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4,2

sur 6221 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous connaissons tous, même avant d'avoir lu le roman, cette histoire d'amour célèbre se déroulant au Moyen Âge, celle d'Esméralda ( jolie bohémienne), de Quasimodo (bossu, sourd et borgne), de l'abbé Frollo (théologien ayant recueilli Quasimodo) et du capitaine Phoebus ( celui dont Esméralda sera amoureuse). Tous ces personnages vivront un drame, par amour, par désir, par jalousie, par naïveté, par soif de pouvoir, par folie...

Un peu trop longue à mon goût, cette histoire n'en demeure pas moins un classique qu'il faut avoir lu pour en apprécier toute la profondeur (et ne pas rester avec une impression de légèreté et des refrains de comédie musicale...)
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C'est le deuxième livre de Victor Hugo que je lis après le Dernier Jour d'un Condamné, texte politique qui m'avait touché et dont le plume était très agréable. J'ai sorti ce livre de ma PAL parce qu'il était proposé en lecture commune sur Livraddict et qu'à ce moment là, j'avais très envie de le lire. C'est au bout de 15 jours de lecture, que je peux maintenant dire que j'ai dompté la bête et que j'ai bien profité du dépaysement.

Malgré les longueurs que certains et certaines pourront trouver, tout comme je le pense, c'est avant tout un texte magnifique où le style le plus simple côtoie les idées et les pensées les plus poussées. J'ai eu la chance de pouvoir regarder un épisode de Secret d'Histoire présenté par Stéphane Bern sur Victor Hugo, ce qui m'a beaucoup appris sur le personnage, et je pense même que sans ce documentaire, j'aurai vu et surtout lu les propos d'Hugo que je n'aurais pas fait le rapprochement avec les revendications qui sont parsemées dans son livre. Vous l'aurez donc compris, l'auteur n'écris pas simplement pour écrire, mais il veut vraiment faire passer des messages, et je pense qu'ils sont intemporels : amours, peine de mort, la chute des idéaux et ses revendications, l'érudition, les différents genres littéraires dont le romantisme en grande pompe...

C'est une histoire touchante, que l'on pourrait découper en trois parties. Dans la première nous trouverions les description très poussées des personnages et croyez moi il y en a beaucoup, en même temps c'est peut être la partie la plus rapide à lire car les chapitres sont courts et s'enchaînent assez rapidement. On commence d'ailleurs sur des scènes de fêtes et de joies. Ensuite, nous pourrions dire que nous avons la description de Paris qui à été pour moi la première cassure dans le roman. Effectivement, c'est la partie la plus dure car elle est dense en informations. Hugo nous brosse une vue de la capitale dans les moindres détails et si l'on n'y connait pas grand chose on se retrouve facilement à la masse (voir la série du Métronome peut être utile). Ce passage fait je crois plus de 20 pages sans qu'il y quasiment d'aération. Alors soit on le lit très attentivement (et le relit), soit on fait sa lecture en diagonale. Je déconseillerais de tout sauter car certains passages sont d'une merveilleuse éloquence et on peut voir l'amour de l'auteur pour la ville. Nous pourrions également inclure dans cette partie la description de la cathédrale -qui ne survient qu'une centaine de pages après-, de la pierre et du papier qui sont une preuve de l'érudition de Victor Hugo. Ce fut pour moi une deuxième coupure dans le rythme de la narration, et très franchement ce fut relativement difficile de suivre les idées, tellement on sautait d'une chose à une autre. Enfin la troisième partie serait l'histoire en elle même, le coeur, l'implication de tous les personnages présentés à des degrés différents, leur rôle dans ces histoires imbriquées qui pourraient faire penser à des poupées russes.

J'ai aimé l'histoire d'amour impossible sur plusieurs degrés qui sous tend tout le roman, mais je déplore le manque de moments entre Quasimodo et Esmeralda, pour le coup j'aurai aimé avoir un peu plus de descriptions, mais j'ai également été étonnée par d'autre évènements autour de cette histoire. J'avoue ne pas avoir été très surprise tout au long de cette lecture car je voyais les tournures qu'allaient prendre le roman.

