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Hélène Collon (Traducteur)
EAN : 9782266122993
797 pages
Pocket (21/08/2003)
4.12/5   21 notes
Résumé :

1937... Marietta von Burgheim, jeune et belle aristocrate autrichienne, fille du ministre des Affaires étrangères autrichien, rejoint, à Munich, le groupe Edelweiss, une organisation d’étudiants qui résistent aux nazis. À la même époque, elle s’éprend de Bill Roth, un jeune journaliste américain qui a fait un reportage sur elle. Elle est alors loin de se douter qu’elle va être confront&... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
On se sort jamais totalement indemne d'une lecture portant sur la Seconde Guerre mondiale, qu'il s'agisse d'une oeuvre fictive ou documentaire. La proximité de ce conflit avec notre histoire personnelle, avec celle de nos grands-parents et avec celle de nos concitoyens européens ainsi que la "mission" d'extermination raciale dont il s'est doublé en font l'une des périodes les plus noires et les plus traumatisantes de l'Humanité, semblant nous condamner à la quête d'une éternelle rémission inaccessible et à oublier que ce conflit fut, au final, aussi sanglant et barbare que toutes les guerres depuis la nuit des temps. Quels que soient les buts, les enjeux, les armes, les expédients, les victimes, le résultat est toujours le même : torturer et tuer ; l'horreur, l'injustice et la souffrance.

En commençant ce roman qui traînait depuis plusieurs années à la base de ma PAL, j'ai immédiatement compris que je ne pourrais pas apprécier sa lecture si je choisissais pour l'aborder le même état d'esprit qu'à la lecture de "La mort est mon métier" de Robert Merle ou la même posture intellectuelle qu'à la lecture des "Bienveillantes" de Jonathan Littell. Non, pour apprécier cette lecture et respecter le double travail documentaire et d'écriture de Madge Swindells, je devais aborder "Edelweiss" comme s'entreprend la lecture d''Holocauste" de Gerald Green. Une fois ce constat posé, j'ai pu me plonger dans les 800 pages de ce récit retraçant la destinée d'une poignée de protagonistes entre 1937 et 1945 qui, de Londres à Prague et de la Sibérie à Berlin, ont traversé le conflit en souffrant comme tous leurs compatriotes tout en résistant comme beaucoup d'entre eux.

Il ne s'agit donc pas ici de grande littérature mais ce roman se défend bien malgré tout grâce à une écriture efficace et une trame chronologique stimulante. Edelweiss est le nom d'un groupuscule étudiant allemand qui a oeuvré à ses risques et périls pour saper l'ascension du nazisme en Allemagne et en Autriche et si les personnages principaux sont fictifs, leurs actes reflètent sans nul doute ceux de vrais héros civils qui se sont insurgés contre le gouvernement, guidés par une irréductible prescience des événements. Ce roman offre donc l'avantage de placer le lecteur aux côtés de résistants tchèques et autrichiens.

Le roman recèle un concentré de tout ce qui caractérise la période : montée de la haine raciale, idéal aryen, scènes d'arrestations, de tortures, de déportations, de batailles militaires, de résistance active, d'espionnage et de contre-espionnage, de stratégie, de diplomatie, de risques audacieux et insensés, de désespoir, de folie et enfin de mort.

J'ai moins ressenti d'empathie pour les personnages principaux que pour leur destinée, comprendre que leurs sentiments m'ont moins affectée que leurs engagements et leurs choix. Je pourrais être tentée de reprocher le manichéisme dont se teintent certaines situations mais cela est impossible tant la période se prête plus que tout autre à un manichéisme tristement réel et abouti.


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Edelweiss fut le nom d'un groupe de résistants créé avant guerre, en Bavière, par des étudiants catholiques.
Maintes fois dissous par les informateurs de la Gestapo, il ne cessa de se reformer et fit des émules dans toute l'Allemagne ; il prit différents noms selon les endroits où il se trouvait, et s'opposèrent aux nazis par tous les moyens.

L'histoire se déroule au sein de ce mouvement et relate les actions pendant toutes ces années terribles.

