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sur 1647 notes
Lena, un personnage plus complexe qu'on ne le croit.

Lena est en quelques sortes une fille hors normes pour sa famille. En effet, sa mère était malade : elle était atteinte du Deliria, cette maladie qu'ont tous ces gens qui aiment, qui ressentent. Pour la soigner, il y a la Procédure qui permet d'annihiler ces émotions. Lena sent bien que tout le monde l'observe car si sa mère a eu le Deliria, elle aussi pourrait l'avoir. Elle attends la Procédure avec impatience, afin de se fondre dans la foule. Les conséquences de cet environnement familial sont très importantes car Lena a toujours eu l'impression d'être différente, malade, voire handicapée. Elle tente d'avoir constamment le contrôle de soi, et je ne sais pas vous, mais moi je trouve que c'est un exercice épuisant d'avoir continuellement un masque. Enfin, on a l'impression d'être en temps de guerre, car elle a toujours l'impression d'être espionnée, épiée.

Lena, c'est aussi la métaphore de l'adolescente. Sans personnalité apparente car elle est totalement conditionnée par l'éducation qu'elle a reçue de sa famille, ici son oncle et sa tante. Elle ne connaît que l'amour filial, ou du moins une forme apparente, et découvre le premier amour. Elle va aussi développer son jardin secret et va se rebeller. Ainsi, Lena va prendre conscience des injustices de la société dans laquelle elle vit, elle va ainsi braver des interdits, faire des choix pour son avenir et ainsi prendre ses premières grandes décision. Enfin, elle va découvrir qu'on lui a caché des choses, qu'il y a des secrets et elle va partir en quête de vérité. le point majeur dans ce livre et la qualité de Lauren Olivier c'est que Lena n'est pas non plus une caricature d'adolescente : en effet, elle n'est pas futile à l'extrême et se pose sommes toutes des questions d'adulte.



La Société dans Délirium : une récurrence dans les dystopies du moment

La tendance est nettement là depuis quelques années. Souvenez vous, lecteurs de livres Young Adult : Sentiment 27, Birth Marked, Divergent, Spark, Glitch... Tous ces livres parlent d'une société complètement aseptisée et où le remède universel serait de transformer les gens en une espèce de robot : des personnes sans personnalité, sans passion... Evidemment, nous nous rendons compte que ce n'est pas la bonne solution et l'émergence d'une personnalité forte va bouleverser l'ordre établi et permettre aux gens de développer leurs propres dons.

Est ce une allusion à notre société de plus en plus consumériste ? de plus en plus normative ? de nos jours, si nous ne sommes pas dans la norme, nous sommes exclus. Et plus encore pour des adolescents qui subissent ces clivages à l'extrême dans leur lycée, parfois même dans leur FAC. J'ai subi cela moi aussi et je pense sincèrement que ce type de roman peut aider ces adultes en devenir non seulement à réfléchir sur leur avenir, sur l'avenir du monde, mais aussi sur ce qu'ils subissent.


