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4,2

sur 6221 notes
Nous connaissons tous, même avant d'avoir lu le roman, cette histoire d'amour célèbre se déroulant au Moyen Âge, celle d'Esméralda ( jolie bohémienne), de Quasimodo (bossu, sourd et borgne), de l'abbé Frollo (théologien ayant recueilli Quasimodo) et du capitaine Phoebus ( celui dont Esméralda sera amoureuse). Tous ces personnages vivront un drame, par amour, par désir, par jalousie, par naïveté, par soif de pouvoir, par folie...

Un peu trop longue à mon goût, cette histoire n'en demeure pas moins un classique qu'il faut avoir lu pour en apprécier toute la profondeur (et ne pas rester avec une impression de légèreté et des refrains de comédie musicale...)
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J'avais un vague souvenir des Misérables de Victor Hugo, que j'avais lu (pas en entier) lorsque j'étais au collège il me semble, et j'en ai gardé un bon souvenir. C'est pour cela que je me suis tournée vers un des romans d'Hugo pour commencer mon aventure « classiques ». de plus, l'histoire Notre-Dame de Paris m'a toujours intéressé et intrigué. Je pense que nous connaissons tous cette histoire à travers le dessin animé de Walt Disney, qui croyez-moi, n'a rien à voir avec l'oeuvre originale de Victor Hugo. Bref, pour tout vous dire, et j'en suis moi même étonnée, j'ai adoré Notre-Dame de Paris.

Quelle écriture que celle de Victor Hugo ! C'est juste un plaisir de le lire. Et n'ayez pas peur, sa plume est tout à fait accessible à tous. C'est ce dont j'avais peur personnellement. Quand nous pensons aux livres classiques nous nous disons directement que l'on ne va rien comprendre, que l'écriture de l'auteur sera trop compliquée et trop ancienne etc. Ce n'est pas le cas avec Victor Hugo je trouve. Alors oui, quelques mots et quelques passages peuvent paraître un peu compliqués, mais ça n'a en aucun cas gêné ma lecture. Alors si vous craignez pour le style d'écriture, n'hésitez plus et foncez !

L'histoire dans son entièreté et juste passionnante. Les personnages sont très très intéressants. Nous avons Quasimodo bien-sûr, cet exclu de la société à cause de sa laideur. Quasimodo est un personnage finalement pas énormément présent tout au long du roman, ce qui m'a étonné, mais il m'a beaucoup touché par sa bonté de coeur et d'âme. La Esmeralda que nous connaissons de la version Disney et qui apparaissait comme une femme forte et n'ayant peur de rien est plutôt l'inverse dans l'oeuvre de Victor Hugo. C'est une jeune fille de 16 ans éprise de liberté, mais également une jeune femme plutôt naïve, rêveuse et romantique, amoureuse éperdue de ce fameux Phoebus, qui croyez-moi, est loin d'être le jeune homme parfait. Je le qualifierais même de « goujat », comme on dit. Mais mon personnage préféré a été l'archidiacre Dom Claude Frollo. Ce personnage est d'une noirceur incroyable, ses démons intérieurs et sa passion interdite pour Esmeralda le consume et le détruit. Ce prêtre qui avait juré de consacrer sa vie à Dieu et qui se retrouve follement amoureux de « l'égyptienne » comme il l'appelle, doit lutter contre ses désirs profonds de posséder cette dernière, ce qui a donné des passages très prenants que j'ai adoré dans ce livre. Ses pensées intimes sont si fortes, ça m'a scotché à certains moments. C'est un personnage qui malgré sa noirceur d'âme, m'a quand même touché et que l'on peut tout de même comprendre d'une certaine manière. Moi qui pensais que l'histoire se concentrerait majoritairement sur ces quatre personnages et bien j'avais tort, car nous suivons d'autres personnages qui ont leur importance. Je pense notamment à Gringoire qui m'a fait pas mal rire durant ma lecture.

Évidemment, le « personnage » le plus important de cette histoire reste quand même Notre-Dame, cette cathédrale que Victor Hugo nous décrit à merveille. C'est autour de ce grand monument que toutes les intrigues vont et viennent tout au long du roman. Elle est le centre de toutes les péripéties, elle est là, grande, majestueuse, témoin de cette tragédie qu'est finalement cette histoire.