Pour conclure, je dirais que c'est un roman qu'il faut lire assez doucement pour vraiment se rendre compte de l'ampleur de ce qui nous est décrit, ce n'est pas en quelques heures que l'on peut comprendre. Avoir un bagage culturel et de la maturité ne sont pas négligeables. Je pense que plus on se renseigne sur ce livre et plus on comprend et on apprécie ce qui est compté en plus de la magnifique plume de l'auteur qui se veut simple pour être lu de tous. A découvrir.


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Âmes sensibles, ce n'est définitivement pas un coup de coeur. Pour ma part, le récit traîne trop en longueur et les descriptions sont interminables. le trop plein de description, dans n'importe quelle lecture, m'étouffe et m'empêche d'apprécier ce que je lis, ce qui est le cas ici. J'ai aussi malheureusement eu du mal avec les personnages qui, a part Frollo qui fait grand cas de torture mentale et de cruauté physique, manquent un peu de consistance. On a un grand personnage fort en caractère et au dilemme puissant, face à des personnages un peu moins riches, qui subissent son influence.

Ce n'est après que mon avis personnel donc ne me lynchez pas pour ces mots, car je sais qu'énormément aiment ce récit! La lecture est quelque chose de personnel et on ne peut définitivement pas tout aimer! Je dois en tout cas dire que, même si je n'aime pas cet écrit, j'aime énormément la langue d'Hugo, qui est riche, belle et puissante, en soit inégalable. Et si l'histoire ne m'a pas émue, l'écriture m'a toutefois bien transportée et captivée dans ce Paris du XVe siècle aux abords si pittoresques.
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L'anarchie des extrêmes dans le Paris du Moyen-âge.

Le début donne une impression étrange, par cette entrée inutilement subtile et lente par un contexte historique sur un lieu très précis, l'actuel palais de Justice, lieu où il ne se passera pas grand chose. On s'incarne ensuite en Gringoire, poète raté qui vagabonde dans les rues de Paris, se dirigeant candidement dans la Cour des Miracles et rencontre la fameuse Esmeralda. Puis on quitte le corps de Gringoire qui finalement sera secondaire, pour se contextualiser dans la vie, depuis la naissance, de Claude Frollo et Quasimodo, qui sont eux les deux vrais personnages du roman avec Esmeralda.

L'un, Claude Frollo, puits de science, s'acharnera par un amour terriblement possessif envers Esmeralda.
L'autre, Quasimodo, être cumulant toutes les difformités possibles, offre un amour attentionné et gratuit, sans espoir de retour à Esmeralda.

Le roman est incroyablement violent dans ses péripéties, tout y passe, humiliation, enlèvement, torture, assassinat, châtiments corporels en public, condamnation à mort, l'attaque-braquage de Notre Dame… Victor Hugo excelle dans les images, les métaphores et on prend autant de plaisir à lire les descriptions de ce qui est beau que de ce qui est mauvais.

Au-delà de tout ça, c'est bien plus un roman politique qu'un roman historique. le roman est surtout historique dans les moeurs, historique dans l'architecture, mais pas historique au sens classique du terme, vous n'apprendrez que peu de choses sur Louis XI, sauf à renforcer les grands traits ou caricatures qu'on a sur lui, sa personnalité.

Politique, politico-religieux donc car Claude Frollo déraille complètement à cause, sans doute, de son voeu de chasteté, c'est en cela qu'on a pu dire que Victor Hugo était anticlérical, même s'il est lui-même croyant mais anticlérical disons envers les règles chrétiennes au sens large.

