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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'hiver vient ! Oui, oui, on sent bien la pression monter ! J'ai trouvé ce troisième intégrale beaucoup plus dynamique, il ne nous laisse pas le temps de souffler. En tout cas, je l'ai lu beaucoup plus vite que son précédent malgré ses 1150 pages ...

Une fin explosive, trépidante, palpitante et excitante qui donne méchamment envie de découvrir la suite !

Petit moins, et c'est vraiment un avis personnel, les passages sur Bran et Stanos sont un peu plats.
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Avec A Storm of Swords, George R.R. Martin nous dévoile toute l'ampleur de son talent. Son univers est riche et complexe, ses personnages ont une vraie consistance et paraissent avoir une vie propre, comme s'ils avaient réellement existé. le fantastique fait peu à peu son apparition, pour notre plus grand plaisir. On ne cesse d'être surpris, et malgré le rythme lent du récit, on ne s'ennuie pas une seule seconde ! le jeu des trônes est implacable, et tous les coups sont permis : certains y laissent leur peau, d'autres leur âme... mais personne n'en sort indemne.

Du grand art, à mettre entre toutes les mains !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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Journal de bord de la version de l'Univers-miroir du maquisard Scribouille : ayant été malencontreusement projeté dans le Haut Moyen Âge terrien, je me retrouve en plein milieu d'un conflit incompréhensible où je découvre l'opportunité de fonder l'Empire terrien plusieurs siècles plus tôt. Les primitifs sur place m'adorent comme un dieu : je dispose de toutes sortes de gadgets pouvant me servir de verroteries. Et puis je suis beau comme un dieu…
— Vertuchiasse, messire Jacouille, j'aurai dû vous laisser avec votre complice Michel ! Cessez de causoyer tout seul ou je vous embroche les roubignoles entre deux tranches de nave !
— Inutile de vous emporter, mon petit ! Écoutez, tirez moins fort sur mes chaînes, et faisons une halte. du reste, soyez mignonne et apportez-moi mes pantoufles.
— Cornepine, misérable foutreux ! Vous imaginez-vous que je m'en allions vous faire une pipaille, par-dessus le marchois ?
— Eh bien, je serais pas contre, avouez que je suis plutôt sexy.
— Vous estoyez un régicide et un soutien de tyrans illégitimes, et je suis bien déterminée à vous livrer à notre bon souverain, afin que vous receviez les tourments de la justice divine. Et cessoyez de me reluquailler les nichouilles !
— Vraiment ? Une tyrannie, c'est dans les pays sauvageons, déjà ! Il fait froid, les gens ont des bottes à lacets et ils enculent des mammouths ! Voilà, ce que c'est, une tyrannie, Brienne !
— Ah oui ? Et comment appelloyez-vous un régime dont le chef est vénéré comme un dieu, où les paysans se voient confisqués toutes leurs terres, et où le moindre contrevenant est puni par décollation sur place publique ?
— J'appelle cela la France, ma mie. Et pas n'importe quelle France : la France d'Éric Zemmour.
— Baste ! Assez parlotté ! Faisez-nous donc un feu, pendant que je montoie le guet ! Vous aurez tout loisir de me conter la suite de votre histoire de Sept Couronnes.
— Très volontiers, ma mie. Et sachant que la Garde de Nuit ne parvient plus à tenir le Quatrième Mur, je vais en profiter pour instruire aussi mes fidèles lecteurs.
A Storm of Swords, donc. Troisième tome du Trône de Fer après un précédent volume suffisamment sordide pour me faire perdre la fougue qui me faisait dévorer jusqu'ici les centaines de pages de la saga, je m'attendais à retrouver la même passion pour les intrigues complexes, mais également le même pessimisme et les mêmes défauts. Et effectivement, tout n'est pas parfait : George Martin ne nous épargne pas grand-chose de la culture du viol qui hantait l'époque médiévale (et tant d'autres encore), même lorsque ce n'est pas spécialement utile de la montrer (je pense notamment à quelques chansons dont un contenu différent n'aurait a priori rien changé au récit). Martin semble d'ailleurs ne pas avoir une connaissance aussi élaborée du sexe au Moyen Âge que certaines autrices (pourtant bien moins talentueuses) comme Kirsten Britain : si l'on ne veut pas qu'on sache que les noces n'ont pas été consommées, pourquoi ne pas simuler l'accouplement, et tout de suite après montrer des draps tachés de sang de porc ?
