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sur 1647 notes
Parfaite dénonciation de la société actuelle, ce roman soulève les nombreuses failles du système. Ce que je trouve réellement formidable repose dans l'ingéniosité de ce récit. Ecrire une histoire sur l'amour, ce mal dominant, le mal du siècle pour ainsi dire, tout en manifestant une vive opposition au gouvernement.
Dans ce premier temps, nous assistons donc à une rébellion de la jeune Lena qui réalise petit à petit combien le monde qui l'entoure n'est que mensonge et manipulation. On découvre au travers de son regard, les failles, les méthodes employées pour contrôler les mentalités, pour veiller au 'bon' fonctionnement d'un système au bord de l'agonie.
Mais, pour rassurer celles et ceux qui s'attendent à trouver l'Amour, oui, on parle d'Amour, des maux qu'il engendre, mais aussi du bonheur qu'il fait émaner tout autour de lui. Nous assistons à une véritable définition de ce mot, visité et revisité encore par le biais de Lena et Alex.
Ce récit est donc vraiment captivant, bien que les mêmes tournures reviennent parfois avec une récurrence presque lassante. On s'attache aux personnages, à leur histoire, leur passé. Notons aussi que certains événements sont beaucoup trop prévisibles, ce qui rend parfois le récit un peu morne. Cela étant, je ne peux que recommander ce livre, car une pareille situation pourrait bien arriver un jour, et mieux vaut être averti de ses conséquences !
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La dystopie est un genre qui a le vent en poupe en ce moment, mais je n'en avais pas encore lu jusqu'à maintenant. Enfin, à part la saga Uglies de Scott Westerfeld, mais ça fait vraiment longtemps de ça, j'étais encore au collège à l'époque (qu'est ce que je me sens vieille d'un coup !). On peut donc légitimement dire que Delirium est ma première dystopie.

Dans le monde où vit Lena, l'amour est considéré comme la plus grave des maladies – appelée l'amor deliria nervosa – et la contracter conduit à la souffrance et à la mort. Lena y croit dur comme fer, elle a d'ailleurs vu sa mère succomber des suites de cette maladie, et elle compte les jours qui la séparent de son Protocole, l'opération qui l'immunisera définitivement contre ce fléau. Tout change le jour où elle fait la connaissance d'Alex. Sa rencontre avec le jeune homme va ébranler toutes ses convictions et lui démontrer que l'amour, censé être le pire des maux, est peut-être en réalité l'une des plus belles choses au monde…

L'idée de départ est très intéressante, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi ce livre pour démarrer avec la dystopie. A travers son récit l'auteure pose une question pertinente : à quel prix veut-on éradiquer la souffrance ? Parce que oui, l'amour peut être – et est, très souvent – source de souffrance. Alors les bienfaits de l'amour sont-ils suffisants pour contrebalancer cela ? Voilà qui pourrait faire un bon sujet de philo !

Alors, même si j'adore l'idée sur laquelle est basée toute l'histoire, je ne peux malheureusement pas dire que j'ai adoré le roman de bout en bout. Les tous premiers chapitres m'ont vraiment intéressée et laissaient présager une superbe lecture, mais je dois dire qu'au bout d'un moment, j'ai un peu déchanté. L'histoire est très longue à se mettre en place. Certes, c'est un tome un et il y a plein de choses à mettre en place, l'auteure ne peut pas nous balancer comme ça dans son univers et débrouillez-vous, mais là il y a avait quand même un peu trop de longueurs, des explications qui tenaient des pages entières alors que quelques phrases auraient suffi. Il faut attendre la moitié du roman pour que ça s'accélère. Mais ça vaut le coup d'attendre, parce que cette deuxième moitié est vraiment passionnante !
Et la plume de l'auteure est magnifique également. Surtout quand elle parle de l'amour et décrit les « symptômes » de Lena lorsqu'elle contracte le deliria. C'est absolument superbe, émouvant.

