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EAN : 9782070761524
608 pages
Gallimard (30/11/2001)
3.62/5   8 notes
Résumé :
«Combien de fois le vagabond, assis au creux des vieux saules conteurs, a-t-il vu en rêve mon vieux père saupoudrant de sel, blanc comme neige, la grand-route qui s'étendait à l'infini devant lui, à seule fin de conduire Marie-Thérèse, même en plein cœur de l'été, de Vienne à Kismarton sur son traîneau moscovite attelé à des rennes ! Combien de fois le voyageur transdanubien, déjà prédisposé à la rêvasserie, a-t-il écarquillé les yeux en se retournant lorsque le coc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Harmonia Caelestis
Traduction : Joëlle Dufeuilly & Agnès Járfás

ISBN : 978070761524

Un pavé de six-cent-neuf pages, divisé en deux parties aussi différentes l'une que l'autre, la première très proche du post-modernisme à un point tel qu'on peut en ressentir parfois quelque agacement, la seconde revêtant les allures d'une biographie, fictive ou non (certainement arrangée, en tous cas faussée par un fait que l'auteur ignorait à l'époque), l'ensemble reposant sur le nom, ô combien célèbre, des Esterházy, famille de magnats qui, tous ou presque, jouèrent un rôle d'importance dans l'Histoire de leur pays.

Or, le nom, c'est le Père. Cette figure, avec ses excès, ses ambiguïtés et sa noblesse, est par conséquent au centre de ce roman atypique que je vous déconseille de lire si vous ne voyez en la Hongrie qu'un peuple de fascistes (ce qui est faux : les Hongrois ont subi tant d'invasions, notamment celle des Ottomans et des Soviétiques, qu'on ne peut leur reprocher aujourd'hui de se vouloir absolument nationalistes) et aussi si, pour vous, le post-modernisme littéraire reste une théorie fumeuse, voire totalement inconnue.

L'auteur, Péter Esterházy, disparu en juillet 2016, n'était autre que le petit-fils de Móric Esterházy, qui fut Premier ministre de Hongrie de juin à août 1917 et souhaitait, contrairement à la majorité des politiques, établir un régime bicaméral. Il était aussi le frère du joueur de football international Márton Esterházy. Leur père, Mátyás Esterházy, appartenait à la lignée des comtes Esterházy, titre dont hérita Péter. de ce que laisse entendre l'écrivain dans son livre, son père était une sorte de poète, rêveur, mais aussi solide travailleur (il le prouva lors de la Relégation que firent subir aux siens et à lui-même les communistes hongrois et soviétiques après la répression sanglante de la Révolution de 1956) mais aussi, pour son malheur, un alcoolique. Trouble qui fit grandement souffrir sa famille et en particulier son épouse.

Cependant, tant dans la première partie du livre où il apparaît peu mais où l'auteur s'amuse à semer des "ici apparaît le nom de mon père", en référence aux Esterházy, comtes ou princes, et aussi à embrouiller l'ordre chronologique de telle sorte que se télescopent les siècles et les Esterházy, célèbres ou non (parmi lesquels Nicolas Ier Joseph Esterházy, mécène de Haydn et concepteur du palais Esterházy, construit non loin du palais impérial de Schönbrunn, surnommé d'ailleurs de son vivant "Nicolas le Magnifique"), que dans la seconde, consacrée plus naturellement à la famille du jeune Péter, aussi bien du côté paternel que maternel, c'est bien Mátyás Esterházy qui tient la vedette d'abord et avant tout parce que, sans le nom dont il avait hérité, il n'aurait pas été ce qu'il fut.

Eh oui, pas plus qu'on ne choisit de se nommer Dupont ou Durand, on ne choisit la particule qui vous échoit au berceau, souvent glorieuse d'ancêtres d'autant plus illustres que la famille enfonce très loin ses racines ... mais aussi d'autant plus contrainte à s'adapter que, les moeurs politiques et sociétales ayant changé et la fortune s'étant rarement maintenue, cette particule a subi une sorte de déchéance.

Néanmoins, je puis vous le certifier, déchéance financière ou pas, la particule vous colle au corps du berceau jusqu'à l'urne funéraire. A jamais et pour toujours, vous êtes un ou une "de", fils ou fille, neveu ou nièce d'autres "de" et, qui sait, peut-être donnerez-vous le jour, à d'autres petits "de." Jamais on ne vous laissera oublier que vos ancêtres appartenaient à la noblesse et que, quoi que vous fassiez, même si vous décidez de vous construire un petit cabanon sur les trottoirs de plus en plus souillés de Paris, vous resterez un aristocrate.