Toujours sur le plan du sexe, on regrettera quelques longueurs inutiles sur la romance de Tyrion avec sa douce Shae : on le sait, que leur bonheur ne peut être qu'éphémère mais qu'ils adorent faire des plans Q, sauf qu'il y a un chapitre qui ne parle littéralement que de ça ! Et lorsqu'arrive le cinquième acte de leur tragédie se produit un cliché que j'avais déjà pourfendu dans un manga pour le moins minable (vous cliquez à vos risques et périls, d'une part parce que vous allez vous faire spoiler Game of Thrones, d'une autre parce que vous n'avez pas envie de découvrir cette chose : https://cestpourmaculture.wordpress.com/2023/09/23/rise-of-the-shield-hero-la-fantasy-bidon-de-lessive/). Bon, on a des doutes sur la loyauté du personnage et après tout il est pris en étau, donc pourquoi pas. Reste que Tyrion pour se venger commet un truc digne d'un incel de Twitter qui je l'espère lui retombera sur la gueule, sinon je vous avoue que le message envoyé craint un peu.
Sans compter que ces fameuses longueurs se retrouvent aussi à d'autres endroits : on découvre ainsi des scénettes censées renforcer l'introspection des personnages, chose déjà assurée par leurs nombreuses pensées retranscrites entre deux descriptions (que le lettriste oublie quasi-systématiquement de mettre en italique, merci Pygmalion / J'Ai Lu). S'ensuivent d'innombrables discussions diplomatiques, un name-dropping de plus en plus touffu… et entre la poire et le fromage, on apprend brusquement la mort d'un des principaux méchants, qui ne nous est même pas montrée.
Pour terminer le chapitre des doléances, voici le moment de Sola-bashing que vous attendiez tous : les adresses au lecteur passent sans cesse du tutoiement au vouvoiement, des termes inutilement compliqués (« bourse » devient « aumônière », « extraction » devient « extrace ») et quelques grossières répétitions comme ce « vola voler » (p 837) viennent ternir un texte tout en efficacité. le racisme, encore une fois, se fait sentir : après les « nègres » et les « bicots », on se retrouve cette fois avec du « bois d'ébène ».
Et pour autant… J'ai retrouvé foi en la série.
Car même si comme d'habitude rien ne nous est épargné niveau violence (à part les viols qui sont toujours en off, et j'en remercie chaudement l'auteur), la noirceur refait passer à nouveau un peu d'espoir : nous entrons dans la tête de Jaime Lannister, que le tome 1 nous montrait comme un parfait salopard, et découvrons qu'il n'a pas été (et ne sera peut-être pas toujours) une brute insensible. Même constat chez le cruel chevalier Sandor Clegane, qui va faire preuve de gratitude envers une de ses vieilles connaissances alors qu'ils se haïssent cordialement. On jettera un regard sympathique sur le justicier Béric Dondarrion, noble au grand coeur tentant de réparer les sévices de la guerre. Surtout, on ne pourra pas s'empêcher de s'émouvoir du sort de personnages foutus d'avance qui parviennent quand même à s'en sortir : le jeune Tourte, à qui il faudra malgré tout faire ses adieux, ou encore Samwell Tarly, le grand poltron de la Garde de Nuit, qui possède peut-être bien plus de courage qu'il ne voudrait le croire.
Par-delà la question de si la série se veut moins fataliste ou non, on sent que Martin cherche par moments à se moquer de son propre cynisme : ainsi de Kraznys mo Naklo, sans doute son personnage le plus négatif avec lord Craster, Gregor Clegane et les deux Bolton. Tout comme eux, il est un tortionnaire omnipotent et égocentrique, mais en plus de tout ça doublé d'un énorme beauf. Les plaisanteries qu'il lance à Daenerys sont d'un mauvais goût absolu, chose que tente désespérément d'édulcorer son interprète… sans se douter que Daenerys comprend tout !