Aussi, voilà mon bilan de Delirium : nous avons là une adolescente qui se rapproche le plus de la réalité. Et cette Ado, Lena, vit des choses, des dilemmes qui permettent une identification très aisée du lecteur. Ainsi, celui-ci peut prendre conscience de beaucoup d'évènements, de beaucoup de phénomènes qui régissent sa vie propre, sa société, son avenir. Ce sont des romans comme ceci qu'il faut offrir, qu'il faut faire lire. Ajoutez cela un style admirablement fluide, une gestion des évènements que possède Lauren Olivier, donnant à ce roman un je ne sais quoi de prenant, un je ne sais quoi de palpitant.
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Le monde dans lequel vit Lena, est un monde sans amour. le simple fait de prononcer ce mot est strictement interdit. L'évoquer en effraye plus d'un. Ce sentiment indispensable est devenue une maladie. le gouvernement a crée un protocole pour éradiquer l'amour de tout esprit. À ses 18 ans, Lena n'aura plus besoin de se soucier d'éviter les garçons. Grâce à une opération au cerveau, elle ne tombera jamais amoureuse. Elle sera protégée, heureuse. C'est ce que tout le monde lui fait croire, lui rabâche depuis son enfance. Elle sera appariée à quelqu'un, sans autre choix possible. Alors que les gens pensent avoir le choix, il n'est qu'en vérité contrôlé, et limité. Est-ce ça la liberté ? Derrière la clôture électrique qui entoure son petit univers, se cache la Nature. À la fois terrifiante, et intrigante. Toute personne de plus de 18 ans, semble morne et inintéressante. Mais Lena refusera de devenir comme ça.
Chez Lena s'opère un changement petit à petit. Au départ, la jeune fille est craintive et très obéissante. C'est lorsque sa meilleure amie, Hana, va l'inciter à désobéir aux règles, que Lena va toutes les contourner pour retrouver Alex. Leurs histoire d'amour se déroule l'été, et le Protocole de Lena arrive en septembre. le temps s'écoule, et on ressent cette même pression qui envahit Lena de jour en jour. L'auteure nous parle aussi bien de l'amour couple, que l'amour familial. On se pose mille et une questions sur l'avenir de Lena et d'Alex. Deux personnages différents, mais qui vont si bien ensemble. Leurs réactions font réelles, tout s'emboîte et concorde parfaitement. La plume de l'auteure est sublime, elle réussit à nous transporter, à nous faire ressentir l'amour qui évolue entre les deux personnages principaux. On en veut toujours plus. Malgré ce système contraignant, ces secrets, ces excursions dangereuses, Alex et Lena arrivent à trouver un peu de bonheur. Jamais Lena n'aurait pensé que l'amour la rendrait heureuse. C'était facile de la comprendre, et les mots de l'auteure étaient forts. Ce sont ceux qu'on attendait, au bon moment. Alors que l'on pense que cette prison dorée ne recèle rien d'inquiétant, les révélations apparaissent et on découvre que cette société n'est pas ce qu'elle paraît. La fin est particulièrement mouvementée. On angoisse à l'idée que le protocole approche, on se demande comment ils vont s'en sortir. Mais c'était obligatoire, tout ne pouvait pas être tout beau, tout rose. Il fallait qu'un événement tragique chamboule tout. Il fallait que quelque chose se produise pour déjouer leurs plans. Tout ne pouvait pas être parfait... Eh bien, arriva ce qui arriva... Puis, vers les toutes dernières pages... c'est trop horrible. Je suis encore sous le choc, et c'est très, très frustrant. Mais POURQUOI Lauren Oliver AVEZ-VOUS FAIT ça ?! Telle était la façon dont j'ai réagi en fermant l'ouvrage. Je suis bien contente d'avoir emprunté le second tome. Je l'ai donc commencé, puis je me suis stoppée contre mon gré, car j'ai d'autres priorités. Mais je le lirai, très bientôt.
Sinon, j'ai bien aimé qu'à chaque chapitre, on puisse lire quelques extraits qui nous en apprend un peu plus sur le monde dans lequel vit Lena. J'ai dévoré ce livre. Je ne l'ai lâché que deux fois. L'auteure m'a totalement embarqué dans son univers. Il est bien construit, les liaisons des personnages sont belles, on ne manque pas de surprises. Je n'ai rien à lui reprocher, à part - et je sens que vais me répéter - cette fin cruelle. J'ai vraiment très hâte de lire la suite.
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Gros coup de coeur pour ce livre qui m'a tout simplement bouleversée. Dès le début, j'ai embarqué dans l'histoire et je me suis attachée aux personnages. J'ai beaucoup aimé Lena, même si au départ je la trouvais un peu trop conciliante avec toutes les règles à respecter. La société m'a carrément fait rager, il y avait des passages très crus de ce que les Régulateurs faisaient (des agents faisant régner l'ordre et qui "protègent" les citoyens), ça m'a franchement choquée de voir que des humains puissent être traités de la sorte.

Le monde de Lena est vraiment très bien décrit, on arrive très facilement à le comprendre et à se l'imaginer, l'interdiction d'aimer est démontrée très explicitement. C'est une vraie bonne dystopie : un monde noir, où tout le monde doit se plier à des règles et où la liberté n'existe pas réellement.

