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Mon coup de coeur de la rentrée !
L'histoire commence quand Shizuku, une femme de 33 ans atteinte d'un cancer en stade terminal, arrive sur la magnifique île des citrons et s'installe à la Maison du Lion, une maison de fin de vie où les résidents peuvent passer le temps à leur guise et où on s'occupe bien de leurs besoins.
Le seul rendez-vous obligatoire est celui du goûter du dimanche : chacun et chacune des résidentes demande un dessert de son enfance et tous les dimanches iels en partagent un avec l'histoire que l'accompagne.

Si le sujet de la fin de vie est le plus exploré dans ce roman, d'autres y sont également traité : l'amitié, l'amour, la famille. On y retrouve un mélange de courts moments éphémères, de rencontres et d'échanges, avec la mer et le soleil toujours en arrière-plan. Chacun de ces moments est comme un baume qui nous apaise et nous réconforte. Shizuku vit chaque jour de façon simple, elle profite de tous les repas avec gourmandise et noue des liens avec les gens qui l'entourent. Sa relation avec la petite chienne Rokka est particulièrement touchante.

L'écriture d'Ogawa est fine, simple et poétique.
Vous verserez peut-être une petite larme, en terminant ce roman (moi j'en ai versé plusieures) ; mais je vous promets que ça en vaudra la peine.
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Ce récit est très différent des précédents romans de cette autrice, que je suis depuis longtemps.
Le sujet n'est certes pas gai : Une femme de 33 ans, rejoint un lieu de fin de vie, suite à la dégradation de sa santé due à un cancer.
Le lieu et son environnement sont magnifiques et l'ambiance qui y règne, sereine et bienveillante.
L'endroit et les personnes présentes lui permettent de goûter et même de déguster chaque instant du reste de sa vie d'une manière exceptionnelle.
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Lu l'an dernier. Mon 5e roman de l'auteure japonaise, dont ma lecture favorite restera à ce jour "La papeterie Tsubaki".
Un récit émouvant, mais sans pathos aucun, de la fin de vie d'une femme trentenaire dans un endroit où elle peut enfin "lâcher prise". L'écriture se veut sensuelle et poétique, sans non plus occulter les sentiments d'angoisse et de rébellion face à cette "issue" inéluctable...
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Dans ce roman les sens sont à l'honneur, parce que la narratrice ressent intensément les saveurs, les nuances, les sons. Pourtant on pourrait imaginer que lorsqu'elle entamé son séjour sur l'île aux citrons, ses sens seraient déjà affaiblis.
Au contraire, ici les habitants de la Maison du Lion vivent intensément chaque instant. N'est-ce pas une belle leçon pour nous qui décidons le fil de nos vies à vitesse supersonique ? Une différence entre eux et nous, ils ont la certitude que leur temps est compté.
Tout est dit en douceur, les gestes sont mesurés, apaisants.
Entrer sereinement dans la mort, le souffle calme. Une autre idée de la fin de vie.
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C'était un plaisir de retrouver la plume poétique et délicate d'Ogawa Ito, qui parvient à raconter la vie dans ce qu'elle a de plus doux, même dans les pires moments.
🍋
Si vous avez besoin de réconfort (et de vous libérer des quelques larmes au passage 🙈), partez déguster le goûter du dimanche à la Maison du Lion avec Shi chan sans hésitation.
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Shizuku part mourir dans la Maison du Lion sur l'île aux citrons dans la mer intérieure du Japon alors qu'elle est si jeune encore, à peine trente trois ans. C'est un endroit qui accueille les gens en fin de vie. Cette histoire est pleine de la beauté de la nature et du goût des choses sucrées, de la générosité, de l'attente fébrile du goûter.
C'est rempli de l'amour de la vie autant que de l'acceptation de la mort bien que parfois la révolte contre cette injustice refait surface. J'ai ressenti une frustration de ce qui aurait pu être mais ne serait jamais.

Il y a l'île, la mer, la nature, les sons, la nourriture, tous ces mets qui confinent au divin, quand chaque bouchée est une explosion de sensations gustatives absolument sublimes ! D'ailleurs, le goûter du dimanche est toujours un mets demandé par un des pensionnaires, quelque chose qui lui évoque un souvenir heureux. Et puis il y a Rocca, petite chienne totalement adorable qui devient la compagne des derniers jours de Shizuku. Des gens extrêmement bienveillants peuplent cet endroit pour faire des derniers instants des pensionnaires un moment d'amour et de sérénité. Mais n'est-ce pas plus dur de quitter la vie quand on a enfin trouvé le bonheur ?

À mesure que son corps s'étiole, Shizuku est de plus en plus dans l'introspection et les questions existentielles, des souvenirs remontent et des rêveries prennent place.

Beaucoup d'émotion, une petite larme m'a échappé, et un sentiment de révolte et d'impuissance face au cancer qui condamne bêtement, aveuglément, désespérément. Pourtant c'est une histoire qui fait du bien. À la lecture de ce roman, on se dit qu'on devrait jouir quotidiennement du moment présent, être heureux simplement d'être en vie, de savoir qu'on verra encore et encore le soleil se lever. Par ailleurs, on a l'eau à la bouche avec ce livre, j'ai eu envie de me mettre aux fourneaux et notamment de chercher des recettes de l'okayu tant les descriptions m'ont fait rêver.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Bienvenue sur l'île aux citrons, nichée en pleine mer intérieure japonaise. Vous y découvrirez la maison du Lion, résidence pour les personnes en fin de vie.

Tache difficile que d'accompagner ces âmes et ces corps meurtris en ces derniers instants avant l'ultime souffle.

Shizuku décide de venir en ce lieu avant de faire ses adieux à ce monde, où elle guérira son âme même si son corps lui, rend les armes.

Un roman évidemment très émouvant mais emprunt de cette douceur propre à la littérature japonaise qui ne donne jamais dans le pathos. L'entourage de Shizuku est touchant, et le rapport à la mort très intéressant.

« Bien dormir, beaucoup sourire, un corps et un coeur bien au chaud sont les clés d'une vie heureuse »
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Le gouter du lion , une fois de plus l'écriture de #ItoOgawa fait mouche.
Shizuku atteinte d'un cancer au stade 4 décide d'aller finir sa vie à la Maison du Lion située sur l'île aux citrons . On découvrira à ses côtés, les autres pensionnaires, Rokka le chien qui va s'attacher à elle… Comme souvent avec l'autrice, la nourriture est aussi présente notamment avec le fameux goûter du dimanche. Évidemment c'est aussi un livre rempli de tristesse , mais tout est finement écrit. 📚
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Pour vivre pleinement les quelques semaines qui lui restent, Shizuku, trente-trois ans et atteinte d'un cancer en phase terminale, choisi de se retirer dans une maison spécialisée dans la fin de vie paisible sur une île de la mer intérieure du Japon.
Bercée par la magie du lieu, soutenue par le personnel et les bénévoles et assurée de ne pas souffrir, elle acquiert une conscience aiguë du temps présent, apprend à accepter la mort, redécouvre des plaisirs simples et refait le point de sa courte existence.
Porté par une écriture très poétique, ce roman est une ode à la vie et délivre un grand moment d'émotion !
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On retrouve la plume fine et sensible d'Ito Ogawa. le sujet est grave, puisqu'il s'agit de fin de vie. La protagoniste est jeune et atteinte d'un cancer au stade 4. Malgré le tragique du propos, l'autrice réussit à partager encore une fois son amour pour les gens et la gastronomie japonaise. Chacun partage les mots et les souvenirs autour d'un goûter et la/le lectrice/lecteur reçoit aussi ces mots en partage.
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