Mais Claude Frollo est-il vraiment une bonne représentation des prêtres, de la sphère ecclésiastique ? A première lecture, on peut penser que non, car tout est trop singulier, trop particulier chez Claude Frollo pour en faire une généralité : une désastreuse enfance par la perte de ses parents, le fardeau de son petit-frère qu'il éduque seul - un extraordinaire appétit pour les sciences - un rejet total des femmes au point de les exclure dans les lieux saints qu'il fréquente - la terrible peur qu'il inspire aux enfants…. Son penchant pour les sciences occultes, l'alchimie notamment, considérée comme de la sorcellerie. Si encore il avait du succès, mais non il est même très impopulaire dit-on dans le livre.
Bref il est tellement singularisé par Victor Hugo qu'il serait contradictoire de critiquer la fonction ecclésiastique en prenant un cas si extrême. Tous les prêtres de l'époque n'étaient pas comme Claude Frollo et Victor Hugo lui-même en fait un être hors norme.
A moins que cela soit justement une habilité de sa part pour éviter des reproches trop directes au motif d'être anticlérical. Ou alors une façon de marquer l'esprit et l'imagination car on imprègne mieux une idée au travers d'un fou aux idées extrêmes que d'un prêtre à tempérament moyen.
Donc voeu de chasteté finit tôt ou tard par faire exploser tout un tas de vices résultant de pulsions réfrénées, ce qui motive son obsession malsaine pour Esmeralda. Oui pourquoi pas, mais a-t-on obligé Claude Frollo dès sa naissance à embrasser la fonction ecclésiastique ? C'était pourtant réfléchi, attendu, et décidé en toute conscience. Et puis surtout, pourquoi Esmeralda ? Pourquoi succomber si violemment et facilement après quinze années d'exercice, passer d'un extrême à l'autre, pour une fi-fille de 16 ans qui danse bien ? N'a t-il jamais vu d'autres filles auparavant ? Alors bon, si l'on nous parle d'une bête fauve sortie de sa cave et que l'on jette sur la première belle fille qu'il voit dans sa vie, d'accord, mais là Claude Frollo, il avait sans doute l'habitude de garder son sang-froid en présence de belles filles, donc où est le mystère ? La beauté plus qu'extraordinaire d'Esmeralda ?
D'accord acceptons qu'elle soit hors-norme. La belle Esmeralda et son talisman fatal qui change tout à coup le caractère et la destinée de chacun. Très bien, c'est une sorte de sorcière sans le savoir, envoutant avec une forte gravité son entourage.
Mais n'a t-il pas trop tiraillé les extrêmes entre Claude Frollo et Esmeralda pour qu'on puisse en déduire une position clairement anticlérical ?

Et Quasimodo, représente-il le peuple ? Ce peuple brutal, soumis, n'ayant pas le droit à la parole mais ayant un coeur qui sommeille. le peuple qui est intérieurement bon inconsciemment. le peuple, comme Quasimodo, qui a un petit coeur et qui n'attend qu'un acte généreux, un acte gratuit pour faire preuve de générosité en retour.
Pourquoi pas, mais la générosité que Quasimodo donne en retour à Esmeralda n'est pas si gratuite que cela. Quasimodo a une lourde dette morale envers elle par sa tentative d'enlèvement raté en pleine rue. Malgré cela, Esmeralda vient le secourir lors de ses châtiments corporels punitifs sur la place publique en lui apportant de l'eau, lui qui est hideux, lui qui a toujours été exclu, moqué et humilié et qui se trouve miraculeusement aidé par la jeune fille qu'il a agressé. Si Quasimodo eut été beau, peu traumatisé dans son existence et s'il n'avait pas au préalable agressé Esmeralda, il aurait été très certainement indifférent à l'acte bienveillant d'Esmeralda au sens où cela n'aurait pas changé sa destinée.

La vraie générosité sincère vient bien d'Esmeralda, celle qui donne spontanément et sans attendre en retour, mais Esmeralda assurément ne représente pas le peuple, elle est bien trop idéalisée, elle qui conserve toute sa pureté angélique même élevée dans la Cour des miracles, repère de filous et crapuleux, oui elle est un peu irréaliste quelque part, trop beau pour représenter quoi que ce soit.

Au-delà de ça, qu'est-ce que cette naïveté excessive d'Esmeralda pour Phoebus ? On veut bien admettre qu'elle ait que seize ans mais tout de même, pourquoi cet amour si passionnée après une brève entrevue nocturne dans un lieu lugubre suite à des déclarations faussement romanesques de Phoebus qui n'est qu'un fanfaron beau parleur et très impatient lorsqu'il s'agit de séduire. Oui Phoebus a sauvé Esmeralda en pleine rue, mais bon il a fait son métier de capitaine de garde, rien d'extraordinaire non plus. En plus on sentait qu'Esmeralda repoussait ses avances tout comme elle a repoussé violemment les avances de Gringoire, puis elle cède facilement (trop ?) tout en s'attachant subitement à lui d'une manière totalement irrationnelle. Au mieux cela aurait pu être une relation charnelle, mais surement pas un amour passionnel, or, Esmeralda vit cela comme un amour sincère et profond tout au long du roman, ce qui semble totalement artificiel, au point même de lui faire perdre la raison puisqu'elle hurle son prénom au moment même où elle était cachée et protégée par Paquette en prison, ce qui causera sa perte.

