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4,11

sur 3130 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir vécu une déception avec l'Enigme de la Chambre 622 que je ne trouvais pas à la hauteur du Livre des Baltimore ou de la Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, j'ai décidé malgré tout d'acheter Un Animal Sauvage dès sa sortie.

J'ai été très heureuse de retrouver la patte de Dicker avec de l'amour, des livres et du suspens !

Le roman est rédigé avec des flashback pour mieux comprendre les relations entre les personnages. La narration est toujours aussi fluide. Cependant, j'aurais aimé que ce livre dure plus longtemps et que l'histoire soit plus approfondie.

Je m'attendais absolument pas à cette fin ! Toutefois, ce livre m'a réconciliée avec cet auteur que j'avais légèrement boudé depuis l'énigme de la chambre 622.
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Un animal sauvage de Joël Dicker


Pas lu de Joël Dicker depuis Harry Québec... j'ai trop tardé !


Arpad et Sophie Braun ont une vie de rêve ! Beaux enfants, belle maison, beaux métiers... Et tellement Amoureux.


Les voisins karine et Grégoire, elle vendeuse, lui flic vont s'approcher du soleil et de cette réussite. Et si tout n'était que poudre aux yeux alors pourquoi désirer et jalouser ? 


Ça monte crescendo. On est happé, de nombreux va et viens avec le passé dissèquent la réalité et ouvrent des perspectives vertigineuses. 


Le brio de l'auteur est de nous donner la sympathie pour ce couple si glamour et heureux. Et nous tremblons pour eux. C'est diaboliquement bien écrit et un vrai page turner...


Je vais lire tous les précédents qui m'ont échappé.


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Le dernier Dicker disponible à la médiathèque, j'ai décidé de le lire malgré les très mauvaises critiques du Masque et la Plume.

Le roman parle de cambriolage, d'un couple de jeune fortuné vivant dans une maison de rêve et d'un autre envieux...Et d'un rôdeur énigmatique. Bref, une intrigue assez simple mais mystérieuse, qui se dévoile petit à petit, au fur et à mesure que Dickers nous livre les clés de l'histoire. C'est, à mon avis, réussi. le roman se lit facilement et m'a captivé. Les rebondissements sont savamment distillés et J Dickers sait mener une intrigue de façon dynamique. 400 pages tout de même, mais qui ne m'ont pas pesé. Alors oui, certainement, ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est divertissant, et c'est aussi, et surtout, ce que l'on attend d'un bon polar.
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L'histoire débute comme un épisode de série à bon marché diffusé en matinée. Si si, vous avez déjà regardé ce genre de programme au moins une fois ! Une intrigue entre voisins donc qui nous tient en haleine sans que l'on sache vraiment pourquoi sauf que nous n'avons qu'une envie : connaître la fin du récit !

Bien sûr ici, il y une différence notable, c'est l'écrivain Joël Dicker. Avec donc une intrigue de riverain, il met en place un scénario envoûtant dont le lecteur ne pourra se détacher. Franchement, la relation entre les personnages qui s'entrecroisent et qui mêlent leur vie est captivante. On s'immerge dans ce quartier, ces maisons, ces milieux sociaux différents et les pages défilent...

Ajoutez à cela un fil rouge qui va relier l'ensemble avec plusieurs sauts dans le temps et vous ne pourrez lâcher ce livre. Qui penserait que de simples voisins peuvent cacher de tels secrets ?
Transportez-vous en Suisse dans et découvrez les cachotteries intra-familiale.

Voilà, il ne nous reste plus qu'à attendre le prochain livre de Dicker. Encore une fois, chaque passionné de cet auteur se dit qu'une fois le livre terminé, il est allé trop vite !
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Comme d'habitude, la mise en place de l'intrigue semble longue pour mettre en place l'atmosphère du lieu et nous présenter les personnages. Nous sommes à Genève, Greg, profite de la promenade quotidienne de son chien pour épier ses voisins. Nous entrons peu à peu dans l'intimité de ses deux familles qui finissent, malgré la différence sociale, par se cotoyer. L'auteur distille par parcimonie les informations sur ces personnages qui n'ont de façade que ce qu'ils veulent bien montrer. Car personne n'est blanc comme neige. Tous ont un passé qu'ils cachent mais qui va peut à peut se dévoiler jusqu'à mettre en péril l'univers social qu'ils se sont crées. D'une banale envie et jalousie, nous sommes entraînés dans les méandres d'un braquage et d'un jeu de dupes dont la police fera les frais. L'intrigue monte en crescendo jusqu' au final détonnant comme sait le faire Joël Dicker, un final qui surprend et nous étonne.
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Voilà une histoire ciselée comme un chronographe suisse, à la construction rigoureuse – même si l'auteur prétend écrire ses livres sans plan préalable - où l'on retrouve plusieurs des thèmes chers à l'auteur : la figure tutélaire du père, les allers et retours temporels incessants, une intrigue déclinée sur quinze ans … et surtout des personnages terriblement attachants.

