Eudora Welty est très réputée aux États-Unis dans ce genre très apprécié là-bas mais peu prisé en France qu'est la nouvelle.
Comment expliquer cette différence d'appréciation. Il est vrai que le lecteur que je suis, amateur pourtant de littérature américaine, goûte peu ce genre : à peine s'est-on attaché, ou intéressé aux personnages et à l'histoire que déjà il faut les quitter : c'est fini... Auparavant, il aura fallu à chaque fois entrer dans le contexte, faire connaissance des acteurs : un certain investissement est nécessaire, peu récompensé donc ensuite.
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Les pommes d'or", publié en 1947, est ainsi un recueil de nouvelles d'
Eudora Welty et malheureusement, en sus de ce qui vient d'être dit, je n'accroche pas aux récits, à la façon de les raconter. Ce n'est qu'une impression mais je pense qu'ici la traduction de
Michel Gresset et
Sophie Mayoux ne sert pas l'ouvrage : peut-être l'apprécierais-je mieux dans sa version originale.
Malgré tout cela, je dois dire aussi qu'on trouve dans certaines de ces nouvelles, comme "Musique d'Espagne", un style plein d'images originales, bien trouvées et amenées : cela compense un peu la déception déjà exprimée.
Au final j'apprécie cependant d'avoir découvert cette référence dans la littérature américaine qu'est
Eudora Welty.