Maîtres du jeu

3ème livre que je lis de Karine Giebel. Composé de deux nouvelles : Post Mortem et J'aime votre peur.
Ce nest pas inutile de dire qu'encore une fois, j'ai été complètement happée par l'histoire et scotchée par son dénouement. Surtout pour Post Mortem qui a ma préférence.
Les livres de Giebel, il ne faut pas les raconter. Non, non. La surprise est tellement de taille quand on les découvre soi-même.

S'il est deux nouvelles que l'on aurait aimées plus longues, ce sont inconditionnellement "post mortem" et "j'aime votre peur".
Karine Giebel a le chic pour écrire des phrases percutantes et brèves comme si elle voulait que l'on accélère notre lecture au point d'en dévorer les pages.
La fin de "post mortem" est époustouflante, celle de "j'aime votre peur" plus attendrissante.
Un régal de lecture!

Dans Post mortem, Karine Giebel nous raconte l'histoire de la célèbre actrice Morgane Agostini, de son mari brutal, d'un fan plus qu'admiratif et d'un accident (ou deux, ou trois…).Je me suis dit en lisant cette nouvelle, que l'auteure nous a offert largement mieux que ça. Et puis les coups de théâtre arrivent comme des claque (OMG, cette dernière page !). C'est donc confirmé, avec cette première nouvelle l'auteure arrive en moins de 100 pages à surprendre et à choquer le lecteur. L'intrigue (rudement bien menée) est pleine de rebondissements qui m'ont laissée sans voix.
La seconde (J'aime votre peur) est moins surprenante mais reste étonnamment pleine de tension. Quand un tueur fou, fraichement échappé de l'asile s'immisce dans un groupe de jeunes enfants handicapés partis en centre de vacances dans le Vercors, on peut craindre le pire. Et comme Karine Giebel ne ménage pas le lecteur, elle ajoute une touche d'horreur en laissant planer le doute sur l'identité du tueur : chauffeur ou moniteur ? on a beau découvrir l'histoire à travers ses yeux de psychopathe et sa voix, le mystère demeure jusqu'au drame........................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..

Deux nouvelles. Deux toutes petites nouvelles.
Rien de nouveau. La plume de Karine Giebel est toujours aussi fluide, tranchante, noire.
Toujours aussi addictive, mais parce qu'on aimerait bien pour une fois, que ça finisse bien. Alors on va au bout, portés par un espoir un peu fou. On va au bout, et à la dernière page, on s'étonne que nos nerfs aient tenu le coup. Ce n'est pas toujours le cas.

Post Mortem
Un admirateur lègue sa maison à son actrice préférée, star mondiale, femme sublime... et battue. Ça commence bien, c'est joli, généreux, et presque romantique. Elle aura une adresse cachée. La vérité, c'est que ça part en vrille dès qu'elle accepte les papiers du notaire. Et puis alors pas qu'un peu. le tout dans une maison abandonné dans le Vercors. Bref, l'angoisse.

J'aime votre peur
Disons que ça annonce la couleur. Prise d'otage dans un centre de vacances pour enfants handicapés. Voilà voilà. le flic qui le traque depuis des années, les doudous qui disparaissent, les idendités quelque peu brouillées... C'est ignoble au sens où toute la bassesse humaine est retranchée là derrière ces portes barricadées. Heureusement qu'il y a les enfants. Comme toujours, heureusement qu'il y les enfants. Mais pour combien de temps ?

Bon courage, amis lecteurs.

Un livre pour deux nouvelles : "Postmortem" et "J'aime votre peur".

La première est maîtrisée du début à la fin dans le vice et le machiavélisme. Que de suspens !
La seconde, moins percutante, reste efficace et angoissante !

Lectrice de Karine Giebel, comme à chaque fois, je me sens totalement manipulée telle un de ses personnages, happée par la ruse, l'horreur, soumis à son rythme, ses brutalités et rebondissements…

Formidables thrillers de Karine Giebel en petits formats d'une 60ène de pages !

J'avais une petite appréhension avant d'ouvrir ce livre, après avoir franchement détesté « D'ombre et de silence » et Karine Giebel aussi du coup. Et je me suis dit : c'est pas ce tout petit bouquin qui va m'empêcher de dormir, hein ? Alors je l'ai lu et je l'ai aimé. J'ai bien fait et me voilà peut-être réconciliée avec Karine Giebel finalement. Car il se trouve que ce sont les meilleures nouvelles que j'ai lues de ma vie !

Résumé : S'agissant d'un recueil de deux nouvelles, je ne vais faire de longs résumés, histoire d'éviter un maximum de spoiler les futurs lecteurs.
Dans « Post mortem », on découvre une intrigue machiavélique, implacable, à base de vengeance.
J'ai une préférence pour la seconde, « J'aime votre peur », qui met en scène un serial killer sadique qui s'est échappé de l'unité psychiatrique où il était enfermé.

Mon avis : Quand j'ai commandé ce livre, je ne savais pas qu'il s'agissait de nouvelles, mais aimant l'autrice je me suis empressée de l'acheter. À la réception, j'avoue avoir été déçue par la petitesse du livre (même pas 130 pages), et par le format, car j'aime plutôt les histoires longues, qui ont le temps de se dérouler. Remisé au fin fond de ma PAL, je me suis enfin décidée à le lire. Quelle bonne surprise ! Pourtant j'ai été déçue par les deux derniers livres de madame Giebel... Nous voilà (presque) réconciliées.
Ces deux petits textes sont terriblement addictifs, incroyables d'originalité. Je les ai dévorés très rapidement. Dans la seconde nouvelle, j'ai ressenti une certaine beauté, ou poésie, qui se dégageait de l'histoire, un peu comme dans « Purgatoire des innocents ». J'aurais même aimé que l'histoire s'étale sur plus de pages, car j'ai adoré l'ambiance oppressante et l'ambiguïté dans laquelle nous plonge l'autrice.