Pourtant, rien de plus banal que ces deux familles genevoises, avec chacune deux jeunes enfants, qui se lient d'une amitié non dénuée d'arrière-pensées. D'abord, Sophie et Arpad Braun, qui résident dans une super maison d'architecte, en lisière de forêt. Il est banquier d'affaires, elle est avocate. Manifestement aisés : deux Porsche, des bijoux, des vacances au soleil.

Ils rencontrent Karine et Greg Liégean, un cran nettement au-dessous au niveau fortune : elle travaille dans une boutique de mode, il est flic dans une équipe d'élite d'intervention, ils habitent une maison banale dans un lotissement qui fait tache dans un quartier huppé. Karine est fascinée par l'élégance et le charisme de Sophie, tandis que Greg tombe raide amoureux d'elle, jusqu'à venir l'épier jusque dans sa maison …

L'étude psychologique des protagonistes tient une place prépondérante dans ce polar cousu au millimètre. Car Arpad et Sophie recèlent chacun de lourds secrets, une vieille affaire de participation à un braquage dans le sud de la France, et qu'un troisième personnage vient leur rappeler : un certain Fauve … naturellement un pseudo, mais certainement, un voleur de très haute réputation, lui aussi envoûté par Sophie. Qui résisterait à cette prédatrice ?

Sous couvert d'une séduisante et professionnelle avocate, c'est elle l'animal sauvage, telle la panthère qu'elle arbore, tatouée sur sa cuisse fuselée … Elle dont le père, patron de plusieurs boîtes de nuit et restaurants de Saint Tropez, fait des affaires pas toujours conformes du point de vue fiscal, elle qui a suivi son amant Arpad à Genève, qui ne fut pas toujours un banquier lisse, malgré son diplôme obtenu à la London School of Economics …

Je ne vais pas en dévoiler davantage car les multiples rebondissements rendent cette histoire totalement addictive. Entre poids du passé, fantasmes et mensonges à longue échéance, passions et tiraillements entre une vie d'aventures et la tiédeur d'une vie familiale sans histoires, l'intrigue finit par mettre au jour le noeud gordien de la faiblesse humaine. Les héros sont des hommes – et des femmes – comme les autres …
Lien : http://bigmammy.canalblog.co..
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Deuxième livre de Joël Dicker que j'écoute et je peux d'ores et déjà vous dire que ce ne sera pas le dernier.


L'auteur a le don de nous embarquer (et surtout nous balader) dans une folle aventure.


Au premier abord, on découvre deux familles lambda et on apprend à les connaître, mais très vite on se rend compte que rien n'est un hasard et qu'ils sont tous très liés entre eux.


On alterne sans cesse entre le présent et le pdv de chacun de nos protagonistes principaux et le passé à différentes périodes. J'ai bien aimé ces aller-retour sans cesse puisque cela dynamise l'histoire et surtout on en apprend plus sur la personnalité et le comportements de nos quatres loustics.


Ça m'a un peu fais penser à La casa de papel, dans le sens où on connaît l'événement final, à savoir le braquage et on remonte le temps petit à petit pour comprendre comment on en arrive là.


Il se lit (ou s'écoute) super rapidement et si je peux vous donner un conseil c'est que vous n'êtes pas au bout de vos surprises, ce que vous pensez savoir n'est pas ce que vous croyez, les plots twists sont dingues 🤯

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Si on accepte de jouer le jeu et de se faire manipuler habilement par un auteur et de se laisser entraîner dans une histoire inventée somme toute efficace écrite simplement, dans un style abordable grand public, on ressort pleinement satisfait de la lecture en rafale d'« Un animal sauvage ». L'action du septième roman au titre intrigant et à la couverture de première bien choisie par Joël Dicker qui dirige sa propre maison d'édition s'inscrit dans ce qui marque l'imaginaire lorsqu'on pense à la Suisse : les activités bancaires et la précision horlogère dans la mesure du temps.