La fatalité, Victor Hugo jouit avec sa fatalité, il prend ses personnages comme des marionnettes et les jette contre un mur qui s'appelle fatalité. Claude Frollo est fatalement fanatique, lui qui fonçait tête baissée dans les sciences, change brutalement de direction pour foncer vers Esmeralda, sans marche arrière, comme si Esmeralda était devenue sa pierre philosophale.
Esmeralda devient fatalement amoureuse de Phoebus en une seule nuit par un amour qui nait subitement au plus haut et qui ne décroîtra jamais.
Louis XI est fatalement calculateur, froid, radin, ne pensant qu'à renforcer son pouvoir monarchique par tous moyens, à peine si Victor Hugo lui reconnait quelques qualités.
Tout est un peu fatalement ridicule d'une certaine façon. Est-ce qu'on se sent triste quand Esmeralda est définitivement condamnée ? Bah non, elle est trop pure, trop naïve, pas au point de mériter sa condamnation non plus mais ça ne m'émeut pas non plus.
Est-ce qu'on ressent de la peine pour Claude Frollo tombant dans des délires au point d'avoir des hallucinations seulement pour ne pas savoir maîtriser son ardent désir pour Esmeralda ? Bah non, il est fou, il délire, il complote, il divague dans la rue, il manipule désespérément Esmeralda, il meurt poussé par Quasimodo du haut de la Tour, tout cela fait un peu ni chaud ni froid car il est tellement fou, tellement inconscient qu'il est impossible de l'apprécier ou de le juger comme un être humain, lui aussi est surréaliste.

L'architecture et Victor Hugo : Tout comme les mots ont un sens, les pierres ont un sens également. Il se plait alors à nous décrire comparativement le moyen-âge de Paris et le Paris du 19ème par des chapitres très lourdement digressif et tente d'expliquer l'impact des changements de physionomie de la ville sur les moeurs.
Au premier chapitre on mange déjà une bonne vingtaine de pages sur l'avant/après palais de justice, ensuite l'avant/après place de l'Hotel de ville, place de Grève avant, l'avant/après Notre-Dame, et l'avant/après Paris dans sa globalité. Il y a à boire et à manger, j'ai bien aimé notamment la relation faite entre les anciennes enceintes et fortifications de la ville, qui ont compressé les bâtiments les uns sur les autres au point d'avoir entrainé des surélévations sauvages, un rétrécissement des rues, et donc un bordel sans nom, favorisant ainsi des quartiers comme la fameuse Cour des miracles.
Très bien mais tout cela est mal inséré dans le livre, ce qui rend la lecture très très désagréable. Il saupoudre ses chapitres sur l'architecture un peu partout dans la première moitié du livre et au moment ou vous commencez à accrocher aux personnages, Hop là Victor Hugo nous fait une interruption, comme une pause PUB, façon PUB de l'architecture de Paris.

Les juges et les exécutions barbares et Victor Hugo : le coeur n'existe pas chez les juges ou trop rarement, d'ailleurs n'importe qui peut-être juge, comme le magistrat sourd décrit dans le roman. La barbarie des exécutions excite le peuple dans le plus mauvais sens, on se précipite en famille, de toute classe sociale pour voir le spectacle public qu'est une condamnation à mort ou des châtiments corporels. D'ailleurs on condamne à peu près tout sur la base d'infractions pénales très floues comme la sorcellerie ou le vagabondage. Tout cela renforce le côté violent au livre qui lui ajoute encore un peu plus de relief.

