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3,74

sur 184 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est un roman choral qui met en scène trois personnages dans un village reculé du Vaucluse. Il y a Claude une septuagénaire élevée comme un homme. Paul-Marie fils de Claude, malade qui se terre dans les combles de chez sa mère car accusé de viol. Enzo, 20 ans, trisomique qui rencontre Paul-Marie lors d'un stage en mairie.

L'histoire fait des allers-retours dans le temps pour comprendre ce qui s'est passé et affiner les relations qui unissent les 3 personnages.

Je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture car je l'ai trouvé sordide, malaisante et grossière. J'entends qu'il y ait encore des gens dans l'arrière pays qui pensent et parlent de cette manière. Mais c'est trop pour moi. Trop noir, trop mélodramatique. L'alcool imprègne, la violence est partout et banalisée, le racisme et l'homophobie ancrés chez les villageois. Je ne vis pas dans un monde naïf, je suis consciente que cela existe. La noirceur en littérature ne m'a jamais révulsée, elle fait partie de ce monde. Il y a une tendance actuelle dans la littérature à vouloir montrer le pire de l'humain de manière crue et appuyée. À décrire des situations dures à la limite du soutenable. C'est parfois bien écrit et parfois c'est raté.

Dans ce roman j'ai justement eu dû mal avec la vraisemblance de l'histoire et avec le choix d'écriture de l'auteur. Néanmoins, sans prévenir, il y a des fulgurances d'émotion sincères notamment lorsque Paul-Marie pense à son grand frère ou que Claude laisse sa carapace se fissurer un peu. Mais ces moments sont trop rares. La vulgarité et l'obscénité reprennent bien vite le dessus. Et c'est bien dommage.

Les intentions de l'auteur de dénoncer ces situations qui existent sont louables. La différence ne devrait pas être condamnée. La manière dont s'est raconté et le langage utilisé ne m'ont pas du tout convaincu ni plu.
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Ce livre, malgré quelques personnages attachants dans leur mal vivre, ne m'a pas convaincu.
280 pages de plongeon dans le malheur, la sottise, la vulgarité, la grossièreté, finissent par donner envie de passer à autre chose.
Les sauts de date d'un chapitre à l'autre compliquent, inutilement à mon sens, la compréhension de l'intrigue.
Le parti-pris du négativisme était il indispensable pour comprendre la difficulté de découvrir et de vivre l'homosexualité ?
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