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4,2

sur 2369 notes
Une bouteille à la mer
Avec un prologue qui vous glace le sang, ce polar, troisième de la série du département V, commence très fort. En effet, on y découvre un jeune garçon captif avec son frère dans un hangar pour bateau : il ne se fait guère d'illusion sur son sort, pourtant avec un courage exceptionnel, il va parvenir à écrire un message sur un vieux papier, avec son sang, le glisser dans une bouteille, la fermer hermétiquement avec une sorte de goudron dont les planches près de lui sont tapissées, et la laisser tomber dans l'eau, espérant que quelqu'un la trouve rapidement… Mais six années s'écoulent avant qu'elle ne s'échoue en Ecosse et encore six autres années pour que le contenu soit découvert. Les lettres sont presque toutes effacées, seuls les deux premiers mots sont encore lisibles : Au secours. Pour la police écossaise, il semble que la langue employée soit peut-être de l'islandais… avant de déterminer qu'il s'agit du danois et que le dossier atterrisse sur le bureau de Carl Mørk à Copenhague. Un bon vieux cold-case avec une belle énigme à résoudre : voilà de quoi occuper notre vice commissaire de police et son équipe, Assad et Rose. Quoiqu'ils soient déjà mobilisés sur une vieille affaire d'incendie criminel, et que Rose, comment dire, ne soit pas vraiment elle-même ces derniers temps, au point de se faire remplacer (temporairement ?) par sa soeur jumelle Yrsa. Quant à Assad, Carl en vient à suspecter qu'il n'est pas tout à fait celui qu'il prétend être… Décidemment, la vie n'est pas un long fleuve tranquille pour le département V.
Après l'excellent tome 2 Profanation, je m'étais promis de reprendre rapidement cette très bonne série policière made in Danemark. Rapidement, c'est-à-dire après 3 ans ! le temps passe vite n'est-ce pas ? Quoiqu'il en soit, je me suis remise très vite dans l'ambiance si particulière de ces enquêtes et j'ai retrouvé avec grand plaisir les personnages. Carl Mørk qui gère difficilement un choc post-traumatique et une vie privée compliquée, Assad dont on commence à comprendre qu'il pourrait bien cacher pas mal de choses sur son passé, et Rose la punkette caractérielle terriblement efficace que sa jumelle va remplacer avec brio. L'enquête est passionnante, l'auteur excelle dans cette alternance entre passé et présent et en nous plongeant dans l'univers des sectes religieuses il n'épargne ni ses personnages ni ses lecteurs dans cette véritable course contre la montre.
Ce polar fait plus de 700 pages mais on ne s'ennuie pas une seule seconde. le rythme est soutenu, le suspens total, la résolution des énigmes intelligente.
Je vais essayer de ne pas laisser passer trois ans pour poursuivre cette série.
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J'avais adoré Miséricorde et profanation, mais alors celui-ci... GÉNIALISSIME!
On retrouve notre trio plus en forme que jamais!

L'histoire tiens la route, les protagonistes sont réaliste, attachants, détestable...
On sent la panique monté en nous à chaque instant !

Un moment de lecture inoubliable.

Merci Jussi adler olsen, je vis des moments forts à chaque roman !
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Troisième tome des aventures du trio improbable du département V. Et pas des moindres.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance oppressante et l'originalité du récit.
Certes, le roman est un policier classique, avec son enquête et ses héros récurrents, mais l'environnement choisi m'a paru original : l'assassin cible ses victimes dans le cercle très fermé des sectes religieuses, on suit son parcours et celui de ses victimes, on découvre sa vie « annexe » et son passé, toutes ces bribes d'histoire s'imbriquant parfaitement les unes aux autres et sont menées d'une main de maître.. Passé les 200 premières pages qui pataugent un peu, Adler-Olsen nous offre un polar haletant et palpitant. Et le coupable est bien pourri jusqu'à la moelle.
Le bémol, c'est le too much des personnages secondaires : la soeur jumelle de Rose, l'ex femme de Carl, son ex belle-mère... Trop farfelus pour être honnêtes, et crédibles.
Seul le personnage d'Assad garde son mystère et sa profondeur.
Un bon polar que j'ai beaucoup aimé et largement préféré au second volet.
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Waou et snif! Voilà mes deux impressions en refermant ce dernier livre de Jussi Adler Olsen! Bon, je vais quand-même essayer d'en dire un peu plus...

