Trois vies est un recueil de trois
nouvelles de l'écrivaine américaine
Gertrude Stein, publié pour la première fois en 1909 et édités par L'imaginaire Gallimard. Les trois histoires, The Good Anna, Melanctha et The Gentle Lena, sont indépendantes les unes des autres, mais toutes se déroulent dans
la ville fictive de Bridgepoint. Chacune est un portrait psychologique du protagoniste nommé. Tous trois sont membres de la strate socio-économique inférieure de Bridgepoint.
Je salue le livre pour pour son style innovant et son exploration de la psychologie des femmes de la classe ouvrière. C'était l'une des premières oeuvres du mouvement moderniste, et il a une influence majeure sur les écrivains ultérieurs, tels que
Ernest Hemingway et
William Faulkner.
The Good Anna raconte l'histoire d'Anna, une femme de ménage allemande immigrée qui travaille pour une famille aisée. Anna est une femme dévouée et travailleuse, mais elle est également solitaire et isolée. L'histoire explore les thèmes de l'aliénation, de la solitude et du rêve américain.
Melanctha raconte l'histoire de Melanctha Herbert, une jeune femme noire qui est prise entre deux mondes. Melanctha est tiraillée entre son désir d'être acceptée par la société blanche et son fierté de son héritage noir. L'histoire explore les thèmes de la race, de l'identité et de la classe.
The Gentle Lena raconte l'histoire de Lena, une jeune femme qui est amoureuse d'un homme marié. Lena est une femme douce et passive, et elle est incapable d'exprimer ses sentiments à l'homme qu'elle aime. L'histoire explore les thèmes de l'amour non partagé, du regret et de la perte.
Trois vies est une oeuvre complexe et stimulante qui offre un aperçu unique de la vie des femmes de la classe ouvrière au début du XXe siècle. C'est un incontournable pour quiconque s'intéresse au modernisme, à la littérature américaine ou aux études féministes.