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4,2

sur 2442 notes
Aucune longueur dans ce pavé de plus de 700 pages.
Une bouteille à la mer, l'espoir d'être libéré mais Carl Morck et ses acolytes ne s'occupent que de cold case alors... ce message arrivera bien tard.
Néanmoins, un serial killer sévit toujours et, ici, pas de nouvelle bouteille pour retrouver les enfants.
L'équipe un peu cabossée et aux méthodes iconoclastes, arrivera t'elle à temps ?
Comme toujours du suspense, des rebondissements, et de l'humour.
Ce tome vaut le détour.
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Une merveille, ce thriller! Je me suis régalée du début jusqu'à la fin sans avoir l'air de subir le stress de parcourir un pavé de plus de 600 pages, les morceaux de puzzle se constituent astucieusement. Comme toujours, on retrouve le département V avec des vieilles enquêtes n'ayant pas connu de dénouement mais, à force de déclasser les affaires non élucidées, la police risquerait de laisser courir un assassin plus que dangereux, ou un ferreux psychopathe, et de le laisser sévir pendant longtemps, c'est le cas des enfants enlevés issus des familles appartenant aux sectes religieuses dans Délivrance. Jussi Adler-Olsen nous concocte dans ce livre des aventures alléchantes où se mêlent poursuites, calculs, métamorphoses, mystères...
Karl Mørck devient de plus en plus attachant, il ne joue pas les héros de la flicaille, son équipe est assez particulière, chacun garde son petit secret, un Assad dont l'identité est plus que ambiguë, une Rose qui se transforme en une capricieuse jumelle. Carl les gère à sa façon, il sait comment se faire obéir, et, eux aussi, savent tirer les ficelles auprès de leur chef.
Un thriller qui ne vous déchire pas la peau pour autant mais qui est un véritable régal!!
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Deux enfants sont enfermés et attachés au fond d'un bateau ; l'un d'eux arrive à écrire un SOS avec une écharde de bois et son sang. le message enfermé dans une vieille bouteille en verre est jeté à la mer, pour réapparaitre dix ans plus tard sur le bureau du département V.
Carl est persuadé que c'est un canular, d'autant qu'il a bien d'autres choses à faire entre la présence d'Hardy, son ex-coéquipier sans bras ni jambe, chez lui, ses relations complexes avec Mona, sa maitresse et sa psy, les travaux prévus dans les locaux du département V, sans compter cette invasion de mouches…
Mais Rose et Assad sont convaincus que c'est une nouvelle affaire qui vient d'atterrir entre leurs mains, et commencent à déchiffrer le message. Il y est question de deux enfants, qui ont réellement existé, mais qui n'ont jamais été porté disparu. Issus d'une famille témoin de Jéhovah, un seul d'entre eux semble toujours exister dans les fichiers de la police.

