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J'ai découvert Ito Ogawa avec La papeterie Tsubaki. Je retrouve dans LE GOÛTER DU LION sa délicatesse d'écriture et sa grande sensibilité.

L'héroïne du roman, Shizuku, est une trentenaire malade, qui aborde sa fin de vie, seule. Elle se retire dans un établissement sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon. le texte est bien sur teinté de mélancolie. Toutefois, la perception de la mort chez les nippons n'est pas celle d'une fin. C'est plutôt un départ. Shizuku organise justement son départ prochain.

Ito Ogawa glisse des réflexions philosophiques dans son texte. C'est une définition du bonheur, dès l'arrivée de Shizuku sur l'île, car, oui, elle entend bien vivre encore des expériences de bonheur. Il aura une autre saveur, mais la beauté du lieu, son climat ensoleillé et doux, doit le rendre possible.

Malgré tout ce que Ito Ogawa met de légèreté, LE GOÛTER DU LION reste un roman bien triste. Les descriptions des différents mets proposés par Madonna et les rencontres touchantes que fait Shizuku, en particulier celle de la chienne Rokka, n'empêchent pas la déprime de s'installer. La fin un peu New Age ne m'a pas convaincue. S'il faut recommander l'auteur, c'est La papeterie Tsubaki que je mettrai en avant.
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Derrière un écriture toute en douceur et en naïveté Ito Ogawa aborde avec pudeur et délicatesse le chapitre de la fin de vie. La Maison du Lion, sur l'Ile aux Citrons est une retraite paisible où les malades viennent passer leurs derniers jours. Shizuku, malgré ses seulement 33 ans, est de ceux-ci.

Le message délivré tout au long du livre offre de belles pistes de réflexion. Mieux vaut-il se battre contre la maladie avec toutes les armes et l'acharnement de la médecine moderne, ou plutôt privilégier le bien-être et la sérénité dans nos derniers instants?

A côté de ce ça, je dois dire que je me suis tout de même ennuyé durant la lecture. Lire une scène où un père nettoie les oreilles de sa fille me laisse un peu pantois. A l'exception des goûters du dimanche, les longues descriptions de nourriture et de repas n'apportent pas grand chose.

En conclusion, un beau message enrobé dans un peu trop de guimauve.
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Auteur très lu, a juste titre, ma critique ne sera donc qu'une goutte d'eau dans cet océan. Pour ma part donc la 1ere partie du roman m'a vraiment éblouie : on en oubliait où en était Shisuku. C'est bien sûr volontaire par contraste avec la seconde partie du récit et le lent glissement vers l'issue sans doute fatale. C'est cette partie que j'ai moins aimé, trop larmoyant, à mon goût.
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J'ai reussi à combattre ma fatigue pour enfin savourer "le goûter du lion", parce qu'un roman de Ito Ogawa c'est avant tout le promesse d'une dégustation. C'est gouter les pages, les sensations, les émotions. Un mélange subtil de mots qui s'insinuent dans notre bouche comme un repas fabuleux.

Alors que Shizuku va mourir, elle décide d'arrêter tous ces traitements thérapeutiques pour partir dans la Maison du Lion, finir ses jours en paix sur la sublime Île aux citrons. En compagnie des autres pensionnaires, dans ce lieu de fin de vie peu ordinaire, elle va dévouvrir la poésie des goûters préparés par Madonna et son équipe, découvrir l'apaisement et la beauté de la vie, même si elle est courte.

Comment rendre un roman si dur, sur un sujet si douloureux, aussi beau ? Aussi solaire, coloré, apaisant ? C'est à la fois bouleversant, touchant, sublime. Délicat. Une ode à la vie, une réconciliation avec la mort qui m'a touchée plusieurs fois l'année dernière. C'est une envie de déguster tous les plaisirs, ne plus bouder, ne plus avoir peur parce que la fin sera inéductable et imprévisible.

"Je n'étais pas experte en vin, mais celui produit par Tahichi était exceptionnellement bon. Un peu serré au début, il s'ouvrait en bouche comme les pétales d'une fleur à mesure qu'on le buvait. Et à l'instant ou l'on avalait la dernière goutte, des champs de fleurs avaient déjà envahi votre coeur. "

