. Heureusement, le gentil et séduisant monsieur Winchester est là pour rendre la situation supportable. Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard...
Un roman qui réserve pas mal de surprises et qui se lit avec facilité.

A la mort de son père, Adèle trouve chez lui des lettres, dont l'une lui révèle l'existence d'un mystère autour de la mort de sa mère, disparue lorsqu'elle avait 4 ans. Mue par un irrépressible besoin de connaître la vérité, la jeune femme quitte Paris pour chercher des réponses sur l'île où elle est née, qu'elle a quittée enfant et où elle devait ne jamais revenir : Ouessant. D'entrevues en rencontres, elle y découvre tout autant ce lieu sauvage que son histoire et celle de sa famille... et apprend qu'un secret peut en cacher un autre.

Belle histoire où la quête des origines est le fil conducteur. C'est bien écrit, ça se lit vite. J'en avais lu d'autres de Laure Manel et j'apprécie toujours autant ces ouvrages.

Il n'est pas nécessaire de s'intéresser à la linguistique pour apprécier cet ouvrage. D'une limpidité totale, il nous promène dans l'aventure des langues, c'est-à-dire dans l'histoire et la géographie du continent européen. Et l'on y découvre des tas de choses que l'on n'aurait même pas soupçonné.

Kara se remet doucement de son accident survenu dans le 1er tome, il lui reste tout de même quelques séquelles.
Elle va vite revenir sur le devant de la scène en enquêtant sur des meurtres assez habituels. Mais grâce à son don de double vue, elle va vite s'apercevoir que l'âme des victimes a été arrachée.
Rien en apparence ne relie ces supposés suicides, mais à force de persévérance Kara va trouver le fil conducteur reliant les différents meurtres et l'amener à résoudre son enquête assez difficile.
Sans la présence de sa tante, elle aura besoin d'aide démoniaque, et ceux-ci vont l'aider à gérer ses pouvoirs grandissants. Il y aura aussi les agents du FBI, Ryan et Zack, pour l'épauler, mettant un peu de piment dans cette histoire, avec une certaine attraction et un secret bien caché qu'on espère découvrir rapidement.
On aura donc droit à une Kara emplie de doute quant à son amitié avec Ryan, et une attirance physique avec le démon Rhyzkahl.
L’homme et le démon lui retournent le cerveau, le cœur et le corps, ses sentiments fluctuent, et lui laissent l’impression de faire une immense bêtise.
Un deuxième tome bien rythmé, un bon mélange d'action et de suspense, avec la touche d'émotion et une pointe de sexe sans excès.
L'auteure nous laisse tout de même avec de nombreuses questions sans réponses et je dois bien dire qu'il va falloir que je continue cette série malgré les quelques longueurs qui m'ont dérangée dans l'avancement rapide de ma lecture.

Le hasard d’une discussion avec ma collègue m’a fait découvrir Rose Castelet qui est sa fille Qu’elle n’a pas été ma surprise de découvrir qu’une femme aussi jeune pouvait écrire des romans aussi aboutis et passionnants. Ce n’est pourtant pas le genre de livre que j’ai l’habitude de lire et j’ai été embarquée dans cette période de notre Histoire et me suis surprise à attendre le soir pour retrouver Victoire. Lu en 8 jours je le recommande vivement et attends le prochain avec impatience :-)

Le Chiffre (1981) et les Conjurés (1985) sont les deux derniers recueils de poésie de Jorge Luis Borges.

Les thèmes récurrents de l'œuvre borgésienne apparaissent ici encore, qu'ils soient mythologiques ou littéraires. On se perd toujours dans les mêmes rêves, dans les mêmes labyrinthes et dans les reflets infinis des mêmes miroirs. Cependant ces références ne s'épuisent jamais sous la plume (ou plutôt sous la dictée) du poète aveugle. On peut noter l'utilisation fréquente de l'anaphore et l'énumération de listes, dans des poèmes au style plus épuré que dans ses œuvres précédentes, à l'instar de ses contes dont les plus récents sont plus simples et plus épurés que les plus anciens.

Le deuxième recueil, les Conjurés, contient de nombreux courts textes en prose, et l'un de ceux-ci, les feuilles du Cyprès, est un excellent petit conte onirique qui aurait pu avoir sa place dans l'Aleph, par exemple.

