Rentre avant la nuit

Un livre que je ne pourrais que vous conseiller. L'écriture est fluide, on ne se perd pas dans le récit, tout est clair, il y a assez de suspens pour frissonner un peu, la fin est plutôt inattendue. Un joli mélanges de choses sympa pour passer un agréable moment de lecture.

Après une déconvenue sur une lecture, j'aime revenir à mes classiques, un bon thriller qui ne va pas me demander de trop réfléchir et va me permettre une lecture fluide et agréable.

Et c'est tout à fait ce que j'ai trouvé dans Rentre avant la nuit de Lisa Jewell. Cela commence par une disparation, celle d'un couple, jeunes parents d'un petit Noah. On va ensuite suivre différentes timelines qui vont permettre de comprendre ce qu'il s'est passé, comment les personnages en sont arrivés là et puis quelle va être la résolution.

J'ai bien marché avec ce thriller. C'est efficace, prenant dès le départ. Il n'y a pas de cliffhanger exagéré mais des revirements plutôt bien faits et jamais trop farfelus ou pas du tout crédibles.

Le récit est peut-être un peu long mais cela permet de bien développer les différentes timelines et de nous permettre de mieux comprendre les personnages.

La résolution est un peu simple mais étant donné que j'avais passé un bon moment pour y arriver cela ne m'a pas dérangé.

Pas une révolution mais un thriller efficace et prenant, je ne demandais pas mieux.

Que dire de ce livre ... j'ai perdu 8h de mon temps. Inintéressant et sans profondeur. Je ne conseiller absolument pas.
Aucune saveur. Aucun travail profond des personnages et une intrigue vue et revue. Bref passez votre chemin et ne gâchez pas votre nuit ...

Tallulah a disparu cette nuit de juin 2017. Que s'est-il passé alors qu'elle disait pourtant ne pas rentrer tard?

Un thriller haletant, une ambiance pesante et un suspense redoutable jusqu'à la fin. On suit l'histoire de Tallulah avant, pendant et après sa disparition.

Les personnages autour d'elle paraissent tous suspects et toxiques. On découvre des personnalités différentes et complexes. J'ai douté de tout et de tout le monde. La psychologie des personnages est très bien travaillée.

L'auteure nous renvoie du présent au passé et prend plaisir à nous manipuler. On se pose beaucoup de questions.

J'ai aimé les alternances de temporalité entre les chapitres. Au final, une intrigue bien ficelée, un thriller avec beaucoup de rebondissements comme je les aime mais un dénouement qui reste assez prévisible.

Tallulah et Zach ne sont pas rentrés après une soirée passée avec des amis. Kim, la maman de Tallulah, s'inquiète immédiatement car ils sont parents d'un petit garçon âgé de un an et ils n'auraient jamais disparu en le laissant derrière eux.

Sophie, une autrice de roman policier, s'installe dans la ville avec son mari nommé proviseur du lycée. Sophie va tout de suite s'intéresser à la disparition de Tallulah et Zach et mener son enquête, mise sur la piste par des indices disséminés à son intention.

La narration s'organise en trois temps : quelques mois avant la disparition, au moment de la disparition et quelques mois après la disparition. Ce choix narratif permet de découvrir ce qui s'est passé dans la vie de Tallulah et de comprendre ce qui a amené à sa disparition et à celle de Zach.

J'ai beaucoup aimé ce livre, le rythme est très soutenu, j'ai eu beaucoup de mal à le poser ! Les personnages sont attachants, profonds, j'ai trouvé celui de Tallulah très juste, notamment sur les questions qu'elle se pose par rapport à sa maternité. J'avoue en revanche avoir trouvé le personnage de Sophie moins profond que les autres et je pense qu'il aurait même été possible d'envisager une narration sans ce personnage. J'ai aussi trouvé quelques fils "un peu gros" mais cela n'empêche pas Lisa Jewell de réussir à amener un réel suspense à son roman et une tension de plus en plus présente. le dénouement peut sembler un peu tiré par les cheveux par certains aspects mais je l'ai trouvé quand même réussi. Une lecture plutôt agréable donc !

J'aime beaucoup les romans de Lisa Jewell et j'ai eu envie de découvrir un autre de ses romans et c'est un coup de coeur ! (Retrouvez mes autres chroniques en fin d'article).