Justement, puisqu'on parle de Lena : je ne sais pas trop si j'ai aimé ce personnage ou non. Au début je la trouvais extrêmement naïve à gober tout rond tout ce qu'on pouvait lui faire croire. Et puis son changement radical au moment où elle rencontre Alex est un peu trop… radical, justement. Je m'explique : Lena qui jusqu'alors respectait toutes les règles à la lettre et ne doutait pas une seconde de leur légitimité se met soudainement à toutes les enfreindre et souvent sans bien réfléchir. A certains moments, j'avais vraiment envie de lui donner des baffes. Mais à d'autres, en revanche, je la trouvais vraiment touchante et j'avais envie de la prendre dans mes bras.
Toujours sur les personnages, j'ai regretté que l'auteure n'ait pas accordé une plus grande place à Hana, l'amie d'enfance de Lena, parce que dès sa première apparition j'ai adoré cette fille, son côté rebelle, et j'aimerais bien en savoir plus sur elle.
Et puis j'ai adoré Alex. Toutes les lectrices seront d'accord avec moi, il est impossible de résister à son charme.

Le roman se termine sur un gros, que dis-je ? un ENORME cliffhanger, et si j'avais eu le tome 2 sous la main, je l'aurais entamé de suite. J'ai ma petite idée sur comment va se poursuivre l'histoire, mais j'espère que je me trompe parce que c'est vraiment trop triste sinon. Les tomes 2 et 3 ne vont sans doute pas tarder à rejoindre ma PAL, et j'en suis ravie car ils augurent d'excellents moments de lecture.
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Si le fond de l'histoire est sans grande surprise, la forme compense largement : Lauren Oliver a le don pour faire vibrer le lecteur et pour faire passer les émotions de son héroïne à travers les mots. Delirium est une belle histoire d'amour, avec une héroïne attachante, dont les derniers mots sonnent comme une ode à la liberté. Un bon roman Young Adult, intelligent et bien construit, avec plein d'émotions dedans :)
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Enfin je l'ai finis. Après une dure et longue bataille pour lire ce livre j'ai décidé de m'y mettre plus sérieusement hier soir et ait enfin pu dévorer les 150 dernières pages qu'il me restait. Mais ne vous méprenez pas, ma lenteur dans cette lecture n'a rien à voir avec l'histoire. Juste un cruel manque de temps et des lectures pour des partenariats qui m'ont retardées.

Je dois dire que dès le début je me suis prise dans cette histoire qui nous plonge dans un univers dystopique qui, pour une fois, change un peu les codes habituels. Je ne pouvais que succomber à ce roman basée sur l'amour, qui dans le monde de Lena, est tabou, interdit, dangereux même puisqu'on le considère comme une maladie: L'amor deliria nervosa. Pour cette raison tout adolescent ayant atteint ses 18 ans se voit contraint de subir une opération qui lui enlèvera la possibilité de ressentir des émotions.

Après une longue première partie de descriptions qui permet de bien entrer dans le monde de Lena et dans la ville de Portland, on découvre une belle histoire qui ne porte pas uniquement sur l'amour entre un homme et une femme, mais aussi sur l'amour amical et maternel. J'ai beaucoup aimé ces nuances qui peuvent paraître sous jacentes à l'histoire entre Alex et Lena mais ont quand même leurs importances.

D'ailleurs je me suis très vite attachée au personnage de Lena qui n'a rien au départ du personnage rebelle qu'on trouve habituellement dans la dystopie. Après avoir vu sa mère succomber à la maladie de l'amor deliria nervosa, elle est presque impatiente de passer le protocole et d'être débarassée de ce risque qui pourrait la toucher elle aussi. Quand elle se rend compte que sa meilleure amie, Hana, semble ne pas vraiment partager cet avis elle est d'ailleurs choquée et se sent mal en sa présence. Mais Lena va évoluer et après avoir vu la vie à travers les codes qu'elle a toujours connu, elle découvre peu à peu les injustices et les incohérences de son monde. le déclic sera sa rencontre avec Alex, un jeune homme qui lui fera découvrir le vrai sens de l'amour et de la vie.

Cette histoire nous est contée par Lena. J'ai trouvé ses pensées et la description de ses émotions très fortes et j'ai beaucoup aimé suivre son évolution à travers ça. Sa découverte de l'amour, le vrai, le puissant, celui qui vous accroche le coeur est également enchanteur. L'auteur arrive parfaitement, à travers son personnage, à mettre le doigt sur ce qu'on ressent quand on est profondément amoureux de quelqu'un.

Les révélations et le cliffhanger final m'ont conquise et j'attends avec impatience de pouvoir lire le second tome pour savoir la suite !
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Dans la société dystopique où vit Lena, l'amour est considéré comme une maladie grave éradiquée en partie par le Protocole (opération faite à la majorité pour "vacciner" les personnes de l'amor deliria nervosa). Lena est heureuse de savoir que son tour va bientôt arriver jusqu'à qu'elle rencontre Alex. Elle se rendra compte que le monde n'est pas tel qu'on le lui a décrit et qu'il vaut la peine de se battre pour ceux qu'on aime.