Délivrance est la troisième enquête du Département V de la police danoise, le bureau de résolution des affaires non résolues. J'ai retrouvé avec plaisir le trio improbable Carl-Assad-Rose, bientôt épaulé par la jumelle de Rose qui vient remplacer cette dernière.
Alors c'est sûr, ce tome ne révolutionne pas le genre. Jussi Adler-Olsen utilise les mêmes ingrédients que dans les précédents opus : les flics aussi atypiques qu'attachant, une histoire sordide, un regard désabusé sur la société danoise… mais je trouve que le cocktail de tension, d'actions et d'humour, bien dosé, fonctionne à merveille, et les rebondissements, les fausses-pistes et les vraies courses poursuite alimentent l'addiction du lecteur.
Pour moi, Délivrance est un bon cru, à lire sans modération pour se changer les idées ! (même s'il vaut mieux, probablement, ne pas enchainer les Enquêtes du département V…).
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Troisième enquête du département V chargé des cold cases. Je n'ai pas lu les deux premières. L'équipe est composée d'un inspecteur assez falot flanqué de coéquipiers très atypiques (un syrien énigmatique et une secrétaire improbable ), elle est moyennement convaincante. Je n'ai pas aimé le duo timbré Rose/Yrsa, les digressions mal exploitées sur les problèmes de locaux et de désamiantage (ça aurait pu être drôle, c'était un peu lourd), le deuxième cold case avec les incendies qui ne m'a pas intéressé plus de deux minutes. A part Assad les personnages qui gravitent autour de l'inspecteur Carl Morck me passionnent peu, hélas !
Reste l'enquête principale, à la fois originale et classique, passionnante. A partir d'une bouteille à la mer trouvée en Ecosse, la police découvre qu'un tueur en série sévit depuis au moins treize ans : il kidnappe deux enfants d'une fratrie, demande une rançon, tue l'un des enfants et libère l'autre. Toujours dans des familles membres de sectes ou de communautés religieuses atypiques. Jamais une plainte de déposée. L'atmosphère de différentes sectes est bien rendue avec le côté vie en vase clos, replié sur soi et la religion. le lecteur découvre peu à peu la personnalité et les motivations malsaines du tueur qui se venge curieusement de son enfance. le démarrage est lent mais ensuite ça s'accélère au point de devenir haletant. le portrait psychologique du tueur est très réussi et le cheminement de son personnage crédible.J'ai aussi apprécié l'alternance des points de vue (enquêteurs, tueur, victimes, femme du tueur) qui permet de mieux cerner les personnages, et, accessoirement, limite les pages consacrées à l'équipe d'enquêteurs.
Une excellente intrigue.
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L'inspecteur Carl Morck se trouve confronté à un bien curieux dilemme.
Doit-il entreprendre une enquête, alors qu'il n'est même pas certain qu'il y ait eu meurtre ?
Une bouteille jetée à la mer contenant une lettre pour le moins énigmatique est le seul élément dont disposent les policiers du département V, le bureau des affaires classées.
Il apparait rapidement que cette lettre est écrite avec du sang. Par quelqu'un en grand danger ou par un plaisantin ?
Mais lorsque Carl et ses assistants parviennent à déchiffrer partiellement le message, il apparait qu'il a été écrit par un jeune garçon enlevé avec son frère bien des années plus tôt.
J'ai aimé cette lecture. D'abord parce qu'il s'agit d'un polar scandinave, une catégorie qui m'a rarement déçue, ensuite l'auteur met en scène un enquêteur sympathique, ses adjoints Rose et Assad m'ont convaincue malgré leurs côtés un peu loufoques. Enfin, l'enquête se déroule dans le milieu des sectes et j'y ai appris beaucoup.
Je n'avais jamais lu Jussi Adler Olsen et j'ai été totalement conquise par cette découverte.
Délivrance est un polar sans fausse note, brillamment construit, dans un climat aussi froid qu'un hiver du grand Nord.
Une lecture addictive que je quitte à regret.
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Ce n'est pas la grande forme pour l'inspecteur Carl Mørck. Mona Ibsen, la psychologue élue de son coeur, est en mission humanitaire en Afrique et Vigga, sa future ex-épouse menace de réintégrer le domicile conjugal, ce qui tomberait plutôt mal puisque Carl vient d'installer Hardy, son coéquipier tétraplégique dans son salon. Dans les locaux du département V, Assad et Rose sont en effervescence. La police écossaise leur a fait parvenir un message découvert dans une bouteille à la mer. Pratiquement indéchiffrable, le texte est en danois et date de plusieurs années. Ses deux assistants se passionnent pour l'affaire mais Carl a des doutes, après tout il pourrait ne s'agir que de la plaisanterie d'un adolescent. Mais à mesure que les mots apparaissent, l'affaire devient sérieuse. Deux frères appellent à l'aide, kidnappés et menacés de mort par leur tortionnaire. Les faits datent de 1996 et ont dû se régler d'eux-mêmes puisque la disparition des enfants n'a jamais été signalée. L'équipe de choc du département V est loin de se douter que pendant qu'ils s'interrogent en vain, le kidnappeur est toujours en activité et ses deux nouvelles proies déjà repérées.


La troisième enquête du département V nous entraîne dans les pas d'un tueur d'enfants machiavélique qui fait profession du kidnapping et en profite pour régler des comptes avec une enfance malheureuse, un homme malin et insaisissable qui trouve ses proies dans les sectes et autres religions rigoristes qui pullulent au Danemark. Démunies devant le malheur qui les accable et effrayées par les menaces de l'homme, les familles taisent l'horreur qu'elles vivent, se replient dans leur foi et leur communauté et le tueur continue ses activités en toute impunité. Pour Mørck et son équipe, c'est une véritable gageure de retrouver cet homme qui ne laisse aucune trace derrière lui. D'autant qu'ils s'occupent aussi d'une enquête sur des incendies criminels que Mørck espère résoudre très vite, histoire de damer le pion à ses collègues du département A.
L'intrigue est un peu longue à se mettre en place mais la deuxième partie reprend de la vigueur et le final est comme toujours particulièrement haletant. Délivrance apporte le même plaisir de lecture que ses deux prédécesseurs avec une enquête prenante et les notes d'humour entre les équipiers de l'unité spéciale. Assad reste toujours aussi énigmatique, son chef s'interroge, tente d'en savoir plus mais le mystère s'épaissit. Rose claque la porte du bureau mais envoie sa jumelle Yrsa pour la remplacer, aussi blonde et rose que l'autre est sombre, elle a tout de même en commun avec sa soeur le fait de n'en faire qu'à se tête. Dans cette ambiance de folie douce, Mørck tente de faire respecter ses ordres, tout en commençant une psychothérapie avec un confrère de Mona. Pourra-t-il faire la lumière sur l'affaire qui le hante? Hardy semble penser qu'il en sait plus qu'il ne le dit mais il s'en défend. Ment-il ou, rongé par la culpabilité, a-t-il occulté inconsciemment des éléments de l'enquête? La suite au prochain épisode dont on espère qu'il sera très vite dans les librairies!