Concernant l'histoire, je l'ai adorée. J'ai adoré la meilleure amie de Lena, Hana, et je me suis souvent reconnue dans certaines situations qu'elles vivaient. Alex, quant à lui, a été un coup de coeur à lui seul. Charmant, prêt à tout pour rendre Lena heureuse et à lui faire prendre des risques, à lui faire voir les choses telles qu'elles le sont réellement. J'ai adoré les voir ensemble.

J'ai également eu droit à des révélations choc aux moments où je m'y attendais le moins, j'ai eu des frissons plus d'une fois. La fin, quant à elle, m'a tout simplement bouleversée. Je ne m'attendais pas du tout à ça et je suis restée figée en la lisant... Je suis plus qu'impatiente de lire la suite, car la fin m'a mise dans tous mes états et je ne souhaite qu'une chose : savoir la suite. Je vous recommande donc fortement ce livre, je l'ai tout simplement adoré.
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Citation : Sa raison d'être est la peur : la peur de la douleur, de la souffrance, la peur, la peur, la peur ... qui nous fait mener une existence de bête aveuglée, se heurtant aux parois de couloirs sinueux et toujours plus étroits, une existence terrifiée, maussade et imbécile.


Cette citation chopée dans le livre représente en quelques phrases l'étendue idéologique des citoyens d'une ville. Une ville avec des habitants qui ne sont rien d'autre que des moutons ! Bordel, mais comment est-ce possible d'imaginer un monde sans amour ?! Wouaw ! Je dis chapeau à l'écrivaine qui a fait de Portland une ville parfaitement lobotomisée afin que règne en maître le VIDE ! Fallait la trouver cette idée.


Des couvres-feu, des gardes, des raids ... Croyez moi ou pas, je me suis retrouvée des années en arrière, en pleine guerre mondiale où l'autorité considérait les juifs comme des bestiaux ! Plus de musique et de livres qui parlent d'amour et qui éveillent les sens, plus de contacts sociales qui permettraient l'épanouissement, plus de passion, de hobbys et de plaisir personnel. Vous mettez un pas de travers, vous êtes envoyés dans les cryptes par peur de « contamination », vous faites une fiesta, hop, on balance les chiens arracheurs de mollets. C'est affreux non ? Un monde dénué de beaux sentiments, ne laissant que la force et le pouvoir prendre place pour faire naître la peur de souffrir, une doctrine que tout le monde pense correcte.

Bref, heureusement que Lena fout ses pieds de travers ( avec l'aide de sa meilleure amie Hana) et qu'elle ose, qu'elle aille au-delà des règles imposées alors qu'elle avait tout d'une bonne petite habitante, prête à tout pour subir son protocole et devenir un robot ! A partir de ce moment là, l'histoire prend une ampleur que j'ai adoré ! L'adrénaline ne cesse de progresser. Vont-ils se faire prendre ou pas ? Dépasser le couvre-feu avec tellement d'aisance, je me disais constamment : «  oulalalala, ces deux là, ils sont finis ! » et ben NON ! C'était repartit pour un, deux, trois chapitres, avec des révélations, un monde qu'on ne cesse d'explorer, de visiter au fil des pages et que j'adore. Oui, même si je n'aime pas leur mentalité, j'aurai adoré y être ! ( j'aurai été une résistante de FEU!) ... Et là, c'est le drame. Alors que je pensais qu'ils allaient fuir Portland avec des soucis certes mais sans échec, je me suis retrouvée face à une fin qui prend une ampleur qui m'a noué l'estomac, qui me poussait à lire les dernières pages à une vitesse affolante et tomber pour finir dans une tristesse incroyable, en voyant que Alex ne se retrouverait pas dans la nature avec Lena. Je crois que c'est une fin digne d'une enclume qui tombe du ciel et nous écrase la cervelle. Si près du but, ils échouent ... Alex offrant la liberté à Lena en dépit de la sienne. Comment ne pas vouloir dévorer le tome 2 hein ?