En fonction de ce nom, de cette particule, parfois de ce titre, si humble soit-il, vous vous devez d'obéir au Code familial ancestral. Vous avez le droit de vous rebeller, certes, mais il vous faut le faire avec panache et sans jamais oublier ceux qui, avant vous, dans la famille, le firent avec honneur, droiture, etc, etc ... Si vous voulez faire un doigt d'honneur, voire dix, vous pouvez aussi pourvu que vous le fassiez avec fierté, droiture ... et panache. D'ailleurs, "puisque vous êtes un ou une de", votre doigt d'honneur sera automatiquement conçu et considéré (y compris par ceux-là mêmes qui veulent vous guillotiner, vous reléguer, vous assassiner, bref, par ceux qui vous haïssent) comme un doigt d'honneur aristocratique. S'ils le peuvent, ils le mettront plus tard sous cloche, dans un musée. ;o)

Evidemment, quand vous n'avez pas le sou, c'est un peu difficile à admettre. Puis, on se soumet et l'on accepte sa noblesse et tout ce qu'elle recèle (qu'on n'a pourtant pas demandés au Créateur) avec fatalisme. Evidemment, certains (des brebis très, très galeuses ou alors fortement mésalliées) commettent le crime honteux de trahir. La traîtrise est la seule chose qu'on ne pardonne pas à un "de". Son nom est gommé, effacé, oublié, ou l'on prétend, à tort ou à raison, que la parenté avec le "de" du tronc originel était vraiment très faible. (Cf. à ce sujet ce que signale Péter Esterházy sur Marie Charles Ferdinand Walsin Esterhazy, le vrai coupable de l'Affaire Dreyfus : de fait, cet individu était le fils naturel d'une Esterházy et d'un noble français et fut adopté par le docteur Walsin, lequel n'était autre que le médecin de la famille impériale austro-hongroise. En bref, il n'avait aucun droit légal au nom Esterházy et la famille lui fit un procès qui aboutit seulement à l'interdiction pour lui d'user du titre de comte.)

En un sens, c'est tout cela, tout ce fardeau de gloire et de déchéance, que nous raconte "Harmonia Caelestis", en n'oubliant pas au passage les injustices et les bizarreries qui, immanquablement, finissent par encombrer les vieilles familles. Sauf pour quelques familles où le titre peut être porté et légué par les femmes, le Nom d'une famille, c'est le Père - en tous cas, chez les aristocrates. Une foule de pères défilent ainsi dans la première partie, celle que vous aurez le plus de mal à lire, surtout si vous n'êtes pas très férus d'Histoire et encore moins de post-modernisme.

Dans la deuxième partie, le Père, qui ne peut évidemment pas se débarrasser du nom qu'il porte et de tout ce que celui-ci entraîne de devoirs comme de droits (notez que, même si elles se marient, les filles ne peuvent pas non plus se libérer de l'esclavage du nom), se résout en l'exemplaire qu'a le mieux connu l'auteur : le sien. Un être attachant, étrange, séduisant, à qui son premier-né, Péter, comme ses autres enfants, vouent un véritable culte. Un père souvent absent pourtant. Un père imparfait, nous l'avons dit. Un père un peu mystérieux. Un père dont on a peur aussi, parfois. Un père-enfant enfin. Mais un père dans toute l'acception du terme. Et un père qui, de plus, a eu la malchance de vivre une très mauvaise période pour la Hongrie. Un père-héros (?) qui sera même arrêté et torturé par la Police politique. Un père qui refusera de signer un certain document au sujet duquel l'oncle Roberto pratiquera du chantage afin que l'héritier en titre, le majoresco - Péter Esterházy - alors âgé d'à peine douze ans, le signe de grand coeur, inconscient des conséquences mais voulant à tout prix que son père tant aimé sorte de prison.

Un roman lourd, qui pèse son poids d'Histoire européenne et chrétienne. Un roman ardu aussi, qu'on peine à lire mais qu'il faut lire. Un roman qui explique pourquoi Péter Esterházy est tenu pour l'un des maîtres de la littérature hongroise moderne. Et surtout, un très bel hymne à l'amour filial ... et au Père parfait jusque dans ses imperfections. Un hymne aussi à faire s'évanouir d'horreur tous les européistes actuels . Raison de plus pour l'offrir à l'une de vos connaissances bobos, très snob, en lui assurant que "le post-modernisme, il n'y a que ça, mon cher, ma chère, et je m'étonne que vous ne connaissiez pas ce merveilleux roman."

