AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,15

sur 836 notes
5
97 avis
4
68 avis
3
14 avis
2
5 avis
1
0 avis
Peu de choses à rajouter au résumé de l'éditeur. « Quand on ne sait pas ajouter de jours à la vie, ajoutons de la vie aux jours ». Les derniers jours d'une vie sont ici vécus sans pathos, avec force de vie et sérénité, avec gratitude de la vie vécue, mais crainte et révolte aussi se bousculent, L'intensité du moment présent est vécue à travers les différents sens. le goût et l'odorat sont omniprésents dans la nourriture et les différents goûters servis, le toucher grâce à la chienne Rokka, l'ouïe dns la musique, et la vue, en contemplant la mer et les vignes. C'est un roman vraiment très délicat et doux.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai adoré ce roman doux, tendre et poétique qui ne peut laisser indifférent. Il est solaire et nous présente à la fois un paysage merveilleux et des personnages profonds, ayant une histoire personnelle qui a eu un impact sur leur manière de vivre. le thème de la fin de vie est abordé et même s'il est difficile, Ito Ogawa arrive grâce à ses mots à le rendre beau, apaisant et pas si tragique. Je n'ai pas pu m'empêcher de laisser échapper une larme à certains moments.
Commenter  J’apprécie          90
Un roman très sensible sur la fin de vie. Une jeune fille décide de passer ses derniers moments sur l'ile aux citrons, dans un établissement où l'accompagnement à la fin de vie est humain et personnalisé. La plume d'iTo Ogawa est toujours aussi subtile. les descriptions du Japon sublimes et elle fait encore une fois la part belle à la nourriture. Une très belle histoire, très sensible.
Commenter  J’apprécie          90
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de livre d'Ito Ogawa et je crois que cela me manquait un peu. Quand je lis cette autrice, je sais où je vais et je sais pertinemment que cela va me plaire. La gastronomie ou plutôt l'art d'aimer manger et de faire revivre des moments et des sensations grâce à la nourriture a toujours été un fil conducteur dans les thématiques d'Ito Ogawa.
Et je dois avouer, le goûter du lion est pour moi le livre le plus réussi. J'ai été littéralement emportée par l'histoire contée dans ce roman et la nourriture y joue un rôle central. Ito Ogawa sait traiter des thèmes difficiles comme la fin de vie avec une délicatesse et une tendresse toute japonaise. Un roman clairement émouvant et qui m'a beaucoup touchée. Je le recommande chaudement !
Commenter  J’apprécie          90
J'ai aimé plus que tout retrouver les mots de OGAWA Ito, elle sait poser son histoire entre poésie et douceur. Pourtant, le thème de la fin de vie n'est pas si simple à dérouler, car l'issue tragique apportera son lot de larmes et de chagrin.
 
Shizuko, 33 ans, est en fin de vie. Elle décide d'arrêter tous ses traitements contre le cancer qui la ronge pour vivre en douceur les jours ou mois qui lui restent. Pour cela, elle part sur l'île aux citrons où la Maison du Lion accueille ses pensionnaires dans une ambiance bienveillante toute de délicatesse et de respect de la personne.
 
Nous la suivrons au gré de ses possibilités par delà les collines, les balades qu'elle effectue, les rencontres merveilleuses qui lui feront un bien fou. Certains soins palliatif comme la musique, les massages lui seront d'une aide ponctuelle en complément des antidouleurs indispensable à la sérénité de son corps.
 
Tous les personnages secondaires qu'ils soient bénévoles, agents de soin, pensionnaires, apportent une stabilité à ce qui entoure Shizuko. de caractères bien trempés ou plus accommodants, les goûters organisés les dimanches à 15h seront pour eux la manière de raconter un petit pan de leur vie. Délicieux.
 
Quel roman absolument magnifique, posant l'opportunité de pouvoir partir de la plus belle des manières. J'ai été transportée, émue aux larmes à certains moments mais avec un sourire à d'autres. L'autrice ne tombe pas dans une tragédie, au contraire, tout est sublimé autour de la quiétude.
 
Enjoy!
Lien : https://saginlibrio.over-blo..
Commenter  J’apprécie          90
Je ne sais pas ce qui m'a poussé à acheter ce livre, parce que le thème - la fin de vie - n'est pas très réjouissant... je l'ai laissé quelques semaines sur ma pile, et en le reprenant je me suis encore demandé pourquoi ?... Heureusement que je lui ai laissé sa chance, ce livre est une pépite qui invite à savourer chaque moment, même le plus insignifiant... l'écriture est d'une grande douceur, c'est tendre et très poignant (mouchoirs recommandés sur la fin). L'autrice fait preuve d'une grande délicatesse sans pour autant évacuer tout ce qui pourrait être sordide (le désespoir, la déchéance physique), mais son message est clair, jusqu'au bout, il est possible de se réjouir de quelque chose. C'est un livre émouvant mais qui réchauffe le coeur. N'hésitez pas à le découvrir !
Commenter  J’apprécie          90
Encore une petite merveille! Ito Ogawa reussi toujours à m'emmerveiller même après 4 ou 5 livres. Alors le sujet est délicat, cela parait un peu difficile à première vue. Mais finalement la lecture est légère et belle. Bon le style n'est pas très original car elle avait déjà utilisé ces thèmes dans "Le restaurant de l'amour retrouvé" mais ce livre reste différent. Bref je vous le recommande!
Commenter  J’apprécie          90
Ce texte est très touchant, fort et doux à la fois, il a le goût de ces plats japonais dont nous autres occidentaux méconnaissons la saveur.