Avec la minutie d'un orfèvre, l'auteur genevois a choisi sa ville natale et sa banlieue avec quelques escapades en France et en Italie pour tisser de chapitre en chapitre une trame qui, au premier abord, semble complexe.

Le suspense est progressivement entretenu sous forme de compte à rebours parsemé d'indices alors que chacun des morceaux du puzzle s'imbrique, les pièces maîtresses révélant l'ensemble du portrait n'étant dévoilées qu'en finale après moult rebondissements.

Le tout chronométré à la minute près, à la manière d'un horloger, jour après jour, avec quelques séquences interrompant le fil chronologique (Draguignan 2006, Toscane 1912 et 2007, Saint-Tropez 2007, Menton 2007, Paris 2009, Genève 2012, 2015 et 2021) et présentant une action antérieure qui permettent d'expliquer certains aspects de l'histoire. Comme l'illustre bien la structure organique du scénario dans lequel Joël Dicker jongle avec le passé, le présent et le futur :

Prologue : le jour du braquage, 2 juillet 2022, 9 h 30.

Première partie : Les jours qui précédèrent son anniversaire, soit de 20 à 12 jours avant le braquage, du 12 au 20 juin 2022.

Deuxième partie : Les jours qui précèdent la découverte de Greg, soit de 11 à 6 jours avant le braquage, 21 au 26 juin 2022.

Troisième partie : Les jours qui précèdent le braquage, soit 5 jours jusqu'au jour du braquage du 27 juin au 2 juillet 2022.

Le tout ponctué d'insertion de brefs récits du déroulement du braquage de 9 h 30 à 9 h 37), des événements à 2 heures 45, 2 heures 15, 2 heures avant et au début du braquage et quatre mois après le braquage en novembre 2022.

Épilogue : Un an et demi après le braquage, 31 décembre 2023.

Un des personnages, Arpad Braun qui « fait semblant d'aller travailler. Il passe ses journées à errer dans les rues, les parcs, les cafés », n'est pas sans rappeler Jean-Claude Romand décrit dans L'adversaire d'Emmanuel Carrère.

Joël Dicker fait également un clin d'oeil littéraire en faisant référence à un roman imaginaire italien rarissime du début du XXe siècle écrit par un auteur tout aussi fictif, « Animaux Sauvages de Carlo Viscontini. Animali Selvaggi dans sa version originale » auquel il consacre un chapitre en reproduisant un extrait de son cru : l'histoire d'un Toscan, Luchino Alani di Madura et de sa panthère, une invention inspirée du film le Guépard (Il Gattopardo) réalisé par Luchino Visconti, une adaptation du roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.

« Arpad passa la matinée à chercher le livre. Il fit le tour des librairies de la ville. Petites librairies de quartier, grandes enseignes, bouquinistes. Sans succès. Il fit également étape à la grande bibliothèque centrale ainsi qu'à la bibliothèque universitaire de la faculté de lettres. En vain. Il eut soudain l'idée de se rendre dans un magasin de livres anciens. Il en connaissait un dans la vieille-ville, qui vendait des éditions originales, des ouvrages rares et des cartes d'époque. Il le trouva là-bas. ‘' Une édition unique, reliée en cuir véritable et dorée sur tranche ‘', expliqua le libraire pour justifier le prix. »

« le livre de Viscontini était effectivement introuvable, mais après de longues recherches, [Greg] parvint finalement à dénicher une copie numérisée sur le site Internet d'une bibliothèque universitaire au Québec. »

En révisant mes notes de lecture pour préparer cet avis de lecture, j'ai relu cet extrait décrivant le déroulement anticipé du braquage qui illustre à quel point l'auteur réussit à nous mener en bateau :