Les petits seigneurs et Paris : « Paris était un assemblage de mille seigneuries qui la divisaient en compartiments de toute formes et de toutes grandeurs. de là mille polices contradictoires, c'est à dire pas de police » Tout est dit dans cette phrase, c'est ce qui explique l'abandon total d'une zone entière de Paris donnant naissance à la Cour des miracles, et qui explique même l'attaque des truands de la Cour des miracles à Notre Dame sans opposition directe. Quelle force locale pouvait contenir une foule de 6000 hommes ? Personne, personne hormis Louis XI qui, se réjouissant d'abord du vacarme généré dans Paris, qui serait vu inévitablement comme une fragilité excessive des petits seigneurs et donc augmentant la légitimité de son propre pouvoir royal, n'a réagit que lorsque Notre Dame était clairement et directement attaqué. Notre Dame est tellement sacrée et symbolique qu'une attaque en ce lieu est une insulte directe au roi, Louis XI était en plus sincèrement catholique.


De tout cela on en conserve sans doute pour longtemps de très belles images symboliques, poétiques et politiques de Victor Hugo. Que l'on aime ou non, cela ne laisse pas indifférent, le livre dans sa globalité impressionne et marque durablement l'esprit.
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Malgré le fait qu'il s'agisse d'un auteur extrêmement talentueux (ai-je vraiment besoin de le préciser ?), qui manie l'art de la description comme personne, j'ai laissé tombé le livre au tiers. Les enchaînements de descriptions de Paris, rue par rue, monument par monument, au mépris de l'histoire, ont eu raison de mois. Je me suis noyé dans la lassitude.
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Je l'ai fait, oui je l'ai fait !! J'ai lu un Victor Hugo de A à Z (enfin... j'ai squizé la préface et la seconde préface et les notes et la bibliographie et... bref).
Que dire ? QUE DIRE ?
Que Victor Hugo m'a tuer ? Que j'ai été s'couée comme un prunier sur 600 pages, alternant les moments de détresse où je ne panais que pouic, les moments d'émotions (oh mon dieu pauvre Quasimodo...), les moments de rire aussi (parce qu'en fait, Victor Hugo, ce bon vieux Victor, il a de l'humour !) ?
Bref. J'ai kiffé, j'ai pas kiffé, j'en sais rien. Je sais juste que j'en suis venue à bout.
Lien : https://leslecturesdumonstre..
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Que dire d'un des plus grands chef d'oeuvres de la littérature française. Pas grand chose, à part qu'il est incontornable. À lire et à relire, et à relire...
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Eyh, dois-je vous faire un résumé? Est-ce bien nécessaire?
Un Quasimodo, une Esmeralda, un Frollo, Paris pour décor.

Ma première impression : notre Victor d'amour nous donne beaucoup de descriptions, voire trop de détails par rapport aux bâtiments et aux lieux qui encadrent l'histoire. Il est parfois difficile de finir un chapitre car le lecteur s'ennuie. Mais notre Victor chéri le sait et nous réveille juste après.

L'autre point négatif mais auquel je m'attendais, ce sont les évocations de personnages historiques et religieux. J'ai la chance d'en connaître certains, mais le malheur d'ignorer le nom et l'histoire de beaucoup d'autres. Il est donc parfois difficile de suivre ses explications.

Et je m'arrête là pour le négatif, car à la suite de cette première impression, je n'ai ressenti que du bon.
L'auteur nous interpelle, nous emmène avec lui dans Paris. le texte n'en est que plus vivant et plus attirant.
J'ai dévoré la plus part des chapitres qui sont vraiment entrainants et prenants, comme si je lisais un livre policier.
J'ai d'ailleurs fini cette oeuvre plus vite que je ne pensais.
J'ai adoré les personnages, tous, autant l'archidiacre pervers que le stupide Phoebus.
Ils sont vivants, ils sont remplis de sentiments et ils nous touchent! Qu'ils soient méchants ou non.

