Vous allez dire que je parle encore comme un gourou, mais je suis sérieux, là. Question solitude, je m'y connais pas mal. J'ai passé cinq ans à jouer les ermites dans une forêt de l'Oregon… Comme vous aujourd'hui, je m'étais convaincu qu'en évitant le contact avec les autres, je trouverais une forme de sérénité. En réalité, je me plantais. On n’est personne quand on est seul. On rabougrit, on s'assèche. On n'existe qu'avec les autres.
En réalité, le mieux c'est peut-être de croire en soi, de s'accepter tel qu'on est avec ses fêlures, se regarder dans le miroir et se dire: "OK, on fera avec."
"S'attacher à quelqu'un, c'est courir le risque d'être déçu. Quand ils me connaissent, les gens finissent par avoir peur de moi. Je suis mieux seule. Point."
Comme vous aujourd'hui, je m'étais convaincu qu'en évitant le contact avec les autres, je trouverais une forme de sérénité. En réalité, je me plantais. On n'est personne quand on est seul, On rabougrit, on s'assèche. On n'existe qu'avec les autres.
On n’est personne quand on est seul. On rabougrit, on s’assèche. On n’existe qu’avec les autres. (Paul)
Les emmerdes, j’en ai déjà plein le coffre, mais faut croire qu’il reste encore de la place.
C'est de la folie, peut-être, de l'obsession, certainement. Mais je suis comme ça. Plus on m'enfonce et plus je creuse.
Mais les jolis idéaux ont souvent tendance à se fracasser la gueule contre le mur du réel.
(...) il y aura toujours des gens pour nous promettre monts et merveilles. Chefs de gang, prêtres, imams, rabbins, hommes politiques, coachs en bien-être, gourous de sectes …
Stop. Tu me fatigues, Paul…. Avec toi, on a l'impression d'être toujours jugé, interrogé. Si tu ne veux pas être aidé, c'est ton problème pas le mien. Ils ont raison quand ils me parlent de toi. Tu as une mauvaise influence , trop de ténèbres t'entourent.