J'ai beaucoup aimé lire ces 2 nouvelles !
Je trouve qu'on y retrouve bien le style et la plume de l'auteure, ce qui est plutôt rare et difficile quand il s'agit de nouvelles.
La chute du 1er texte est vraiment inattendue et percutante. On se la prend en pleine figure sans se méfier ! du grand Karine Giebel !
Concernant la 2ème histoire, pleine de suspens, je l'ai globalement préférée à la 1ère (du point de vue de l'intrigue) mais j'ai été moins séduite par la fin que j'ai trouvé moins crédible et moins percutante.
Si vous ne connaissez pas l'auteure, n'hésitez pas ! Ces nouvelles vous donneront un aperçu de son univers et de son immense talent, si vous aimez les romans qui mettent en exergue les perversités de l'âme humaine.

J'adore lire cette auteur. Alors pourquoi ne pas essayer les deux nouvelles de ce nouveau livre, me diriez vous ?Réponse : je n'ai pas été déçu. Bien au contraire, histoires rapides avec un suspense jusqu'au bout...

Cela faisait un long moment que je n'avais pas lu de nouvelles. Et c'est un réel plaisir de pouvoir en relire. Maîtres du jeu est donc un recueil de deux nouvelles, la première s'intitule " Post Mortem " et la deuxième s'intitule " J'aime votre peur ". Je vais les chroniquer séparément !

Dans la première nouvelle, nous faisons la connaissance de Morgane qui est une actrice célèbre. Elle a rendez-vous avec un notaire afin de rencontrer une famille Mesnil qui vient tout juste de perdre leur fils, Aubin Mesnil. Morgane a été noté sur le testament de celui-ci et peine à savoir pourquoi. La famille du défunt non plus ne comprend pas pourquoi et on le ressent bien : énervé mais surtout jaloux de savoir qu'ils vont devoir partager les biens de leur proche avec une parfaite inconnue. le notaire va leur expliquer qu'Aubin était l'un de ses plus grands admirateurs et que c'est pour cela qu'il voulait lui léguer certains de ses biens.

Va alors s'ensuivre le déroulement de l'histoire que je ne peux malheureusement pas plus vous exploiter que cela au risque de vous la spoiler. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle est assez longue à se mettre en place. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre durant les premières pages mais cela ne dur pas, je vous rassure.

La fin quant à elle est très inattendue. Pas une seule fois on peut se douter d'une telle magouille ! J'ai vraiment été surprise et j'aime beaucoup ce genre de fin. J'ai eu l'impression d'avoir une nouvelle à chute mais je ne pourrais pas en être certaine. Bref, je vous la recommande fortement.


Dans la seconde nouvelle, on rentre un peu plus rapidement dans l'action. Nous faisons la connaissance de Yann Dumonthier qui est un commissaire. Alors qu'il était avec sa compagne, Natacha, il va recevoir un coup de fil. Son collègue, Fischer, l'appelle pour le prévenir qu'un dénommé Maxime Hénot s'est enfui de l'asile Psychiatrique. de l'autre côté, si on peut dire ainsi, nous allons faire la connaissance de Sonia Lopez, une jeune éducatrice pour enfants handicapés, qui a organisé une sortie de 5 jours dans le Vercors.

Durant toute l'histoire nous allons chavirer entre le point de vue de Yann, Maxime et bien sûr Sonia. du point de vue de Yann nous allons voir comment l'enquête se déroule, comment elle avant. Celui de Maxime, comment se déroule ça cavale, comment fait-il pour ne pas se faire repérer. Et celui de Sonia, comment se passe ce fameux séjour et que va-t-il s'y passer.

Là aussi, je ne pourrais vous en dire plus pour éviter de vous spoiler. Mais j'ai vraiment bien aimé cette nouvelle qui à mon goût était moins longue à démarrer par rapport à la première. Ensuite, j'ai trouvé qu'on rentrait directement dans le vif du sujet, directement dans l'action alors que dans la première c'était beaucoup moins rapide, il y avait beaucoup plus de description. Bien sûr, dans la première la description était utile pour bien tout comprendre et surtout comprendre la fin.

Enfin bref, j'ai apprécié le fait qu'on changeait de point de vue régulièrement afin de voir l'avancée des choses mais sous un angle différent et puis le fait de connaître le ressentit de chacun des personnages. La fin de celle-ci était elle aussi inattendue mais m'a beaucoup moins surprise. J'entends par là que sur la première nouvelle j'étais vraiment resté bouche bée alors que là c'était normal.

J'ai néanmoins apprécié cette deuxième nouvelle même si je dois avouer avoir un petit coup de coeur pour la première !

Je terminerais cette chronique avec un petit mot sur l'auteure que j'ai bien aimée. J'ai adoré la manière dont elle mène l'intrigue de ses histoires et je me ferais une joie de découvrir d'autres romans de celle-ci.
Lien : http://librairiedubonheur.sk..