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Danièle Valin (Traducteur)
EAN : 9782070779581
144 pages
Gallimard (02/10/2006)
3.66/5   98 notes
Résumé :

Erri De Luca accompagne la célèbre alpiniste italienne Nives Meroi dans l'une de ses expéditions himalayennes. Réfugiés sous la tente en pleine tempête, ils engagent une conversation à bâtons rompus. Dans ce lieu magique à la jonction entre le ciel et la terre, où la beauté des montagnes contraste avec la violence des conditions climatiques, les récits d'altitude de la jeune femme sont une trame où se tissent réflexions et souvenirs de l'auteur autour du mét... >Voir plus
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Rares sont ceux capables d'exprimer le ressenti exceptionnel de l'humain lorsqu'il dépasse l'altitude de 8 000 mètres. Pour cela, c'est dans l'Himalaya qu'il faut aller et, pourquoi pas, en suivant avec Erri de Luca ces traces laissées par une grande alpiniste qui a dépassé plus de dix fois le cap des 8 000 et qui partage avec lui, en une conversation nocturne, les joies et les affres de la très haute montagne.

Erri de Luca déroule le fil de cet échange en y ajoutant la richesse de sa poésie personnelle, en laissant ses lecteurs respirer à travers les lignes de son livre, l'air raréfié des hautes altitudes où toutes les perceptions, sons, visions, soleil, vents prennent une dimension différente, quasiment divine.

Au-delà de la montagne, c'est toute la nature et la création qui sont sanctifiées par les mots de cet écrivain d'exception qui rend les hommages mérités aussi bien à la femme alpiniste, Nives, qu'à la féerie qui imprègne ceux qui ont la chance d'atteindre ces sommets et de transformer bien souvent leurs vies en destins.
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A bout de souffle !
A plus de 8000 m d'altitude, c'est assez normal. En lisant le dialogue entre la grande sportive, Nives Meroi, et l'écrivain Erri de Luca, alpiniste à ses heures, il y a de quoi être soufflé aussi.

Partis pour une expédition himalayenne, les deux Italiens vivent une nuit d'insomnie sous la tente et en profitent pour échanger récits d'exploits pour l'une et souvenirs d'une vie ouvrière et engagée pour l'autre.

Arriver à ces sommets de plus de 8000 m (il en existe 14 dans le monde et Nives et son mari en ont accompli 12 à ce jour), suppose des essais manqués, des conditions météorologiques inattendues et des demi-tours forcés, avec le même esprit de bataille pour monter que pour renoncer à l'ascension.

L'auteur fait souvent référence à l'Ecriture sainte en ce qui concerne la montagne "ce poste frontière où la divinité descend et où l'homme monte". A quoi sert l'alpinisme, demande-t-il. A rien, il n'a aucune obligation d'être utile. Il faut le voir comme une ascèse dans le sens d'exercice, de pratique, comme une voie d'humilité mais aussi de courage et d'endurance, du corps et de l'esprit.

Quelques beaux passages sur le vent, personne despotique et maître du temps ainsi que des paroles de gratitude pour la solidarité et le dévouement des sherpas et de très émouvants mots d'amour à l'adresse de son mari, Romano Benet, qui toujours l'accompagne dans ces hautes altitudes, "véritable laboratoire de l'amour". Au-delà du camp de base, ils grimpent avec leur "maison" sur le dos, provisions et matériel, sans outils satellitaires car ils privilégient l'effort complet et la confiance absolue. Arrivés au sommet, une minute d'arrêt, pas davantage, pour ne pas refroidir la machine et puis c'est la descente, parfois bien plus périlleuse parce que chaque pas permet de mieux respirer et que l'envie d'un bon repas donne des fourmis dans les jambes.

Nives ne veut pas laisser de traces, Erri veut marcher dans les siennes. Parfois leurs avis s'opposent, l'une étant pragmatique, l'autre poète et philosophe mais aucune pensée n'est à bout d'oxygène. Ils vont l'un et l'autre à leur essentiel.

L'humilité et la simplicité sont partout présentes dans ce petit livre lumineux, décrites avec la sincérité de l'engagement total de ceux qui osent côtoyer le danger et la nature indomptable.

Un grand merci à Nastie 92 dont le billet m'a beaucoup impressionnée. Je ne m'attendais pas à (presque) toucher les étoiles sans passer par les paliers d'adaptation à l'altitude.