La suite dans "Revu et Corrigé", du même Péter Esterházy. Pas tout de suite mais sans faute parce que les découvertes qu'y fait l'écrivain sur son père après la mort de celui-ci signent à la fois le "meurtre du Père" et sa Renaissance éternelle, dans un petit coin - le plus caché, le plus secret - du coeur. ;o)
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Hélas ! Hélas ! Hélas ! Au bout de la lecture laborieuse de ce monument (un mois pour en venir à bout !), je ne parviens à lui trouver aucune qualité, n'en déplaise à ses ardents défenseurs. Issu de l'aristocratie hongroise (la famille princière Esterházy a "régné" sur la Hongrie pendant près de quatre siècles), Péter Esterházy écrit, à sa manière, l'histoire de sa famille, dont la "noblesse" se transmet par les pères (sans doute un gène sur le chromosome Y ???). Tel est en tout cas le projet initial de l'auteur, projet qui se poursuit dans "Revu et corrigé", que je ne lirai pas. En commençant sa lecture on croit donc tout apprendre sur ces pères qui se sont succédé au fil des guerres, annexions et révolutions qui ont marqué l'histoire ancienne et récente de ce pays, bien malmené par les puissants de ce monde. Personnellement, sans doute comme beaucoup de français, j'aurais aimé également en savoir plus sur ce fameux colonel Esterházy, resté célèbre dans l'histoire de notre pays (et dans les mémoires de nos familles) en dénonçant calomnieusement le capitaine Dreyfus, juif et alsacien, accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne, dégradé et condamné aux travaux forcés en Guyane. Nib de nib, à part une unique phrase indiquant que ce porteur du précieux patronyme fut "rayé des cadres" à l'issue d'un conseil de famille. Écrit en deux parties, sous la forme de courts chapitres/versets numérotés de 1 à 371 puis de 1 à 201 (l'Ancien et le Nouveau Testament ?), l'ouvrage égrène des petites histoires ayant trait de près ou de loin aux ancêtres (pour la première partie) et aux parents et grands-parents de l'auteur (pour la seconde partie). Aucun lien réel entre ces courts chapitres, rien donc qui en rende la lecture fluide, rien qui capte l'attention du lecteur, comme si Péter Esterházy avait écrit tout ça sur un coin de table, pour lui-même. Sans doute s'est-il décidé à le publier après un de ces fameux conseils de famille ? Bref, tout ce que j'ai retenu de cette interminable confession, nombriliste et ratiocinative, c'est que l'auteur n'aime pas les communistes et... les juifs !! Grand bien lui fasse, mais si j'ai quelque estime pour des écrivains comme Céline ou Bernanos, qui partageaient (hélas !) les mêmes idées mais avaient un réel talent littéraire et savaient faire "saliver" leur lecteur, rien de tel ne m'intéresse chez ce Péter Esterházy et ses célestes harmonies.
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En choisissant de lire Harmonia Cælestis, je savais déjà que ce ne serait pas entièrement une partie de plaisir : l'auteur, Péter Esterházy, a une réputation d'écrivain post-moderne bien assise à laquelle je m'étais frottée il y a quelques années en lisant sa contribution à une anthologie de nouvelles hongroises du 20è siècle. le titre était « The Miraculous Life of Prince Bluebeard » et j'étais restée perplexe, sinon dubitative.

Après cette introduction plus qu'alléchante, je peux dire que je suis sortie de la lecture des 609 pages d'Harmonia Cælestis toujours perplexe, mais moins dubitative.
Lien : http://passagealest.wordpres..
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« le fils de mon père connaissait et ne connaissait pas mon père. Mon père avait beau être son père, c'était un étranger dans la nuit. Il ne savait rien des vraies pensées de mon père, de ses rêves, de ses désirs, de ses sentiments. »
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
En la période que nous vivons actuellement, n'oubliez pas cette citation :

[...] ... Le calcul de la dictature prolétarienne, qui se voulait malin - pariant que, à la suite des relégations à la campagne, la paysannerie, alliée historique de la classe laborieuse, allait haïr davantage, et cette fois-ci dans les règles, l'ancienne classe dirigeante pourrie jusqu'à la moelle qui l'avait opprimée pendant des siècles - n'a pas répondu à l'attente.

Bien au contraire, les paysans étaient gagnés par le sentiment indifférencié de la solidarité ("Allez vous agenouiller su' l'deuxième banc à partir du confessionnal, y a là quèqu'chose, contre un Notre Père." "Hein, mon petit bêta, vous n'aviez jamais mangé autant de poulet que cette fois.") Le fait gênant que, par exemple, ils devaient faire place à une famille étrangère dans leur propre foyer, ils l'ont illico imputé aux communistes, voire ils ont considéré cette obligation comme un honneur.

Conformément à cela, ils nous ont donné leur plus belle chambre, appelée chambre propre, alors que, d'après le document officiel, nous aurions dû être logés à la remise adossée à la maison, que l'on pouvait à peine chauffer et qui était couverte de caca de poule. Lors d'une inspection, il leur en a été fait grief.

