Un animal sauvage

Oui j'avoue avoir pris plaisir à la lecture de ce dernier roman de Joel Dicker mais on dirait un peu une BD, les personnages sont assez stereotypés et trop lisses.
Pas mal de rebondissements et une happy end assez immorale
Joel Dicker n'est pas Simenon et c'est loin d'être son meilleur roman mais on passe tout de meme un bon moment sans stress

Joël Dicker nous balade gentiment pendant près de 400 pages, et ça marche: on suit les histoires croisées de deux couples, l'un de golden boy & girl (lui chargé d'affaires en banque, elle avocate) et l'autre d'un couple policier / vendeuse. Les deux ont des enfants (le foot des garçons les rapproche) et habitent dans la banlieue cossue genevoise. On va aller au gré de l'auteur dans le passé, le présent et le futur, on comprend vite qu'un holdup arrivera et aussi que les charmes de l'avocate ne laissent pas indifférent notre policier. Un homme mystérieux, Fauve, vient se mêler à tout cela sans qu'on sache de prime abord qui il est. Alors bien sûr tout n'est pas dit, quelques chausses trappes trompent le lecteur, mais c'est assez jouissif. Un bon thriller, sympa à lire.

Après Harry Quebert et l'affaire Alaska Sanders (que j'ai aimés mais 2 c'est bien, 3 c'est trop), je craignais une intrigue du même style... Mais non c'est bien différent ! J'ai beaucoup aimé la construction de ce livre, qui ménage le suspense et les rebondissements... Lu en 2 jours ! Il faut dire que 400 pages, c'est beaucoup moins que d'habitude !

Pour que cela soit clair, globalement j'aime les romans de cet auteur. Je remarque néanmoins à la lecture des critiques, que même au sein de ses « fans », ses romans semblent clivants. J'ai par exemple vraiment apprécié l'affaire Harry Quebert, alors que le livre des Baltimore me tombait des mains. Alors que pour beaucoup les Baltimore est son meilleur livre. Donc bref, difficile d'orienter les lecteurs tellement les avis divergent, alors pour que d'autres puissent se faire une idée, je dirai que je l'ai nettement préféré aux Baltimore et également à la La disparition de Stéphanie Mailer, mais bien moins que Harry Quebert ou Alaska Sanders. Je le mets au niveau de l'énigme de la chambre 622. C'est un Joel Dickers, c'est clair, donc si vous n'avez pas aimé les précédents, peu de chance que celui ci vous captive d'avantage. Comme pour presque tous ses livres, j'ai été immédiatement scotché à lui, hâte de tourner les pages ! Mais il est pour moi, un peu plus « superficiel » que les autres, il survole plus que d'habitude, on y croit moins. Mais surtout , je trouve celui ci cousu de fil blanc, au point, et c'est une première avec cet auteur, que j'avais découvert bien avant les pages finales bon nombre d'éléments de l'intrigue. J'ai néanmoins passé un bon moment en sa compagnie.

Une fois de plus, je suis là victime de Joël Dicker.
Il m'a ferrée, baladée, emprisonnée, torturée, tout le long du roman.

Ferrée, car dès les premiers instants, il appâte avec un premier mystère (un homme qui épie une femme) et une promesse d'aventure (le braquage d'une bijouterie genevoise).

Baladée, car, de passé en présent, il distille des faisceaux d'indices qu'il s'amuse ensuite à déconstruire, pour emmener son lecteur sur une voie et qu'il comprenne que.... Ah ben non, ce n'était pas la bonne. La vérité est plus complexe.

Emprisonnée car je ne pouvais plus lâcher ce roman, jusqu'à ce qu'il me dévoile tout, tout, tout ce qu'il avait dans le ventre.

Et torturée car les personnages auxquels je me suis attachée ne sont peut-être finalement pas tous tout à fait ce qu'ils paraissent.

Alors oui, on pourra dire ce qu'on veut de l'écriture de Dicker, de ses grosses ficelles, de ses dialogues... Mais en tout cas, sur moi, ça marche à chaque fois !

Alors victime de Dicker, oui, je le suis. Mais je suis une victime consentante. Et il se pourrait bien que pour son prochain roman, je me laisse encore kidnapper par ses histoires, et être une marionnette entre ses lignes.

J'ai toujours un peu de mal avec tous les allers-retours passé/présent de Dicker mais j'ai bien aimé ce livre. Une histoire qui tient debout, des personnages interessants et un rythme agréable. Ce n'est pas le thriller du siècle mais ça se lit bien, à déguster de préférence sur une chaise longue ou sur une plage.

🐆 Un animal sauvage qui m'a réconciliée avec l'auteur.
J'étais restée plutôt hermétique à ses deux premiers romans qui ont pourtant fait l'unanimité, celui-ci m'a paru différent et en effet ça l'a fait.
Aucun temps mort, une écriture fluide, simple mais efficace, chaque page en appelle une autre, on se laisse embarquer dans ce polar qui est à la fois un thriller psychologique.

🐆 02 juillet 2022, Genève, 2 couples, un braquage dans une grande bijouterie.