Il y a un peu plus d'un an, Tallulah et Zack, son petit ami, ont disparu sans laisser de trace. Ils sont partis dîner au pub de la ville et ont fini la soirée dans la propriété d'une copine et pouf volatilisés. Si la mère de Zack, n'a pas eu l'air de s'inquiéter sur le coup, ce n'est pas la même chose pour Kim, la mère de Tallulah. Pour elle, c'est sûr il est arrivé quelque chose de grave. Car jamais Tallulah n'aurait fugué et laissé son bébé de 11 mois. Que s'est-il passé ce fameux soir ?

Sophie et son compagnon Shawn, emménagent à Maypole house. Shawn est le nouveau proviseur de ce pensionnat huppé. Mais Sophie en se baladant va faire une drôle de découverte et commencer à s'intéresser à l'histoire de Tallulah et Zack. Ecrivant des polars, elle s'intéresse aux faits divers et compte bien comprendre ce qui est arrivé au couple.

Le roman va alterner entre les différents protagonistes et être découpé en plusieurs parties. Nous aurons le point de vue de Kim à partir du jour de la disparition, l'arrivée de Sophie, et la version de Tallulah quelques mois avant la disparition. J'aime beaucoup ce type construction car ça donne du rythme et rend la lecture très addictive. J'ai adoré cette histoire prenante.
Lien : https://livresaddictblog.blo..

Quel embrouillamini!

19° opus de Lisa JEWELL auteur à succès traduite en de nombreuse langues. Je ne la connaissais pas. La lecture de ce roman me suffira. Je n'en lirai pas d'autres.

De mon point de vue, je n'y ai trouvé aucun intérêt : des situations extravagantes, des intrigues embrouillées, des personnages outranciers… Absence totale de regard politique ou social. Une écriture menée à coups de poncifs, de clichés. Et (comble d'horreur!) sans humour.
Lisa JEWELL a l'air de prendre son fatras biscornu très au sérieux. Il y est question de milliardaires vivant à Abu Dhabi, de tunnels, de bagues enterrées, de mère psychopathe, de yacht, d'anglais socialement défavorisés, à la dérive, sans vrai boulot, sans argent mais tellement coooooools…
Tout est tiré par les cheveux, emberlificoté et shooté au sentimentalisme le plus sirupeux.

Seul point positif, même si son style est plutôt plat, Lisa JEWELL connait l'art du récit: l'action se déroule sur 3 années- 2016, 2017, 2018- et sans accrocs elle nous promène de l'une à l'autre au moyen d'habiles flash-back, en variant les points de vue…Dommage qu'elle n'ait rien à dire.
Et pourtant nous avons là un auteur à succès qui se vend dans de nombreux pays. Comme quoi…

Très prévisible, mais surtout bourré de plot hole et d'erreurs qui ont rendu les personnages, déjà cringe, à un niveau de ugh assez bas.

Beaucoup de choses apparaissent de nulle part, ne sont adressés qu'à la fin, sont fausses, voire illogiques dans le traitement.
Comment une écrivaine ne peut pas se rendre compte qu'on utilise ses propres idées pour semer des indices, pourquoi la police ne parvient pas à faire en des mois ce que peut faire une assistante scolaire en 2 semaines, et yada yada yada.

C'est long, ça se répète et je n'ai apprécié aucun des personnages.