On dit bien "tomber amoureux", "la maladie d'amour", "chagrin amoureux", ... Alors pourquoi pas inventer une société qui aurait décidé d'exterminer ce sentiment si encombrant?
Cela donne une société habitée par des espèces de robots qui écoutent ce qu'on leur dit, ne semblent tenir à personne en particulier, ... de bons petits soldats.
Et les autres: les sympathisants, les Invalides (qui vivent dans la Nature comme ils l'entendent), les résistants sont soit exécutés soit emprisonnés dans les Cryptes.

L'histoire mise en place par l'auteure est intéressante et originale. Oui l'amour est responsable de pas mal de chagrins, dépressions, stress, jalousies, ... Mais il peut aussi entraîner joie, passion, bien être, attachement, ... Ce que Lena va découvrir.
L'héroïne, au départ, est une obéissante jeune fille qui fait tout pour ne pas suivre les pas de sa mère qui s'est suicidée car elle n'en pouvait plus des Protocoles râtés et de la souffrance.

Mais petit à petit, grâce à Hana, sa meilleure amie et Alex, un "Invalide" se faisant passer pour un "Invulnérable" (personne immunisée contre la maladie), elle apprendra que l'amour est ce qui rend la vie si précieuse, si remplie, sans cela nous ne sommes que des coquilles vides. Un peu comme Rachel ou Carol. Elles m'ont fait pitié d'ailleurs, elles ne savent plus aimer ce qui les rend fades, froides, inintéressantes aussi.

Le rythme est assez soutenu vers la fin et je ne peux que me demander ce que nous réserve les deux autres tomes.

Une bonne découverte qui m'a fait réfléchir sur l'importance que nous accordons à nos proches. Sans l'amour que nous ressentons pour eux, je ne suis pas sure qu'on s'accrocherait autant à la vie.
Après tout, "all you need is love" :D.
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Délirium ! Une saga dont j'ai entendu beaucoup de bien et que j'avais hâte de commencer ! Et je n'ai pas du tout été déçue ! Je viens à peine de finir de le lire et je n'ai qu'un mot à dire : Waouh ! h

Ce premier tome pose beaucoup de bases mais n'est pas ennuyeux pour autant. On découvre la vie de Magdalena (Lena de son petit nom), dans un continent américain qui a tout simplement interdit l'amour. Comment est-ce possible me direz-vous ? A l'âge de 18 ans, tous les jeunes subissent le Protocole qui anihile l'amour et toute la souffrance qui en découle. Les jeunes sont apariés par des examinateurs qui sélectionnent les futurs conjoints pour qu'ils s'accordent au mieux. Pas non plus de signes d'affection entre parents et enfants ! Enfin bref, je n'ai que 3 lettres à dire : VDM !

Lena est très attachante. Elle en bave énormément car sa mère étaient infectée par l'amor deliria nervosa et elle a été montrée du doigt depuis son enfance. Elle vit chez sa tante, avec son oncle et ses deux cousines : Marcia (qui est insupportable, c'est le genre de personnage que je rêve de frapper à coup de saucisson jusqu'à ce que mort s'en suive) et Grace (qui elle est ADORABLE et très touchante).

Physiquement, Lena se trouve insignifiante et, lorsque j'ai lu que sa meilleure amie, Hana, est la plus belle fille de la ville et qu'Alex qui est si beau et si parfait et n'aura d'yeux que pour elle, j'avoue que j'ai levé les yeux au plafond en soupirant comme je n'avais jamais soupiré ! La fille insignifiante, l'amie belle et adulée, l'amoureux parfait qui ne respire que pour sa belle : ça sent le cliché ! Mais sincèrement, même si ça m'a exaspéré au départ, j'ai été tellement emportée par l'histoire et par la simplicité et la sincérité des personnages principaux que j'ai été totalement conquise !