Merci à l'éditeur et à Babelio d'avoir pensé à moi pour cette opération masse critique spéciale.
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Des enfants kidnappés, disparus sans laisser de traces, d'austères communautés religieuses, un ravisseur machiavélique qui organise ses crimes à la perfection selon un plan parfaitement huilé. Mais quelques boulons vont se défaire. Une femme un peu trop curieuse, une autre trop intelligente, une troisième trop maternelle…Et surtout une mystérieuse bouteille jetée à la mer quelques années auparavant, repêchée en Ecosse où elle s'est empoussiérée sur le rebord de la fenêtre du bureau encombré d'un inspecteur écossais avant d'être enfin ouverte. Et que l'on découvre que le message écrit avec du sang humain l'était en danois.
Et c'est alors que va intervenir notre trio du département V, héritant de ce message à moitié effacé par des années de station au soleil. Rose, la secrétaire schizo secondée par Hassad, l'homme à tout faire et fin détective, entreprennent de le déchiffrer. le commissaire Carl Møck, qui comptait bien de reposer des difficultés de sa vie personnelle, est bientôt absorbé par cette nouvelle enquête…

Olsen aborde le thème du fanatisme religieux, de ses conséquences désastreuses quand il engendre un monstre assoiffé de vengeance. Un psychopathe à l'allure séduisante, des victimes suspendues entre la vie et la mort, des individus enfermés dans leurs sectes religieuses, une course poursuite haletante, tous les ingrédients sont réunis pour nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page…

Encore un bon polar scandinave comme on les aime. Une réussite !
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Un tueur kidnappe deux enfants dans diverses sectes religieuses du Danemark, il recupere une rançon, libere un enfant et tue le deuxieme. La loi du secret étant un des fondements de ces sectes, il agit ainsi impunément depuis une dizaine d'années.
C'est une bouteille, contenant un message ecrit en danois, échouée sur une plage écossaise qui va mettre l'équipe du département V sur la piste du tueur.

L'auteur rend trés bien l'atmosphère austère et fanatique de ces multiples communautés religieuses si typiquement danoises que l'on retrouve, par exemple, dans des films comme "le festin de Babeth" ou dans ceux de Lars von Triers.La folie du tueur est finement analysée et la fin parait ineluctable.

Malheureusement, les héros du département V sont trés peu crédibles: il s'agit d'un groupe de la brigade criminelle de Copenhague s'occupant des "colds cases" constitué d'un flic sans grande personnalité et de deux assistants (non flics!) composés d'un syrien qui s'appelle "Hafez el
Assad ( si , c'est vrai!) et d'une femme complétement timbrée.
Cet humour lourdingue agace profondémént et fait d'une belle intrigue un polar vraiment quelconque.
N'est pas Donald Westlake qu veut;

Mais ce n'est que mon humble avis


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Plouf .Une bouteille tombe à l'eau, une bouteille dans laquelle un feuillet écrit en lettres de sang et est un appel au secours. Cette bouteille en elle-même est un drame car elle est écrite par le plus vieux des frères qui furent kidnapper un jour. 13 ans plus tard cette bouteille fut récupérée .Notre inspecteur Carl Morck et son équipe du département V font, par l'intermédaire de Rose la secrétaire, la découverte du message. Mais notre inspecteur doute de la vérité de ce message, il pense que ce n'est qu'une farce d'une personne qui un jour aurait mis cette bouteille à la mer avec ce message, qui en plus a séjourné pas mal de temps dans l'eau .Cette bouteille a séjourné pas mal de temps aussi sur le rebord d'une fenêtre face au soleil. Mais petit à petit, avec l'acharnement de la secrétaire, des lettres commencent à apparaitre. N'ayant pas l'écoute voulue de Carl notre secrétaire pète les plombs et se fait remplacer par sa jumelle Yrsa qui de jour en jour va travailler à ce document assez spécial .Avec Assad ils font une équipe extraordinaire et convient l'inspecteur Carl à s'y intéresser. Ils vont découvrir que deux autres enfants d'une famille de Jéhovah ont été enlevés de la même façon qu'il y a 13 ans. Un livre prenant du début à la fin.


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La troisième enquête du Département V de la police danoise est la plus originale. le vice-commisaire Carl Mork ne part pas d'un des nombreux cold cases qui encombre son bureau, mais d'une bouteille à la mer retrouvée en Ecosse avec un message à demi effacé écrit dans le sang dans un danois phonétique.
Comme toujours chez Jussi Adler-Olsen, on suit à la fois les victimes, les criminels et l'enquête, ainsi que la vie privée du Carl Mork qui vient d'accueillir chez lui son ancien coéquipier devenu paraplégique.
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