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[SERVICE PRESSE]
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Rentre avant la nuit de Lisa Jewell
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Je remercie les éditions Hauteville et We love books pour ce service presse.
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Mon résumé :
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Tallulah et Zach, 19 ans, ont disparu après une soirée entre amis. La mère de Tallulah, Kim, est persuadée qu'ils n'auraient jamais abandonné leur fils, Noah, 1 an. Un an plus tard, l'enquête est au point mort. Mais elle va être relancée grâce à la découverte faite par Sophie, la compagne du nouveau proviseur du lycée de Maypole. Qui était cette élève si populaire, Scarlett, avec qui Tallulah semblait entretenir une relation très particulière ?
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Tallulah est une jeune mère de famille de 19 ans. Son fils, Noah, est toute sa vie. Logée chez sa mère avec son fils et Zach, le père de l'enfant, elle continue de suivre des cours au lycée. En cours d'année, elle se lie d'amitié avec une fille délurée et livrée à elle-même, Scarlett Jacques.
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Sophie est auteure de polars. Arrivée à Maypole House, où son compagnon a été nommé proviseur, elle peine à écrire son nouveau roman. Lorsqu'une pancarte indiquant le message ‘'creuser ici'' est trouvée plantée dans sa barrière de jardin, la voici plongée dans une enquête policière.
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Mon ressenti final :
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On m'avait prévenue que cette auteure avait une écriture addictive, je me suis dit que j'allais vérifier cela par moi-même.
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Le premier chapitre nous met dans l'ambiance. Kim tente de joindre sa fille de 19 ans, Tallulah, mais sans succès. On ne s'inquiète pas encore mais on sait déjà que cela ne présage rien de bon. Chapitre deux, nous faisons connaissance avec Sophie, qui s'installe avec Shaun, son compagnon nouvellement nommé proviseur du lycée de Maypole House. L'auteure va ainsi alterner chapitres angoissants et chapitres plus légers. Nous suivons les faits et gestes de Tallulah, de Kim à la disparition de sa fille et de Sophie, un an après cette disparition inquiétante. Contre toute attente, j'ai aimé ces chapitres aux points de vues différents, aux époques différentes. Je trouve que cela fait monter l'angoisse et la tension car le lecteur attend le dénouement.
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L'histoire est bien écrite. J'avais peur que l'utilisation de la troisième personne me bloque, car je n'y suis plus vraiment habituée mais finalement, j'ai été tellement prise dans l'histoire, dans la quête de savoir ce qu'il était advenu de ce couple que j'ai tourné les pages sans m'en rendre compte.
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Certains passages traînent en longueur mais en substance, j'ai complètement adhéré à ce roman policier angoissant et captivant.
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Le dénouement a été parfait, en ce qui me conserve. J'avais tellement hâte de savoir ce qui s'était passé. Tout au long de ma lecture, j'ai échafaudé des théories et certaines de mes déductions étaient juste.
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C'est donc un roman addictif, facile à lire et vous aurez, comme moi, hâte d'en découvrir le dénouement.

Dans la petite ville d'Upfield Common (Grande-Bretagne), un jeune couple, Tallulah et Zack (19 ans), s'offre une soirée de détente au pub du coin pendant que Kim, la mère de Tallulah, garde Noah, leur nourrisson. Assez tard dans la nuit, Kim reçoit un message lui annonçant qu'ils ne rentrent pas tout de suite, car ils veulent continuer la soirée chez des amis. Kim répond que tout va bien et qu'ils peuvent y rester le temps qu'ils souhaitent. Mais le lendemain matin, les deux jeunes ne sont toujours pas rentrés à la maison. Très inquiète, Kim essaie de les appeler au téléphone. Aucun ne répond. Elle se rend alors chez Meg, la mère de Zack, dans l'espoir qu'ils soient chez elle. Mais il n'en est rien. le barman du pub où ils ont commencé la soirée lui apprend qu'ils sont partis finir la fête dans la belle propriété des parents de Scarlett. Celle-ci lui confirme que la bande de jeunes est bien venue chez elle et que Tallulah et Zack sont restés parmi les derniers. Elle précise même qu'ils sont repartis en disant qu'ils avaient appelé un taxi. L'ennui, c'est qu'aucune des compagnies de taxis de la région n'a chargé de couple à cet endroit cette nuit-là…
« Rentre avant la nuit » n'est pas vraiment un roman policier classique, ni un thriller, ni même un roman noir. Ce serait plutôt un drame sentimental. L'intérêt ne vient pas vraiment de l'enquête en elle-même. Elle piétine tout au long des 454 pages de ce bouquin par ailleurs assez facile à lire grâce à de nombreux dialogues, un style léger et surtout de continuels allers et retours entre l'avant et l'après pour une affaire qui traine sur presque deux années. Pas non plus de fausses pistes, pas de fin surprenante et pas d'accumulation de cadavres si l'on oublie un troisième meurtre en toute fin, bâclé quelques pages, voire un brin invraisemblable d'ailleurs. Madame Jewell a préféré privilégier la psychologie, la description de sentiments, d'états d'âme de personnages assez stéréotypés et s'est complu dans une affaire de romance entre filles aussi paumées chez les riches que chez les pauvres, avec en prime des relations sexuelles saphiques qui tournent mal. Elle qualifie elle-même son style de « cosy ». On pourrait même dire « softly » voire « girly », de sorte qu'on n'est plus très loin de la fameuse « chicklit » qui a un important public dont nous ne faisons pas partie. Les amateurs de « punchy » et de « close to the bone » pourront éviter ce « jewel » (« joyau »). Clinquant pseudo qui peut agacer…
Lien : http://www.bernardviallet.fr