C'est peut-être l'écriture, la gourmandise des mots, leur association qui fait de ce roman un met fabuleux et inoubliable. Comme avec chacun de ces romans, je ne suis jamais déçue, mais celui-là est arrivé au bon moment. Il y a des moments comme ça, où les choses tombent à point et réchauffent nos coeurs.
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Lu dans le cadre de mon club de lecture. Je suis mitigée, mi figue mi raison... En somme pas très emballée par cette lecture. Des sujets graves tels que la mort, le deuil, la maladie, l'agonie côtoient une forme de naïveté, de candeur, de feel good et de scènes vraiment, pour moi, à côté de la plaque (l'ode à la vie de la banane par exemple). J'ai beaucoup aimé par contre les parties décrivant les goûters avec les témoignages des résidents sur le souvenir lié à la gourmandise demandée, très souvent rattaché à l'enfance.
Enfin, je n'ai pas compris la fin avec ce recentrement sur ces trois membres de la famille qui ont plus ou moins compté dans la vie de l'héroïne. Cela m'a paru décousu et ouvrir l'histoire qui se terminait très bien sans cela.
En somme, ce livre n'était pas pour moi.
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Ce n'est jamais facile d'aborder un livre sur le deuil. Ce roman nous emmène, de manière très poétique, aux portes de la mort avec une délicatesse sans faille. Nous glissons dans cette attitude face à l'inéluctable, de manière sucrée et douce... Nous rêverions tous d'arriver sur cette île, pour y être dorlotés jusqu'à ce que la mort vienne nous cueillir...
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Ce roman est une célébration de l'existence, de la vie avec ces petites choses du quotidien qu'on oublie car on se croit immortel. Très beau roman qui nous montre avec beaucoup de simplicité que l'amour est partout, pourvu qu'on ouvre les yeux.
Que rien n'est définitif et que nous sommes juste de passage. A nous d'en faire un beau passage.
C'est un roman, mais parfois ça fait du bien de se souvenir des jolies choses.
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Shizuku vient d'apprendre qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Sans famille proche, la jeune femme décide de se rendre sur l'île aux citrons en mer intérieure de Seto. La maison du lion accueille des personnes en fin de vie. Dans un cadre apaisant, entourés d'un personnel bienveillant et attentionné, les invités vivent leurs derniers jours dans la sérénité. Chaque dimanche, tous se retrouvent autour d'un goûter choisi par un invité et tiré au sort.

Un roman sur la fin de vie d'une jeune femme. Dit comme ça, ça ne donne pas envie. Mais loin d'être déprimant, ce roman est lumineux et réconfortant. Pendant les quelques semaines qu'elle va passer à la maison du lion, Shizuku va faire de belles rencontres, être heureuse et aimée, faire la paix avec elle-même, se plonger dans ses souvenirs, profiter de l'instant présent. J'ai particulièrement aimé sa relation avec la petite chienne Rokka, toute tendresse et partage.

C'est un très joli roman, sensible et poétique. Gourmand aussi. Je n'avais jamais lu l'autrice, mais c'est apparemment un thème récurrent chez elle. le séjour à la maison du lion est marqué par l'expérience gustative qui est offerte aux invités. Les soeurs Mai et Shima sont aux fourneaux et cuisinent des mets subtils. Les descriptions des plats traditionnels japonais, de leurs odeurs et textures, mettent l'eau à la bouche du lecteur ! Et il y a bien sûr le goûter. Une madeleine de Proust finalement. Une gourmandise qui nous rappelle les jours passés. On en a tous une j'imagine…

Je crois que je choisirais un flan. Comme celui que ma grand-mère m'achetait chaque fois que j'étais en vacances chez elle. le boulanger passait avec son camion et klaxonnait devant la maison. Je me précipitais avec elle et j'avais le droit de donner la monnaie. Je l'aidais à préparer le repas (pourquoi est-ce que dans mon souvenir on écosse toujours des haricots sur la terrasse ? On devait manger autre chose quand même !). Et pour le dessert, cette magnifique part de flan. Quel bonheur ce gâteau parfumé !
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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L'auteure, Ito Ogawa, parlait beaucoup de cuisine dans le restaurant de l'amour retrouvé. Icic elle parle beaucoup de pâtisserie.
C'est le récit souvent émouvant de la fin de vie d'une femme. Elle a décidé de passer les derniers jours que lui laisse son cancer dans la maison du Gouter, une maison de soins palliatifs idyllique au bord de la mer voulant permettre à ses résidents de partir doucement, sans douleur, de manière lucide et acceptée. Toute l'équipe s'y emploie.
Quelques longueurs.
La traduction ne rend pas toujours la poésie que l'on devine dans ce bon livre.
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Que dire de ce livre si ce n'est qu'il nous donne à lire de douces réflexions de vie que la protagoniste nous dépeint de son existence. Une existence courte, au Japon, et où de ces lignes d'Ito Ogawa ressort une description ciselée et juste, de l'environnement et des personnes qui l'entoure. Un roman qui traite de la mort, de la fin de vie et de la maladie mais à travers la vie dans ce qu'elle a de simple et notamment la cuisine et ses souvenirs. Un livre touchant et juste,où le zen nous gagne et nous pousse à apprécier un peu plus le carpe diem.
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