Là où elle repose

Avant de commencer, regardez et contemplez cette magnifique couverture. Ne vous donne-t-elle pas envie de vous jeter tête baissée dans cette lecture ? Je suis très sensible au visuel, comme vous le savez… et là, je suis absolument dingue de cette couverture qui, à elle seule, donne envie de dévorer ce roman.

Au début de notre lecture, nous rencontrons Molly, une journaliste qui peine à se remettre de la mort de son bébé deux ans auparavant. le point de départ, c'est ce nourrisson que l'on retrouve mort dans une forêt. Les chapitres alternent également avec le point de vue de Sally, une adolescente qui part à la recherche de sa mère.
Tout comme dans Amelia, la forme des chapitres alternent entre la narration, des extraits d'articles rédigés par Molly avec les commentaires des internautes, des extraits du journal intime de Jenna (la mère de Sandy), et des reconstitutions écrites des sessions chez le psychologue. Ce qui n'est pas sans m'avoir rappelé l'excellent Ne pars pas sans moi, un autre thriller paru aux Escales que j'avais adoré et qui traitait de la disparition d'un enfant. Cette forme de récit ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer : j'adore ce système.

J'ai retrouvé dans Là où elle repose tout ce que j'avais adoré dans Amelia : le rythme, la forme, les révélations. Alors certes, le rythme est un peu différent et moins soutenu que dans le premier roman de l'auteure. Pourtant, nous avons malgré tout notre lot de révélations, de péripéties et de fausses pistes. J'ai peut-être été moins retournée qu'avec Amelia, mais j'ai malgré tout été bluffée par l'auteure qui, encore une fois, a réussi à me mener en bateau et à me berner jusqu'à me laisser stupéfaite par le dénouement.
Tout au long du récit, le suspense reste entier (là encore, comme dans Amelia) car nous n'avons en réalité aucun début de piste. Par où commencer à creuser ? Qui est la mère de ce bébé mort ? Qui est le père ? Qui l'a tué ? Et quel est le rapport entre Molly et Sandy ?
Si nous avons au début l'impression de ne pas voir le rapport entre Molly et Sandy, celui-ci ne tarde pas à se dessiner. Pourtant, le mystère reste entier.

J'adore ces thrillers qui me happent jusqu'à ce que je ne parvienne pas à les lâcher. J'adore quand les auteurs manient l'écriture d'une main de maître, qui m'emportent avec eux dans leurs aventures pour que tous les éléments s'imbriquent au dernier moment. En fait, j'adore ce genre de lectures, et j'ai vraiment adoré Là où elle repose.

En conclusion

Voilà une lecture que j'ai adorée ! J'ai retrouvé la plume de Kimberley McCreight avec grand plaisir, je me suis laissée berner par ses fausses pistes et bluffée par ses révélations. Là où elle repose est pour moi un tout petit cran en dessous d'Amelia, mais je l'ai dévoré en quelques heures, sans parvenir à le lâcher. Un excellent thriller pour une auteure que je ne lâcherai pas de si tôt !
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Déjà merci à Kimberly McCreight pour ce roman.

Molly, Jenna, Sandy, Barbara, 4 femmes dont on lit l'histoire au cours du livre, un nouveau né retrouvé dans les bois de l'université.
Qui a bien pu faire cette atrocité ? Quels liens entre ces femmes ? À vous de le découvrir.

J'avoue j'ai mis du temps à me mettre dedans. L'enquête est en fond, pas assez présente pour moi. Ce n'est pas le thriller que j'attendais même si au final j'ai aimé ma lecture et que je n'ai pas réussi à la mettre de côté. Ce fut agréable mais pas un coup de coeur.

Encore un excellent roman de Kimberley McCreight.

Le corps d'un nouveau-né est découvert sur le domaine universitaire de Ridgedale. Qui est ce bébé? Est-il mort-né? Sinon qu'elle est la cause de sa mort?
L'enquête policière démarre immédiatement. Parallèlement, Molly se voit confier l' enquête journalistique par le journal local. Molly, il faut le préciser se remet difficilement de la perte de son bébé 2 ans plus tôt.
Les enquêtes progressent lentement et difficilement dans ce milieu universitaire.
L'auteure décortique les liens au sein des familles mais aussi les relations qui se tissent entre les familles elles-mêmes.
Quand on voit s'éclaircir la situation, tout est de nouveau remis en question. On va véritablement de surprise en surprise.... mais par petites touches...

Génial!

L intrigue est bien ficelé mais trop complexe à mon goût pour le dénouement final.
Trop de pistes se croisent et trop d'événements "magiques" viennent rendrent le scénario logique.
A cela s'ajoutent trop de personnages principaux avec leurs histoires qui viennent finalement brouillé le récit sans ajouter de plus-value.