Trois grands axes me laissent clairement penser que la saga va vers toujours plus de qualité : tout d'abord, l'arc des sauvageons avec Jon Snow. Alors que l'Orient qu'explore Daenerys reste décadent et fourbe, la culture du (des ?) peuple(s) libre(s) de par-delà le Mur n'est plus du tout essentialisée, et nous découvrons grâce à la douce Ygrid qu'il n'y a pas plus d'ordures irrécupérables comme lord Craster là-bas qu'ailleurs. Comme on pouvait s'en douter, le très sympathique Mance Rayder n'est pas tant un conquérant furibard qu'un homme prêt à tout pour sauver son peuple de la terrible menace qui se trame depuis le début de la saga, et tant pis si cela signifie envahir le pays voisin.
Ensuite, Daenerys ne se laisse plus dicter sa conduite par les hommes censés l'aider, tels que l'abject Viserys, le bon mais paternaliste et brutal Khal Drogo, ou encore le servile mais possessif Jorah Mormont. Tout comme elle essayait déjà de mettre de l'eau dans le vin des guerres dothrakies, elle s'éprend de justice sociale en voulant délivrer les esclaves de cités-États cruelles. Sauf que ce n'est toujours pas traité sous le prisme du sauveur blanc : ses victoires sont toujours imparfaites, sans compter qu'elle et ceux qui se réclament d'elle ont de grosses tendances du type « camarade Staline ». Deux solutions s'offrent à elle pour les prochains tomes : ou bien continuer de s'ériger en déesse vivante au-dessus des autres, ou bien accepter de s'entourer de personnes venant des pays qu'elle explore, et donc les connaissant bien mieux. Cependant, vu le pessimisme de notre histoire, il ne fait guère de doute que Martin choisira l'issue la plus ténébreuse…
Enfin, parlons-en, de la fameuse menace en question. Aucun roi ne daigne s'en soucier : Robb est bien trop occupé à guerroyer, et son légalisme à géométrie variable laisse entendre que c'est peut-être le début de la fin pour ses rêves de conquête (effectivement, ce au-devant de quoi il va est pour le moins terrifiant) ; Stannis, drapé dans ses postures shakespeariennes, ne se met pas non plus au courant de ce qui se passe au-delà du mur ; la maison Greyjoy ne fait guère plus parler d'elle depuis un certain revers à la fin du tome 2 ; mais surtout, du côté des Lannister, on préfère laisser les sauvageons détruire le Mur et piller le Nord du pays, si jamais ça peut faire dégager des ennemis. Comment s'étonner que l'on ait comparé la tragédie du Trône de Fer au réchauffement climatique ? Une immense catastrophe arrive, et tout ce que trouvent à faire les principaux dirigeants, c'est diviser pour mieux régner… et tant pis si ça risque de leur retomber dessus plus tard.
Bref, j'ai passé un rudement bon moment devant ASOS et suis impatient de découvrir la suite des (més)aventures de tous ces personnages. Les nombreuses péripéties totalement imprévisibles, la critique sous-jacente de luttes de pouvoir qui marchent sur la tête, la dénonciation permanente et sans fards de l'hypocrisie et de la brutalité des puissants, tout cela en fait un passionnant sujet de réflexions pour notre monde ou encore pour bâtir de futures histoires. Je lirai avec intérêt A Feast For Crows, même s'il est parfois réputé moins bien, car après tout, c'est pour ma culture…
C'est pour ma culture remercie gracieusement le wiki de la communauté La Garde de Nuit, sans quoi cette lecture aurait été beaucoup plus laborieuse.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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J'ai beaucoup aimé ce tome. Je l'ai préféré au deuxième, mais peut-être pas au premier. En tout cas, les événements s'accélèrent et sont de plus en plus intéressants, pour finir sur une succession de chapitres plus prenant les uns que les autres par leur action et leur importance.
Il est vrai qu'on lit les chapitres de certains personnages avec plus de hâtes que pour d'autres personnages, mais cela semble normal.
Pour finir je dirai que l'écriture est vraiment très réaliste, quand on est au Nord on a froid, quand on est au Sud on a chaud (marche aussi avec les âges très différents). Vivement le suivant !
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Et voilà, l'intégrale 3 est terminée ! Et cette fois, il ne m'a fallut que deux mois ! Oui, bon, je sais, deux mois pour un livre, c'est énorme quand même. Mais quand on voit le temps qu'il m'avait fallu pour les deux premiers, c'est une sacrée amélioration ! Ce que c'est frustrant de ne pas avoir le temps de lire !