Je dois dire que l'art et l'architecture sont deux sujets majeurs du roman. Victor Hugo étant passionné d'histoire et d'art, nous livre énormément de descriptions de monuments tout au long du récit. Alors si vous n'êtes ni amateur d'art ou d'architecture, ni friand des longues descriptions, certains passage du livre seront des moments difficiles à passer pour vous, mais s'il vous plait, ne vous arrêtez pas pour autant de continuer votre lecture, car une fois ces chapitres passés, l'histoire est passionnante. Je dis chapitres, car deux chapitres sont consacrés à la description des monuments et à la description du Paris du 15eme siècle.

Notre-Dame de Paris est une oeuvre séparée en onze livres à l'intérieur du roman. J'ai trouvé certains chapitres super intéressants, notamment celui qui parle de l'arrivée de l'imprimerie. Invention énorme qui a permis à tous les hommes de pouvoir répandre leurs idées, leurs pensées sur papier. Victor Hugo fait donc un lien entre l'architecture et l'imprimerie, disant que la construction des monuments était la façon qu'avait les hommes de s'exprimer, et que depuis l'arrivée de l'imprimerie et de la presse, l'architecture est morte, qu'elle n'a plus autant de sens qu'avant. J'ai adoré ce chapitre, qui fait pas mal réfléchir !

Il y a un autre message qu'a voulu véhiculer l'auteur et que j'ai adoré. Et ce message est que, finalement, ce qui est beau à l'extérieur est tout l'inverse à l'intérieur. Que ce qui est laid dehors est magnifique dedans. Et par ceci, je parle de Phoebus, bel homme certes, mais dépourvu de sentiments et de pitié, qui va de femmes en femmes sans jamais les aimer. Puis Quasimodo, cet être dont tout le monde rit car il est difforme, mais qui fait preuve d'une générosité absolue et d'une protection extraordinaire envers Esmeralda. Qui pourrait détester le personnage de Quasimodo ? Personne je l'espère.

Seul petit bémol durant ma lecture, ce sont les nombreux passages en latin et non traduits dans l'édition que j'ai trouvé de mon livre. Je pense que cela dépend de l'édition, mais la mienne étant ancienne, je n'avais aucune traduction des textes latins, dommage.

