« Nous ne cesserons d'explorer,
Et le terme de notre quête
Serait d'arriver là d'où nous sommes partis,... »
Nous sommes dans les années 60.
Première partie :
Adèle, vingt- cinq ans , rencontre par hasard un certain Sainto, vit une courte liaison intense : trois jours avant qu'il disparaisse ..
Quelques indices et sa folle passion pour cet homme l'entraîneront vers l'Afrique , plus précisément le Congo, pays à feu et à sang à l'époque .....
Enceinte , elle entend bien retrouver le père de son enfant à naitre....
Sa quête commence par la lente remontée du fleuve Congo...
Elle se pose des questions: qui était Sainto?
Pourquoi était-il en Afrique ?
Avait- il menti?
Etait- il un imposteur ?
Deuxième partie : Nous nous retrouvons à Bruxelles où Adèle vit avec son fils , petit à petit, elle se replie sur elle même, divague, perd ses repères , éprouve une sensation de vide, entre dans un tunnel et sombre dans une profonde dépression qui confine à la folie....dont elle ne se relève pas ....
Troisième partie : Raphaël , son fils lorsque Adèle n'est plus, éprouve beaucoup de difficultés à trouver ses repères , il voyage en Europe : Amsterdam, Barcelone, Prague , les Îles Grecques....
Aucun de ces lieux n'eurent de signification dans le parcours qui venait de s'achever pour lui,...
Asocial ? le silence comme éden? le silence du monde ?
De Paris à kisangari , de Bruxelles à Londres , l'auteur nous emporte dans une histoire d'identité, de quête des origines, de folie, de douleur , d'incohérence, de dérive au milieu des incomprehensions ou des malentendus , de livres accumulés à propos du Congo, de l'empreinte du colonialisme .....
C'est un ouvrage déroutant , lent ....trop de longueurs et de répétitions. Il pose des questions essentielles :
Où allons- Nous et qui sommes nous ?
Que transmettons - Nous ?
J'au eu beaucoup de difficultés à m'y retrouver ...Déception.....
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Bonjour les lecteurs
Voici un auteur belge qui n'en est pas à son coup d'essai mais que je découvre seulement
Début des années 60... Adèle rencontre Sainto par hasard . Une liaison brève( 3 jours), intense .. Sainto disparait.. Adèle est enceinte.
La première partie du roman raconte le départ d'Adèle vars Stanleyville où elle espère retrouver Sainto. on vit cette longue remontée en bateau le long du fleuve, la découverte d'une ville anéantie et pas de Sainto.
La deuxième partie nous plonge à Bruxelles où Adèle et son fils se sont réfugiés . Adèle qui petit à petit sombre dans la folie, son fils qui vit dans le souvenirs du disparu.
troisième partie .. Adèle n'est plus … le fils part et se retrouve à Londres. Ce fils qui a du mal a trouver ses marques, le lourd passé d'Adèle lui collant à la peau
La quatrième et dernière partie est très brève et se déroule sur l'océan.
Un livre.. quatre parties assez dissemblables ou le fil conducteur est la recherche d'identité.
Quatre parties différentes mais qui pourtant s'entrecroisent.
Outre la recherche d'identité, de nombreux hèmes sont également abordés … l'époque coloniale, le rapport noirs/blancs, le bon et le méchant, la dérive.
Un très bon moment de lecture où on se laisse dériver comme Adèle l'a fait lors de sa remontée du fleuve
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Le titre évoque déjà le voyage, celui que fait Adèle en particulier, cette longue remontée du fleuve rendue si fluide par la belle écriture de JP Orban. Mais ce roman, rétrospectivement, évoque pour moi surtout la quête que nous faisons tous, qui sommes-nous, où allons-nous ? le récit n'est pour autant jamais introspectif ni égocentrique. Les personnages, féminin ou masculins, agissent, se trompent, regardent, ressentent et nous sont rendus si proches par l'auteur.
Un bien beau roman, profondément humain.
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Paris, jeune fille timide, Congo la remontée très très lente du fleuve à la recherche du père de son enfant inattendu, Bruxelles l'enfant grandit, Londres drôle de rencontre, et tous les sentiments qui se noient dans l'océan de tristesse qu'est la vie d'Adèle, sur fond d'histoire du colonialisme
Un très beau livre triste, donc, et original
Un art de raconter, ou conter même, incomparable
Un subtil emmêlement de réalisme cru et de poésie éthérée
Félicitations
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« Les livres, c’était la même chose.
Attirants, mais ils n’aidaient pas à vivre. En tout cas , à survivre. Il l’avait vu auprès d’Adèle. Parfois même cela vous égarait .
Mais ils donnaient des mots , les livres, des phrases et la manière de les assembler pour tromper à votre tour.
Oui, il avait réussi ses examens en usant de ces mots et de la manière fallacieuse dont les livres camouflaient le vide ,... »
Rêver (même) en temps de guerre (rencontre issue d'un entretien avec Ngg Wa Thiong'o) - avec Jean-Pierre Orban - Modération par Gladys Marivat - samedi 1er octobre 2022, 12h00-13h00 - Château du Val Fleury, Gif-sur-Yvette (Paris-Saclay).
Festival Vo-Vf, traduire le monde (les traducteurs à l'honneur)