Pour l'anecdote, le tout dernier texte, les Conjurés, qui donne son nom au recueil complet, fait référence à la fondation de la Confédération helvétique, et à la ville de Genève que Borges appelle sa patrie. C'est dans cette ville qu'il mourut l'année suivante et c'est là que se trouve sa tombe aujourd'hui. Comme une vertigineuse prémonition, comme une labyrinthique intuition, comme ... dans un conte de Borges.

Complétement baroque. Totalement déjanté. Délicieusement fantasque... La trilogie "Jéhovah" démarre sur l'hypothèse de la mort de Dieu, dont le corps gigantesque s'effondre au large de l'océan. Et il flotte... A partir de là, je vous laisse découvrir la suite si vous ne l'avez jamais lu.

Livre reçu en service presse, merci à @gulfstreamediteur !

Tout d’abord petite parenthèse. Ce roman est destiné aux 13 ans et plus. En tant qu’adulte, on a parfois une vision différente. Je dois dire qu’ayant lu énormément de fantasy, j’ai trouvé qu’on était dans une histoire assez basique (pour les 3/4 en tout cas, la fin diffère beaucoup) : une jeune personne différente des autres qui va aider à sauver le monde qui est en péril à cause d’une grande menace à laquelle personne ne croit et bien sûr elle a des grandes capacités. J’ai un peu moins pris de plaisir à cause de cela mais pour un jeune, cela passera parfaitement et lui plaira beaucoup, j’en suis sûr.

Plus l’histoire avançait et plus j’appréciais l’univers. On en apprend plus sur le monde, les différents peuples, leurs croyances et comment les sylves se sont retrouvés loin des autres. Et plus j’en apprenais et plus j’avais envie d’en découvrir. j’ai aimé découvrir les différentes utilisation des vents qui sert pour tout dans leur culture et qui est même devenu un divinité.

Naalisse a été éduqué par un homme bien étrange mais qui lui inculqué de belles valeurs et une bonne éducation. Grâce à cela et malgré les autres qui la repousse, elle arrive à tenir et à apprendre un maximum dans l’école des sylves. J’ai bien aimé son personnage et celui d’Ilas mais j’ai plus de réserve sur Horus.

J’ai beaucoup aimé la fin et je suis très curieuse de lire la suite !

Résumé 📝 :
Bree est une jeune fille que fui sa ville natale pour s'installer et commencer une nouvelle vie dans la petite ville de Pellion. C'est là qu'elle cro sur le mystérieux Archer, un jeune homme sans voix. Elle se sent attiré par lui et essaie à chaque jour de faire connaissance et comprendre cette âme terrorisé, mystérieux, solitaire et innocent.

Avis : ⭐⭐⭐,5
C'est un livre fluide mais la version française a plusieurs fautes d'orthographe et incohérences.
J'ai adoré la personnage de Archer, il est très touchant, sensible, vulnerable, juste une personne qui a besoin d'être aimé. Il a eu une énorme évolution pendant ce livre. Par contre, je trouve que son changement à été trop vite pour une personne qui a souffert toute sa vie. J'aimerais trouvé le point de vue d'Archer dans ce livre plus souvent, au final c'est son histoire et il est une personnage très attachant.
J'aime bien la relation simple et au même temps profonde entre Bree et Archer mais l'intrigue se passe un peu trop vite à mon avis, les personnages si traumatisés et détruits ressemblent guérir trop vite et oublier son passé.
C'est une histoire intense, il y a quelques scènes de smut visuelles et détaillés.
C'est une thématique intéressant à aborder qui m'a beaucoup plu mais je pense que l'histoire pouvait être plus travaillé et les fautes d'orthographe corrigés avant édition. Je ne regrette absolument pas de lire ce livre, c'est une histoire d'amour intense avec des problématiques qui nous font réfléchir. Il y a simplement d'autres livres qui ont une qualité supérieure selon mon avis.
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Ils sont 5 à recevoir cette lettre rouge cachetée en provenance de l’office du tourisme de Californie pour participer à une chasse au trésor qui pourra les rendre riche.