« Toi, tu vas passer par la porte principale du magasin. Comme si tu étais un client. Tu vas rapporter la bague que tu as achetée pour Sophie en prétextant un défaut. Là, tu feras diversion en t'arrangeant pour faire tomber la bague sans que le vendeur le remarque. Il va juste se rendre compte que le bijou a disparu, il va paniquer et il va alerter la sécurité. Pendant que tout le monde sera occupé à retrouver la bague, moi, je ferai irruption par l'arrière pour faire main basse sur les bijoux gardés dans l'arrière-boutique. C'est là que se trouvent les plus belles pièces. Si tout se passe bien, personne ne remarquera rien. Tout ce que tu as a faire, c'est garder tout ce petit monde occupé pendant sept minutes. Après ça, chacun se tire de son côté et on se retrouve plus tard. À cette heure-là, un samedi matin d'été, il y aura déjà beaucoup de monde dans les rues. Et ça, c'est idéal pour notre fuite. On pourra se fondre facilement dans la masse. »

J'y ai découvert l'existence d'un moyen de paiement utilisé en Suisse propice à anonymiser certaines transactions financières :

« Créé dans les années 1900 par la puissante banque postale suisse, le bulletin de versement était alors un coupon de paiement qui permettait de verser de l'argent à un particulier ou à une entreprise, en Suisse. N'apparaissait sur ce document que l'identité du bénéficiaire, celle du payeur n'étant pas indispensable pour procéder au versement. Il suffisait de se présenter à un guichet de poste avec le coupon et la somme correspondante en espèces, et la transaction était effectuée sans qu'aucune question ne fût posée. Hormis la destination finale de l'argent, son flux était impossible à tracer. »

J'ai aussi noté au passage cette réflexion :

« … les animaux sauvages sont comme les hommes. On peut les amadouer, les grimper, les déguiser. On peut les nourrir d'amour et d'espoir. Mais on ne peut pas changer leur nature. »

Je me suis laissé happer par ce tourne-page divertissant, mêlant double vie, « jalousie, voyeurisme et banditisme », qui lève progressivement le voile sur les secrets des différents protagonistes et la réalité masquée derrière certains trompe-l'oeil, divulguant les secrets des uns et des autres. J'ai savouré ce thriller jusqu'à la dernière ligne.

Quoiqu'en disent certaines lectrices et certains lecteurs, « Un animal sauvage » est un des très bons romans de Joël Dicker après « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » que j'avais beaucoup aimé l'ayant lu bien avant la création de ce blogue littéraire. Lui qui affirme qu'il n'élabore pas de plan de rédaction, « qu'il écrit ses romans sans connaître la fin par avance, découvrant l'histoire en même temps qu'il l'écrit ».

Joël Dicker parle de littérature et d'« Un animal sauvage » dans une intéressante entrevue vidéo disponible sur YouTube.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : ****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : ****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : ****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Arpad et Claire sont le couple parfait : beaux, riches et brillants. Leur maison, leurs carrières et leurs enfants font l'admiration de tous. Surtout celle de leurs voisins, Karine et Greg, dans la vie apparaît bien fadasse en comparaison. Mais les apparences sont trompeuses… Derrière la façade immaculée rôdent de sombres secrets.

Je n'ai pas lu tous les Joël Dicker, loin de là. Harry Québert bien sûr et le Livres des Baltimore, il y a quelques années. J'avoue que l'épaisseur de ses bouquins me décourage souvent. En général, je préfère les thriller courts, qui claquent…. Ça tombe bien. Celui-ci ne faisait pas 500 pages.

« Un animal sauvage » ne révolutionnera pas le genre mais l'auteur tire plutôt bien profit du contexte helvétique et plonge le lecteur dans une Suisse faite de transactions financières et de demeures luxueuses. Certains rebondissements m'ont bluffée tandis que d'autres m'ont laissée de marbre. J'ai trouvé que ça tournait pas mal en rond une fois les principaux éléments installés. Pas d'ennui à proprement parler, mais je n'étais pas non plus forcément impatiente de retourner à mon écoute.

Un divertissement tout à fait sympathique, à ne pas louper pour les fans de l'auteur, peut-être plus dispensable pour les autres.
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Une histoire de braquage, un compte à rebours haletant, des secrets entre voisins, des couples avec une façade qui se fissure, une écriture punchy... Bref, j'ai tout aimé dans ce livre, lu en 1 jour. L'auteur nous attrape et nous retourne complètement le cerveau jusqu'à la fin. Mais depuis je n'ose plus ouvrir mes volets le matin (gare aux voyeurs...) 😉
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