Ce tome 3 s'inscrit dans la lignée des deux premiers (ce qui est plutôt normal, vous me direz). L'histoire est tout aussi passionnante. J'ai beau déjà la connaitre grâce à la série, il y a quand même des petites choses qui divergent, et puis, c'est intéressant de les lire. Les livres sont quand même plus développés, plus approfondis que les épisodes. En attendant, plus on avance et plus on s'enfonce dans cet univers. Et plus on sent la catastrophe arriver. On ne sait pas encore quelle forme elle va prendre, mais on sait qu'elle va venir. On se sent pris dans ce tourbillon, avec la sensation que les choses ne font que se dégrader et on se demande ce qui va pouvoir les redresser.

Décidemment, j'aime beaucoup l'écriture de Georges Martin. Il a cette façon de nous embarquer, de nous donner envie, tout le temps, de continuer à avancer. Il nous plonge dans son univers et nous donne terriblement envie d'en connaitre le dénouement. Et j'ai la sensation que plus j'avance, plus cette envie se fait forte. C'est probablement pour cela que je mets de moins en moins de temps à lire une intégrale alors qu'elles sont de plus en plus grosses !

En attendant, je n'ai qu'une hâte, me plonger dans le tome 4. Parce que décidemment, il y avait longtemps que je n'avais pas rencontré d'univers aussi complet et complexe qui me passionne autant (mes échanges de SMS avec mon meilleur ami en attestent d'ailleurs…). C'est donc, forcément, une lecture que je recommande à tous les amateurs du genre !
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Univers découvert via l'adaptation télévisée, Game of Thrones nous plonge dans un tourbillon de complots, de combats, de magie et d'intrigues dont on ne peut plus sortir une fois que l'on a commencé. Conclusion : se plonger dedans dans hésiter !
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L'Histoire continue son chemin dans le royaume de Westeros. Tous les rois réclamant le trône de fer sont dans une position délicate. Des têtes risquent de tomber encore une fois.
Pour moi, l'intégrale 3 est clairement la meilleure partie de l'intrigue de Games of Thrones. J'ai vraiment été bluffé par l'ensemble du bouquin. L'univers possède une cohérence impressionnante ainsi qu'un univers vivant avec un nombre incroyable de personnages tous plus différent les uns que les autres. L'intrigue est très adulte et le nombre de trahisons/ manipulations est vraiment bluffant. Les rebondissements sont nombreux tout au long du livre, on ne s'ennuie jamais malgré un nombre de pages conséquent.
George R.R. Martin fait clairement ce qu'il veut de l'intrigue, il n'hésite à aucun moment à sacrifier des personnages pourtant très cher aux fans. Il maîtrise également de nombreux rebondissements et tient en l'haleine le lecteur jusqu'à temps qu'il est lu la dernière page. Les personnages prennent de plus en plus d'ampleur et on se surprend à apprécier ces individus. L'intégrale 3 est clairement le meilleur à ce jour.
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Ce volume donne une nouvelle dimension à cette saga : j'aime les livres où l'on devine pas la fin, et notamment quand l'auteur accepte de mettre ses héros en difficulté. Là, je suis gâté, je n'ai jamais lu un livre qui sacrifie autant de personnages principaux. le récit est enlevé, cruel, les personnages survivants se développent. J'aime aussi le suspense causé par la disparition durant de nombreux chapitres de certains personnages pouvant être clefs. Original, vivant, c'est un volume qui se dévore nuit après nuit ! Décidément une excellente surprise.
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Si le tome 2 était déjà intense, celui-ci se veut encore plus dense et d'une richesse époustouflante. Alors certes, il y a quelques passages un peu longs, mais ils sont si peu nombreux qu'on les oublie rapidement en comparaison à tous les événements forts et poignants qui foisonnent.