Ce n'est pas si fréquent d'être triste à la fin d'un livre parce qu'on l'a tant apprécié qu'on a de la peine de s'en séparer... "Délivrance" fait partie des coups de coeurs dont j'ai pris tant plaisir à partager la compagnie qu'une fois les dernières pages tournées, bien que tout à fait satisfaite, je n'ai pu dire que "snif"... Snif c'était bien, ça va me manquer...

Et waou donc, car non seulement l'intrigue est absolument prenante et tient autant en haleine qu'en éveil mais les personnages, autant du coté du bien que de celui du mal, sont vraiment fouillés et si profondément décrit qu'ils en deviennent forcement intéressants et attachants (ou haïssables...).

Ayant pris les choses en route, c'est avec ce roman que j'ai découvert pour la première fois l'étonnante équipe du département V de la police de Copenhague et même si je regrette un peu maintenant de ne pas avoir commencé par les deux premiers tomes, je n'ai eu aucun mal à m'attacher à ces personnages hauts en couleurs et profondément humains (dans le meilleur sens du terme...) Des bons héros c'est la garantie du plaisir de lire et avec cette drôle d'équipe, il n'y a pas de doute, on est servi et personnellement je ne demande qu'une chose : pouvoir les suivre encore lors d'une prochaine enquête...

Mais ce n'est pas que les bons qu'Adler Olsen s'est donné la peine de découvrir car l'assassin, le grand méchant, le diable en personne est lui aussi décrit et suivi avec minutie, perspective et intelligence ce qui ne manque pas de donner au récit beaucoup d'intérêt.

En fait il est une chose que j'écris parfois quand je n'ai pas aimé un livre et pour "Délivrance", je voudrais pour la première fois l'utiliser en tant que qualification positive : ce roman traine en longueur. Et oui, c'est un pavé. Et oui il progresse parfois lentement. Et oui, après une avancée spectaculaire on croit la fin proche avant de constater qu'il reste encore 200 pages à lire. Il faut le dire, ce roman traine en longueur. Mais pour une fois c'est avec délectation que j'écris cette phrase car si il traine, c'est pour notre plus grand plaisir puisque cette lente progression, ce soin du détail, nous permet vraiment de rentrer dans l'histoire, dans la psychologie des caractères et de s'y croire vraiment! Loin d'un de ces polars vite lus et vite oubliés, "Délivrance " développe tellement ses personnages et ses thèmes qu'il y a fort à parier qu'il restera longtemps dans la mémoire du lecteur sans pour autant que ces développement ne l'aient ennuyés une seconde car tout bien huilé qu'il est, ce roman policier se dévore sans ennui aucun!

Ai-je vraiment besoin pour conclure de préciser que j'ai aimé ce livre? Je n'ai qu'une chose à ajouter : Courrez chez vos libraires ou dans vos bibliothèques car ce Jussi Adler Olsen n'est pas cité pour rien meilleur auteur de thrillers scandinaves! J'y ai personnellement réellement pris gout et je vous souhaite sincèrement le même plaisir!
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Carl Mork,du département V de la police de Copenhague est responsable de l'unité des affaires non résolues.Aidé d'Assad ,un réfugié syrien perspicace et de Rose ,la secrétaire un peu barrée ,ils vont devoir élucider un message retrouvé par un pécheur écossais dans une bouteille dont le texte s'est partiellement effacé à cause de l'humidité et surtout parce que la bouteille est restée quelques mois posée près d'une fenêtre du commissariat écossais sans que personne s'y intéresse.Un bon polar.
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Dans ce troisième volet, nous retrouvons avec plaisir l'inspecteur Carl Morck, qui vit toujours avec Jesper (le fils adolescent de son ex-femme Vigga) et son colocataire gay et fin gourmet, Morten Holland. Hardy, son collègue paralysé depuis une enquête qui a mal tourné (voir les deux premiers opus) est à présent installé dans le salon.

Le Département V va devoir élucider un nouveau « cold case » : une vieille bouteille (contenant un SOS) jetée à l'eau au Danemark – semble-t-il – et miraculeusement retrouvée en Écosse. le message écrit en danois, avait initialement été confié à la police écossaise et oublié sur le rebord d'une fenêtre (le hic est que repêché en 2002, il datait de février 1996 …)

L'auteur nous embarque dans une intrigue particulièrement noire, où il est question d'église intégriste (voire de secte) et d'enlèvement d'adolescents. En filigrane, nous apprenons à faire plus ample connaissance avec les habitués du Département V : que cache Assad de son passé ? Qui est donc Yrsa, cette soeur jumelle de Rose, sortie de nulle part ? Carl Morck va-t-il réussir à faire le point de sa vie sentimentale ?