Ils sont 5 à un moment de leur vie où tout s’écroule :
- Lucia : vient de se retrouver sans logement alors qu’elle est enceinte de 4 mois
- Hortense : a perdu son emploi et elle a un maitre chanteur à ses basques
- Max : est plongé dans une grande mélancolie et n’a plus vraiment goût à la vie
- Arsène et Joséphine : sont âgés et voient dans ce voyage la réalisation de leurs rêves

Chacun doute de cette chance de recevoir ce courrier.
Est-ce possible ? Est-ce le début d’une autre vie ?
Ce billet déjà offert est comme une main tendue vers l’espoir d’une autre vie, et ils acceptent tous.

A l’arrivée, c’est Jim leur guide qui va les accueillir et les accompagner pour réaliser les différents challenges, en petit groupe de deux, ou en solo.
Les liens se tissent et une alchimie opère.

Et puis des questions arrivent et des doutes aussi sur la véritable raison de ce rassemblement.
Est-ce vraiment un trésor à retrouver ? Ne sont-ils pas en danger ? Est-ce qu’un lien existe entre eux et si oui lesquels ?

Ce livre m’a ému aux larmes et dès que la deuxième partie du livre à commencer je n’ai pas pu arrêter de lire le livre.
La vie d’Hortense et Arsène a été plus que difficile, mais leur amour a réussi à dépasser toutes les épreuves et permettra à d’autres liens de se nouer.

À Paris, pendant l’occupation allemande, Michaud, et toute sa famille subissent avec patience les restrictions alimentaires. Pourtant, un matin, au petit déjeuner, lui et ses deux fils mangent sans le faire exprès, une tartine beurrée de plus que leur part. Du coup, son épouse souffrante et sa fille s’en retrouvent privées d’autant. Avec son associé Lolivier, Michaud s’occupe d’un cabinet de gestion immobilière, affaire devenue nettement moins rentable qu’avant-guerre, en raison des loyers impayés et des appartements inoccupés des Juifs enfuis à l’étranger ou déportés en Allemagne, sans oublier le million de prisonniers de guerre retenus dans des camps. Un des fils, Antoine, à quelques semaines de passer son bac, est devenu l’amant d’Yvette, femme mariée dont le conjoint est détenu en Allemagne. Trafiquant sur le marché noir de tout et de n’importe quoi comme d’une quantité phénoménale de cercueils, le jeune homme gagne déjà fort bien sa vie. Tout comme le fils de Lolivier qui lui, fait déjà partie de la pègre. Michaud a des doutes sur les fréquentations de son fils, alors que Lolivier ne se doute de rien…
« Le chemin des écoliers » est un roman social, basée sur une galerie de portraits de gens plus ou moins modestes, plus ou moins compromis avec l’occupant et plus souvent collaborateurs que résistants. Le regard malicieux de Marcel Aymé sur ses personnages est toujours détaché, mais non sans une certaine et juste sévérité. « Qui aime bien châtie bien », dit-on. Il raconte, mais ne juge pas. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des femmes de prisonniers qui trompent leur ennui et leur frustration entre les bras de petits jeunes ou de blonds guerriers teutons, des fortunes obtenues en un temps record grâce à des affaires louches et de petites gens en être réduits quasiment à la misère à cause des privations. Une période particulièrement difficile de notre histoire décrite avec intelligence, finesse et humanité. Le style est toujours parfait et agréable à lire avec une originalité : des notes de bas de page (parfois assez longues) pour décrire le destin, la plupart du temps tragique, de personnages complètement secondaires. Les amateurs d’Histoire, d’humour et de beau langage ne pourront qu’aimer ce charmant opus du grand Marcel !
Lien : http://www.bernardviallet.fr

