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Au-delà de la montagne tome 1 sur 3

Güzin Dino (Traducteur)
EAN : 9782070235452
400 pages
Gallimard (25/02/1966)
3.9/5   10 notes
Résumé :
Le Pilier, c'est Méryémdjé, la vieille paysanne anatolienne.

Comme tous ceux de son village, poussée par la faim, elle s'est mise en route vers la plaine d'Adana, où pousse le coton, où il y aura peut être du travail et à manger.

Ce voyage a inspiré à Yachar Kemal, l'auteur de l'inoubliable "Mèmed le Mince", une admirable épopée.

"AU-DELA DE LA MONTAGNE", tome I.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les tourments de la vieille Mériémdjè, "pilier" principal de sa famille errante... Ali, son fils unique ne trouvera jamais grâce à ses yeux : dominé par elle, il doit bientôt la porter sur ses épaules parmi l'immensité brûlante de la plaine de la Choukourova.

Et l'errance, la misère à vivre au long des terribles saisons de cette plaine infinie où volent les chardons, où les champs de coton surgissent soudain à vos yeux telle une immense mer blanche...

Le premier volet de la trilogie romanesque "AU-DELA DE LA MONTAGNE" de Yachar KEMAL. Une épopée intime emplie d'empathie et de tendresse pour des personnages montrés crûment - mais sans cruauté - dans leur vérité, leur noblesse et leurs faiblesses.

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Citons les trois volets de cette pièce maîtresse de l'Oeuvre romanesque de Yaşar Kemal, francisé chez nous en "Yachar KEMAL" (aède anatolien universel d'origine kurde, natif de Hemite en Cilicie "autour de 1923") :

- I : "Orta direk" (1960) ou "Le Pilier" (traduit du turc par Guzine Dino - 1966)

- II : "Yer Demir, Gök Bakır" (1963) ou "Terre de fer, Ciel de cuivre" (traduit du turc par Münevver Andaç - 1978)

- III : "Ölmez Otu" (1968) ou "L'herbe qui ne meurt pas"), (traduit du turc par Münevver Andaç - 1977)

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[*] Au sujet de cet auteur, découvrez notre article-fleuve (richement iconographié) en date du 8 février 2014 : "Cinéma et Littératures d'ANATOLIE". Il s'agit du 3ème article au programme du blog "Le fleuve Littérature" - Cf. lien ci-dessous :
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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J'y retrouve un monde, une ambiance qui me sont tout à fait familiers. J'imagine ces salvars, ces voiles, ce rapport à la nature, ces traits de caractères. J'imagine Meryemce et Koca Halil qui doivent très certainement ressembler à mes grands-parents. Je pense à tout ce qui fait un peu mon monde kurde. Et sans doute parce que je suis un peu trop familière à ce monde, je n'ai trouvé dans ce roman rien de bien attrayant. Oui, l'auteur cerne bien quelques traits de caractères propres à ces gens, oui il me rappelle ma famille et "mon" peuple mais non il ne me convainc pas. Je me suis ennuyée à la lecture de ce roman qui se construit de répétitions quelques peu lassantes. Dommage.
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Interressant pour ses personnages et son histoire malgré un côté répétitif des situations et un nombre beaucoup trop élevées de pages dédiées à un personnage maudissant un autre pour des raisons parfois bien légères.
On apprend néanmoins beaucoup sur l'Anatolie, les croyances et les caractères.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Quand Méryémdjè se réveilla, elle vit Ali faire sa prière, le dos tourné au tronc de l'énorme noyer. Les deux mains ouvertes posées derrière les oreilles, Ali saluait à droite et à gauche. Après cela, il se mit à prier, dressé sur se genoux. Ses lèvres remuaient.
" Ah, mes pauvres gens ! Si vous croyez que ce garçon sait prier ! Il essaie de tromper Dieu. "

[Yachar KEMAL : "Le Pilier" ["Orta direk", 1960], chapitre VII (trilogie "AU-DELA DE LA MONTAGNE"), traduction : Güzin Dino, 1966 - page 193 de l'édition Gallimard, coll. "folio"]
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Les yeux d'Ali étaient pleins de larmes.
Tout doucement, les feux baissaient d'intensité. Leurs flammes avaient baissé. Il ne restait plus que des charbons ardents. A travers les arbres scintillaient les étoiles. Plus tard, les charbons devinrent cendres. Tout s'enfonça dans un profond silence. De temps à autre, on entendait un ronflement sous un arbre, un enfant qui pleurait, un ébroument de cheval.
Ali n'arrivait pas à dormir. Longtemps, il écouta la forêt. Il regarda le feu se recouvrir lentement de cendres.

[Yachar KEMAL : "Le Pilier" ["Orta direk", 1960], chapitre III (trilogie "AU-DELA DE LA MONTAGNE") - traduction : Güzin Dino, 1966 - pages 64-65 de l'édition Gallimard, coll. "folio"1966]
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