Bref, ce fut une très bonne lecture et une belle découverte pour une histoire que je pensais déjà connaitre.
Cependant, my heart belongs to Les Misérables.
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Je ne saurais vous dire pourquoi, je me suis réveillé un matin dans l'idée de lire ce classique littéraire. Peut-être à cause de l'incendie tragique de Notre Dame, enfin bref toujours est il qu'il le fallait. Heureux hasard dans une librairie d'occasion je trouve une version abrégée de la chose. Vous me direz c'est un peu trop facile, certes mais avec le peu de temps de lecture qui m'ai disponible c'est parfait, et puis toutes les lectures sont bonnes à prendre.
Il s'agit là d'une version adaptée pour la jeunesse et sans réécriture, pour le format c'est très bien. En revanche il reste certains mots "d'époque" qui n'ont pas étaient "traduit" (leur utilisation n'étant plus courante aujourd'hui, je vous met au défi de demander à ces jeunes lecteurs qu'est-ce qu'un "maraud", pour ne cité qu'un exemple), ors afin de fluidifier la lecture des enfants, ils doivent comprendre ce qu'ils lisent.
Pour ce qui est du titre je dois le dire je ne trouve pas vraiment le rapport, mais étant donné qu'il s'agit d'une version plus courte que l'originale, il y a peut-être des éléments de l'histoire qui sont passé à la trappe et qui pourrait expliquer ce choix de titre.
Sinon pour l'histoire en elle même j'avoue que c'est plein de surprises, elle pourrait bien avoir comme morale " méfiez vous des apparences" ou quelque chose dans ce genre. Un preux chevalier en armure étincelante est-il si éblouissant que ça ? le clergé est sanctuarisé mais ses serviteurs sont-ils vraiment des saints ?
D'ailleurs parlons de ce dernier, cela colle tellement à notre actualité: des ecclésiastiques "attirés" par des enfants. Et voilà que dans ce livre c'est l'élément déclencheur de toute cette histoire: l'archidiacre Claude Frollo éperdument amoureux d'une jeune danseuse des rues de 16 ans. Il y aurait-il là une façon quelque peu subtile de dire qu'il se passait déjà des choses en 1831 (date de publication du livre) dans nos églises ?
On note également la prise de position de l'auteur quand à la peine de mort (ce n'est un secret pour personne) par la persévérance des personnages (Quasimodo, la Sachette...) à sauver la jeune Esmeralda du gibet mais aussi par ses descriptions à la limite du soutenable des lieux d'exécutions et des agonies.
En tout cas c'est peut-être un petit livre, mais il y a bien des choses à dire dessus.
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Si j'ai aimé lire Les Misérables, et même savouré (voir ma critique : https://www.babelio.com/livres/Hugo-Les-Miserables/1329123), cela n'a pas été le cas avec Notre Dame de Paris.
Il ne s'agit pas là d'une critique, mais d'une déception.
C'est vrai que l'on retrouve ici mes "gênes" déjà constaté dans Les Misérables : digressions importantes, ton léger et comique alors que se vit un drame, adresses directes au lecteur qui me détache du récit.
Mais là, c'est presque poussé à l'extrême !
Je n'ai pu supporté le coté rocambolesque de certaines situations, comme si pour Victor Hugo, l'histoire et les personnages n'avaient que peu d'importance, laissant plus de part à la critique sociale, politique et religieuse, ou à la "morale" tirée des situations.
Par exemple, l'amour d'Esmeralda pour Phoebus ne semble pas travaillé, ni incarné. Quasimodo est si souvent mis sur le mode comique, que ses sentiments m'ont semblé diminués. Comme si toutes les émotions étaient atténuées par le rire et le ridicule.
Les digressions m'ont ennuyées, les tirades également, et je n'ai trouvé que peu de passages susceptibles de me nourrir et me régaler.
Certes, il y a biens des moments comiques, des bons mots, mais pas autant que je ne le souhaitais.
J'ai lu jusqu'au bout parce que je ne connaissais pas vraiment l'histoire (si, si, je n'ai jamais vu ni le dessin animé, ni la comédie musicale !), mais avec beaucoup de difficultés et de soupirs.
Un passage a retenu mon attention, le moment où , et aussi un peu quand , seuls moments relativement sérieux.
Reste le coté critique de l'auteur. Critique du roi, des bourgeois, de l'Eglise, de l'obscurantisme, du racisme, de la justice, etc. Et là, le coté ironique me semble bien placé et m'a bien amusé.
Pour résumé, malgré toute l'admiration que je porte à V. Hugo suite à la lecture des Misérables, je ne peux pas dire que j'ai vibré à celle de Notre Dame de Paris.
En même temps, cela n'a pas été écrit à la même époque. Ceci expliquant peut-être cela ...

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