Le commentaire de Martine :
Un beau récit de voyage qui nous fait passer un agréable moment de découverte et de sensation au fil des pages et des chapitres. Chaque pays, quelle visite apporte des découvertes nouvelles. Que ce soit dans des destinations comme le Japon, ou Jasmine Lambert fera une expérience des onsen, ce bain thermal japonais, ils peuvent être intérieurs ou extérieurs ce qui est intéressant et sensationnel, c'est que l'eau qui s'écoule dans les onsen vient des sources volcaniques puisqu'elles ont des propriétés thérapeutiques. Un souvenir marquant pour la voyageuse curieuse qu'est Jasmine Lambert. Elle effectuera plusieurs autres sauts au sein de pays différents comme Dubaï, le Viet Nam, le Costa Rica, la Floride, la Nouvelle-Orléans, etc. Tous ces voyages ont été réalisés dans différents moments de la vie de Jasmine Lambert, soit comme agente de voyage, vacancière en recherche de sensations fortes, aussi son esprit sportif lui a laissé aussi pratiquer son sport dans plusieurs pays.
Une lecture intéressante, marquante, intelligente, intense et dynamique. Au travers de ces mots, Jasmine Lambert nous transmet plusieurs informations pour nourrir la soif d'aventures et de recherches, car le plus grand impact d'une culture sur l'étranger, c'est de s'immerger dans l'apprentissage, de la confiance, de l'acceptation, de l'ouverture à l'autre et de l'initiation aux us et coutumes des habitants. Je vous recommande cette lecture, c'est un petit livre de moins de 150 pages, qui nous partage l'essentiel des expériences, des anecdotes et de souvenirs. Pour ma part, j'ai passé un moment enrichissant et convivial que je vous le recommande.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

J'ai choisi cette lecture en bibliothèque parce que le récit se passait en Ecosse et que j'avais envie de prolonger encore un peu mon voyage. Mal m'en pris !

Adèle apprend qu'elle hérite d'un grand père qu'elle ne connais pas. Sauf que cet héritage consiste en une maison et un terrain sur lequel vivent 4 amis, bien décidés à ne pas se faire déloger.

Bon... Déjà, c'est une romance qui va très vite. La protagoniste est à peine arrivée dans le pub que déjà elle roule une pelle au héros masculin qui est évidemment décrit comme un dom juan invétéré... ok...on peut mettre ça sur le compte d'une alchimie fulgurante.

Mais alors après... Pitié, n'écrivez pas de scènes de sexe si c'est pour qu'elles soient vulgaires à ce point... J'ai eu l'impression d'avoir des personnages qui n'étaient que des morceaux de viandes avides...

Pour ce qui est de la romance, elle est plus que clichée avec une jeune femme mal dans sa peau et en manque de confiance et un homme obsédé et dépeint comme le pire des membres de son espèce mais vous comprenez il est vraiment amoureux pour la première fois alors il ne sait pas ce qu'il lui arrive...

Pour ce qui est de l'écosse, on ne voit que l'aspect kilt et highland. Assez peu pour me permettre de voyager

Bref, un roman qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Il y a dans l'écriture d'Hélène Dorion quelque chose de liquide qui s'infiltre dans les moindres interstices, créant ainsi d'innombrables ramifications comme autant de liens. Si le fleuve est au centre de ce récit, il est le fil conducteur que tente de remonter Hanna pour éclairer le passé méconnu de sa mère récemment décédée. Une mère qui a toujours donné l'impression d'être ailleurs, dans un endroit inaccessible à son entourage. Et qui a laissé derrière elle quelques carnets, des mots qui vont révéler à Hanna une femme, une histoire et un drame en héritage, intimement lié au fleuve Saint-Laurent. Il sera question de naufrages, au sens propre comme au figuré, dont le point de départ semble être l'accident dramatique du paquebot "Empire of Ireland", catastrophe oubliée qui coûta la vie à plus de la moitié de ses 2200 passagers en mai 1914. Par fragments inspirés, Hélène Dorion reconstitue l'histoire familiale, relie les points éparpillés, comble les vides et les silences, éclaire les ombres. C'est de cela aussi dont on hérite. De cela dont il faut s'affranchir pour pouvoir laisser pousser sa propre branche. Pour l'autrice, deux piliers semblent essentiels au succès : l'amitié telle qu'elle la montre à travers la superbe relation entre Hanna et Juliette ("L'une sait de l'autre ce qu'elle ignore parfois d'elle-même") et l'art. Ode au pouvoir des mots qui relient, consolent, libèrent, ce roman est une incitation à l'écriture et à la poésie autant qu'un superbe voyage dans les méandres du fleuve de la vie.

"Je raconterai des histoires, car n'est-ce pas ce que nous laissons, des récits ? N'est-ce pas ce qui reste de nos vies, ces histoires de naissance, d'amour et de mort qui en sont le tissu ? Je confierai aux mots cette étrange aventure pour qu'ils lui donnent sens, pensait-elle, ils la garderont vivante, au-delà de nos pas qui s'effaceront, les mots en préserveront la mémoire, et ce qui a été vécu avant moi, je le donnerai à ce qui viendra après moi."
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..