🐆 Vingt jours plus tôt, Sophie Braun, avocate, s'apprête à fêter ses quarante ans. Elle vit dans une magnifique villa en verre près d'une forêt et va voir son monde idyllique vaciller quand son mari Arpad, banquier, s'empêtre dans des mensonges.
Son voisin, Greg, policier, est si obsédé par elle qu'il va jusqu'à l'épier dans sa vie intime ...
La femme de Greg, Karine, est également subjuguée et devient très envieuse face à ce couple parfait.
Le jour de l'anniversaire de Sophie, un mystérieux rôdeur lui offre un cadeau qui va la chambouler... Nous allons basculer petit à petit vers la vérité et découvrir qui est cet animal sauvage qui se cache derrière les lignes...

🐆 Des allers-retours dans le passé nous font remonter à l'origine de cette intrigue diabolique.
Le compte à rebours est lancé, calez-vous bien dans votre fauteuil et partez pour Genève mais attention ⚠ les rôles pourraient bien être inversés... Et si le prédateur c'était vous ? 🧐 car je suis sûre que vous allez dévorer tout comme moi cet animal sauvage ! 🐆

Un titre accrocheur il ne m'en fallais pas plus pour vouloir le découvrir. J'ai eu la cha'ce de le gagner via le forum des lecteurs fnac et je suis bien contente de l'avoir eu en mains
Au début septique avec les differents personnage et surtout les balade dans le temps, souvent je me perd dans ce type de livre et en effet à un moment j'ai eu du mal à m'y retrouver à la limite d'abandonner, ce que je n'ai finalement pas fait et j'ai fini par apprécié ce livre.
L'histoire et riche et à travers les différent voyage dans le temps l'auteur nous donne énormément d'informations mais aussi plein de mystère, on se sais pas où on va ni quel sera le rebondissement ou révélation qui nous attendra la page suivante mais tout ce construit parfaitement au fils des pages pour une fin totalement innatendu. La on peut dire que l'auteur m'a totalement surprise car jamais je n'aurai imaginé tels scénario.
Une très belle lecture pour moi qui ne lis que trop peu de polaar j'ai pourtant vraiment apprécié celui ci

Un braquage se prépare dans une grande bijouterie de Genève. Quelques semaines plus tôt les Braun s'apprêtent à fêter les 40 ans de Sophie, l'épouse. Ils ont tout pour être heureux, pourtant il ne faut pas se fier aux apparences.
Joël Dicker n'a nul besoin de ma contribution pour vendre ses bouquins mais je vais tout de même apporter ma pierre à l'édifice des bons retours de lecture.
Comme à son habitude Joël Dicker nous propose de nombreux allers-retours dans le temps. Parfois on a l'impression d'être dans une matriochka littéraire. Il fait ça très bien et ça participe au plaisir du lecteur. Il nous embarque dans ses temporalités et nous on suit sans jamais se perdre.
Deux couples que leurs situations financières et professionnelles opposent vont devenir amis.
On sent la tension qui monte, le voile des apparences se déchire peu à peu mais il faudra attendre la toute fin pour tout comprendre.
Joël Dicker propose un panel de personnages qui cachent tous quelque chose. Ce ne sont jamais des personnages francs et droits.
Tout est très réussi mais ce qui fait l'efficacité du roman est vraiment la construction du récit. Il est presque impossible de le lâcher.

Faux-semblants

« - J'ai voulu faire d'une panthère un chien de salon. Or les animaux sauvages sont comme les hommes. On
peut les amadouer, les grimer, les déguiser. On peut les nourrir d'amour et d'espoir. Mais on ne peut pas
changer leur nature. » Joël DICKER, Un Animal sauvage, 2024, p. 305

Certes, Joel DICKER ne s'embarrasse ni de psychologie ni de vraisemblance mais c'est la loi du
genre de ces romans tourne-pages qui depuis Alexandre DUMAS appellent au respect d'une
littérature qui cherche à distraire et au bon sens du terme « populaire ».
Aussi l'auteur mettra tout son talent de conteur dans ces mini-feuilletons - qui mis bout à bout vont
composer son livre - à se jouer de nous dans les zigzags temporels d'une machine à remonter le
temps, sa grande marque de fabrique depuis ses débuts de romancier, confirmé par son oeuvre
précédente L'affaire Alaska Sanders, compte à rebours et plongées entre passé
relativement lointain et présent quasi immédiat, révélatrice de faux-semblants, d'une vérité sur la
vraie nature des êtres, comme un puzzle dont les différentes pièces finiront par composer une image
très éloignée des apparences.
L'intrigue tournera autour de l'organisation d'une très subtile machination, révélée dès la première
page « le 2 juillet 2022, à Genève, un hold-up retentissant défraya la chronique. Ce livre raconte
l'histoire de ce hold-up. » On y retrouvera le chic distingué et la grâce d'un couple fusionnel
installé dans la banlieue huppée de Genève, avec dans son sillage, en contraste, un autre couple de
la classe moyenne de leurs amis, ébranlé par l'arrivée surprise d'un ami d'antan, comme le fantôme
de leur passé. Sur fond de voyeurisme d'une villa de verre, de grand banditisme, le tout pimenté de
coups de théâtre et de retournements inattendus de situation.
Il faut se laisser glisser sans résister, au premier degré, dans le récit qui se déroule jusqu'au grand
final totalement inattendu, en laissant de côté sa rationalité pour pouvoir profiter pleinement du
suspense de ce livre à peine paru et déjà en-tête des ventes. À conseiller !