- "Nous avons suffisamment de place," a dit père Pista en fuyant le regard de l'homme du soviet du village.

- "C'est vous qui voyez, Simon," a répondu le jeune homme avec arrogance, "seulement, ne le regrettez pas ensuite !"

Ces gens-là étaient incapables de prononcer une phrase sans proférer d'emblée une menace. Passe-moi le sel. J'ai mal à la tête. C'est à toi d'emmener l'enfant à l'école maternelle. Aujourd'hui, ils ont exécuté ton oncle. C'était plutôt le signe de leur esprit de suite que de la mauvaise volonté, puisqu'ils nous menaçaient tout le temps - indépendamment de ce qu'ils disaient, pensaient ou mentaient. C'est ça, la dictature : une inévitable menace et une inévitable peur. m + p, menace plus peur, voilà la dictature, ce qui signifie non pas qu'une partie du peuple menace l'autre partie, ni ce que l'on appelle pouvoir menace tout le monde, il s'y ajoute encore une incertitude criante et effrayante, celui qui menace a également peur, et celui qui est menacé menace également, les rôles distribués sont flous, tout le monde menace et tout le monde a peur, et pendant ce temps il y a des bourreaux et il y a des victimes, mais ces deux-là sont facilement identifiables. ... [...]
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[...] ... Notre famille a reçu son nom de l'étoile du berger (Esthajnal). A l'origine nous n'avions pas de nom, aux premiers siècles du millénaire, les chartes et les clauses de ces chartes ne faisaient apparaître les fonctionnaires cités que par leur prénom et occasionnellement par leur nationalité et, sans nom, pas de famille. (La famille est un ensemble de personnes liées par une relation de filiation, unies par un même sang et possédant un passé historique commun. Respecter ses ancêtres et honorer leur mémoire est le fondement de l'amour filial et par là même du patriotisme. Ainsi, telle famille négligeant son passé et n'honorant pas la mémoire de ses ancêtres, arrache à l'arbre de vie de la nation l'une de ses racines, et cetera.) Mais en quoi la famille est-elle famille ? ("Qui est ma cousine, ça, c'est moi qui le dis.") Brièvement : pouvoir et oser dire "nous." Et le vouloir aussi. Les bouches doivent s'y prêter. Et alors il faut aussi un nom. Car sans nom, on reste muets comme des carpes. Nous ... silence. Fais la carpe, mon gars, fais la carpe, puisque l'air est ton élément. Il faut un nom. Nous, les Baradlay. Près d'ici, dans les pateaugeoires de Csallóköz, car c'est là que se trouvait notre Donaueschingen, ils s'appelaient (on s'appelait) : les princes barbe-bleue. Blaubart, c'est pas terrible comme nom, car les autres pouvaient eux aussi avoir une barbe bleue et la barbe pouvait ne pas pousser sur un des princes barbe-bleue et si oui, elle pouvait ne pas pousser bleue. Bref, ni princes, ni barbes bleues. Avec ça, difficile pour la famille de nourrir de grandes ambitions. La barbleuisation se révélait elle-même trop concrète et trop brumeusement univoque, comme si toute cette smala n'avait été qu'une bande d'obsédés du cul, même si, en toute logique, cela dépend de qui, pour qui, si toutefois ... Mais en l'absence de documents sur le sujet, cela aussi, nous devons le dire, est resté dans l'ombre. Ce nom rôdait autour de nous depuis déjà longtemps, émanant du ciel, de la terre, de nous-mêmes, de la barbe. Quelle pouvait être l'étoile des barbes bleues sinon Vénus, cinquième planète, étoile de l'amour, chantre de la joie terrestre, du chant, des violons-clairons-bips-sonores, des riches ornements et parures. La couleur verte lui appartient, tout comme le parfum de la sauge, elle est la plus proche du soleil, une année elle le devance et prend alors le nom de Lucifer, c'est-à-dire, étoile du matin, une autre année elle suit le soleil et prend le nom d'Hesperus, c'est-à-dire étoile du soir ; Esthajnal (soir-matin.) ... [...]
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Notre mère était forte d'une immense fatigue et d'une immense infatigabilité. Des forces inattendues jaillissaient d'elle. Pour pouvoir être la mère de quatre enfants, il ne suffit pas d'avoir autant de force que l'on en a, il en faut un peu plus. Et quand on en a un peu plus, il en faudra encore un peu plus.
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Mon père : au XVIIIe siècle a tué la religion, au XIXe siècle a tué Dieu, au XXe siècle a tué l'homme.
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L'Histoire est écrite par les vainqueurs. Le peuple tisse les légendes. Les écrivains imaginent. Seule la mort est indéniable.
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