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4,2

sur 2342 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un tueur kidnappe deux enfants dans diverses sectes religieuses du Danemark, il recupere une rançon, libere un enfant et tue le deuxieme. La loi du secret étant un des fondements de ces sectes, il agit ainsi impunément depuis une dizaine d'années.
C'est une bouteille, contenant un message ecrit en danois, échouée sur une plage écossaise qui va mettre l'équipe du département V sur la piste du tueur.

L'auteur rend trés bien l'atmosphère austère et fanatique de ces multiples communautés religieuses si typiquement danoises que l'on retrouve, par exemple, dans des films comme "le festin de Babeth" ou dans ceux de Lars von Triers.La folie du tueur est finement analysée et la fin parait ineluctable.

Malheureusement, les héros du département V sont trés peu crédibles: il s'agit d'un groupe de la brigade criminelle de Copenhague s'occupant des "colds cases" constitué d'un flic sans grande personnalité et de deux assistants (non flics!) composés d'un syrien qui s'appelle "Hafez el
Assad ( si , c'est vrai!) et d'une femme complétement timbrée.
Cet humour lourdingue agace profondémént et fait d'une belle intrigue un polar vraiment quelconque.
N'est pas Donald Westlake qu veut;

Mais ce n'est que mon humble avis


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Premier masse critique pour moi donc merci BABELIO et merci les éditions Albin Michel.

Sentiment mitigé en refermant ce bouquin, ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas folichon non plus. Il est vrai que je ne suis pas un grand fan de ce genre d'enquête policière, j'aime l'action au sens « j'aime l'action », avant la page 300 il ne se passe rien, l'auteur tisse sa toile, plante le décor, travaille ses personnages et il le fait tellement bien que j'ai lâché le truc pendant une semaine...

Les protagonistes sont plutôt originaux et stéréotypés, pas un seul personnage ordinaire dans le département V, ambiance collégiale, limite c'est la fête tous les jours dans la police danoise, au boulot chacun mène sa petite vie comme bon lui semble, quelques ressemblances frappantes avec des personnages de série télé mais bon c'est comme ça et au final ça fonctionne plutôt bien.

L'intrigue principale reste ordinaire, par contre j'ai trouvé que les intrigues secondaires n'apportaient rien sauf quelques pages supplémentaires.

A mi parcours ça commence à bouger un peu, chouette enfin de l'action, vous ambiancez pas trop non plus : ça se calme très vite.

Le style reste fluide et agréable ce qui ne veut absolument rien dire en littérature mais entre novices on se comprend : un peu long et mou du genou certes mais pas trop "relou" à lire.

Heureusement quand même que c'était une mission BABELIO

A plus les copains
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Il paraitrait que Jussi Adler Olsen serait le nouveau phénomène scandinave à la mode. de fait, Délivrance semble remporter un franc succès en librairie après deux premiers romans – Miséricorde et Profanation – qui ont apparemment connus eux-aussi une certaine réussite.
Ce n'est pas étonnant.
Non seulement Adler-Olsen bénéficie de la puissance de la vague scandinave qui déferle chez les éditeurs français depuis Millenium, mais il colle par ailleurs aux attentes du public : un peu de dépaysement (ici on découvrira à la fois les fjords et l'importance de l'implantation des Témoins de Jéhova et autres sectes au Danemark), un héros torturé portant un lourd fardeau de culpabilité, un assistant exotique et amusant (ici un syrien appelé Hafez El-Assad – il fallait oser), un tueur particulièrement intelligent devenu un roi de la manipulation et des chapitres relativement courts calqués sur les recettes d'écriture de thrillers à la chaîne américaines qui en font un redoutable page-turner.

On passera donc rapidement sur l'histoire qui voit le vice-commissaire Mørck et son assistant-balayeur Hafez El-Assad, suite à l'émergence – au sens strict – d'une vieille affaire, se lancer à la poursuite d'un criminel spécialisé dans le kidnapping d'enfants de familles appartenant à des communautés religieuses fermées et qui a une fâcheuse tendance à en tuer une partie. le postulat est classique, donc, et plutôt bien mené. Jussi Adler Olsen sait maintenir le suspense et la tension, mais aussi accrocher le lecteur et jouer avec lui, qui suit les trajectoires de Mørck d'un côté et du tueur de l'autre en essayant de deviner quand elles vont enfin se croiser.
Sur le plan de la structure, Délivrance est donc plutôt de la belle ouvrage et la curiosité qu'il éveille chez le lecteur compense assez bien le fait que, sur le plan de l'écriture – comme c'est souvent le cas pour ce genre de thriller, en particulier chez les nordiques – l'on se trouve face à quelque chose d'assez fade, sans grand relief (mais, au moins, sans trop de métaphores et comparaisons hasardeuses dont sont friands certains auteurs). Sans doute aussi, tout cela apparaît-il parfois un peu long et Adler Olsen aurait sans doute pu couper dans son roman. On comprend mal ce que viennent faire les parties consacrées à l'assistante de Mørck, Rose, ainsi que certains passages sur la vie personnelle du héros, particulièrement peu intéressants.
De fait, Adler Olsen semble marcher sur les pas de Jo Nesbø mais ne réussit pas comme le Norvégien, à donner à son personnage une épaisseur suffisante pour réellement susciter l'empathie. C'est d'ailleurs indéniablement le tueur qui est ici au centre de l'histoire tandis que Mørk et les autres personnages importants, à commencer par la femme du criminel, ne font que graviter autour.
Indéniablement efficace malgré tout, Délivrance se laisse lire sans déplaisir mais se démarque peu d'une production industrielle de thrillers – nordiques ou pas – qui inonde les tables des libraires. À réserver donc aux adeptes du genre.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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J'ai aimé le tome 1, moins le 2 et encore beaucoup moins celui-ci.
C'est tellement lent et long.
Près de la moitié de ce livre est composé de vide.
Pourtant la quatrième de couverture est très alléchante, malheureusement il n'y a que ça de bien dans ce roman!!!
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Le serial killer, l'enquête contre la montre pour sauver 2 enfants innocents d'une mort certaine, les chapitres alternés police / assassin, des officiers de justice hors-norme, les gentils qui réchappent à tout ou presque... On a déjà lu ça cent fois. Olsen fait le job, pas pire qu'un autre.
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