J'aime Ito Ogawa depuis longtemps et je crois bien avoir lu chacun de ses romans.

Son écriture est toujours empreinte de bonnes odeurs de cuisine, mais ici, dans ce livre, il me semble qu'elle y a ajouté un ingrédient de plus, que je ne saurais nommer, mais qui a plus de profondeur , de rondeur et de subtilité.

Shizuku semble si jeune pour mourir...cependant, elle utilise ses derniers instants avec tant de philosophie, de tendresse, d'amour, de douceur, qu'il semblerait presque que ce soit là sa chance!

Je me suis prise à rêver de finir ainsi, dans une maison de fin de vie qui ne soit pas un EHPAD mais un endroit tout spécialement dédié à l'épanouissement de la fin!
On en est si loin actuellement ...

Chaque mot de cette histoire est emplie d'humanité. Chaque personnage rencontré est utile, chacun apporte un peu de vie, car celle ci est comptée, toute proche de la fin.

Le rituel du goûter est magique, magnifique, ce qu'on y mange est une autre forme de la nourriture que celle ingérée au quotidien. Ici, on mange du délicieux, du délicat, du souvenir, de la douceur, de la tendresse,...ce goûter est l'ultime thérapie.
Je me suis demandé quel goûter je choisirais si j'avais la chance d'aller sur l'île aux citrons lorsque mes jours seront comptés.. j'ai trouvé la réponse: du pudding, qui n'avait de pudding que le nom, celui que faisait ma mère quand j'étais petite avec beaucoup de fruits confits, du pain brioché trempé dans du lait vanillé, cuit lentement au bain marie....
jamais depuis mes douze ans je n'en ai retrouvé le goût, et c'était si délicieux quand tous ensemble , mes frères et mes parents, nous nous en régalions, après avoir attendu si longtemps qu'il refroidisse, dans une cuisine toute embaumée de ses effluves sucrées....
Commenter  J’apprécie          92
Tout simplement sublime. Pas larmoyant, mais bouleversant. Poétique.
OGAWA Ito s'est déjà imposé comme l'une des plumes les plus délicates de ses dernières années.
Elle revient cette fois avec un thème grave : la mort. Mais comment parler de la mort sans parler de la vie ? Et oui, même si le sujet de ce livre est la fin de vie, c'est un roman vibrant que nous apporte OGAWA Ito, où le vécu de chaque personnage est mit à l'honneur.

Shizuku, femme d'une trentaine d'année, décide de venir à la maison du Lion, sur l'île du citron au Japon, pour vivre les derniers moments de son existence lorsqu'elle apprend qu'elle a un cancer. Elle va alors faire la connaissance des pensionnaires, à qui on va s'attacher irrémédiablement (surtout Rokka, la petite chienne). Il y a une tradition à la Maison du Lion, les pensionnaires sont invités à écrire dans une lettre leur dessert préféré et le souvenir qui va avec. Et chaque dimanche, un dessert est tiré au sort, dans une sorte de dernier goûter, où chacun vont pouvoir déguster la sucrerie, et entendre le souvenir raconté.
Bien que l'émotion ai pu me submerger en cours de lecture, ce roman est vraiment appaisant. on y apprend la richesse et l'importance du moment présent, de chérir nos souvenirs. Au final, c'est un roman contemplatif, écrit tout en délicatesse, à lire en dégustant quelques douceurs.
Il permet de relativiser, puisque après tout, la mort fait partie de la vie. Et ces moments seraient-ils aussi précieux, s'ils ne prenaient jamais fin ?
Commenter  J’apprécie          90
La maison du Lion, située sur l'île aux citrons, est un établissement de fin de vie. Les invités peuvent profiter de la vue de la mer et son traités comme des princes par l'équipe soignante et les bénévoles. le but de Madonna, la créatrice de cette bulle de douceur ? Redonner goût à la vie à ces personnes abîmées par la maladie et les accompagner au mieux pour leur dernier voyage. Beaucoup de bienveillance et de douceur avec un rituel tout particulier le dimanche après-midi : un goûter.
La cuisine a une part importante dans cette maison et ce, dès le petit déjeuner... mais le goûter, c'est encore autre chose. Chaque dimanche, le goûter a été tiré au sort parmis les demandes des invités.

Les douceurs du jours ont une signification pour la personne qui les a demandées, attachées à des souvenirs, des moments de vie. Il arrive qu'un invité quitte ce monde avant d'avoir eu son dessert, dans ces cas-là il revêt une signification plus forte encore, un hommage que les autres invités lui rendent. Et c'est dans ce bel endroit que Shizuku a choisi de vivre ses derniers jours. C'est à ses côtés que nous découvrons les changements dans son corps et surtout, dans ses émotions.

Ce roman est tout simplement magnifique, d'une justesse rare et surtout, très doux. Difficile d'imaginer qu'une histoire de fin de vie puisse faire sourire, faire chaud au coeur, faire rire et mieux... être pleine de vie. C'est pourtant le cas et on peut dire que ça fait beaucoup de bien !
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (1873) Voir plus



Quiz Voir plus

Ito Ogawa

En quelle année est née Ito Ogawa

1962
1973
1984
1995

16 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Ito OgawaCréer un quiz sur ce livre

{* *}