Gallimard [corriger]

Non vraiment je ne sais pas quoi en penser parce que c'est bien écrit, la relation avec la daronne est bien toxique et oppressante mais elle est bien décrite...

Je suis partagé mais en même temps il y a des trucs qui m'ont titillé le cinoulot. Pour faire l'ayatollah du wokisme, déjà il y a plein de trucs gênants (raciste, homophobe, sexiste, etc.). Différente époque, différente mœurs i guess, je juge pas mais ça m'a quand même frappé donc fallait que je le dise.

Ensuite juste je comprends pas pourquoi on fait des louanges sur les hommes auteurs etc depuis des générations parce que frère ta perspective sur la vie est pas transcendante ni révolutionnaire ? Genre je comprends pas le côté novateur de son récit ou de son écriture.

C'est pas un livre historique sur la Seconde guerre mondiale, ok alors ça parle de sa vie à lui. Mais même là c'était trop chiant ou trop long. Dans sa façon de considérer les femmes et l'amour (p'tit passage où il dit que son seul vrai amour c'était une fille mineure yeeehaw, en plus elle était exotique) = homme hétéro de base. Ses exploits militaires et ses échecs mmmmh ok, j'avais envie d'appeler "@abrègefrère" parce que tout détailler à la fin ça fait concours de quéquette et ça n'ajoute plus grand chose passé un cap.

Reste sa relation avec sa mère qui était bien écrite même si très freudienne aussi. Au final je mets deux étoiles pour le plot twist et l'écriture en général c'était sympatoche mais sans plus.

J'aimerais juste finir en copiant un bout de critique que j'ai vu et qui m'a fait beaucoup rire :

"Cette idée d'une promesse jamais tenue par la vie plaira évidemment à tous les écorchés vifs qui jonchent les couloirs du métro, un unique livre à la main."

Mais quel livre ! Quelle histoire ! Un des chefs-d'œuvre d'Alexandre Dumas illustré de gravures dans une magnifique collection. Mais peu importe, ce récit est un chef d'oeuvre de vengeance, je le recommande à tous lecteurs...



1815. Le jeune Edmond Dantès est victime d'un complot et se retrouve enfermé au château d'If. Bien des années plus tard, un personnage mystérieux, le richissime comte de Monte-Cristo, fait son apparition dans la haute société parisienne. Une vengeance implacable se met en marche...Absolument Magnifique

Grosse déception à la lecture de ce roman. J'avais pourtant beaucoup aimé, du même auteur, "L'homme qui a vu l'homme", mais je n'ai retrouvé ici ni la même puissance, ni la même authenticité (ou viscéralité). Le texte est redondant et, après s'être essoufflée à force d'être étirée, l'intrigue s'achève en laissant le lecteur sur sa fin. Le style est parfois stéréotypé à fordre de vouloir "faire roman noir". L'aspect le plus intéressant de cette "guerre des vanités" est son ambiance glauque et poisseuse, malsaine à souhait (jusque dans les bronches du héros), dont on ne sort jamais. Les habitants de Tournon ont dû apprécier... Tout bien pesé, peut-être eût-il fallu retirer quelques dizaines de pages et autant de considérations inutiles, pour concentrer l'action et éviter de perdre le lecteur.