Ne connaissant pas du tout cette autrice j'ai (encore) été piocher dans les réserves de la médiatheque, bonne pioche avec cette "tour de Babel".
Dans l'Angleterre des années 1960, Federica fuit, avec son fils, un mari violent et la vie étouffante à la quelle elle est contrainte. Nous la suivons dans sa quete de liberté ainsi que son entourage, famille et amis, présent à ses cotés.
Le recit est organisé en alternant divers points de vue, c'est un peu surprenant au départ mais cà fonctionne très bien, l'histoire prend le temps de s'installer, les rapprochements, les liens se font progressivement. J'ai tout de suite éprouvé une grande sympathie pour les personnages, en particulier Daniel et la bande d'amis de Fédérica.
Privée de vie sociale et intellectuelle durant des années, l'héroine renoue avec la litterature, l'art, les discutions et débats et on s'immerge avec elle dans cette renaissance. Et puis il y a ce texte étrange qui alterne avec le recit du reel et dont ,longtemps on ne sait rien, jusqu'a ce que, là encore les liens se fassent, "
La tour de Babel est autant l'histoire de Federica et des siens que celle de ce texte.
Le livre est ponctué d'écrits de diverses natures, de recits dans le recit, c'est bien trouvé et stimulant au départ mais un peu lourd à la fin a mesure que ces inserts deviennent de plus en plus presents, c'est le seul petit bémol que j'ai trouvé au roman.