Pour résumé, je suis tombée en Amour devant cette histoire, ces personnages qui se trouvent dans un monde avec des règles bien établies. L'écrivaine a su avec sa plume extraordinaire, nous faire entrer dans un monde totalement noir avec de rare passage de lumière qui étaient l'équivalent d'espoir. Un espoir qui réveillerait tout ces gens atteints du syndrome de la peur ... Il faudra attendre le tome 2 !
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Dans notre futur, de grandes guerres ont ravagé la planète avant que l'humanité ne trouve la solution à cette agressivité irrationnelle du genre humain.
Le coupable désigné est une maladie nommé l'amor deliria nervosa, plus communément appelée l'amour. Cette maladie rend les humains irrationnels, euphoriques, agressifs ou dépressifs selon son stade. Heureusement un remède a été trouvé : le Protocole. Celui-ci permet, après que le cerveau de la personne soit entièrement formé, de neutraliser certaines zones du cerveau et ainsi de rendre la vie de tous plus facile. En effet, sans sentiment, il ne peut y avoir de colère.

Lena a perdu sa mère quand elle était enfant. Celle-ci, malgré le Protocole, a été frappée par l'amor deliria nervosa qui, après la mort de son mari, l'a poussée à se suicider. Lena, recueillie par sa tante, vit dans la peur de cette maladie et dans l'attente de son Protocole qu'elle imagine comme une libération. Mais sa copine Hana, dans sa recherche de liberté, va lui faire découvrir une tout autre réalité. Connaitre la vérité dans un monde aseptisé représente bien des dangers.

L'amour et la mort dansent une valse envoûtante qui propulsent chacun des personnages vers leur destin tragique.

[...]

Pour conclure, une dystopie passionnante et poignante que je conseille à tous. Je ne manquerai pas de lire la suite.

Note : 9/10
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C'était l'un des livres que j'attendais le plus de l'année : Delirium tome 2 : Pandomium. Alors forcément, en prévision et pour me remettre dans le bain avant d'attaquer la suite, je me suis empressée de relire le tome 1 !

J'en profite aussi pour écrire cette chronique afin de vous faire partager mon enthousiasme à l'égard de cette saga dystopique.

Vous avez aimé Divergent ? Vous avez aimé Hunger Games ? Ne passez pas à côté de Delirium.

Rétrospectivement et après une deuxième lecture, j'avoue que le premier tome de Hunger Games reste mon roman du genre préféré. Divergent ressemble un peu trop à Delirium. Hunger Games est le plus original.

Dans un Chicago reconstruit, Lena attend le fameux jour de ces dix-huit ans, ce jour où on lui administrera enfin le Protocole, la protégeant de l'amor deliria nervosa. Car oui, l'amour est une maladie. Comme n'importe quels autres sentiments, il conduit à la mort. C'est la doctrine du nouveau gouvernement qui lutte inlassablement contre les Invalides, ces hommes et ces femmes qui pensent que ressentir de l'amour procure du bonheur. Quelle idée, n'est-ce pas ?!

L'univers, les personnages, l'évolution de l'intrigue : tout est passionnant. J'ai adoré que l'amour soit placé comme un mal à combattre. Puisque bien évidemment l'héroïne va finalement être touchée par cette maladie. L'histoire qui en ressort est juste TROP mignonne. Les révélations de la fin – que je ne vous révèlerai pas of course- sont inattendues. J'avais fini par me faire un raison et croire comme Lena à ce qui était arrivé à sa famille. Et bien point du tout. le Gouvernement cache bien plus qu'il n'y parait, ce coquin. Et en cela, il est dotant plus dangereux et mystérieux. Puisqu'on en vient à remettre en question tout ce en quoi l'on croit depuis le début.

En fait, on suit le même parcours réflexif que Lena. On commence par s'interroger sur le « et si ? ». Puis on observe les gens, leurs réactions. Enfin, on s'ouvre à ce qu'Alex lui révèle. Et quand on arrive à la TOUTE dernière page, on se dit : c'est quoi ce délire ?! Elle est où la suite ?!

J'ai bien l'impression qu'il va arriver des bricoles à Gracie et à Hana. On ne sait pas énormément de choses sur ces deux personnages et pourtant ce sont les deux portes de secours de Lena. Elles vont sans aucun doute avoir un rôle plus important dans la suite.

Le rythme est maintenu à la perfection tout au long de la lecture grâce à une écriture enlevée. On survole les pages pour aller plus vite dans l'action et on se prend au jeu. J'ai, par contre, eu un peu de mal avec la narration au présent. Je suis vraiment habituée à lire des récits rapportés au passé. Et là, même si ça rajoute une promiscuité temporelle entre le lecteur et le récit, on se retrouve perturbé.