Un troisième roman vers qui va ma préférence, tant les protagonistes, bons ou mauvais, sont parvenus sans difficulté à me captiver : décidément, ce Département V a fait de moi une fan de Jussi Adler Olsen ! Je ne tarderai pas à consacrer quelques nouvelles heures de lecture au quatrième tome, ça ne fait pas l'ombre d'un doute !
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Premier masse critique pour moi donc merci BABELIO et merci les éditions Albin Michel.

Sentiment mitigé en refermant ce bouquin, ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas folichon non plus. Il est vrai que je ne suis pas un grand fan de ce genre d'enquête policière, j'aime l'action au sens « j'aime l'action », avant la page 300 il ne se passe rien, l'auteur tisse sa toile, plante le décor, travaille ses personnages et il le fait tellement bien que j'ai lâché le truc pendant une semaine...

Les protagonistes sont plutôt originaux et stéréotypés, pas un seul personnage ordinaire dans le département V, ambiance collégiale, limite c'est la fête tous les jours dans la police danoise, au boulot chacun mène sa petite vie comme bon lui semble, quelques ressemblances frappantes avec des personnages de série télé mais bon c'est comme ça et au final ça fonctionne plutôt bien.

L'intrigue principale reste ordinaire, par contre j'ai trouvé que les intrigues secondaires n'apportaient rien sauf quelques pages supplémentaires.

A mi parcours ça commence à bouger un peu, chouette enfin de l'action, vous ambiancez pas trop non plus : ça se calme très vite.

Le style reste fluide et agréable ce qui ne veut absolument rien dire en littérature mais entre novices on se comprend : un peu long et mou du genou certes mais pas trop "relou" à lire.

Heureusement quand même que c'était une mission BABELIO

A plus les copains
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J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir nos compères du département V dans une enquête à nouveau très prenante. Si je suis un peu restée de marbre devant la problématique Ursa/Rose, j'ai été vraiment prise aux tripes par les courses-poursuite et le contre la montre de ce roman bien ficelé et rondement mené.
Si le personnage de Karl ne bouge pas beaucoup et perd un peu en intérêt et que je n'arrive pas trop à m'attacher à Rose, je reste absolument séduite par Assad qui est vraiment un personnage attachant, très réussi et très drôle. Je me réjouis de voir où vont nous mener les différents indices que l'auteur glisse dans ces romans quant à ses origines et aux secrets qu'il dissimule.
Pour le scénario spécifique de ce roman, on sent le réel et minutieux travail de recherche mené par Jussi Adler-Olsen qui nous rend un univers aussi crédible que flippant.
J'en redemande ^^, vivement l'affaire suivante...je me demande ce que nous réserve le dossier 64.
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Troisième volet des aventures de Carl Morck (pour une fois que je lis une série de polar dans l'ordre!).
Et c'est certainement le volet que j'ai préféré ! Déjà Morck a l'air un peu plus partie prenante dans l'enquête. Parce que sinon je trouve que c'est Rose et Assad qui font tout le boulot. Même si là ce n'est pas un foudre de guerre, faut pas pousser. Mais il a son utilité.
Et c'est aussi l'épisode le moins sanglant, le moins "boucherie" du Département V. Il est angoissant à souhait, violent, forcément, mais moins sanguinolent et barbare que les autres.
Un excellent cru !
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Après un petit coup de mou avec le deuxième tome, j'ai retrouvé mon plaisir des débuts avec cette enquête. Cette fois, c'est par une bouteille jetée à la mer il y a plusieurs années que l'équipe du Département V met le pied dans une enquête qui va s'apparenter à une véritable course contre la montre.

Assad est toujours un peu plus mystérieux et Rose, la punkette qui sert de secrétaire, fait aussi des siennes. Plusieurs situations permettent de distiller l'humour discret mais qui fait toujours mouche et qui me plait tellement dans cette série. L'enquête est haletante, surtout qu'en tant que lecteur nous avons des infos qui échappent aux inspecteurs. Cette fois, l'ensemble était assez complexe mais crédible et en plus l'auteur a levé le voile à plusieurs reprises sur les paysages côtiers danois. L'ensemble s'enrichit au fil des tomes, que ce soient les personnages ou le contexte.

Un troisième tome qui confirme donc la qualité de cette série danoise que je vais poursuivre avec beaucoup de plaisir.
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