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Ce livre est un petit ovni littéraire.
Ce n'est ni un roman, ni un récit d'aventures, il ne ressemble à rien de connu.
Mais qu'est-ce donc ?
Une conversation.
Une conversation à bâtons rompus sous une tente en pleine tempête dans l'Himalaya. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Certainement. Mais le résultat est fabuleux parce que les deux personnes qui discutent ne sont pas n'importe qui : l'immense écrivain italien Erri De Luca et sa compatriote, l'extraordinaire alpiniste Nives Meroi.
Le lieu insolite et le confinement dans la petite tente d'altitude vont engendrer des échanges qui n'auraient sans doute pas existé dans un endroit banal. Les dialogues se font plus intimes, les conversations passent de sujets généraux à des considérations plus personnelles.
Nives raconte. Elle raconte la joie de grimper avec son compagnon. Romano avance plus vite qu'elle, c'est entendu entre eux, c'est naturel, et la joie des retrouvailles au sommet est immense. Elle raconte le sauvetage d'un alpiniste coréen abandonné par sa cordée. Elle raconte la descente après le bonheur du sommet, et la sensation intense lorsqu'elle retrouve l'odeur de la terre.
Ce livre se déguste à travers nos cinq sens. C'est léger par moments, plus grave à d'autres, et c'est passionnant de bout en bout.
Erri De Luca est un magicien qui sait mettre de la poésie dans les mots, pour décrire la montagne, la nature, mais aussi à des moments dans lesquels on s'y attend moins, comme quand il nous explique sa fascination pour les pieds des porteurs. De très belles pages.
Venez à votre tour écouter cette conversation insolite. N'hésitez pas, suivez la trace de Nives !
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ll est poète, elle est alpiniste. Est ce différent ? Ils ont en commun une vision : celle des cimes. On ne dépasse rien, ni personne, on n'atteint rien, on escalade, on s'élève, on veille à ne laisser personne en chemin. L'honneur c'est d' être tous, sinon on n'est plus personne. On fait corps , on fait âme, on fait couple avec le verbe avec le geste. Une marche entre ciel et terre. Odeur de neige, parfum des sens. On parle, on échange, on construit pas à pas. On inscrit, on ouvre un chemin, une piste, une voie. C'est un très doux bivouac, un pas de deux sur un éboulis d'étoiles. La solitude s'installe. Se pose. On dit l'espoir, la peur parfois, la vigilance, l'exactitude que l'on se doit, la simplicité de ses choix, la sincérité, le rêve, la béatitude de l'instant, de l'entière présence que l'on se doit. L'amitié de l'humaine cordée. le verbe de l'un portée par le souffle de l'une.
Erri de Luca et Nives Meroi se parlent depuis tous nos sommets. Extrême. Comme extrêmement beau, extrêmement intelligent, extrêmement généreux. du plus haut que je me tienne, du plus juste que je me souvienne. « La dernière marche sous le ciel ».
Nives Meroi , alpiniste italienne, est la première femme à avoir vaincu dix sommets de plus de 8 000 mètres. Elle compte actuellement à son actif 11 sommets de plus de 8000 mètres.

Astrid Shriqui Garain
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N°867– Février 2015

SUR LA TRACE DE NIVESErri de Luca - Folio.
Traduit de l'italien par Danièle Valin.

Nives, c'est Nives Meroi, alpiniste italienne née en 1961 qui s'est rendue célèbre avec l'ascension de l'Everest en 2007 en étant la première femme à avoir conquis 10 sommets de plus de 8 000 mètres. Accrochés à la montagne, au cours d'un bivouac, un dialogue s'engage entre elle et De Luca. Cela nous donne, au hasard de la conversation où se mêle les souvenirs de l'auteur, une évocation du vent, présenté comme une personne, des sherpas oubliés de l'Himalaya qui usent leur vie de misère à aider les occidentaux, plus riches qu'ils ne le seront jamais à escalader la montagne. Face à la nature sauvage et grandiose des cimes, c'est le sentiment d'humilité qui l'emporte, avec la fatigue, le manque d'oxygène, la mort qui veille, observe l'alpiniste en profitant de ses moindres faux-pas. L'orage prend ici des dimensions dantesques dans le vide des ravins et lui rappelle les bombardements de Belgrade où Erri s'est installé volontairement pendant la guerre de Yougoslavie pour être du côté des assiégés. Les cimes qui rapprochent l'homme de Dieu favorisent la réflexion et ce sont des versets de la Bible dont il est un lecteur et un traducteur attentif qui lui reviennent autant que les inévitables considérations sur « la conquête de l'inutile » qui permet surtout de se retrouver soi-même, de faire le point sur son existence, loin de la recherche du succès. L'ascension et la descente d'une montagne s'apparentent à un travail de Pénélope qui fait et défait son ouvrage. C'est un acte éminemment solitaire, de confrontation avec la difficulté et l'inconnu qui le renvoie à son travail d'écriture pour l'inspiration et la page blanche devant laquelle il est assis.