En faire un résumé serait encore plus compliqué tant il se passe de choses du nord au sud de Westeros, en passant par Essos où Daenarys s'installe peu à peu, libérant les esclaves et agrandissant son armée. C'est pourtant sur Westeros que l'on passe le plus de temps en compagnie d'Arya, Bran, Catelyne, Davos, Jaime, Jon, Samwell, Sansa et Tyrion autour de qui gravitent des personnages plus ou moins majeurs qui ont un rôle à jouer dans les batailles qui opposent désormais cinq Rois. Fini les pourparlers, l'heure est à la guerre et les combats font rage sur l'ensemble des Sept Royaumes. de part et d'autres du Mur, les villages se vident; si au nord les Sauvageons se rassemblent pour marcher vers le Mur, au sud, ce n'est que désolation : famine, extermination massive, tout est prétexte à piller, violer, tuer… le pays est à feu et à sang et rien ne semble pouvoir mettre fin à ces horreurs. Si les combats traditionnels sont majeurs, certains n'hésitent pas à utiliser la magie pour s'assurer la victoire et leur défaite n'en est que plus surprenante. Rien n'est figé, ce qui semble écrit ne l'est pas forcément et ils sont nombreux à l'apprendre au dépend de leur vie. La moindre erreur peut briser une alliance qui ira se former dans l'autre camps.

Et quoi de plus solide pour celer une alliance qu'un mariage. Si nous assistons à un mariage d'amour, nous assistons d'avantage à des mariages forcés et non désirés; dans un cas comme dans l'autre, l'issu n'est pas des plus heureuse et la mort vient aussi frapper à leur porte. On ne peut rester insensible aux noces pourpres, sans aucun doute une des scènes les plus traumatisante de ce troisième livre. En comparaison, les noces royales célébrés à Port Réal apparaissent (presque) jubilatoires.

George R.R. Martin nous entraîne un peu plus avant dans les profondeurs de son histoire, sa chanson de glace et de feu, au travers d'un texte toujours plus dense et une narration toujours aussi complexe. Sa plume se veut aussi précise et visuelle que dans les livres précédents, nous permettant d'entrer pleinement dans le récit et de suivre des personnages qui n'ont pas fini de nous surprendre. La magie prend de plus en plus de place et apporte un petit côté mystique fort sympathique. J'ai hâte d'en découvrir la suite.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec le Trône de Fer ?
"Il y a un moyen d'échapper au Trône de Fer ? En revanche, je me demande encore ce qui m'a pris de me lancer dans la lecture de ces pavés plutôt que de me contenter de la série mais je n'ai jamais regretté."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Les Lannister sont toujours au pouvoir et au sommet de leurs manigances, les Stark toujours éparpillés aux quatre coins du royaume et Jon Snow chevauche avec les sauvageons... Qui va trahir qui, qui va régner, qui va mourir..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'ai toujours un peu de mal à ouvrir chacun de ces tomes parce que je n'aime pas vraiment les pavés, et que j'ai un peu de scrupules à me plonger dans un tel livre quand tant d'autres m'attendent dans ma PAL. C'est pour ça que j'ai, une fois encore, attendue d'avoir épuisé toutes mes autres lectures pour enfin retrouver les Stark et les Lannister. Et une fois encore, le charme a opéré. George R. R. Martin est un pur génie. Écrire une telle épopée, avec autant de personnages, de lieux et de batailles s'en s'embrouiller et sans perdre le lecteur, relève de la magie, à n'en pas douter. La tension est présente tout au long de cet énorme troisième tome et on n'a de cesse de tourner les pages pour en savoir plus sur le destin des personnages que l'on aime ou que l'on déteste. Il a également le talent, je dois dire, de nous faire aimer des gens détestables en jouant sur la nuance et une connaissance approfondie de la nature humaine. Enfin, les retournements de situations sont toujours nombreux, énormes et même si j'ai du mal à lui pardonner certaines morts, le fait qu'il n'hésite pas à sacrifier même ses héros est sûrement l'une des plus grandes forces de ce récit."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Certains éléments sont attendus, d'autres sont une fois de plus de vraies surprises ! Je ne regarde plus la série mais ça ne m'empêche pas de farfouiller sur internet et je suis plus qu'étonnée de découvrir un retournement énorme que la série a pourtant préféré écarter ! Ça ne fait que confirmer mon envie de continuer la lecture des romans et après 1150 pages de meurtres, de complots et de trahisons, je n'ai qu'une hâte, une fois encore, me jeter sur le tome suivant.

Un petit mot quand même sur les éditions françaises, ça fait longtemps que je n'ai pas râlé... Si je peux comprendre, à la limite, que l'éditeur ait préféré sortir les livres en plusieurs tomes (en tous cas, financièrement, je comprends très bien où est son intérêt), en revanche, je ne comprends pas pourquoi les versions intégrales ne bénéficient pas de leur titre originel et franchement ça m'agace."
Lien : http://booksaremywonderland...
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