On a une belle histoire d'amour, une belle histoire d'amitié qui ont toutes deux des hauts et des bas, des rebondissements auquels on ne s'attend pas du tout et bien sûr, nous avons le droit à notre lot de révélations croustillantes ! Je ne parle même pas de la fin qui m'a carrément laissée sans voix tant je ne m'attendais pas à une fin pareille ! Mais bon, comme d'hab, je n'en dirais pas plus…

L'écriture est fluide, sans chichis. L'auteur a choisi d'écrire à la première personne ce qui m'a rendue très proche du ressenti de Lena. Comme je l'ai souvent dit, il est rare que je pleure en lisant un livre : je n'ai pas pleuré, mais c'était presque. J'ai été émue et j'ai eu la gorge nouée à plusieurs reprises. Les pages filent sans que l'on s'en rende compte

Un livre vraiment génial que je ne peux que vous conseiller si comme moi, vous êtes fan de dystopie !
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Si vous n'avez toujours pas lu ce livre, je ne sais pas ce que vous attendez ! C'est LE livre qu'il faut avoir lu si on est amateur de dystopie,de YA ou... de toute autre chose !

Ce livre est un immense coup de coeur.

J'ai été subjuguée par les émotions et les sentiments qui se dégagent de ce livre. le début est un tout petit peu long à se mettre en place mais après il n'y a plus aucune longueur.

Quand je l'ai fini, j'ai cru que c'était un one-shot, l'histoire aurait pu se terminer ainsi; j'ai tout de même été contente d'apprendre qu'il y aurait une suite!

Je le conseille donc on ne peut plus vivement à tous. C'est un très beau livre sur la Liberté et l'une des meilleures dystopies que j'ai lu.
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Une fois encore un grand merci à kkrolyn pour l'envoi de ce livre dans le cadre du swap dystopie que j'ai organisé sur Livr'addic. Depuis le temps que j'entends parler de ce livre sur la blogosphère, en bien bien sûr! J'avais un peu peur d'être déçu car je m'attendais à quelque chose d'excellent, et je n'ai pas été déçue!

J'ai donc fait la connaissance de Lena qui vit dans un vrai monde dystopique où l'amour est interdit et où l'on opère les personnes à l'âge de 18 ans pour qu'elle n'aient plus de sentiment. Lena ne vit pas dans une famille parfaite, son père est mort et sa mère s'est suicidée à cause de la Maladie (l'amour). Elle et sa soeur ont été recueillies par sa tante. Lena a peur d'être contaminée et hâte d'être opérée. Bien évidemment, tout ne va pas se passer comme prévu et nous voil embarquer dans un autre monde.

L'histoire m'a beaucoup plus, je l'ai trouvé originale et puis les personnages sont très touchants: Lena mon héroïne qui pense vivre dans un monde parfait et qui a hâte de subir le protocole jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux, sa meilleure amie Hana qui n'adhère pas à ce mode de vie. Sa cousine Grace qui m'a beaucoup touché et puis la tante de Lena, Carol qui a subit le protocole et qui souhaite qu'il en soit autant pour sa nièce afin qu'elle obtienne une bonne situation, qu'on lui choisisse un bon mari.

J'ai été vraiment embarqué dans ce premier tome, j'ai hurlé à la fin et j'ai hâte de lire le deuxième!
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Étant donné que les critiques sont nombreuses, je ne m'étenderai pas en long et en large. Comme la majorité, j'ai bien apprécié ce roman.

J'ai trouvé le concept de cette nouvelle société qui considère l'amour comme une maladie très interressant. Car je ne peux pas dire qu'ils ont tout à fait tort. L'amour rend aveugle et nous empêche souvent de prendre la décision la plus raisonnable, mais n'est-ce pas un virus que l'on aimerait tous attraper jusqu'à la fin de notre vie.

le monde qu'on nous présente est bien sur terne sans amour... Je comprends le début de rebellions qui s'y installe et que je vais probablement pouvoir suivre dans le tome 2
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Dans une société aseptisée, où toute émotion forte est banni, on assiste à l'éveil de Lena, qui était au départ "formatée" par la société, et qui découvre petit à petit, avec l'aide de ses amis, ce qu'il en ait vraiment.

Et la description du monde de Delirium nous place dans un contexte assez effrayant : une société dans laquelle chacun a sa place, et personne ne cherche à en sortir : les pauvres savent qu'ils resteront pauvres, et les riches riches. Mais l'absence d'émotion permet de faire accepter sans rébellion (ou presque) cet état de fait.

L'évolution de Lena au cours du roman est très intéressante, et à la fin du livre, on n'a plus qu'une seule envie : lire le tome suivant !


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