Les éléments, leur force, sont le miroir de la fragilité de l'être humain face à une vie dont nous ne sommes que les pauvres usufruitiers. La nature peut à tout moment précipiter l'alpiniste dans l'abîme, se venger de le voir ainsi fouler et violer son territoire. le fait pour l'homme de savoir que son existence est à ce point dérisoire, qu'elle ne tient que du hasard et sûrement du miracle le ramène à une vision plus pragmatique des choses et du rapport aux autres. Dès lors, le respect du prochain, le geste naturel d'entraide et de solidarité, l'attention et l'amour qu'on lui porte prennent une dimension plus humaniste, plus humaine. Les pages sur la complicité, la passion qui unissent Nives et Romero, son époux, sont une véritable énergie pour elle et un rempart contre sa fragilité. Leur attachement commun et quasi amoureux à la montagne est révélatrice de cette démarche à la fois rare et exceptionnelle. Les mots, poétiques et d'une belle résonance minérale, comme sait les faire chanter l'auteur surtout quand il évoque les cimes et des abîmes, donnent ici à ce livre une vraie dimension d'invitation au respect de la nature, création divine qui est notre patrimoine commun, imprescriptible et inaliénable, la préoccupation constante de ne rien laisser derrière soi qui puisse la salir, la polluer.

Ce texte rend hommage à cette femme face à ce milieu très masculin voire machiste de l'alpinisme. J'y vois personnellement une véritable reconnaissance à la fois de la fragilité et de la volonté de marquer son temps, son passage sur terre, sa « trace », simplement en y faisant ce qu'on aime, parce que c'est pour cela qu'on est ici, mais aussi dans le respect de l'autre. J'ai aimé ce livre qui n'est pas un roman mais un long dialogue dont la montagne mais aussi la vie révolutionnaire et engagée de l'auteur, ne sont que le prétexte. Mises à part des anecdotes d'ascension qui me laisse un peu indifférent(je ne suis qu'un homme de la plaine et du littoral), ce fut un bon moment de lecture à cause de la limpidité poétique de son écriture.

L'ai-je déjà dit dans cette chronique, la démarche d'écriture et de création d'Erri de Luca, son parcours personnel altruiste et ouvrier qui sous-tend sa création littéraire exceptionnelle mériterait bien une distinction moins confidentielle que celles obtenues jusqu'ici.

©Hervé GAUTIER – Février 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Mais je ne réponds pas à la question de savoir ce que je fais là, je réponds à celle-ci : à quoi ça sert? Voilà, pour moi, escalader a une valeur ajoutée, celle de ne servir à rien. Dans le grand atelier quotidien des efforts consacrés à un avantage, à un intérêt, l'escalade est enfin affranchie de l'obligation d'être utile. Elle désobéit à la loi de marché qui prévoit des contreparties à l'investissement, au risque. Escalader, c'est seulement àskesis que nous traduisons par ascèse, mais qui en grec n'avait rien de spirituel, et qui était en fait un exercice, une pratique. Il est gratis, avec cette légère grâce qu'on recherche dans ses propres actes.
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Du haut d'une montagne, Jésus, avec sa liste de joies, met le monde sens dessus dessous, place en tête du classement tous les vaincus. Il le fait au sommet d'une montagne parce que c'est le point le plus éloigné du sol, le plus proche du royaume qu'il promet. Là-haut, les priorités, les primautés, les joies marchent à l'envers. Au cours des siècles derniers, l'alpinisme a renouvelé une intimité avec les cimes. De nombreux pratiquants déclarent accomplir aussi de la sorte une approche spirituelle. Aller en montagne ne me fait pas cet effet. Ce n'est pas un rapprochement, c'est un éloignement de tout lieu, je monte pour tourner le dos. Ce n'est pas un point de rencontre avec les cieux ouverts, mais de nette séparation du sol, j'approfondis une solitude. Pourtant, je comprends que le discours le plus subversif sur les derniers qui deviennent les premiers devait être prononcé sur une montagne, un endroit inhabitable, d'où il faut toujours descendre. Ce discours chrétien est resté en altitude, il n'est pas descendu dans la vallée, les derniers sont restés à leur place.
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La montagne est pour moi un lieu désert où l'on voit le monde tel qu'il était sans nous et tel qu'il sera après. Je me penche sur le désert. Ici, sur l'Himalaya, il manque aussi les animaux, pas une aile ne vole dans l'air, pas une trace ne marque la neige. Je viens là car ici se renforce le sentiment d'être un étranger, un intrus du monde. Ici, nous ne pouvons pas l'asservir, nous ne pouvons extraire aucune matière première, passer une charrue pour semer, nous pouvons seulement lui prendre un peu de neige à faire fondre et à boire. Ici, nous mettons des gants, des épaisseurs, le monde ne se laisse pas toucher. Être repoussés est une leçon dont notre comportement tire profit.
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(l'échelle de Jacob)