Perdre un enfant c'est compliqué. Mais le perdre alors que ce dernier n'est même pas encore né, c'est encore une autre chose... Et Molly est bien placée pour le savoir. Ancienne avocate, reconvertie dans la rédaction, elle va se retrouver face à une affaire qui va faire écho à sa propre histoire.
A côté de ça, Sandy, dont la vie n'est pas rose tous les jours, entre les factures non payées et les expulsions de logement, va un jour rentrer et ne pas voir sa mère rentrer. Habituée à ce qu'elle ne rentre pas forcément tous les soirs elle ne va pas s'inquiéter plus que ça. Jusqu'à ce que cela fasse plusieurs jours qu'elle n'a plus de nouvelles, et n'arrive pas à remettre la main sur l'argent qu'elle avait mis de côté.
Barbara, mère de famille dévouée, épouse du commissaire de police de la ville, va voir son quotidien chamboulé lorsque son fils va commencer à avoir des comportements étranges... Puis sa fille de même...
Quel lien uni ces 3 femmes me direz-vous ? Et bien la lecture de ce roman va vous le montrer, avec un rythme et une écriture bien structurée. On retrouve la patte de Kimberley McCreight, découverte avec Amelia, avec des chapitres entrecoupé d'extraits d'articles avec leurs sections commentaires, mais aussi des extraits de session psy ou encore d'extraits de journal intime de Molly.
Excellent roman, dont le plot twist m'a bien eue ! Comme quoi les apparences sont bien souvent trompeuses... Et parfois l'évidence est telle qu'elle en devient invisible...

J'avais aimé le 1er roman de cette auteure. le deuxième titre est souvent plus délicat, mais oui, mais non, celui-ci est nickel. Nous restons dans l'univers de l'école, mais à l'université. Après la perte d'un bébé mort né, un jeune couple, parent d'une petite fille, Ella, vient s'installer dans la jolie ville universitaire de Riggedale. BCBG, avec un pourcentage de meurtre très faible et une population très High Society (les pauvres, c'est terrible, mais pas chez moi), la ville est bouleversée par la découverte d'un cadavre de nouveau né dans une rivière située sur le terrain de l'université. Envoyée comme journaliste pour enquêter, Molly va découvrir petit à petit les "cadavres dans le placard" de l'endroit et les siens propres. Mêlant journal intime, articles de journaux, échanges sur les espaces de discussion, pensées des différents personnages du roman, on se laisse porter et emporter surtout par l'histoire qui aborde le délicat sujet de la mort du nourrisson qu'elle ait lieu lors de la grossesse ou à la naissance. Un roman qu'on peut rattacher à l'essai dont je parlais il y a quelques temps "je ne suis pas enceinte".

Un thriller qui semble dévoiler rapidement la solution ou plutôt les solutions mais qui finalement laisse des surprises .
Plusieurs destins liés au coeur d ' une petite ville bourgeoise avec des habitants qui cachent bien des secrets anciens mais aussi actuels.
L ' héroïne confrontée à ses propres fantômes se débat pour son bonheur et celui des siens.
Elle est une belle personne et cela tranche avec les autres personnes bourrées de défauts mais cela fait également miroir avec une toute jeune fille en quête d' une vie meilleure.
Le roman est très bien écrit, il est prenant ,on a envie d' aller au bout de l ' histoire comme pour rendre la dignité à ce tout petit bébé ,lui donner une identité et une histoire.

Un suspens qui ne faiblit pas tout au long du livre, une écriture efficace et en filigrane de cette histoire prenante une critique de la société Américaine sur son puritanisme et son paraître.

J'avais beaucoup aimé son précédent roman "Amélia" mais celui-çi m'a déçu de par sa structure. J'ai trouvé que cela n'était qu'un fourbi entre deux histoires : un bébé retrouvé mort et une journaliste enquêtant sur cette mort alors qu'elle a perdu quelques temps auparavant son bébé. Pourquoi entrecouper l'enquête de chapitres relatifs aux séances de psy que suit la journaliste…. Pour émouvoir le lecteur sur la perte d'un bébé et le courage qu'à cette journaliste à prendre en charge cette enquête … ? Bref cela ne m'a pas ému et m'a plutôt exaspéré qu'autre chose.

« Ce n'est qu'après coup que je pense au sac et aux serviettes ensanglantées roulées en boule. Ils sont trop volumineux pour que je puisse les enterrer, pourtant je ne peux pas les laisser là. J'aurais peut-être dû mieux me préparer. Davantage penser aux détails. Mais difficile d'être prêt pour quelque chose qu'on ne se serait jamais imaginé faire. »

C'est ainsi que débute « Là où elle repose« , polar de Kimberley McCreight, autrice d'un livre que j'avais vraiment apprécié « Amelia ».
Mais si avec « Amelia », McCreight avait su nouer l'intrigue de façon fort habile, reconstituant le parcours d'une ado et de sa mère, « Là où elle repose » se montre beaucoup plus faible. La narration use et abuse des analepses (flashbacks) plus ou moins utiles – souvent moins que plus, d'ailleurs. On se perd dans des détails du passé en se demandant en quoi ceux-ci vont servir l'intrigue pour se rendre compte, qu'à part à égarer le lecteur (à dessein, peut-être), certains éléments sont quasiment superflus. C'est là que réside la faiblesse de ce roman qui aborde des sujets intéressants comme la loi du silence qui pèse sur les campus américains, par exemple.
Ainsi, en arrivant au dénouement – qu'on devine peu à peu -, on reste vraiment sur sa faim.
J'ai été assez déçue par ce roman, peinant même au cours de la lecture, entre les clichés familiaux et les détails sans intérêt. Dommage, fera mieux la prochaine fois, j'espère !
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