Finalement, une très bonne relecture qui a remplie son rôle : me remettre dans l'histoire et accentuer mon envie de lire la suite. Mais quand est-ce que le livre va ENFIN arriver dans ma boîte aux lettres ?!

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Il existe un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies ; d'ailleurs, il est interdit de même prononcer le mots "amour". Tous les jeunes doivent donc subir une opération du cerveau à leurs 18 ans afin de ne plus ressentir aucun sentiment. Lena a 17 ans, presque 18 et elle est très enthousiaste à l'idée d'être enfin "vaccinée". La mère de Lena est morte. C'était une "sympatisante" c'est à dire qu'elle était atteinte par cette maladie et qu'elle fuyait la loi pour ne pas qu'on lui retire l'amour qu'elle portait à son mari. Mais un jour, Lena va faire une découverte qui va chambouler sa vie et faire d'elle une personne totalement différente.
Je trouve qu'au début du livre rien ne se passe mais au fur et à mesure que l'on avance dans cette histoire, on ne le lit plus, on le dévore!!! Car le suspense nous coupe le souffle et la fin nous laisse sur notre faim!
De plus, ce livre est de la pure science fiction mais la façon dont il est écrit nous laisse vraiment croire que cette histoire est réelle!
Je conseille vraiment ce livre car bien qu'il soit un petit peu long, il se lit très facilement...

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J'ai lu ce livre cet été, ce fut une belle découverte et une très bonne lecture d'été... C'est typiquement un livre pour adolescent : une jeune fille dans un monde qui lui impose de subir un protocole scientifique qui lui retirera tout sentiment amoureux afin de la protéger et de protéger son entourage... La population est parquée dans les villes, pour les empêcher d'aller dans la nature où sont réfugiés les personnes qui ont fuient le protocole. Dans ce livre, l'amour est une maladie très grave qui pousse les gens à faire n'importe et devenir incontrôlable comme la mère de Lena qui s'est suicidé à la mort de son mari après avoir subi plusieurs fois le protocole sans résultat. le début, le fait de retirer les sentiments aux gens, m'a fait penser à Glitch... Ce livre est bien écrit, on s'attache très vite à Lena et espère qu'il ne lui arrivera rien.
La suite sur mon blog...
Lien : http://missreadingschronicle..
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Allons droit au but : j'ai A-DO-RE ! C'est aussi simple que ça.

La plume de Lauren Oliver est magique. Les descriptions sont vivantes, les émotions et sentiments bien exprimés, dans un style fluide et contemporain. Chaque chapitre commence par un extrait d'un manuel (citations de poèmes interdits, règles de vie, histoire du pays) en rapport avec le thème abordé dans le chapitre et c'est génial. L'univers est très fouillé, très bien construit. Ça donne envie de tourner les pages, encore et encore…
En plus l'histoire est captivante. On suit donc Lena dans sa découverte des sentiments et des mensonges/complot du Gouvernement, dans un monde aseptisé où chaque être humain agit comme un robot. Mais Lena n'est pas une héroïne naïve pour autant, elle a du caractère, de la volonté, tout ce que j'aime chez un personnage. Alex est un personnage complexe, qu'on devine bourré de secrets, mais très attachant. Les personnages secondaires sont aussi très bien travaillés et ne sont pas ni tout blancs ni tout noirs.
C'est une romance mais il y a aussi quelques passages d'action trépidante, dont une course-poursuite mémorable qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin qui est juste terrible. Quand je suis parvenue à la dernière ligne, j'ai été estomaquée. Ça ne pouvait pas se finir comme ça…

En résumé : l'histoire est passionnante, l'univers est fouillé, les personnages sont attachants, le style est fluide… Que demander de plus ? Ah, si je sais : la suite !

Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
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Un bel univers dystopique qui alimente la réflexion, une intrigue un peu prévisible mais savamment maîtrisée, des personnages très touchants et surtout toute une gamme d'émotions à travers laquelle l'auteure nous fait passer avec beaucoup de brio. La suite n'attendra pas.
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