Pour conclure, je dirai que ma lecture de Notre-Dame de Paris peut être qualifiée de coup de coeur, tant la profondeur des personnages m'a plu, et tant les descriptions de l'auteur sont immersives. Une histoire d'amour tragique avec quatre personnages, qui tous ont un lien particulier entre eux. Une oeuvre à lire absolument, et que j'aurais dû lire depuis longtemps déjà.
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Un chef-d'oeuvre intemporel. Plusieurs siècles après, il reste toujours aussi palpitant et nous emporte dans un moyen-âge certes romanesque et quelque peu enjolivé, mais tout à fait crédible ! On tremble, on pleure pour les personnages grâce à cette plume magique qui les rend si vivants !
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C'est un dur choix que Victor Hugo donne ici à Esméralda. On lui propose l'amour. Quatre personnes se présentent. La première, l'homme de lettres, le philosophe, celui qui arrive à se marier avec, peut être juste de dépit, et qui ne consomme pas son mariage. le noble, ce coureur de jupons à l'attirance physique indéniable, au costume de chevalier, pourfendeur du mal, responsable de la police municipale (pas des moeurs). L'archidiacre, ce sage homme pouvant discourir dans de nombreux domaines mais perdu lorsqu'il s'agit de sentiments, montrant ainsi les bas-fonds de l'âme humaine. Ou bien ce bossu, difforme, muet, mais qui montre un amour indéniable. Encore faudrait-il que la jeune fille ne rêve pas de luxure.
Un bon petit éventail de possibilités pour notre chère héroïne. A cela nous pouvons ajouter deux nouveaux personnages : l'échafaud et la cathédrale Notre-Dame de Paris. Même si l'échafaud est peu décrit, il a toute sa place dans la construction de ce récit, et peut être amené à être détesté ou bien aimé. La cathédrale, elle, je pense, est la véritable personnification de ce roman, le vrai personnage principal. C'est là où se passe une partie de l'action, c'est l'élément ayant la plus grande description, la seule qui ait droit à une analyse historique et artistique. Bref l'élément majeur de ce récit.
Du coup, à ma lecture, j'ai trouvé que la place de la cathédrale dans la lecture était trop importante. Là où Victor Hugo dans Les Misérables définit plusieurs facettes de chaque strate de la société, nous observons ici chaque strate à travers un ou deux personnages. Ceci est très réducteur et très cliché, bien loin des analyses de la société auquel m'avait habitué Victor Hugo, et cela est bien dommage.
L'histoire est donc malheureuse, légèrement maladroite, prétexte pour parler de Notre-(grande)-Dame.
Mais il est tout de même difficile de ne pas subir un ascenseur émotionnel à la fin de cet ouvrage et de ne pas verser une petite larme. Preuve que l'histoire d'Esméralda, même si pour moi ce n'est qu'un prétexte, est suffisamment bien construite pour que l'on ressente de l'empathie pour elle, comme pour Quasimodo. C'est donc une réussite…
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Notre-Dame de Paris est définitivement le classique le plus surévalué que j'ai lu dans ma vie. L'histoire est vraiment très mince et pourrait être résumé en deux ou trois lignes. Je n'ai pas aimé lire le Procès de Kafka et Guerre et Paix de Tolstoï mais je considère quand même que ce sont des grands romans. Malheureusement, ce roman de Victor Hugo est ennuyant et trop long avec des chapitres de description qui apportent très peu à l'histoire. J'aurais peut-être dû lacher la lecture après le chapitre sur l'architecture.
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Je l'avais de mon plein gré en terminale. J'aimais lire à l'époque, mais pas autant qu'aujourd'hui, et j'ai fait une pause de six mois une fois arrivée au milieu, parce que j'ai eu beaucoup de mal à digérer tous ces chapitres digressifs qui nous remplissent des centaines de pages sans faire avancer l'histoire. J'avais trouvé cela très lourd, mais la beauté et la cruauté de cette histoire m'avait tout de même complètement bouleversée.

Un livre que je devrais mettre dans ma liste à relire pour pouvoir en apprécier aujourd'hui toute la splendeur.
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C'est le deuxième livre de Victor Hugo que je lis après le Dernier Jour d'un Condamné, texte politique qui m'avait touché et dont le plume était très agréable. J'ai sorti ce livre de ma PAL parce qu'il était proposé en lecture commune sur Livraddict et qu'à ce moment là, j'avais très envie de le lire. C'est au bout de 15 jours de lecture, que je peux maintenant dire que j'ai dompté la bête et que j'ai bien profité du dépaysement.

Malgré les longueurs que certains et certaines pourront trouver, tout comme je le pense, c'est avant tout un texte magnifique où le style le plus simple côtoie les idées et les pensées les plus poussées. J'ai eu la chance de pouvoir regarder un épisode de Secret d'Histoire présenté par Stéphane Bern sur Victor Hugo, ce qui m'a beaucoup appris sur le personnage, et je pense même que sans ce documentaire, j'aurai vu et surtout lu les propos d'Hugo que je n'aurais pas fait le rapprochement avec les revendications qui sont parsemées dans son livre. Vous l'aurez donc compris, l'auteur n'écris pas simplement pour écrire, mais il veut vraiment faire passer des messages, et je pense qu'ils sont intemporels : amours, peine de mort, la chute des idéaux et ses revendications, l'érudition, les différents genres littéraires dont le romantisme en grande pompe...