Les personnages sont fictifs et se mêlent d'ailleurs deux belles histoires d'amour ; mais les idées, les actes, et le courage qu'on y rencontre appartiennent à ceux qui ont péri et à ceux, bien rares, qui ont survécu aux camps de concentration.

Edelweiss est devenu, grâce à eux, le cri de ralliement des amoureux de la liberté.

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Quel roman magnifique.

Digne d'Alexandra Lapierre.

On ne s'essouffle pas une seconde, on tremble pour les héros et on espère une punition digne de ce nom pour la traitresse !

Une histoire magnifique, romancée certes mais qui nous rappelle le courage de certaines personnes lors de faits dramatiques de notre histoire.
Il rend un bel hommage à toutes ces personnes qui ont perdu leur jeunesse par la faute de leaders politiques fanatiques.

Bien que romancé, comme l'auteur l'annonce au début du livre, j'ai retrouvé certaines "anecdotes" certains faits déjà évoqués par d'autres dans des témoignages de cette époque.

Une toute belle lecture pour les amateurs de belles histoires portant sur la Seconde Guerre.
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Ne partageant pas le même point de vue que des autres amies lectrice car je ne suis en aucun le public cible pour ce genre de livre. Pourtant, l'arrière de couverture semblait pas mal ni trop fleur bleue ni style Harlequin. Mais quand on si attarde un peu, il y a pas mal d'incothérence que se soit dans les dates ou les lieux car on mentionne très peu de lieu ou d'endroit. Tout est trop vague, on va de cliché en cliché dans le livre. On sent la romance à trois kilomètres par que j'aime pas un peu de romantisme mais là cela me rejoint pas trop. À la longue, j'ai hâte à quelque chose mais quoi ? Un peu plus de profondeur pour les personnages principaux et un peu plus de recherches car l'écrivaine Madge Swindells ne fait que l'effleurer par ses généralités. Non, il ne m'a pas convaincu mais je suis sûr que ma marraine aimera.
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Une très bonne lecture une nouvelle fois.

Mon avis sera bref.
Vous avez aimé "La bicyclette bleue " de Régine Deforges ?
Je n'aurais qu'un mot: Foncez !!
Ce livre est fait pour vous.
On y retrouve les mêmes ingrédients qui fait que la mayonnaise prend.
Une periode trouble.
Ici nous voyageons entre 1937 et 1945 avec des résistants au coeur des forces de l'Axe.
Une poignée de protagonistes qui devront pour faire vivre leurs idéaux faire face à la trahison, la torture et la mort.
Mais bon je vous rassure il y a aussi un peu d'amour.
Bein oui, les coups durs et les planques dans les bois avec la police au cul ca rapproche lool :-P
Je ne vois plus aucune raison pour ne plus le lire maintenant ^^
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- [...] J'ai réfléchi à cette obsession des nazis : être les élus, la crème de l'élite, la race maîtresse, comme ils disent, l'aristocratie du monde, les plus riches, les meilleurs. De tout temps l'humanité s'est prise à ces pièges, et Dieu sait pourtant que cette voie mène droit dans les abîmes du mal. Le choix qui se pose à nous est simple : d'un côté, un monde où les hommes sont frères ; de l'autre, une société où l'on propulse une poignée de puissants au-dessus de tous les autres. On n'a pas l'impression qu'il s'agit de choisir entre le bien et le mal, n'est-ce pas ? Pourtant, c'est bien de cela qu'il retourne.
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Quels chanteurs, ces Russes ! Qu'ils chantent l'amour romantique, l'amour de la terre, le patriotisme ou la faim, les paroles leur faisaient aussitôt venir les larmes aux yeux.
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- On peut communiquer tant de choses par le biais d'un sourire, songea-t-elle. C'est tellement plus simple que de parler...
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Quels chanteurs, ces Russes !
Qu'ils chantent l'amour romantique, l'amour de la terre, le patriotisme ou la faim, les paroles leur faisaient aussitôt venir les larmes aux yeux.
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Quand on est jeune et qualifié, on peut trouver un pays d'accueil, mais pour les gens âgés il n'y a guère de refuge possible. Sauf si on a de l'argent à l'abri à l'étranger, ce qui n'est pas notre cas.
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