E : Une grande partie de l'Ecriture sainte est alpiniste. La grande corbeille zoologique de Noé se pose sur l'Ararat en descente au moment du retrait des eaux. Abraham est appelé sur le mont Moriah pour dégainer son couteau sur la gorge de son fils Isaac. Moïse monte deux fois sur le Sinaï/Hòrev pour les tables de l'alliance. Les montagnes se sont plantées dans le récit sacré. Jacob a fait un songe à Bet El, une échelle qui part de terre et finit au ciel. C'est le premier symptôme clinique d'un désir d'ascensions. Dans le songe, seuls les anges mnontent et descendent, mais pendant ce temps un homme est en train de rêver d'eux, il regarde et apprend.
Dans l'Ecriture sainte, la montagne est un poste frontière, où la divinité descend et où l'homme monte. « Et il les conduisit à sa frontière sacrée » dit le psaume 78 du lieu de rencontre vers lequel convergent à deux, non seulement les appelés mais l'appelant. Ce Dieu-là aussi se déplace.
Les Hébreux, qui jamais n'eurent confiance dans la mer, fréquentèrent les hauteurs. Tziòn/Jérusalem est I'une d'elles et le verbe de mouvement vers la ville est « monter ».
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Nos ancêtres sont allés à la chasse d'immense, ils agrandissaient ainsi la vie. C'est pourquoi l'astronomie a été la première science des civilisations. La nuit fut explorée plus que le jour parce qu'elle était bien plus vaste. La pensée a forcé les secrets, chipé des connaissances pour élargir le champ de la vie étroite. Lorgner l'infini fait augmenter l'espace, la respiration, la tête de celui qui l'observe. À force d'étonnement, la science a progressé. Eprouver de l'émerveillement est une qualité scientifique essentielle, parce qu'elle incite à découvrir. J'ignore s'il en est encore ainsi, je ne connais rien à la science et je ne connais pas de scientifiques. Le terme même de scientifique me rend soupçonneux. Pourtant, s'il n'y a plus d'étonnement dans le déclic de celui qui s'enfermne dans un laboratoire, tant pis pour lui et tant pis pour la science. Ce fut l'immensité sans fin de la nuit qui ouvrit les pensées de nos ancêtres. S'apercevoir que l'infini existe est déjà un début d'entente entre la toute petite taille de la créature humaine et l'univers.
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Vidéo de Erri De Luca
Dans « Les règles du Mikado » (Gallimard), Erri de Luca orchestre en dramaturge la rencontre entre un vieux campeur solitaire et une jeune tzigane en fuite, dans un col de montagne séparant l'Italie de la Slovénie. Un dialogue s'engage, qui confronte deux visions de la vie. Il perdurera bien au-delà de cette première nuit.
« Entrer dans un livre d'Erri de Luca, c'est entrer chez un orfèvre de la langue. Son style est sans fioritures. Il va à l'essentiel tout en arrivant à créer une promenade poétique auprès de personnages qui n'ont pas besoin d'adjectifs. Ils sont, c'est tout ce qu'on leur demande. Et c'est magnifiquement fait. » Bartleby404 sur Babelio
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