C'est une histoire touchante, que l'on pourrait découper en trois parties. Dans la première nous trouverions les description très poussées des personnages et croyez moi il y en a beaucoup, en même temps c'est peut être la partie la plus rapide à lire car les chapitres sont courts et s'enchaînent assez rapidement. On commence d'ailleurs sur des scènes de fêtes et de joies. Ensuite, nous pourrions dire que nous avons la description de Paris qui à été pour moi la première cassure dans le roman. Effectivement, c'est la partie la plus dure car elle est dense en informations. Hugo nous brosse une vue de la capitale dans les moindres détails et si l'on n'y connait pas grand chose on se retrouve facilement à la masse (voir la série du Métronome peut être utile). Ce passage fait je crois plus de 20 pages sans qu'il y quasiment d'aération. Alors soit on le lit très attentivement (et le relit), soit on fait sa lecture en diagonale. Je déconseillerais de tout sauter car certains passages sont d'une merveilleuse éloquence et on peut voir l'amour de l'auteur pour la ville. Nous pourrions également inclure dans cette partie la description de la cathédrale -qui ne survient qu'une centaine de pages après-, de la pierre et du papier qui sont une preuve de l'érudition de Victor Hugo. Ce fut pour moi une deuxième coupure dans le rythme de la narration, et très franchement ce fut relativement difficile de suivre les idées, tellement on sautait d'une chose à une autre. Enfin la troisième partie serait l'histoire en elle même, le coeur, l'implication de tous les personnages présentés à des degrés différents, leur rôle dans ces histoires imbriquées qui pourraient faire penser à des poupées russes.

J'ai aimé l'histoire d'amour impossible sur plusieurs degrés qui sous tend tout le roman, mais je déplore le manque de moments entre Quasimodo et Esmeralda, pour le coup j'aurai aimé avoir un peu plus de descriptions, mais j'ai également été étonnée par d'autre évènements autour de cette histoire. J'avoue ne pas avoir été très surprise tout au long de cette lecture car je voyais les tournures qu'allaient prendre le roman.

Pour conclure, je dirais que c'est un roman qu'il faut lire assez doucement pour vraiment se rendre compte de l'ampleur de ce qui nous est décrit, ce n'est pas en quelques heures que l'on peut comprendre. Avoir un bagage culturel et de la maturité ne sont pas négligeables. Je pense que plus on se renseigne sur ce livre et plus on comprend et on apprécie ce qui est compté en plus de la magnifique plume de l'auteur qui se veut simple pour être lu de tous. A découvrir.


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De très beaux passages, extrêmement bien écrits... Mais que c'est long ! L'intrigue ne commence vraiment qu'à la deuxième moitié du roman, et certains passages descriptifs sont un peu indigestes. J'ai néanmoins apprécié l'analyse psychologique des personnages, qui loin d'être manichéenne, est très subtile.
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Notre-Dame-de-Paris, un monument de la littérature que je voulais lire depuis longtemps, d'autant plus que mon père est un grand admirateur de Victor Hugo. Mais il faut croire qu'il ne m'a pas transmis cette passion, dommage. J'ai conscience que c'est une oeuvre majeure de la littérature française, de la culture mondiale, même. C'est beau, c'est dense, c'est profond. Mais, c'est plus fort que moi, le roman me tombe des mains. J'ai mis plus d'un an à le lire, ayant envie d'aller jusqu'au bout malgré ma lassitude. L'histoire est passionnante, c'est vrai, mais j'ai du mal avec les loooooooongues descriptions de Paris. le traitement d'Esmeralda par les hommes, notamment Phoebus et Frollo, m'a arraché quelques émotions et beaucoup de malaise, mais à part ça je suis passée complètement à côté de l'oeuvre, dommage. Par contre, je pense que j'aurais aimé l'étudier quand j'étais au lycée. Au moins, je suis contente de connaitre l'histoire qui a inspiré comédie musicale et dessin animé ! Peut-être tenterais-je un jour un autre roman de Hugo, mais pour l'instant, je vais faire une petite pause avec les classiques !
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Le chef d'oeuvre de Victor Hugo (mais un peu après les "Misérables" naturellement).
Cet ouvrage monumental, ce sommet du romanesque est réusside bout en bout et les personnages ont traversé les siècles.
Tout le monde connaît l'histoire mais ce qui m'a le plus étonné c'est ce parti-pris de défense du Patrimoine historique qui ne devait pas être très courant à l'époque.
Et puis son thème de prédilection qu'est la JUSTICE ave le procès de quasimodo si poignant et tragi-comique.
UN SOMMET (un peu après les Misérables tout de même)
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