Après avoir été enchantée par
La Reine des pluies,
Leopard Hall et
Les fleurs sauvages des Bougainvilliers, j'ai un peu moins aimé ce livre. Peut-être parce que ce n'est pas l'histoire à laquelle je m'attendais.
Zelda vit avec son père pêcheur sur une petite île de Tasmanie. Elle sait très peu de choses sur sa mère Ellen, qui est décédée alors qu'elle avait 4 ans. A la mort soudaine de son père, elle découvre qu'en fait sa mère est bien vivante, et comme elle n'a aucune attache, elle va partir pour essayer de la retrouver et comprendre pourquoi on lui a menti.
L'histoire racontée est en fait celle d'Ellen, depuis son enfance, sa vie de danseuse célèbre qui a tout plaqué avec son mari pour échapper aux contraintes médiatiques, mais qui au contact de sa fille Zelda, va avoir peur de reproduire les mauvais traitements qu'elle a elle-même subis de la part de sa mère. Ellen a donc préféré s'enfuir plutôt que de faire du mal à son enfant. Mais elle a souhaité garder un lien avec Zelda, ce que son mari lui a dénié.
Alors, avec l'aide de deux amies, riches et anorexiques, elle décide d'aller en Inde se ressourcer et tenter de les sauver. Là elle découvre des gens affamés, et le contraste est saisissant entre celles qui se privent sciemment de manger et la population qui mendie pour quelques miettes.
Ellen va ouvrir une distribution de repas pour ces pauvres, et peu à peu, elle va devenir une sorte de sainte pour tous ces gens,
la dame au sari bleu.
Les descriptions de
Katherine Scholes sont toujours aussi belles.
Les rapports mère-fille sont très largement exposés dans cet ouvrage, violents et avec des résultats catastrophiques parfois, ainsi que le contraste entre la richesse des jeunes américaines habituées à être servies et la pauvreté du monde qu'elles vont découvrir.
Des destins de femmes tourmentées par leurs origines.
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